Tout d'abord: Désolé de ne pas pouvoir continuer Zombieland, et les autres en suspend... Oui mon ordi m'a encore lâché, si vous saviez combien j'en ai marre! Et en plus je vous faisais un autre os... Bah là c'est raté. N'ACHETEZ PAS DE NETBOOK ! Ou alors mettez vous un disque dur externe...

Du coup en attendant je planche sur cette fic. Je ne sais pas combien de chapitres elle comportera mais une chose est sûre: Je ne sais pas du tout où je vais!

Les persos ne sont pas à moi etc... Vous connaissez la chanson!

Je remercie tout ceux qui me suivent depuis tout ce temps ainsi que tous les nouveaux qui commentent! Non je ne remercie pas ceux qui ne reviews pas =P (Je plaisante)

Bref sur ce, bonne lecture !


Où… Où suis-je ?

Des bruits ressemblant fort à des cris s'égosillaient devant moi. Ma tête me faisait mal, je n'arrivais pas à garder les yeux ouverts.

« … »

Impossible, ma voix n'arrivait même pas à atteindre mes oreilles, si tant est qu'elle ait réussi à sortir réellement. Mes membres non plus ne répondaient pas à mon appel, tout me semblait flou et le fond sonore qui m'entourait semblait lentement s'éloigner. On aurait dit un lourd bourdonnement qui aspirait tout mon corps.

Qu'est-ce que…

« Hey papi celui-là respire ! »

Papi ? Qui est-ce ?

« Il est dans un sale état par contre, son bras et une partie de son visage semble grandement blessé »

Blessé ? Qui ?

« Sortons-le d'abord des gravats, je verrais ensuite ce que je peux faire. »

Il parle de moi ?

Les ténèbres m'engloutirent à nouveau…


Mes yeux s'ouvrirent d'un seul coup, fixant ce qui semblait être d'étranges feuillages liés les uns aux autres. Cela me rappelait les toitures fabriquées par les tribus vivant dans les forêts équatoriales ou tropicales qu'on pouvait voir à la télé.

Cela ressemblait effectivement à un abri de la sorte mais simplifié. On pouvait voir la main novice des constructeurs par les éléments basiques qui la composait : Branches maigres, lianes chétives etc… Seules les feuilles tressées relevaient le tout. La « cabane » était étanche, pas de doute là-dessus et c'était au moins un bon point positif. Si j'ai précisé « cabane » ainsi c'est parce qu'en réalité, elle ne faisait pas plus de 3m², assez pour deux personnes maximum et sans se mettre debout. Le sol qui me servait de matelas était fait du même composant, quelques grains de sable chatouillaient le bas de mes reins et collaient à ma joue droite, celle où je m'étais endormi. Que faisait ce sable ici ?

Après avoir passé une petite minute à identifier les différents composants de cette petite chambre, je tentais de me souvenir des évènements précédant mon réveil…

3h plus tôt

« Je vais à ma place en première classe, je t'ai pris un billet en éco.
-hum… »

Devant moi se tenait un homme du nom de Marian Cross, il était maintenant mon tuteur légal. Il y a une semaine de cela j'avais perdu mon père, ma seule famille. Je n'avais pas vraiment compris les raisons qui l'avait poussé à accepté ma garde mais cela ne m'intéressais guère, mon esprit était ailleurs. Tout ce que j'avais retenu c'était que nous retournions en Angleterre et qu'il n'était pas très paternel… De toute manière, personne n'aurait pu remplacer Mana.

« Tu m'entends ? S'impatienta-t-il
- Oui, je m'y rends de suite… »

Je tournais les talons, billet en main et partait à la recherche de mon siège. Au moins je n'aurai pas à supporter l'alcool et les femmes durant tout le trajet.


« Ah tu es réveillé ? » Fit une voix à ma droite.

Ma tête se dirigea inconsciemment vers la personne qui m'avait appelé : C'était un jeune homme un peu plus vieux que moi. Il portait un débardeur et un bermuda blanc, ses cheveux roux étaient soulevés par un bandana de même couleur seul un petit logo en forme de lapin noir contrastait le tout. Son unique iris vert me regardait, l'autre se trouvait dissimulé par une sorte de cache œil qui lui couvrait la partie droite du visage.

