Je te déteste.

Tu voulais mourir. Je m'en souviens comme si c'était hier, tu es arrivé un soir d'Août, il pleuvait car il devait faire trop chaud. Je t'ai laissé entrer, mouillé comme tu était j'ai cru voir une éponge humaine. Tu as fait tout ce chemin, alors que tu pouvais prendre conseil auprès de Bokuto-san, même si lui est simple d'esprit et un peu gamin. Il y a Akaashi-san qui aurait pu t'accueillir. Alors pourquoi moi ? Ce soir là, nous l'avions fait je n'ai pas réussi à refuser, tu semblais si... désespéré. Sur le coup, j'aurais aimé être celui sur qui tu pouvais te reposer, mais le destin l'a choisi autrement. Après ce qu'il s'est passé cette nuit là, nous nous sommes vu plus régulièrement, mais ça ne durait qu'une nuit, tu es tellement égoïste. Pourquoi tu m'as laissé comme ça ? C'est moi qui voulait mourir maintenant, je te déteste, toi et ton sourire ravageur, toi et tes manie de prendre tout le monde de haut, toi et ta voix si belle, toi et toi seul. Je te haïrais jusqu'à la fin de mes jours, à cause de toi je me suis mis à détester tout les chats que je vois, pourtant je les aimes ces bestiole. Mais ces bestiole me font pensé à toi. Foutu chat de Tokyo. On a passé six mois ensemble, mais quad je dis ça, c'est six mois à se voir pour coucher ensembles. Des fois je venais chez toi, puis c'était l'inverse. Quand tout cela s'est arrêté, j'ai cru faire une dépression, Yamaguchi s'est inquiété, et même Hinata. D'ailleurs, lorsque tu as décidé d'arrêté nos visites, Hinata est venu se confesser à moi. Je pensais qu'il était avec ce stupide roi, mais je m'était trompé. Je lui ai répondu que je devais y réfléchir, et il a compris. Tu sais, je me trompais à son sujet, Hinata est vraiment adorable. Lorsqu'il est venu m'avouer ses sentiments, je le voyais jouer avec ses doigts, son regard me fuyait comme la peste, ses joues était cramoisie et sa voix hésitante. Après trois semaines, je lui ai donné une réponse positive. Nous ne vivions pas le grand amour mais j'étais bien en sa compagnie, il m'aidait à remonter la pente que j'avais chuter à cause de toi maudit chat noir. Hinata et moi, ça a duré quatre mois, je ne me rappelle plus comment ça s'est terminé, mais il a tout fait pour être le plus doux possible, il m'a aussi remercié car je lui ai pris sa virginité, il m'a confié qu'il voulait que ce soit moi qui le lui prenne, enfin bon, il était mignon. Toute l'équipe était au courant de mon orientation, et Tanaka-san ainsi que Nishinoya-san s'amusait à ce sujet, surtout quand j'était avec Hinata. Heureusement ou malheureusement, Daichi-san était là pour les remettre à leurs places. Je soupçonne Daichi de sortir avec Sugawara, c'est peut-être mon intuition. Fin juin, tu es revenu vers moi, enfin... Tu es venu me rendre visite accompagné de Bokuto, Akaashi et Kenma. Lorsque j'ai vu Kenma, je savais très bien ce que tu allais dire, je me suis gardé de te foutre à la porte avec des nausées horrible. Mais c'est comme ça. Installé dans ma chambre avec vous quatre au sol, tu t'es levé - et t'as faillit tomber en plus - et c'est le moment que je redoutait le plus, ce moment que je ne voulait pas croire réel. Tu as ouvert la bouche et ces mots son sorti :

- Je suis officiellement avec Kenma !

