Peu avant que Albus n'ait reçu sa lettre de Poudlard, Harry avait reçu une lettre de McGonagall. Il avait sur le coup trouver cela étonnant puisqu'il n'avait pas reçu de lettre de son ancien professeur de métamorphose depuis son mariage avec la belle Ginny Weasley. Cette lettre l'avait d'autant plus étonné, puisque arrivés à l'approche de la rentrée scolaire, cela voulait dire que McGonagall avait besoin de lui pour quelque chose et il redoutait ce que cela pouvait bien être.
Cher monsieur Potter,
Au vu de la nouvelle année au sein de l'école de magie Poudlard, j'ai, par tous les moyens à ma disposition essayer de recruter un nouveau professeur pour la Défense contre les forces du Mal. Vous devez savoir qu'après le décès de Mr Whithorn, ce poste est resté vacant pendant presque la moitié de l'année dernière, l'apprentissage des élèves dans cette matière à donc été très compromis. Je n'ai jusqu'à maintenant trouver personne qui ai assez de charisme et qui ai assez d'expérience pour assurer ce poste. Et puis, une idée m'est venue, je dois vous avouer que je me suis trouver assez idiote de ne pas avoir pensez à cela avant. C'est donc avec beaucoup de plaisir que je vous propose ce poste. Ayant été votre professeur pendant longtemps, je connais vos capacités d'enseignements, et votre puissance magique. Il n'est pas utile de dire que je trouve ce poste vous revenant de droit puisque vous avez, comme tout le monde le sais, mis en défaite le mage noir répondant au nom de Voldemort. En espérant que votre réponse sera affirmative. Je vous prie d'agréer en mes sentiments les plus distingués,
Minerva McGonagall, directrice de l'école de magie Poudlard.
Ps : Auriez vous l'obligeance de faire mes amitiés à votre compagne Ginny ?
Harry était sans voix. Il ne savait pas quoi penser. Devait-il accepter ce poste ? Pourrait-il envisager d'arrêter sa carrière d'Auror à son commencement ? Il décida qu'il fallait en parler à Ginny et c'est ce qu'il fit dés qu'elle se leva. Il lui avait alors exposer sa situation contraignante et elle avait écouter sans l'interrompre.
- Écoutes chéri, lui dit Ginny d'un air préoccupé, ce n'est pas à moi de décider pour toi. Si tu penses mieux t'épanouir en tant que professeur, je ne peux que te recommander de le devenir. Le choix ne m'appartient pas ! Je te soutiendrais dans tes décisions, quoique tu décides. Arranges toi juste pour que McGonagall te laisse rentrer tous les soirs. Et elle finit par lui donner son plus beau sourire.
Harry resta paralysé par ce que lui dit Ginny.

Il décida qu'il fallait avoir une discussion avec son commandant pour éclaircir la situation. A peine avait il finit son petit-déjeuner qu'il était déjà l'heure d'aller au travail, il se dirigea vers la cheminée de la cuisine du 12 square Grimmaurd sans avoir oublier d'embrasser sa femme et ses enfants et cria à haute voix sa destination.

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Lorsqu'il toqua à la porte, il était emplis d'un stress incontrôlable. La voix rauque et grave du commandant se fit rapidement entendre et Harry pénétra dans le bureau.
- Bonjour Harry ! Que puis-je faire pour toi ? Y a t-il un problème ? Lui dit son commandant d'un voix concerné.
- Bonjour commandant ! Non, non tout va bien ! Enfin j'espère. Je suis venu vous voir car j'ai reçu une lettre aujourd'hui, elle venait de Poudlard et la directrice me proposait de prendre un poste de professeur.
- Tu es donc venu me donner ta démission ? Le commandant paraissait maintenant plus inquiet.
- Non, enfin je ne sais pas, peut être, je ne sais pas quoi faire et je voulais donc vous demander conseil.
- Je ne vais évidemment pas te persuader de démissionner car tu es un très bon élément et que ce n'est pas mon travail de persuader mes employés de ne plus travailler pour moi. Il sourait a présent comme amuse de la situation. Cependant je pense que tu devrais sérieusement considérer cette éventualité car être prof à Poudlard paie très bien et cela fait du bien de s'occuper de jeunes sorciers en apprentissage. J'ai été moi même professeur de potions à mon époque, c'était bien avant Rogue et Slughorn et j'en garde un très bon souvenir. Je peux juste te promettre de te soutenir.
- Merci commandant fut la seule réponse qui put sortir de la bouche d'Harry visiblement gêné.