« Tout va bien ? Tu as encore des vertiges ? Rajouta-t-il.
- Je… Ca va. Où-suis-je ?
- Au camp, là où tous les rescapés se sont regroupés.
- Rescapés ? Répétais-je interloqué.
- Ah… Papi avait prévenu que tu pouvais avoir une courte amnésie. Tu ne te souviens de rien c'est ça ?
-Je… »

Je tentais de me relever, après quelques essais difficiles et l'aide du garçon, j'y parvins enfin. Mes côtes me faisaient mal… Je grimaçais sous cette douleur et me pliait en avant. Quelque chose m'empêcha d'ailleurs de rechigner correctement : un bandage, celui-ci cachait entièrement mon œil gauche. Je tâtais d'une main le dit pansement, la pose de mes doigts sur celui-ci lança affreusement tout mon visage.

« N'y touche pas, ce n'est pas encore guéri. Dit l'étranger.
- Que s'est-il passé ? Que m'est-t-il arrivé ? Demandais-je en tentant de réfréner l'angoisse qui montait en moi.
- Tu as eu un accident, on t'a retrouvé extrêmement blessé à l'œil et à ton bras… Tu ne dois pas en faire trop.
- Mon bras ? »

Mon œil regarda le droit : rien, ne m'attardant pas je tournais de suite la tête vers le second.

Il était couvert de bandage lui aussi.


« Hey barman ! C'est pour aujourd'hui ou pour demain cette boisson ? »

Le « barman » en question recula, s'emmêlant les pieds dans une branche qui sortait d'un sable traitre. Il tomba de tout son poids sur son postérieur où non loin, le regard d'un garçon au trait asiatique était particulièrement énervé.

Non le « serveur de boisson» n'avait pas réellement été effrayé par son air sévère, ni par la voix impressionnante qu'il avait utilisé pour se faire entendre… Mais par un petit objet gris beaucoup plus significatif.

« Mais quel naze… » Râla le garçon à son encontre.

Le râleur se cala contre l'arbre qu'on lui avait assigné, soufflant bruyamment pour souligner son mécontentement. Il repoussa le sable de ses pieds comme s'il rêvait de faire de même avec l'empoté qui se tenait à deux mètres de lui, celui-ci palissait à vue d'œil.

« Toi pas comprendre ? Boi-sson, glouglou, slurp… C'est trop compliqué ?
-Ca suffit Kanda. »

Le dit « Kanda » se tourna tant bien que mal vers la voix qui le nommait ainsi : c'était un homme d'âge mûr et au regard profondément sévère, sa caractéristique principale était cette petite moustache rectangulaire qui soulignait son nez. Malgré la chaleur il avait tenu à gardé sa chemise et le gilet noir qui lui cintrait la taille.

« Ou sinon quoi ? Vous allez me frapper avec une branche de palmier monsieur l'inspecteur ? On est paumé sur une ile déserte, pas de civilisation, pas de secours, juste vous, moi et une trentaine de péquenot qui se prennent les pieds dans le sable tellement ce sont des godiches. Vous avez peur que je le tue ? Ils mourront d'eux même, mère Nature s'en chargera pour moi. »

L'une des godiches se releva et prit la poudre d'escampette sans dire un mot, l'ainé le regarda partir sans sourciller et répondit :

« Je le conçois et je me moque éperdument d'eux.
-Alors pourquoi faire ami-ami ?
- Mon cher Kanda, voilà la raison pour laquelle tu es attaché avec des menottes et que je suis à l'air libre. Ton manque de sociabilité t'a valu la trahison de tes compatriotes alors que moi je sais m'entourer.
- Dis plutôt que tu les as achetés, saleté de poulet. Vomit Kanda
- Certes, appelle cela comme tu veux. Hormis te plaindre tu ne peux plus faire grand-chose…
- Pour l'instant Luberier, pour l'instant… »

Sur ses mots, l'inspecteur fit un mauvais sourire à son cher détenu et partit se désaltérer. Tout en pensant au japonais qui tentait tant bien que mal de ne pas jurer dans sa langue maternelle.


« Alors l'avion s'est écrasé… Murmurais-je à moi-même.
- C'est ça. Confirma le rouquin qui était à présent assis près de moi.
- Il y a beaucoup de rescapés ?
- Une trentaine environ…
- Je vois. »

Je baissais les yeux, je ne savais pas combien de personnes étaient parties avec nous mais rien que le fait d'y penser… M'empoigna le cœur.