Je me sentait tomber, tomber de très haut. Mon être, mon cœur, tout était en mille morceau. J'allais pleuré. Alors que Bokuto t'applaudissait, je quittait la pièce, le souffle court. Je ne pouvais pas me retenir indéfiniment, idiot. Je te déteste, Kuroo, t'es le pire être humain de cette planète. Ce fut à ce moment qu'Akiteru rentait. Inconsciemment, je filait le retrouver, retrouver ses bras qui m'enroulait. Rien d'étrange, je suis son petit frère, et j'ai besoin de réconfort quand ça ne va pas. Cependant, ma fierté était réduite à néant. Tout ça à cause de toi Kuroo, connard. Akiretu me caressait les cheveux pendant que mes larmes coulaient. La petite troupe qui était planqué dans ma chambre ont simplement cru que j'était heureux de revoir mon frère, mais non, Kuroo l'avait compris. J'était brisé, brisé à jamais. Tu comprend ça ? Je te déteste, je te déteste. Je te déteste tellement qu'il m'arrive de rêver de toi. Je te déteste tellement qu'à chaque fois que je te vois j'ai cette envie de t'embrasser. Je te déteste tellement que quand je te vois avec Kenma j'en deviens jaloux. Je te déteste tellement... tellement, tellement, tellement ! Tu brise tout sur ton passage. Mais je félicite Kenma, je le remercie, il t'as lâché un soir de Juillet, il pleuvait, et tu es venu. Je m'était refusé de te toucher, mais tu pleurais. C'était la première fois que je te voyais ainsi. Donc tu aimais vraiment Kenma... Je te l'avais posé, cette question, et tu m'as répondu que non, intrigué, j'ai relevé la tête et c'est à ce moment là que tu me l'as dit, ces deux mot, ceux que j'attendais avec impatience.

- Je t'aime, Kei.

Je me retenais de pleurer, une autre fois, et sans trop réfléchir, je l'enlaçais dans mes bras. Il m'avais avoué à la suite qu'il regrettait de m'avoir autant blessé, d'avoir blessé Kenma, d'avoir foutu ma vie en l'air, car oui... Kuroo était au courant. Je ne sais pas comment, mais, il le sait. Pendant cette pseudo-dépression, j'ai commencé à boire, à fumer, à coucher de gauche à droite. On pourrait très bien me traiter de pute, de salope, tout ce que vous voulez, mais je m'en fous. Tu m'avais demandé de te promettre que je n'y toucherais plus, et j'ai accepté, je ne sais toujours pas pourquoi mais je regrette. Cette nuit là, il s'était arrêté de pleuvoir, nous l'avions fait pour la dernière fois. Nous nous sérions l'un l'autre, humant l'odeur de chacun, s'embrassant mutuellement, murmurant des mots d'amour. Tu te souviens de ta dernière nuit ? Tu me l'avais promis, tu ne disparaîtrait plus. T'es vraiment qu'un menteur. Pendant tout le mois d'Août, je n'ai pas entendu parler de toi, je ne t'ai pas vu, tu ne m'a pas contacté, rien. Tu étais comme... mort. C'est marrant ça, car fin de Septembre, Bokuto m'a appelé, il semblait dépité, j'entendais les sanglots d'Akaashi derrière, il demandait à ce que je vienne à Tokyo, c'était urgent. Alors j'y suis allé, j'ai sauté dans le premier train. Inconsciemment, je pensais à toi espèce de con... Quatre heures plus tard, Bokuto m'attendais sur le quai de la gare. Nous montâmes dans la voiture de son père et nous arrivions bien vite à l'hôpital. De nouvelles nausées m'arrivait bien vite. Qu'est-ce qu'il se passe enfin ?!

