Cette fanfiction est déjà entièrement écrite, je préfère prévenir tout de suite. Elle compte 6 chapitres et est un peu spéciale, puisqu'elle à été écrite en s'inspirant d'un petit manga... Yaoi! Et oui, c'est bel et bien un GrimmHime! Le petit manga s'appelle Boy next door et je vous invite à aller le lire si le genre vous intéresse, il est très mignon quoi que très court! Pour les besoins de la fic, j'ai évidement allonger les "chapitres", modifier plusieurs et j'en ai rajouter un, le cinquième.

Donc pour résumer, les six chapitres qui compose cette fanfiction sont déjà écrits et (plus ou moins) corrigé... Il y a juste le bonus du "septième" chapitre qui me casse les co**lles (que je n'ai pas) car il est plutôt long et... J'ai peur d'avoir une petite panne d'idée. Enfin bon...

Je publie quand même, parce que la fanfiction est quand même techniquement terminé et mon précédent jet de GrimmHime a été plutôt bien accueillit, je me lance donc avec une fic à chapitre! Oh, et voici les avertissements d'usage :

Cette fiction est noté M car il contient du langage cru (et pas que Grimm!) du sexe, des allusions à la drogue et la prostitution, de la violence (à peine...) et l'apparition d'un guest sauvage que je n'avais même pas prévu à la base! Je tiens aussi à prévenir que les personnages seront pas mal OOC (Out Of Character) pour les besoins du récit mais aussi pour le plaisir, depuis le temps que je rêve de voir ces deux-là dans une telle situation!

Et finalement, quand on fait des parties de jambes en l'air, peu importe avec qui, on se protège tout le temps les enfants!

Bonne lecture!


Chapitre 1

La vie d'Orihime Inoue était un peu bizarre, peu importe de la manière dont on regardait sa situation et pourtant, la jeune femme trouvait que c'était plutôt bien... Malgré le côté misérable et un peu... Étrange. Elle vivait en colocation. Bien qu'elle n'avait pas réussi à trouver le moindre travail un tant soit peu payant, son maigre diplôme en économie ne lui ouvrant que peu de portes. Son colocataire était heureusement quelqu'un de gentil et compréhensif, payant le loyer pour deux, n'oubliant jamais de lui laisser de l'argent le jour de l'épicerie, sortant les poubelles à chaque fois et revenant parfois le soir avec une magnifique pâtisserie. En retour, il lui assurait que de simplement s'occuper de l'intendance de la maison, et de cuisiner ses repas était parfait.

Oui, Sosuke Aizen était le colocataire idéal.

Il avait un travail sérieux, il était bienveillant envers elle et ne la pressait pas à trouver au plus vite un petit boulot. Orihime lui en était très reconnaissante et s'attelait à lui préparer les meilleurs repas possibles et toujours garder l'appartement aussi propre qu'un sous neuf. Elle s'occupait même de mettre au pressing les costumes de son ami et lavait soigneusement le reste des vêtements, si, si, même les caleçons!

Mais il y avait le... Bizarre de la situation.

Déjà... Orihime avait 24 ans, Sosuke en avait 43. Ce simple fait dérangeait pas mal les voisins, qui les croyait amants.

Ensuite... Sosuke était marié. Sa femme, Momo Aizen née Himamori, était d'une douceur et d'une gentillesse incroyable. Leurs deux enfants, Gin qui était de leur sang et Tosen qui était adopté, étaient adorables, bien élevé et poli, bien que le petit Gin était un véritable petit galopin.

Mais Sosuke ne vivait pas avec eux. Et limite, Momo avait assuré à Orihime que cela ne lui dérangerait pas qu'ils soient amants.

Et ensuite... Sosuke avait en effet une amante. Ou plutôt... Un amant. Oui, Sosuke était gay. Et vu son amant qui n'avait absolument RIEN d'efféminé, il n'était sans doute même pas bi.

C'était... Étrange. Mais bon... Orihime n'avait jamais parler à l'amant de Sosuke, quittant toujours l'appartement quand ce dernier était en visite. Elle savait pourquoi il venait et ne tenait pas à les déranger. Elle leur laissait simplement un repas, et changeait les draps le lendemain sans commenter les petites tâches blanchâtres séchés sur ceux-ci. Ou ailleurs.

L'amant de Sosuke était... Intriguant. La première fois qu'ils s'étaient croisés, il y a maintenant une semaine ou deux, Orihime n'avait pas cru qu'ils étaient tous les deux ensembles. Sosuke était un homme gentil et doux, ses cheveux bruns tombants dans de douces mèches légèrement ondulés autour de son visage, encadré par des lunettes carrés qui lui donnait un air un peu benêt mais sympathique, grand et assez musclé puisqu'il allait deux fois par semaine au gym.

Bref il faisait "Gentil papa de famille".

L'amant de Sosuke était... Complètement son contraire.

Grand également, la même taille que Sosuke soit 1m86 mais plus large d'épaule, les cheveux (et sourcils) teint en un bleu ciel qui s'accordait incroyablement bien avec ses yeux lagons. Il dégageait un air froid, sauvage et détaché de tout le reste, comme s'il s'en foutait d'être aux côtés de Sosuke, et qu'Orihime comprennent qu'ils étaient ensembles... Non pas qu'elle jugeait les homosexuels comme des anormaux mais... La société japonaise dans laquelle ils vivaient étaient assez fermés...