« Oh faite moi c'est Lavi ! Et toi ?
- A… Allen.
- Allen hein ? Ravi de te rencontrer ! »

Il attrapa ma main et la secoua vigoureusement, son énergie était impressionnante… Impossible de reprendre l'autonomie de ma paume sans son consentement.

« Mer…Ci »

Lavi se redressa et m'attira vers l'entrée, un petit air espiègle illuminait son visage.

« Papi a dit que tu devais te reposer… Mais personnellement pour moi il n'y a rien de mieux qu'un bon air frais, tu viens ? »

J'acquiesçai, puis me laissai embarquer. J'avais besoin de savoir, trouver où j'étais, que s'était-il passé dans l'avion, et même ici, pourquoi moi ? Toute ses questions se mélangeaient et rajoutait du poids à cette migraine qui me lançait sur les deux bandages.

Une fois la tête sortie, la lumière m'aveugla de ses rayons. Je plissais les yeux aussitôt tout en cachant la partie visible de mon visage avec mon bras pansé. Faute de vision due à cette vive clarté, mes sens se rabattirent sur l'ouïe et l'odorat… Il ne me fallut que quelques secondes pour y entendre le bruit des vagues qui s'échouaient au loin et l'odeur de la mer emplissant mes narines de sel évaporé. Je comprenais mieux le sable sur mes habits et dans ma chevelure : le camp était sur une plage.

« Attend moi ici je vais voir le vieux. » Fit le rouquin.

Je l'attendit donc ici, en tentant du mieux que je pouvais pour retrouver une bonne visibilité.

« Psss Hey Moyashi ! » Lança une voix étrangère.

Je retournais en entendant cet accent qui me rappela le bref séjour que j'avais passé au Japon, j'avais déjà entendu cette drôle d'expression… Mère utilisait la même pour me désigner à ses heures taquines, à cause de mes cheveux qui virait sur le blanc.

C'est alors que je tombais effectivement sur un asiatique à la longue chevelure noir et aux reflets bleutés. Il tirait une tête de bagnard qui… Soulignait bien les menottes qui lui attachaient les mains. Le reste du corps était rattaché à une corde contre l'arbre d'où il était collé. Un prisonnier ?

« File-moi de l'eau ! Je crève sous cette chaleur ! »

Sa façon de parler aussi, lui sillait à merveille.

« Bonjour, ravi de te rencontrer moi aussi…
-Hein ? Et merde je suis tombé sur un roastbeef de seconde zone.
-C'est gentil de me demander de l'aide avec une telle politesse, le mot magique ?
- Grouille ou je te défonce ! »

Je lui fis mon plus beau sourire, celui que je garde à tous enquiquineurs de son genre.

« Non. Autour de moi, plusieurs petits cœurs volaient allègrement.

- Raaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Tu me le payeras ! Vous le payerez tous ! Je vous le jure ! »

Alors que je continuais à sourire de toutes mes dents, Lavi revint enfin et salua de bon cœur le japonais qui m'imaginait surement en train de me noyer dans la mer, ou cuire sur une pierre brulante façon œuf au plat.

« Hey Yuyun ! Ca va ?
- Me parle pas baka usagi ! Et file-moi de l'eau ! Ragea le 'Yuyun' encore plus énervé.
- Yu-chan tu es si méchant… » Pleura faussement Lavi

Le rouquin me fit un petit clin d'œil amusé tandis que mini samourai continuait de gigoter dans tout les sens. Pestant en japonais, mon cerveau chercha à ne pas traduire…

« Bon Allen, je vois que tu connais déjà Yu ?
- Connaitre est un grand mot. Dis-je cynique.
- Pas faux, bref comme tu peux le voir : Tu as devant toi notre criminel à nous. Il s'est fait vendre par ses amis qui ne le supportaient plus apparemment…
- On ne pas vraiment leur en vouloir… Admis-je en regardant son air de tueur.
- C'est n'importe quoi ! Protesta Yu.
- Ah bah comment tu t'es fais attraper alors ? Demanda Lavi, avide de grappiller des infos sur lui.
- File-moi de l'eau et je te le dit ! »

Le rouquin m'empoigna par le bras et m'obligea à le suivre. Ses joues étaient gonflées d'air, il paraissait vexé.