- Je peux, si tu le souhaites, m'arranger administrativement pour que ton poste soit toujours garanti au sein du corps des Aurors. Je pense que Kingsley n'y verrais pas d'opposition. Il sourait a présent d'un sourire franc et chaleureux.
- Et bien merci commandant ! Vous m'avez été d'un grand aide
Il sortit du bureau et retourna vaquer à ses occupations.
Il passa plusieurs jours avant que Harry ne réponde au professeur McGonagall. Il était passé par tout les états d'esprit : le doute, la peur, l'incompréhension et enfin la certitude. La certitude de savoir ce qu'il devait faire. Il se dirigea donc un soir dans la bibliothèque lui servant de bureau et commença à écrire sa réponse a son ancien professeur.
Cher professeur,
Après des jours de réflexion à peser le pour et le contre, j'ai enfin pris ma décision, c'est avec une grande joie que je pourvoirais ce poste. Je pense que cela me fera du bien de me retrouver à Poudlard, retourner aux sources est toujours bon. J'espère que le fait que mes enfants soient scolarisés en même temps que mon arrivée ne fera pas de turbulences en sein de l'école, c'est pour cela que j'ai besoin de vous, je ne me vois pas attribuer des notes à mes enfants, cela pourrait être considérés comme du favoritisme et je ne le tolèrerais pas. En espérant que cette réponse vous satisfait, je vous dit au revoir et à très bientôt. Je me demandais si nous pouvions nous rencontrer sous peu pour établir les closes de mon contrat ?
Bonne fin de journée à vous,
Harry Potter.
Il écrivit aussi une autre lettre à son commandant pour l'informer de sa démission. Sa réponse ne se fit pas attendre et une demie heure plus tard, il reçut sa réponse. Il était évidemment déçu qu'il ne reste pas mais était persuadé qu'il se plairait à Poudlard. Il lui souhaitait réussir dans la nouvelle tâche qui se présentait à lui et lui promettait de faire ce qu'il pourrait pour conserver son poste au sein de l'équipe d'intervention et lui rappela qu'il aurait toujours un place avec eux. Bien sûr Ginny avait très bien réagit à cette nouvelle et avait organisé un brunch au Terrier dimanche pour réunir toute la famille. James, le fils de Harry n'avait pas aussi bien reçu la nouvelle, il craignait que la présence de son père lui attire des problèmes, mais Harry réussit rapidement à le rassurer, il ne se ferait pas remarquer, du moins pas auprès de ses amis.
McGonagall lui répondit le lendemain, elle l'invitait à venir prendre le thé le lendemain à 13h pour discuter des arrangements pratiques. Harry n'avait pas d'empêchements puisqu'il etait à présent au chômage. Le samedi arriva donc vite, et Harry se rendit à Poudlard. Il s'était longtemps posé la question de savoir par quel moyen se rendre à son ancienne école, il avait tout d'abord opté pour le Poudlard Express mais il se rappella vite qu'il ne passais que le jour de la rentrée. Il se rabattit donc sur la transplanage qui n'était pas non plus possible, il décida donc de passer par la cheminée publique de Pré-au-Lard. Lorsqu'il déboucha de l'âtre, tout le monde le regardait, cela faisait longtemps qu'il n'était pas venu ici. Il salua donc les quelques personnes qui le saluait de la main et se rendit rapidement à Poudlard. Les mêmes sangliers volants qu'avant l'attendaient à l'entrée et le portail s'ouvrit, laissant apparaitre Minerva McGonagall qui ne paraissait pas changée. Il la salua très chaleureusement et ensemble, ils se dirigèrent vers son bureau. Harry fut content de reprendre le chemin dont il avait l'habitude, la Grande Salle était aussi prestigieuse qu'avant, Peeves parcourait toujours les couloirs en quête d'une potentielle cible et enfin Rusard courait toujours derrière lui pour l'arrêter. Lorsqu'il furent arrivés devant la statue qui menait au bureau de la directrice, elle prononça le mot de passe qui n'était autre qu'Albus.
- Ne me regardez pas comme ça, fit elle timidement, vous m'avez apportés beaucoup de problème d'ailleurs puisque votre fils, passant souvent ici, lorsque ses amis lui criait son nom mon passage s'ouvrait et je devais me fâcher. J'ai essayer de trouver un autre mot de passe mais je ne suis pas très bonne à ce type d'exercice.
- Je vous aurait cru bonne en tout professeur. Lui répondit Harry en souriant.