Et son sang un quart Irlandais ne changeait pas beaucoup son physique essentiellement Japonais. Sa longue chevelure rousse, ses formes plus que pulpeuses et ses yeux argentés étaient les seuls traits Irlandais qu'elle possédait... Tout le reste, sa petite taille, ses yeux légèrement bridés, son dos droits, ses manières, ses gestuelles, son comportements et sa langue étaient tous "Nippon".

Sa grand-mère Irlandaise avaient toujours été renié de la famille après tout. Ce n'était que par hasard qu'elle l'avait rencontré, lors d'un voyage scolaire à Hokkaido, où séjournais la vieille dame qui y croulait une retraite bien mérité après 40 ans de loyaux services dans l'armée. Ouaip, Orihime avait une grand-mère irlandaise militaire, c'était... Ce n'était même pas l'aspect le plus bizarre autour d'elle en fait!

Enfin bon.

Elle avait rencontrer l'amant de Sosuke, ayant tardé avant de sortir pour être certaine que le plat du jour était bien cuit. Les deux hommes étaient alors rentrés et Orihime était aller les accueillir avec son sourire habituel, espérant ne pas montrer trop de surprise quand à la présence de l'inconnu.

Et elle avait été harpé par ce regard bleu lagon des îles du sud, qui ne l'avait pas quitter jusqu'à ce qu'elle ferme la porte de l'appartement pour aller se promener à l'extérieur.

Depuis... Elle l'avait recroisé, quelques fois. Rien de bien notable, ils ne s'étaient même pas échanger un seul mot, à peine une salutation du bout des lèvres par respect. Si la rouquine était honnête avec elle-même, elle pouvait s'avouer être assez attirée par l'homme, il était beau (Il fallait être aveugle ou avoir des goûts de chiotte, selon elle, pour dire le contraire) et son air sauvage lui donnait un petit côté intriguant et mystérieux qui l'attirait assez... Mais, hé, il était gay et elle était une femme, aux dernières nouvelles! Donc malheureusement aucune chance... Elle ignorait même son nom complet, n'ayant entendu que le surnom avec lequel Sosuke l'avait appeler, à leur dernière rencontre, "Grimm".

Grimm... Ça sonnait comme les frères Grimm! Elle se demanda s'il y avait un lien... Qui sait? Ce soir-là elle déposa les deux assiettes après avoir finalisé la cuisson de son lièvre au cinq-poivre et sa sauce mangue-carotte-lime. Les mets sentaient très bon et elle pria pour que les hommes se régalent avec.

La porte s'ouvrit alors qu'elle retirait son tablier, elle prit donc le temps de le raccrocher au mur avant de sortir, avec un doux sourire.

-Bonjour Sosuke-san! Le repas est déjà prêt, il vous reste juste à servir! J'ai également racheter un peu de bière, la bonne marque cette fois et changer les draps pour ceux un peu plus épais, il commence à faire froid la nuit dans l'appartement.

-Parfais, merci Orihime, tu es une vraie perle. Sourit son ami en lui tapotant la tête.

Il avait toujours ce petit geste paternel à son égard, cela fit rire Orihime qui trouvait l'attention adorable. Elle n'avait jamais été très proche de sa famille, son grand frère étant le seul à s'être occupé d'elle, mais il était mort il y a maintenant douze ans... Le geste de Sosuke lui apportait donc un peu la chaleur de ses souvenirs avec son grand frère adoré, elle aimait bien.

Elle salua Grimm, qui hocha la tête tout en la fixant du regard. Les premières fois, cela avait été un peu bizarre, la jeune femme se sentant un peu mal à l'aise sous le poids des yeux lagons, mais elle avait apprit à s'y faire... Plus ou moins.

-Tiens, voilà assez pour ta soirée. Si cela s'éternise je t'enverrai un mail, tu sauras te débrouiller?

-Oui! Sourit-elle en enfilant son manteau. Je dormirai à l'hôtel si nécessaire, Nanami-san la vieille réceptionniste m'a promise une chambre si besoin.

Il faisait un peu froid dehors, l'hiver s'en venait avec le mois de Novembre qui commençait, et elle enroula une écharpe autour de son cou. Grimm avait quitter l'entré de l'appart pour se diriger vers la cuisine sans un mot de plus. Elle n'y fit pas vraiment attention, mais son regard se posa sur le porte-manteau. Celui de Sosuke y était accroché avec son écharpe, mais aucun autre... Juste une vieille veste un peu sale. Grimm n'avait donc pas de manteau, ni d'écharpe, pas même un bonnet? Pauvre de lui...

Une fois dehors, elle hésita un peu. Où aller à 20h30 qui ne soit pas trop cher, amusant et qui pourrait passer le temps? Elle avait déjà vu tous les films au cinéma, fait quatre fois le tour complet de l'exposition de sculpture sur glace et visité deux fois tous les musés dans les alentours. Elle évitait soigneusement les avenues des bars et les boites de nuit, ne désirant en aucun cas faire de mauvaises rencontres et les quartiers chauds... Nope.

Ah! Elle savait!