«Comme si tu tenais ce genre de promesse… Lâcha-t-il.
- Oi ! Reviens ! »

De nouveaux jurons fusèrent, jusqu'à ce que nous soyons trop éloignés pour l'entendre.

« Ce n'est pas dangereux de le laisser ainsi sans surveillance ? Demandais-je un peu nerveux.
- Hein ? Noooon. Il aboi fort mais ne mord pas, il chique tout au plus.
- Tu ne sais vraiment pas ce qu'il a fait ?
- Il a été arrêté pour détention de stupéfiant, c'est tout ce que je sais.
- Ah… Ne pus-je que dire.
- Tiens voilà le vieux ! »


« Vous voulez boire quelque chose ? »

Je sortis de mes pensées, à ma gauche se tenait une jeune hôtelière. Elle me sourit gentiment, ses cheveux au carrés frôlait furtivement son cou quelques secondes.

« Pardon ?
-Je vous demandais si vous vouliez voire quelque chose ? Répéta-t-elle aimablement.
- Oh désolé, non merci. »

Je lui rendis son sourire, boire au frais du tuteur n'était pas très conseillé… Même si de son côté il avait déjà dû dévaliser la moitié de l'avion. Je soupirais devant cette fatalité, enfin au moins les repas n'étaient pas payant… Bien que discutable niveau qualité et quantité.

L'avion avait décollé depuis quelques minutes seulement et il était enfin possible de détacher sa ceinture. Je m'empressai donc de la retirer et me levait pour aller au toilette, longeant la longue allée pour arriver au bout. Une fois arrivé je tombais sur un curieux bonhomme moustachu, celui-ci frappait la porte des wc d'une main ferme et agacé. Derrière lui deux hôtesses gênées tentait de le calmer en vain.

« Sors de là Kanda ! Tu y es depuis vingt minutes ! »

Evidemment, il fallait que je tombe sur la cabine occupé. Verino devrait aussi faire un sketch dessus, en plus des files d'attentes au super marché.

« Mais fous moi la paix vieux shnock ! Tu veux me la tenir aussi ? »

Et poli en plus… Bon il ne me restait plus qu'à essayer l'autre …

« Bweuuuurk »

Réflexion faite, essayons les toilettes situé plus en amont.


« C'est délicieux Jerry-san ! Dis-je en essayant de ne pas postillonner.
- Merci Allen-chan ! »

Nous étions le soir, Lavi avait passé sa journée à me présenter tous les survivants du crash. Après le bad boy Kanda, j'avais rencontré son grand-père : Bookman, Jerry un cuisinier hors-pair, Lenalee la jeune hôtesse vu précédemment dans l'avion, Malcom Luberier… Un policier qui ne me disait rien qui vaille. Et d'autres comme Marie, Lou fa , Fô, Bak… Les autres étaient partis en excursion mais n'était pas encore revenu. Cela semblait d'ailleurs inquiéter la jeune Lou fa qui entremêlait ses doigts dans ses cheveux.

« Rikei n'est toujours pas rentré avec les autres… Ils avaient promis de revenir avant le coucher du soleil.
- Ne t'inquiète pas Lou fa-chan ! Ils ont surement dû s'arrêter pour la nuit et reviendront demain matin. »

La jeune fille ne répondit pas, toujours soucieuse malgré les rassurances du rouquin.

Quand à moi je regardais le ciel, sans nuage. Je me demandais comment on avait pu se retrouver sur une ile pareille, cela ne collait pas avec la destination où nous allions. Absolument pas.

« Allen tu veux encore de la banane flambée ? Me proposa le roux
- Oh que oui ! »

J'attrapais le fruit de ma main valide et l'avalait goulument, autour de moi les rires se déclenchèrent.


« Pfff… Quelle brochette d'abrutis, je t'en ferais des mitarashi dango… »

Yu était toujours fixé à son arbre, son ventre gargouillait au possible mais sa fierté lui avait valu de refuser d'être nourris par Lavi. La petite cuillère c'était pour les nourrissons uniquement.

Quelque chose attira l'attention du japonais, un bruit de feuillage. Il fixa de ses yeux la direction d'où provenait le bruit : personne. Il allait détourner le regard, pensait à un coup de vent lorsqu'un second son de même eurythmie retentit. Kanda braqua ses jambes contre son torse et retint son souffle ne bougeant plus d'un seul millimètre.