Akkashi nous attendait à l'entrée, aussi pale que son petit ami, car oui, Bokuto et Akaashi sont ensemble depuis bien longtemps, mais là n'est pas le sujet. Je suivais Akaashi silencieusement, la peur au ventre, Bokuto avait lui aussi du mal à avancer, je me souviens lui avoir pris la main. Je ne savais pas ce qu'il se passait, et si Bokuto était ainsi, ce devait être très grave. Mon raisonnement n'était pas faux. Arrivé à la chambre numéro 413, je découvrit avec horreur ton corps. Kuroo, qu'est-ce que tu fous là ?! avais-je hurlé en te sautant dessus, mais bien sur, tu ne t'en souviens pas de ça, tu était dans le coma, et un médecin m'avait dit que tu ne t'en sortirais pas. Sur le moment, je n'ai rien dit, je n'ai pas pleuré, aucune émotion, j'étais comme... mort également. J'appris quelques temps après que tu avait tenté de te suicidé. Et un mois après, tu avait péris dans ton sommeil. Je vais à ton enterrement Kuroo, je vais cracher des horreurs sur toi, je cracherais ma haine, mais je ne pleurerais pas, plus pour toi en tout cas, parce que je te déteste.

Je te déteste tellement que je t'aime.

Kei Tsukishima.


17 Octobre.

La pluie ravageait le cimetière, bondé de gens tous habillé de noir. Les larmes fuyait à toute allure sur les joues des parents du défunt. Chacun son tour venait déposé quelque chose sur la tombe de ce dernier. Les joueurs de Fukurodani venaient de poser des fleurs, elles étaient blanche. L'équipe de Nekoma déposait la même choses, mais les fleurs était rouge, il n'y avait pas de message à faire passer, mais le rouge était la couleur de Nekoma et Kuroo en faisait parti. Karasuno déposait des fleurs noires, sans non plus d'arrière pensées. Kei regardait la tombe, une lettre à la main. Bokuto lui offrait une légère frappe sur l'épaule et l'encourageait à aller déposer son offrande. Dans cette lettre, il y avait toute les reproches que Kei avait envers son amant, il l'avait écrit un jour après sa mort. Déposant alors le bout de papier sur un plastique, Kei parti rejoindre son frère qui l'accueillit à bras ouvert. Soufflant son mal, derrière ses lunettes se trouvait des yeux fatiguée par les évenement, par tout finalement. A la fin de la cérémonie, alors que les Tsukishima rentrait chez eux, Kenma fit éruption dans ce petit schéma familial. Présentant une lettre au plus jeune, il ajouta :

- C'est pour toi, de la par de Kuroo.

Son sang ne fit qu'un tour, comment ça "de la part de Kuroo" ? Pourquoi cette mauviette avait décidé de crever avant de lui avoir donné ?! Connard, égoïste ! Hurlait Kei à l'intérieur.

- S'il te plait Tsukishima, prend la.

- ... Merci, dit-il simplement.

De toute façon, il la jettera en rentrant.

Il la jettera après l'avoir lu.


Vous êtes toujours là ? :espérance:

... Bonjour ou bonsoir !

Quel magnifique entrée ma parole.

Ici, je n'ai pas de nom, enfin mes amis m'appellent Boculto, allez savoir pourquoi ! Je vous présente un petit OS (il y aura probablement la lettre de Kuroo dans le deuxième chapitre, si j'ai la foi.)

Je débute avec les écrit, j'ai fait pas mal de fautes d'orthographe et je n'ai pas de correctrice, veuillez me pardonner !

Bref, bref, bref ! J'ai donc pondu un petit truc, j'espère que vous l'appréciez, et j'espère également recevoir des retour positif, c'est que j'ai travaillé sur ce truc hein. Je pense qu'il est un peu court et que cela avance trop vite, mais enfin, je suis une débutante !

Bon je suis pas douée pour parler, donc merci d'avoir pris le temps de lire et tout le reste, ça me fait peur de poster ça mais bon, c'est la vie !

J'ai remarqué qu'il n'y avait pas énormément de Fanfiction KuroTsuki, ou BokuAka, alors comptez sur moi !

Et vous avez vu la saison 3 de Haikyuu est annoncée ! Trop de joie nom de dieu ! **

Encore bref, à la prochaine je l'espère !