Ma version de l'histoire de Catherine Howard, la cinquième épouse d'Henry VIII.

Face à la mort, Catherine Howard ne savait que penser. C'était bientôt la fin d'une vie qui avait à peine commencé pour elle. A à peine 21 ans, elle allait bientôt être décapitée sur la place publique. Vous vous demandez sûrement ce qu'elle a fait pour mériter une telle punition. Elle a juste commis un adultère. Cela n'aurait pas été trop grave si elle était mariée à un banal noble ou un paysan, mais quand on est mariée au roi d'Angleterre, cela ne pardonne pas. En même temps, on peut se demander pourquoi elle a fait ça, et on peut même facilement la juger quand on ne connaît pas l'histoire. Je vais donc vous la raconter brièvement.

Catherine Howard était naïve, très naïve. Elle croyait au prince charmant des contes de fées. Alors, quand elle a rencontré le roi Henry VIII, elle en est tombé amoureuse, et ré , il ne s'est pas révélé être le prince qu'elle espérait qu'il soit. Violent et capricieux, il se mettait en colère facilement. De plus, il attendait d'elle qu'elle accouche d'un héritier mâle. Quand il se rendit compte qu'elle ne tombait pas enceinte, il piqua une crise et manqua de la frapper. Ce fut la fin du conte de fée.

Chaque jours, Catherine avait peur de subir le même destin que sa cousine, Anne Boleyn, qui avait été décapité pour adultère. Elle aurait eu des rapports avec plusieurs hommes, notamment son frère, Georges. Catherine savait très bien que c'était une machination pour se débarrasser d'Anne, mais, naïve, elle avait cru aux belles paroles du roi lorsqu'il disait qu'Anne l'avait trahi. Certains jours, elle regrettait son mariage avec le roi. Il y avait plusieurs raisons à cela. Premièrement, plus le temps passait, plus son physique se dégradait. Au fil du temps, il gonflait de plus en plus. Deuxièmement, son caractère n'était pas des plus faciles. Même si Catherine avait appris à le subir, elle n'envisageait pas de le vivre toute sa vie. Troisièmement, elle était tombée follement amoureuse de quelqu'un d'autre : Thomas Culpeper. Beau, charmant, il avait tout pour lui plaire. De plus, ses magnifiques yeux bleu ciel et ses cheveux noirs avaient tout de suite attiré son attention. Oui, Catherine regrettait ce mariage pourtant si avantageux. Reine était un statut dont elle avait toujours rêvé, mais il s'était révélé moins charmant que prévu.

Plus le temps passait, et plus les sentiments de Catherine pour Thomas s'amplifièrent. Tant et si bien qu'il finit par les remarquer. Lui aussi s'était intéressé à elle grâce à sa bonne humeur, sa joie constante et son enthousiasme, sans oublier sa beauté. Il finit lui aussi par l'aimer.

Ils se voyaient tous les jours, se souriaient dès qu'ils se voyaient. Personne ne remarqua leur complicité, sauf la suivante de Catherine. Terrifiée elle lui fit promettre de garder le secret. Rassurée par le silence de sa suivante, Catherine tenta d'éviter Thomas pour que personne d'autres ne remarque leur passion. Seulement, elle ne put se résoudre de ne plus le voir. Elle lui donna rendez-vous dans sa chambre pour discuter, pour lui dire qu'ils devaient arrêter, mais ils cédèrent à leurs passions, qui fut bien assez tôt apprise au roi. Pas par la suivante qui garda le secret, mais quelqu'un d'autre. La reine Catherine fut confiné dans sa chambre, Thomas fut arrêté et torturé, et les dames d'honneurs et la suivante de Catherine, interrogées. En proie à la panique, Catherine demanda sans cesse à être reçu du roi pour lui expliquer ce qu'il s'est passé. Il refusa de l'entendre, trop occupé à essayer d'apprendre la vérité. Lorsque les dames d'honneurs avouèrent avoir déjà vu Catherine en compagnie d'hommes dans sa chambre, le roi, fou de colère, décida de lui faire subir le même sort qu'Anne Boleyn. Paniqué et terrifié, Catherine hurla qu'on lui laisse voir le roi. «Henry, Henry, je vous en prie ! » hurlait-elle sans relâche. Elle sentait la mort approcher à grand pas. Elle continua à hurler jusqu'à ce qu'elle soit enfermé dans la Tour de Londres pour y attendre son exécution. Là-bas, elle se remémora l'histoire de sa cousine, Anne Boleyn., décapitée quelques années auparavant, et à qui on avait obligé à regarder l'exécution de ses suppsosées amants, de son père, et de son frère. Quelle supplice a t-elle dû vivre ! Néanmoins, Catherine ne pensait pas que cela pourrait lui arriver. Malheureusement, on lui fit subir la même chose. Peu de temps après son emprisonnement, elle vit son cher Thomas se faire décapité. Dévastée et sans espoir, elle pleura et cria pendant des heures. Lorsqu'on vint la chercher pour sa propre exécution, elle était dans un tel état qu'on dû presque la porter pour la faire sortir de la tour. Les yeux rougies par les pleurs, il n'y avait aucun mal à imaginer ce qu'elle avait fait durant la nuit. Lorsque la population venue assister à son exécution la vit, ce fut un grand choc. Catherine, toujours bien peigné et habillé, était pratiquement méconnaissable. Ses cheveux d'ordinaire si bien coiffé, avait été tressé rapidement. Sa robe était toute simple, ce qui contrastait avec la toilette qu'elle arborait habituellement. Catherine n'était plus que l'ombre d'elle-même.

On la mena au billot. Impassible, elle se laissa faire. On aurait dit qu'on lui avait arraché l'âme. Elle avançait vers sa mort, le regard fixe, comme si elle voyait quelque chose au loin, mais, dans son regard, on voyait bien qu'elle n'était pas consciente de ce qu'elle faisait. Ce ne fut que lorsqu'elle fut sur l'estrade, devant le billot, qu'elle se rendit compte de ce qu'il lui arrivait. Elle commença alors à se débattre dans les bras du bourreau qui la força à s'agenouiller. Elle éclata en sanglot, prenant enfin conscience que sa vie prenait fin. « Je vous demande pardon », répéta t-elle plusieurs fois. Le bourreau la lâcha, voyant qu'elle ne résistait plus. Elle prononça alors des paroles inoubliables d'un ton monotone «Je suis coupable de ce que l'on me reproche. J'accepte ma … punition, si je puis dire. Je n'ai aucune excuse à mon comportement indigne d'une reine d'Angleterre. Je vais recevoir la mort comme une délivrance ». Le peuple face à elle resta bouche bée face à cette déclaration. « Veuillez me pardonner pour ce que je m'apprête à vous faire »s'excusa le bourreau. «Vous êtes tout pardonner, mon brave » lui dit Catherine avant de poser doucement sa tête sur le billot. Elle ferma les yeux en répétant plusieurs fois «Dieu, je vous recommande mon âme ». Le bourreau attrapa sa hache, la leva au dessus de la tête de la jeune femme, et lui trancha la tête d'un coup sec. Catherine eu à peine le temps de commencer sa phrase que sa tête tomba lourdement au sol. « Dieu, je vous rec... »Tel furent ses derniers mots...