La lune blafarde partit jouer à cache-cache avec un nuage, assombrissant l'endroit ou il se tenait ainsi que l'entré de la forêt à deux mètres seulement.

Un pied sortit des buissons puis un autre qui entraina le reste du corps hors des feuillages, le japonais le regarda sans voix : C'était Rikei. Alors que l'attaché allait lui hurler dessus pour lui avoir fait –peur- quelque chose attira son attention, quelque chose gouttait de la main gauche du camarade… Quelque chose de liquide et rouge.

« Ri… »

Le garçon retomba sur le sol aux pieds de Kanda, faisant sursauter celui-ci qui se cala un peu plus contre son arbre. Arrachant même au passage quelques une des écorces du végétal. Le regard du métis se posa sur la tête du jeune homme tourné dans sa direction : un visage rongé à moitié par le sable imprégner d'eau de mer et des yeux ouverts qui semblaient… Le scruter intensément et sans relâche. Les yeux de Yu tombèrent ensuite sur son tee-shirt, son haut blanc était couvert de terre humide et d'un reste d'herbe mais ce qui attira réellement son attention fut l'énorme marque qui figurait sur son dos : le tissus avait été déchiré dans trois endroits et l'on pouvait voir de la chair arraché elle-aussi.

Un troisième bruit ramena le prisonnier à la réalité, son qui se propagea un quatrième et cinquième fois. Quelqu'un enjamba le corps inerte de Rikei et passa devant Yu sans le remarquer, dans sa main une machette de la même couleur qu'un liquide familier.

Un second inconnu sortit à son tour, une bouteille à la main. Celle-ci sentait une veille odeur d'alcool qui semblait retenu par un chiffon jouant me rôle de bouchon. Dans son autre main un briquet, qu'il s'amusait à allumer par petit coup sec. Lorsque le petit couple fut enfin hors de vue, Kanda se tourna dans tous les sens cherchant, quelque chose qui pourrait le détacher. Sa vision s'attarda sur Rikei.

« Désolé mon pote, je suis contre le non respect au mort mais là… »


« Je suis étudiant en histoire en effet ! Déclara le rouquin qui faisait une révérence pour féliciter Lenalee d'avoir trouvé la réponse.
- En même temps, tu nous bassines avec toutes les dynasties depuis trois semaines ! Rechigna Fô en faisant semblant de se boucher les oreilles.
- Hey ce n'est pas sympa ça ! » Bouda-t-il

Je riais doucement, même si nous étions perdus on ne sait où… La gentillesse de ses personnes mettait du baume au cœur.

« Qu'est-ce que c'est ? Demanda Marie
- Un problème ? Questionna Lenalee
- Vous ne sentez pas comme une odeur de brulé ? Continua-t-il
- Maintenant que tu le dis… » Avouais-je en me retournant vers le reste du campement.

Campement qui avait pris feu.

« Au mon dieu ! » S'écria Lou fa.

Je me relevais aussitôt.

« Je vais chercher de l'eau avec Luberier et Bak ! Cria Lavi. Papi reste avec Marie !
- On s'occupe des affaires ! Continua Fô, suivit de près par Lenalee et Jerry.
- Je vais voir Kanda ! Si le feu se propage… » Déclarais-je en accourant vers l'arbre où il se trouvait accroché.

Je courus de toute mes forces, l'air brulait mes poumons tandis que la fumée commençait à me faire tousser. Lorsque je fus enfin arrivé, quelle ne fut pas ma surprise de voir la corde coupée et un corps allongé au sol.

« Kanda ? »

Je m'accroupissais devant l'homme qui gisait et le tournait vers moi, ce n'était pas lui…

« Qu'est-ce que… »

J'entendis des pas derrière moi, je me retournais de suite et tombais nez à nez avec le japonais. Il avait de la suie sur le visage et tenait à sa main un long couteau de cuisine. La lame effleurait la peau de mon cou.

« C'est toi qui l'a tué et mis le feu ? Soufflais-je encore fatigué par la course et les émanations causées par les flammes.
- Non.
- Alors pourquoi tu fais ça ?
- Parce qu'en me libérant pour éviter de bruler, je suis devenu le principal suspect maintenant. Et puis surtout…
- Surtout ?
- J'ai besoin d'un otage. »

A suivre…