C'est avec un enthousiasme non feint qu'Orihime franchis une petite demi-heure plus tard les portes vitrés de la salle d'arcade où était la plupart des jeux qu'elle adorait jouer. Elle salua avec un grand sourire Emi-chan, la charmante standardiste qui lui prit son manteau et son écharpe en échange d'un petit ticket, puis l'informa des nouveautés de la saison.

-Ah, et quelqu'un a réussi à battre ton record à la Boxing Punch Machine. Lui sourit la femme en lui pointant l'endroit où était posé le jeu d'arcade.

Orihime y fonça. Non mais oh, elle n'allait pas se laisser vaincre aussi facilement, pour qui on la prenait! Elle trouva une petite bande de jeunes adolescents rigolant entre eux, félicitant apparemment l'un d'entre eux qui inscrivait son nom en tapotant les touches. Celui qui avait battu son record, grrr...

-Hé. Fit-elle en s'approchant.

Ah. Merde. Les garçons la regardèrent d'abord avec surprise, puis avec un air affamé en fixant sa poitrine un peu (trop) conséquente pour une japonaise, même trois-quarts. Elle les coupa donc très vite dans leur délire en disant :

-Je suis Ai-Hime.

-Ai... Attend, le High Score du Punch? Compris aussitôt l'un des garçons, la regardant avec des yeux ronds.

Celui qui avait battu son record lui jeta un regard interrogateur, méfiant même. Elle le défia du regard et il ricana avant de reculer d'un pas.

-Hé bien, une petite démonstration s'impose alors. Fit-il avec un air amusé.

Ouais, c'est ça. Elle enfila les petits gants protecteurs fournis avec la machine et inséra une pièce. Aussitôt les lumières de la machines s'allumèrent et une musique entrainante démarra.

Le jeu était plutôt simple, trois ballons sortaient de leur cachette à un rythme précis, de plus en plus rapide au fil de la partie. Un coup = 100 points, un quatrième ballon bonus apparaissait parfois, réussir à le frapper donnait un bonus de 500 points.

Orihime se mit en position, leva sa garde d'un geste précis et frappa sans hésitation le premier ballon. Et enchaina avec le deuxième, premier encore, troisième, deux fois, deuxième, premier, quatrième et premier en même temps...

Orihime n'y avait pas jouer assez souvent pour le connaitre par coeur. Mais elle avait des réflexes monstres et un très bon punch, son frère s'en était assuré quand elle était petite en l'inscrivant à des cours de boxe dès son plus jeune âge. Elle n'avait jamais été intimidée à l'école ou embêté par des inconnus dans la rue, tout simplement parce qu'elle frappait toujours la première... Et finissait souvent par un K.O. en un coup.

Si seulement "capacité à mettre à peu près n'importe qui K.O. en un coup de poing" était quelque chose de pertinent à mettre sur un CV... Peut-être aurait-elle un travail à l'heure qu'il est. La vitesse croissante du jeu ne la déconcerta pas, habituée à pire avec la machine de la salle d'Arcade de son quartier d'enfance, et lorsque la partie se termina, quatre minute et cinquante-huit secondes plus tard, elle sourit triomphalement.

Nouveau High Score, dépassant le précédent de... 2900 points. Parfait. Elle rentra son surnom, déposa les gants et se tourna vers les jeunes adolescents, un graaaaand sourire aux lèvres.

-Les jeunes lycéens, à cette heure, ça devrait être chez soi à faire ses devoirs. Dit-elle avec un regard plus sévère. Et j'espère bien ne plus vous revoir ici aussi tard à l'avenir!

Il était quand même passé 21h!

Elle alla s'amuser à d'autre jeux, testant certain nouveaux, challengeant quelques autres joueurs de son âge, filles et garçons confondus! Elle obtenu un autre High score au jeu Dance-Dance et un dernier sur Tekken, mais contre un touriste français qui se présenta dans un japonais approximatif comme étant un "Youtuber" et lui demandant la permission qu'elle apparaisse dans son "vlog". Elle accepta, souriant à la caméra tenue par un ami du "Youtuber" et après s'être assuré de leur âge, les emmena dans un resto-bar-grillade très sympa ouvert 24h, où ils firent tous les trois connaissance.

Elle lui apprit quelques mots en japonais et lui-même les salutations en français, en plus d'échanger sur leur mode de vie (Elle mentit en peu en se disant femme au foyer, bien que c'était techniquement ce qu'elle était, dans la forme c'était... Un peu différent.) et comprit que "Youtuber" était un vidéaste sur internet qui faisait des vidéos et amusaient les gens. Elle lui promis de regarder ses vidéos, qui l'intéressait réellement. La fin de la soirée se fit vers 23h, ne voulant pas manquer le dernier train, ils se séparèrent sur une bise typiquement française.

Ce "Squeezie" était très charmant! Et dingue de son chien, et vu les photos et vidéos qu'il lui avait montré, elle comprenait pourquoi! Ce Shiba était adorable!