Ils étaient maintenant arrivés dans son bureau, les tableaux les regardèrent intrigués mais ne poserent pas de question. McGonagall fit asseoir Harry et l'entretient commença.
- Alors, je suis très honorée que vous ayiez accepté mon offre, monsieur Potter. Mais je dois vous avertir, je vous ai quelque peu mentit dans ma lettre, je ne voulais pas vous faite fuir.
- Oh mais, tout le plaisir est pour moi voulez vous dire ? Demanda soucieux Harry.
- Eh bien, vous vous souvenez sûrement qu'à votre époque j'étais directrice de la maison Gryffondor ? Lorsque je suis devenue directrice, j'ai du quitter ce poste par souci d'équité, ma place revenant à Mr Whithorn. Lorsque je vous ai proposés ce poste, j'avais en tête que vous accepteriez par la même occasion, ce poste. J'espère que cela ne fait pas trop. dit elle très inquiétes.
- Je pense que cela pourra le faire, répondit Harry consterné.
- Rassurez-vous, cela ne vous impose pas grand chose, à part peut être de devoir vous battre avec vos autres collegues pour faire gagner votre maison. Avant tout, j'aimerais mettre une chose au clair, je ne veux plus que vous m'appelliez professeur ! Nous avons vécus bien trop d'horribles choses ensemble pour qu'une telle formalisation te demeure entre nous. Je veux que vous m'appeliez Minerva a partir de maintenant puisque je suis votre collègue, et je crois pouvoir le dire, votre amie. Cela est il clair monsieur Potter ?
- Euh... J'imagine profe... Minerva. Je suis désolé mais cela ne sonne pas naturel encore. Je vous appellerais ainsi, seulement si vous m'appellez à votre tour Harry. oui, je crois pouvoir nous dire amis.
- Les autres membres de l'équipe professoral sont aussi de cet avis, plus de formalités incongrues entre nous. Très bien, maintenant que les choses sont clairs, je vais vous montrez votre bureau. Oh mon dieu, je suis très excités à l'idée de vous savoir professeur. J'ai l'impression d'être maintenant très vieille, je me revois vous déposez devant la porte de votre oncle. Minerva s'était maintenant levée et se dirigeait vers la porte. Enfin bref, laissons le passé au passé et suivez moi je vous prie.
Harry la suivit et ils dirigèrent dans une aile du château dans laquelle il n'avait jamais été. Ils était monter dans une tour non lieu de la salle commune des Gryffondor. Harry devinait à présent ou sa patronne désormais l'emmenait. Son bureau était l'ancien de McGonagall, il se sentir très honoré d'occuper ce bureau qu'il craignait beaucoup à l'époque.
- Bien, nous y voici, vous occuperez ce bureau ci. Derrière la tapisserie, il y a vos appartements, bien que je doute que vous vouliez habitez au château au vue de votre situation familiale. Lui dit-elle tout en souriant.
- A oui, c'était la seule condition de ma femme pour qu'elle me permette de prendre ce poste.
- Je m'en doutais, ne vous en faites pas ! Dit McGonagall chaleureusement. J'ai donc prévue quelque chose.
Elle sourit tout en tendant à Harry un pendentif tout à fait ordinaire. Il ne comprit que quelques minutes plus tard ce que ce pendentif était réellement.
- Est-ce bien ce que je crois que c'est ?
- Oui exactement, votre amie Hermione nous a d'ailleurs bien aidés puisque avant elle nous ne savions pas quoi utilisés pour appeler des professeurs très rapidement, si vous l'ouvrez, il y a une face conpletement lisse, la vous voyez ? Elle montra à Harry une des faces et il hocha la tête en signe d'approbation. C'est ici que s'affichera mon message si jamais j'ai besoin de vous. Eh bien, je crois que nous avons fait le tour de ce que j'avais à vous dire. Merci Harry d'avoir accepté ma proposition, vous n'avez pas idée à quel point cela m'emplie de joie. L'école était devenu encore plus silencieuse depuis que vous avez quittés ces murs. Après Fred et Georges Weasley, cela était devenu encore pire.
La joie s'effaca et ils se rappelèrent la perte de Fred Weasley, le jumeau intrépide de George.
- Enfin bref... Vous pouvez venir installer vos affaires ici quand vous voulez, les portes de ce château vous sont à présents ouvertes à n'importe quel moment. J'ai d'ailleurs pris la liberté de relier la cheminée de votre bureau à celle du square Grimmaurd pour vous éviter d'avoir à passer par Pré-au-Lard tous les matins. Je souhaite seulement que cette liaison reste secrète pour tous les élèves, même vos enfants, car je ne tiens pas à ce que des élèves en profitent pour quitter le château. McGonagall était toujours ausi attentionnée pensa Harry.