Elle allait donc apparaître sur une vidéo d'internet! L'idée que des milliers de personnes la voit dans une vidéo ne la dérangea pas plus que ça... Qui sais, peut-être que parmi eux il y avait un producteur de télévision? Ou mieux encore, une grosse tête d'Hollywood! Et il la remarquerait peut-être, décidera d'en faire une actrice et la contactera! Elle deviendrait super célèbre, mais comme la célébrité, c'est super dangereux, elle devra engager des gardes du corps! Mais elle connaissait déjà la boxe... Oh non, et si c'était justement un boxer-assassin qui venait la tuer, parce qu'elle aura détruit son couple à cause de son film?! Oh non, il fallait qu'elle fasse quelque chose, comme apprendre à éviter les balles, comme dans Matrix! Oh mais... Et si elle était en fait l'élue de la prophétie?

-Je vais devoir sauver le monde! S'écria-t-elle, attirant sur elle les regards incrédules et interrogatifs des passants autour d'elle.

Oups, elle avait encore délirer un peu trop... Orihime s'enfuit donc à grand pas vers le métro et attrapa de justesse le dernier train. Un peu plus tard, elle frissonna en marchant dans la rue sous la brise glaciale et soupira de soulagement en voyant l'immeuble abritant son appartement. Enfin chez soi... Est-ce que Grimm marchait lui aussi actuellement dans ce froid? Dans sa simple veste...?

La jeune rouquine s'arrêta, se mordilla la lèvre et après une autre seconde d'hésitation, fit demi-tour. Elle alla dans une supérette plus loin sur la rue principale et y fit quelques petits achats avant de revenir en courant chez elle. Peut-être qu'ils étaient endormi...?

En ouvrant la porte, deux choses la frappèrent. Un, Grimm était encore là, ses baskets usées étaient encore dans l'entrée. Deux... Sosuke lui était partit. Son manteau et ses bottes avaient disparus.

... Hein?

Elle entra dans la cuisine et vit les assiettes dans le lavabo, déjà rincées, comme d'habitude. Quelques canettes de bières vide trainait sur la table et par terre, mais rien d'inhabituel, encore une fois. Elle sortit un sac en plastique pour tout y mettre, grimaçant quand elle s'en renversa un peu sur la main à cause d'une canette pas vide et quand elle voulu continuer dans le salon, elle se figea.

... Oh putain.

Grimm était allongé sur le divan. Nu. Sur le ventre. Une couverture de laine noire (qu'Orihime reconnu comme étant à elle) posé vaguement sur ses jambes, laissant son cul à l'air. Et quel cul...! Orihime sursauta en sentant un commencement de filet de bave couler du coin de ses lèvres et l'essuya rapidement avec sa manche. Elle s'avança ensuite, les joues brûlantes et secoua délicatement l'invité surprise d'une main sur l'épaule.

-Hum... Vous en devriez pas dormir ici... Vous allez attraper froid. Fit-elle doucement, pour le réveiller.

Le bleuté grommela, puis se redressa.

-Purée... C'est le matin?

Sa voix était grave, profonde et lente, ronronnante comme un gros félin, en accord avec son regard de prédateur et son physique plus qu'avantageux. Un frisson passa dans le dos d'Orihime à l'entente de cette fois, pour la première fois claire et non marmonner sans réel but de communiquer.

-Non, il n'est même pas encore minuit... Répondit-elle. Qu'est-ce qui c'est passé?

-... Tu veux réellement savoir? Se moqua le bleuté en haussant un sourcils.

-Ah, non, je ne parlais pas de ça! Protesta la rouquine en rougissant. Mais Sosuke-san est absent et toi tu dors dans le canapé, dans... Cette absence de tenue... Enfin, je m'inquiète moi!

-Pour info, on n'a rien fait au final, il a été appelé pour le boulot et m'a planté là, il revient pas avant demain matin qu'il a dit. Fit le bleuté en s'assoyant, couvrant son bassin avec la couverture de laine. J'ai pris une douche chaude et ça m'a un peu endormi, j'pensais pas pioncer trois heures en fait.

Orihime hocha la tête, toujours un peu rosée aux joues et fini par timidement demander :

-Pardon de te le demander, heu...

-Grimmjow. Se présenta brièvement l'homme.

-Orihime. Répondit la rouquine sur le même ton. Bref, est-ce que tu pourrais te rhabiller, en fait...? C'est un peu...

Elle n'osa dire gênant, parce qu'au fond, c'était de la très belle plastique musculeuse et légèrement hâlé qui s'étalait sous ses yeux, et puis au moins elle confirma intérieurement que ce n'était au final pas une teinture, ces cheveux bleutés, mais... Mâter un homme gay... Ce n'était pas un peu la pire manière de toucher le fond du trou? Grimmjow haussa un sourcil, mais se leva (Elle détourna les yeux pour ne pas mâter plus que nécessaire) et enfila son caleçon et son pantalon. Mais alors qu'il commençait à remonter sa braguette, il tourna la tête vers elle, et arrêta son mouvement.

Orihime fini de se redresser à son tour, pliant la couverture de laine avant de relever les yeux, croisant les lagons de Grimmjow, qui s'était rapprocher. Ils s'observèrent quelques instants, avant que le bleuté ne lâche, très calme :

-Tu veux le faire?

-QUOI?! S'écria Orihime en sursautant, son cerveau associant immédiatement "Le" à quelque chose de très... Sensuel.

Et visiblement c'était une bonne interprétation. Grimmjow sourit avec un air carnassier avant d'avancer vers elle, entourant sa taille de ses bras pour l'emprisonner contre le mur, à quelques centimètres l'un de l'autre.

-Ton mec est partit avant de faire quoi que ce soir, j'ai pris une douche et tout, c'est un peu nul de gaspiller la marchandise alors que la paye à été faites, na?

-Mais de quoi tu parles?!

Elle voulu débattre, lâcher un bon uppercut dans la mâchoire de cet homme qui se croyait tout permit avec elle, mais bizarrement... Ses instincts de combattante ne s'activait pas... Comme si elle ne se sentait pas du tout en danger. C'était... Déstabilisant.

-Chut... N'aie pas peur, Hime... Je ne vais pas te faire du mal... Au contraire, je veux te faire du bien...

Oh bordel de...! Grimmjow avait maintenant un petit regard tendre et doux, auquel il fut impossible de s'en détourner pour Orihime. Il était penché vers elle, son corps pratiquement plaqué contre le sien et parlait d'une voix ronronnante, caressant sa peau du bout des doigts. Le surnom qu'il avait employé coula comme du miel entre ses lèvres, courbés dans un sourire si tendre qu'elle se sentit défaillir. Orihime frissonnait, n'ayant pas la force, ni l'envie, de lever les poings pour défendre sa vertu, sentait ses défenses tomber aussi rapidement qu'un château de carte dans un souffle...

-Je n'ai pas arrêter de t'observer, depuis tout ce temps... Tu l'avais comprit... N'est-ce pas? Qu'un jour... Ça finirait comme ça...

Comprit? Elle l'avait surtout espéré, oui! Des lèvres chaudes se déposèrent dans le creux de son cou, elle se pinça les lèvres pour ne pas lâcher de gémissement trop fort alors qu'une main curieuse remonta le long de sa colonne vertébrale, déclenchant une nouvelle vagues de frissons délicieux. Elle se cambra par réflexe, les pensées embrouillés alors que son fantasme le plus secret (Si secret qu'elle réalisait tout juste qu'elle l'avait toujours eu en fait...) se concrétisait...

Elle se sentit soulevée de terre et s'accrocha par réflexe aux épaules de Grimmjow pour ne pas tomber, enroulant ses jambes autour de ses hanches. Les mains sur sa peau se déplacèrent, une se glissa sous ses fesses pour la soutenir tandis que la seconde remonta vers sa nuque. Les doigts glissèrent entre ses mèches de cheveux avant de la saisir, avec une douceur qui la surpris... Vu le physique, l'aura sauvage de Grimmjow et son homosexualité, elle ne l'aurait jamais cru capable de faire preuve de douceur et de gentillesse avec une femme dans une situation pareille...

-N'aie pas peur.

-Mais... Sosuke-san? Réussi-t-elle

-C'est juste un mec avec de l'argent. On n'est pas ensemble ou quoi... Il me paie juste pour coucher.

Oh... Attendez, quoi? Elle voulu demander ce qu'il insinuait par là, mais une bouche couvrit la sienne. Orihime ferma les yeux sous l'intensité du baiser, qui sans être violent ou sauvage, était brûlant, chaud et étourdissant. Peut-être que Grimmjow était bi en fait, pour savoir aussi bien embrasser une femme...? Ou alors c'était pareil, homme ou femme, un baiser restait un baiser...

-Ou alors t'es dégoûtée? T'aime pas les mecs dans mon genre? Ou t'es homo?

-Qu... Non, je... C'est pas... Voulu protester Orihime, avant de se sentir tomber par en arrière.

Elle s'accrocha aux épaules de Grimmjow, un peu effrayée, mais le bleuté suivit le mouvement et c'est en sentant le matelas dans son dos qu'elle saisit qu'il l'avait emmener dans sa chambre. Sa chambre à elle. Pour... Oh là là!

-Tu... M'observait aussi, non? Glissa-t-il à son oreille, avant d'entreprendre de lui retirer ses vêtements, s'étant quand à lui déjà débarrasser de son pantalon et son caleçon.

Orihime sentit son cœur battre de plus belle, quand il insinua son intérêt. Il avait deviner? Il fallait dire qu'elle n'était pas trop subtile, mais de là à comprendre qu'elle était intéressée... Et... Bon sang, cette langue!

Elle donna alors un coup de bassin, assez fort pour reprendre le dessus, car visiblement Grimmjow ne s'en attendait pas et roula pour être assise califourchon sur ses hanches. Il la regardait avec surprise, et utilisant sa force pour l'immobiliser d'une prise, lui fit un petit sourire ricanant.

-Bah quoi, tu croyais réussir à me dominer parce que je ne suis qu'une femme? Fit-elle, mutine. Tu m'as surprise la première fois, mais maintenant ça ne marcheras plus!

-... Mais t'es super musclée en fait! Fit le bleuté en regardant mieux le corps au dessus de lui.

En effet, la boxe avait donné à Orihime une silhouette mince et tonique, elle avait les épaules un peu plus large que la moyenne, possédait une belle plaquette d'abdominaux durcis par l'entrainement, des cuisses fermes, un fessier musclé, des bras capable de retenir l'imposant homme sous elle sans effort, malgré qu'il débattis un peu.

-T'as peur d'une femme? Rigola Orihime, amusée de son pouvoir sur l'homme.