- Vous avez bien fait. Je pense passer demain pour investir mon bureau. Il souriait de toutes ses dents et serra chaleureusement la main que lui tendit Minerva pour la serrer. Elle prit congé et il resta penaud quelques instants dans son nouveau bureau pour réaliser ce qui lui arrivait. Il était cependant contrarié de voir qu'il était vraiment seul dans son bureau. Il prit donc la liberté de jeter un sort d'écoutilles sur les murs, ainsi il entendrait les bruits de couloirs et sauraient ce qu'il se passe dans l'école. Il rentra chez lui en empruntant la cheminée et sourit à sa femme. Il lui raconta son entretien et elle se montra très contente pour Harry. Albus quant à lui était content que son père soit maintenant professeur, cela lui assurait de ne pas être trop seul à Poudlard, et il pourrait ainsi voir son père aussi souvent qu'il le voudrait. James se sentir en danger quand il apprit que son père était à présent le directeur de maison, il craignait avant tout que son père le pr Mme en flagrant délit. Il se promit donc de rester discret.
Le lendemain, une fête se déroula au Terrier pour féliciter Harry de son nouvel emploi. Hermione l'informa de l'équipe professoral. Il fut enchanté d'apprendre que Cho Chang était professeur de sortilèges, et bien qu'il me sache déjà, il était heureux de retrouver Neville en professeur de botanique, les autres professeurs n'ayant pas changés, il savait déjà qui d'autre était présent. Tout le monde félicitations chaleureusement Harry et Molly versa même quelques larmes.
- Tes parents seraient très fiers d'elle mon chéri. Je t'ai toujours considérés comme mon fils et je ne peux m'enpecher d'être très fier de toi. Je peux donc m'imaginer à leurs place. Elle serra Harry très fort dans ses bras et pleurs ainsi quelques minutes avant qu'Arthur ne le libère. Ils passèrent l'après midi sur le chemin de traverse pour acheter les nouvelles fournitures scolaire de tout le monde. Harry était très heureux de voir Albus recevoir sa première baguette et acheter ses livres. Il décida de lui offrir un hibou, comme lavait fait Hagrid avec lui. Cela était devenu une sorte de tradition. Habituellement c'était les grand parents Weasley qui les offraient mais Harry tenu avait tenu à offrir ceux de ses fils. Le nombre de hiboux ayant augmentés, la famille avait été obligé de créer une volière au Terrier pour accueillir toute cette foule d'oiseaux. La punition des enfants était même de devoir nettoyer la feinte des oiseaux, ce qui les poussaient à se tenir correctement. Le soir, il alla déposer des affaires dans son bureau pour pouvoir le décorer et s'approprier cet espace désormais sien, la rentrée scolaire étant le lendemain, il devait se dépêcher. Sur les murs il accrocha quelques photos, de ses parents, de ses enfants et sa femme mais aussi, de Sirius, de Dumbledore et de la famille Weasley. James ne serait sûrement pas content lorsqu'il découvrira qu'une photo de lui est affichée dans le bureau d'un professeur, mais Harry se promit de la dissimuler si jamais il avait à recevoir son fils ici. Lorsqu'il eu finit, il se dirigea vers la salle des professeurs. Il fut content de retrouver tout le monde, il serra chaleureusement ses anciens amis, et salua poliement les professeurs qu'il aimait moins à l'époque. Il regarda dans son casier et prit toutes les feuilles lui étant destinés. Neville s'assit à côté de lui pour expliquer à quoi servait tous ses parchemins administratifs.
- Ça c'est ton contrat, il faut que le signes et le retourne à Minerva, ça c'est ton emploi du temps, et ça le programme officiel du Ministère mais tu n'es pas obligé see le suivre, personnellement je le fais mais ces simplement pour éviter de me perdre. Harry se promit qu'il le suivrait mais qu'il rajouterais quelques choses un peu plus marrantes et divertissantes. Voila, je crois que tu as fait le tour Harry. Clamart Neville visiblement heureux de retrouver son ancien acolyte Gryffondor.
Il dit au revoir à tout le monde, passa par le bureau de McGonagall pour déposer son contrat et rentable chez lui. Il se coucha tôt, demain, une grosse journée l'attendait.