-... Pas habitué à être... En dessous. Marmonna Grimmjow, abandonnant visiblement la lutte.

Profitant donc de sa nouvelle docilité, elle caressa de la main le corps musclé sous elle, et compris ce qui clochait dans la situation. La silhouette imposante était naturelle, mais pas du tout entraînée, cet homme ne devait faire aucun sport de sa vie et donc, n'était pas... Aussi fort qu'il devrait l'être. Elle faillit se moquer. Un peu. Mais elle préféra reporter son attention au torse très attirant qu'elle alla goûter du bout de la langue, déclenchant sur l'épiderme une série de frissons délicieux. Puis elle remarqua que depuis qu'elle était en position de dominance, Grimmjow ne la touchait plus. Il réagissait à son contact, mais n'y répondait pas...

Est-ce qu'elle l'avait effrayer à utiliser ainsi sa force?! Mais elle en avait assez d'être toujours la petite potiche silencieuse qui se faisait baiser par des abrutis qui ne pensait qu'à leurs plaisir et jamais au sien... Elle avait donc commencer à utiliser sa force naturelle pour prendre le dessus quand elle sentait que ça dégénérait... Et dans tous les cas où elle le fit, son copain du moment arrêtait tout et la quittait.

Bon, elle n'était pas tellement une coureuse de pantalon, elle n'avait du avoir que... Quatre? Non, cinq copains en tout dans sa vie. Le premier n'avait jamais voulu coucher avec elle (Voulant attendre le mariage...) les trois suivants avaient fuit après sa prise de "contrôle" et le dernier l'avait traitée comme une poupée gonflable lors de leur seul et unique session de sexe.

... Oui bon. Elle était en manque. Et Grimmjow... Était son type, sincèrement, même s'il était gay et puis peut-être qu'en fait il était bi vu qu'il l'avait séduite! Mais... Ah. En fait, il préférait sa personnalité gentille, douce et prévenante de sa vie de tous les jours...? Et la Orihime qui ressortait dans un lit... Le dégoûtait?

Elle se redressa, se décalant du corps dans l'idée de se lever pour aller s'habiller, enfin, voulu le faire mais... Des mains solides lui attrapa les hanches, l'immobilisant.

-Hé, où tu vas comme ça?

-Heu... Tu n'as... Enfin, t'avais l'air de ne pas... Aimer? Je veux dire...!

-Que t'es une S? Fit Grimmjow, en se redressant, la plaquant contre lui en l'entourant des bras.

S? C'était une sorte de code? Elle n'osa demander la signification et gigota un peu, le rouge aux joues. Elle portait encore son soutien-gorge, sa jupe et sa culotte, alors que Grimmjow était complètement nu. Orihime pouvait sentir l'érection de l'homme contre son bassin, et durant une fraction de seconde, se dit que c'était quand même pas mal de donner une érection à un gay... Avant de gémir bruyamment quand un coup de bassin fit frotter leur deux intimités ensembles. Bon sang, elle était tellement sensible, ça faisait si longtemps!

-M'en fiche que tu sois une S, si tu veux savoir ton Aizen me paie surtout pour jouer les M, donc j'ai l'habitude d'être passif, dans cet appart... Enfin, jamais avec une femme, c'est la première fois.

M, maintenant? La jeune femme voulu demander la signification des lettres, mais une bouche couvrit la sienne alors qu'elle entendit du bruit de tissu. Leur bassin se décollèrent, quelques secondes, la faisant grogner de frustration mais ce ne fut pas très long.

Quelques secondes après, avec une bouche affamée lui grignotant l'oreille et l'épaule, une main pétrissant sa fesse et l'autre écartant le tissu trempé de sa culotte, juste assez pour avoir accès... Il la pénétra. D'un coup. La sensation d'être soudainement empli à cet endroit précis, si sensible et un peu étroit depuis la dernière fois, la fit crier à la fois de plaisir et de douleur. Grimmjow laissa lui aussi échapper une sorte de gémissement/soupir, avant de lâcher, le nez dans le creux de son cou :

-Putain, c'est... Si mouillé et chaud... Étroit mais pas autant qu'un cul, c'est... Bizarre.

-Bah oui, baka, je ne suis pas un homme. Ne put-elle s'empêcher de répliquer en soupirant.

Vu sa réaction... Gay. Et première fois avec une femme. Oh là là... Mais... Il avait dit qu'il était habitué à être... Mené, ici... Donc... Qu'elle prenne un peu les devant était... Bon? Elle posa une main sur le haut du torse et poussa délicatement. À sa grande surprise, Grimmjow se laissa faire, s'allongeant à nouveau sous elle, les mains posés sur ses cuisses sans tenter de la contrôler. Il était vraiment... D'accord?

Le regard lagon brûlant de luxure qui parcourait son corps avec lenteur et... Envie, ne semblait pas être de la comédie. Orihime ravala sa salive, le désir s'enflammant dans ses veines et glissa ses mains dans son dos, pour ouvrir son soutien-gorge qui commençait à être assez gênant maintenant. Une fois sa poitrine libéré, elle laissa échapper un petit soupir et par réflexe, les attrapa pour les malaxer un peu. Une poitrine encombrante comme la sienne était douloureuse, quand passé toute la journée emprisonner dans des bouts de tissus. Un de ses doigts frôla un de ses tétons durcis et elle gémi, avant d'entrouvrir les yeux. Grimmjow la regardait toujours avec un air affamé, et aussi curieux, son bassin bougeant très doucement, à peine, pour conserver une sensation de friction de son membre. C'était encore un peu douloureux... Orihime voulait s'habituer d'abord à la sensation, avant de passer aux choses sérieuses.

Un doigt frôla alors son sein. Un doigt indéniablement masculin, elle n'hésita pas et attrapa la main du bleuté pour la poser sur son sein. Les doigts pétrirent la chair, le pouce massa le tétons durcis et elle sentit les muscles roulés sous ses cuisses. Grimmjow se redressa, ne lâchant pas du regard sa poitrine et en se cambrant, Orihime lui offrit toute la place qu'il lui faudrait. Une bouche chaude et vorace se posa sur son sein libre, allant immédiatement titiller le téton durci tandis que l'autre se fit harper de plus belle par une large main. La sensation était tellement plaisante qu'un gémissement plus fort que les autres passa la barrière de ses lèvres.

-Bordel de... C'est doux... Délicieux et... Si moelleux... Et chaud... Marmonnait Grimmjow en suçant chaque carré de chair qu'il pouvait attraper entre ses lèvres.

Se cambrer ainsi fit mouvoir la queue encore bien raide en elle, la faisant soupirer de plaisir. Elle voulait... Un peu plus... Elle commença à bouger elle aussi des hanches, s'appuyant d'un bras sur le matelas pour ne pas tomber, l'autre solidement accroché à la nuque de l'homme. Il bougea également, en réponse aux moindres de ses mouvements, et grogna de plaisir.

Quelque chose s'enflamma, entre eux. Les frictions, le goût de la peau de l'autre, leur soupir de plaisir, la situation actuelle... Tout sembla se fondre en un instant. Grimmjow renversa Orihime sur le dos, attrapant ses hanches à deux mains pour soulever son bassin et avoir un meilleur angle. Les jambes d'Orihime s'enroulèrent autour du bassin de l'homme et sa main se crispa sur sa nuque, ses ongles s'enfonçant un peu dans la chair. Leur lèvres se cherchèrent pour se coller dans un baiser brûlant, avide et si bon qu'ils le recommencèrent plusieurs fois. Les coups de butoir de Grimmjow s'accélérait, des vagues de plaisir la traversait de toute part et sa voix partait dans des tons qu'elle n'aurait jamais cru être capable d'émettre.

C'était tellement différent et pourtant tellement meilleur que toutes ses autres fois!

La bouche de Grimmjow se cessait de grignoter son épaule, son cou et son oreille, ses mains parcouraient son corps à la recherche du moindre de ses points faibles. Son visage était crispé, ses épaules tremblaient un peu et ses lèvres avides laissaient échappés des petits sons agréables à entendre, qui la faisait frissonner. Orihime tourna la tête, sa bouche se posa au coin de son oreille et elle demanda, en gémissant sous un coup plus vicieux que les autres :

-Est-ce que... C'est bon?

Il était gay à la base, après tout... Et ces mots, lorsqu'il avait commencer à se rapprocher d'elle, que Sosuke-san avait déjà payer, qu'il ne fallait pas... Gaspiller la marchandise... Il était... Une sorte de prostitué...? Est-ce qu'il... Faisait semblant de prendre du plaisir avec elle?

Le regard lagon se tourna vers elle, un voile assombrissant leur couleur normalement clair, avec une lueur nouvelle et impossible à identifier pour Orihime. Il eu alors un sourire étrange, comme triste mais sans larmes, et l'embrassa à nouveau.

-Hum. Ouais, c'est bon. Répondit-il en l'enlaçant, ralentissant un peu ses mouvements plus bas.

-Même si tu... Enfin... C'était avec Sosuke-san, à la base, que tu allais...

-Oui. C'est même... Meilleur. Avoua le bleuté, en enfonçant son visage dans le cou gracile de la jeune femme.

Meilleur? Que voulait-il sous-entendre par là? Orihime n'osa poser la question et leur étreinte se fini quelques minutes plus tard, dans une langueur et une sensualité qui leur donna des frissons, n'ayant ni l'un ni l'autre jamais connu un tel panel de sensation au court d'une étreinte charnelle. Grimmjow s'écroula contre Orihime, l'écrasant légèrement de son poids mais la jeune femme n'en avait que faire, elle ne sentait presque pas la douleur.

Elle prit encore quelques secondes à revenir de son orgasme, avant de doucement enlacer l'homme contre elle, qui ne bougea pas. Sa respiration lente lui fit croire un moment qu'il s'était endormi, mais les mains chaudes toujours dans son dos commencèrent alors à caresser sa peau avec douceur. Il avait toujours son visage contre elle, et après être sortit de son intimité, avait reprit une position plus confortable, collé contre son corps. Elle enlaça ses épaules larges d'un bras, l'autre remontant un peu plus haut pour glisser ses doigts dans la chevelure épaisse. Elle fut surprise de leur douceur, on aurait dit... De la fourrure de chat. Cet homme était en fait... Un gros matou. Cela fit sourire Orihime, elle aimait beaucoup les chats, c'était son animal favori!

Ils restèrent ainsi un long moment, leur respiration calme et lente étant la seule chose qui venait briser le silence, tandis que les minutes s'égrenait sur le cadran digital sur la table de chevet d'Orihime. Elle sentit ses paupières s'alourdir de plus en plus et entrouvrit les lèvres pour doucement commencer à parler, d'une voix un peu rauque :

-Hé...

-Hm? Fit Grimmjow, après quelques secondes, la voix également endormie.

-Est-ce que tu voudrais... Encore un fois, avec moi...

Elle n'osait mettre de véritable mots sur ce qui venait de se passer. N'avaient-ils vraiment fait que baiser? Il y avait eu trop de sentiment pour que ce ne soit que du sexe... Mais de là... À parler d'amour? Elle ne le connaissait même pas! Et lui non plus. Ils ne s'étaient jamais parler avant ce soir et c'était purement une attirance physique mutuelle qui les avait conduit dans son lit. Mais... Elle avait vraiment apprécier ce moment. Et voulait en avoir d'autres.

Grimmjow bougea et se souleva pour la surplomber, la regardant avec ce sourire mi-triste mi-quelque chose, avant de fermer les yeux et de poser son front sur le sien.

-Tu... Ne devrais pas me faire ce genre de promesse.

Alors qu'il disait ses mots, une main vint tendrement lui caresser la joue, frôlant ses lèvres, remontant vers sa tempe attrapant et lissant quelques mèches de cheveux roux. Orihime cligna des yeux, surprise.

-Hein...? Pourquoi?

Pourquoi parlait-il de promesse? Elle lui avait promit quelque chose, en lui demandant de... D'avoir d'autres moments comme ça? Et ce visage... Mais Grimmjow ne répondit pas à sa question, se contentant de rire doucement et de déposer un baiser sur sa joue avant de se recoucher auprès d'elle, dans la même position qu'avant. Comme elle ne bougeait pas, ne sachant plus trop quoi faire ou dire, il lui prit la main pour la reposer dans ses cheveux à son emplacement initial. C'était un oui, ou un non, au final? Mais comprenant qu'il ne souhaitait visiblement pas en parler, Orihime reprit son massage capillaire. Elle songea que ce Grimmjow devait être du type à donner des réponses bizarres aux questions qu'il ne voulait pas répondre et après quelques minutes, sentit le sommeil la prendre.


Du moins... Croyait-elle qu'il n'était que quelqu'un comme ça. Mais au réveil, elle comprit.

-Bon sang, Orihime! Tout mon argent, mes bijoux et tous mes objets de valeurs ont disparu! Qu'est-ce qui c'est passé?! Hurlais Sosuke à travers l'appartement, visiblement fouillant partout.

Ah. Il s'était servit d'elle, en fait. L'occupant, avant de l'endormir d'épuisement pour après piller à son aise tout l'appartement. Lorsqu'elle entendit que même la machine à café avait été volée, elle ne put s'empêcher de glousser.

Ce Grimmjow, alors!

Elle n'éprouvait pas vraiment de colère. Certes, elle avait été un peu utilisé par ce type mais en même temps... Sa fin de soirée avait été très délicieuse, elle ne pouvait se le cacher. Et puis son sac à main était toujours à côté de son futon, et elle y voyait encore son vieux téléphone portable et son portefeuille. Ses seuls bijoux, ses deux pinces à cheveux en forme de fleur à six pétales, étaient posés soigneusement sur sa table de chevet, avec un petit papier. Ses pinces étaient pourtant fabriqué avec de l'argent véritable, si Grimmjow aurait voulu dévaliser la maison, il n'aurait pas hésité à les embarquer avec lui...

Et puis, il y avait le papier.

Où à l'intérieur, une adresse mail était inscrite, lui donnant une partie de la réponse de Grimmjow.

C'était... Peut-être l'occasion de changer un peu. D'arrêter d'être la Orihime au chômage qui ne faisait rien d'autre dans la vie que de profiter de la gentillesse de son ami, et passant ses soirées à l'extérieur à dépenser son argent. D'arrêter de se laisser emporter par la vie, et tenter par elle-même quelque chose.

Et son premier pas serait, après s'être habillée, d'aller calmer son ami qui s'énervait de plus en plus dans le salon et commençait (un peu) à lui taper sur les nerfs, à se plaindre de la perte de sa montre en or, l'empêchant de rêvasser de sa nuit passée, bordel!


Voilà, fin du premier chapitre! Je tiens à préciser que dans l'histoire originale, le personnage de Grimmjow est l'Uke du couple et celui d'Orihime est le Seme. J'aurai put donc inverser les rôles, mais voir un Grimmjow soumis au désir d'une femme qui sais ce qu'elle veux (enfin, ça reste Orihime...) Était une idée qui me plaisait pas mal. Je vous rassure/vous déçois tout de suite ; Ce n'est pas une fiction SM, il n'y a rien de ce genre, juste parfois des allusions mais qui ne reste que des allusions, comme un jeu.

Comment avez-vous trouver ma petite Orihime? Et Grimmjow? Et Aizen? J'ai voulu aller avec des persos peu commun pour cette scène, pour une fois que c'est Aizen qui se fait avoir, ahah! J'espère que ça vous à plut, je publierai la suite demain!

Bisou à tous
RedChi-san.