Bonjour, et merci de vous être arrêté pour lire ma fiction.

Tout d'abord comme l'usage le veut, les personnalités de SLG sont l'unique propriété de Mathieu Sommet, et si ce que je fais de ses personnages et de lui-même lui déplaît, je retirerais cette fiction, avec mes plus plates excuses.

Cette fiction se déroule juste avant la publication de l'épisode 92 : Cadavre exquis, aussi un certain nombre de références y sont fait et je recommande de revisionner l'épisode avant de se lancer dans la lecture.

Ceci est la première histoire que je termine et publie, aussi je suis ouverte à toutes critiques constructives et avis :). Ayant terminé l'écriture, je vous annonce d'office qu'il y aura 17 chapitres, et un prologue de fin.

Attention, cette fiction comporte des scènes de sexe explicites, d'où le rating M.


Chapitre 1 : Mise en bouche

Point de vue du geek :

- « Les mecs ! Petit dej' ! »

La voix de Mathieu résonne dans l'appartement, difficile de ne pas l'entendre.. Pourquoi est-ce qu'il tient tant à ce qu'on déjeune tous ensemble ? Enfin... Pas le choix, faut que j'y aille. Je me lève péniblement, quand je me rends compte que mes rêves de la nuit ont laissé quelques traces. Mince... Je me souviens pas avoir rêvé pourtant... elle devait avoir de sacrés boobies! Je me change rapidement et descend à la cuisine, pas le temps de prendre une douche, Mathieu va encore être en colère contre moi sinon. Mathieu et panda sont déjà à table, le hippie arrive peu après moi, et le patron tarde. J'aurais peut-être eu le temps de prendre une douche finalement... Mathieu râle mais on commence sans lui. Mes céréales sont prêtes. Au chocolat, mes préférés ! Un craquement de plancher retentit au premier, le patron a réussi à se lever finalement.

- « Putain gamin, t'es obligé de gueuler comme ça tous les matins ? » marmonne-t-il, passablement de mauvaise humeur.

Je lève les yeux vers lui, m'attendant à une réponse de Mathieu. Il est torse nu et son pantalon noir lui tombe légèrement sur les hanches. Merde... je me rappelle de quoi j'ai rêvé maintenant... Je rouge me monte aux joues, instantanément.

- « Ferme la bouche gamin, sinon une plus grosse cuillère risque d'y entrer » rigole t-il a mon encontre.

Je baisse la tête dans mes céréales, me sentant rougir davantage. J'ai chaud, bon sang, qu'est-ce que j'ai chaud. Mais comment ? Pourquoi ? Pourquoi lui, bon sang ? Pourquoi est-ce que j'ai rêvé du patron ? A ces souvenirs oniriques, mon corps a exactement la réaction qu'il ne faudrait surtout pas. Pas ici. Pas maintenant. Pas devant tout le monde. Pas devant le patron qui me nargue. Je bondis de ma chaise avant que mon érection ne soit trop visible. Bordel mais pourquoi j'suis descendu en boxer moi ? Et fonce m'enfermer dans la salle de bain. Une douche froide vite...

- « Putain patron, t'es obligé de faire chier ce gosse de bon matin ?

- J'y peux rien s'il réagit comme une pucelle ! »

L'eau glacée coule sur ma peau, j'en profite pour me laver un peu. Mon dieu mais qu'est-ce qu'il m'arrive ! Bon, du calme, on ne contrôle pas ses rêves après tout. Et puis souvent, il ne veulent rien dire ! J'ai dû faire ce rêve à cause des phrases obscènes qu'il me sort toujours. Oui voilà c'est ça, à force d'entendre ce genre de chose, ça ressort dans mes rêves, c'est tout ! La douche me fait du bien, je prends une serviette, me sèche et part m'habiller. Pas de patron à l'horizon ? La voie est libre ! Je m'habille et redescends m'installer sur l'ordinateur de Mathieu pour jouer un peu à The Witcher. Il est temps d'accompagner Triss au bal !

Point de vue du patron :

Tient le gamin est redescendu. Bizarre sa réaction de tout à l'heure. Je pensais pas qu'avec tout ce que je peux lui balancer, il puisse encore réagir comme ça. Je sens que je vais bien me marrer, aujourd'hui ! Je m'approche de lui sans faire de bruit, et lui murmure à l'oreille.

- « Alors gamin, ta branlette sous la douche t'a fait du bien ? »

Il bondi. Encore. Et rougit. Toujours. Je ne peux m'empêcher de sourire, ce sourire carnassier qui fait mon succès, en voyant ses yeux écarquillés.

- « Reste pas la bouche ouverte comme ça, ou ça finira mal... »

Il me fixe un instant et se sauve, encore. Il n'a même pas prit le temps de sauvegarder sa partie. Dommage, j'aurai bien joué plus longtemps avec lui. Il résiste plus longtemps que ça d'habitude. Bah ! La journée est loin d'être finie !

Quelques heures plus tard.

- « Quelqu'un a vu le gosse ? Je l'ai pas vu depuis ce matin. » semble s'inquiéter Mathieu.

- « Je crois qu'il n'a pas bougé de sa chambre » lui répond la boule de poils.

- « Va le chercher, on va passer à table. »

En fait, si. Il est sorti, mais pas assez longtemps pour que je puisse jouer un peu avec lui. C'est frustrant. On dirait qu'il m'a évité toute la journée. Le repas de ce soir, lui laissera moins de possibilités de fuite. Je m'installe à table, à ma place habituelle, le bout-de-table, face à Mathieu. La boule de poils se place à droite de Mathieu, le geek à sa gauche et le hippie entre le geek et moi. Soit-disant pour limiter les conflits. Et j'attends. Le geek arrive en dernier, précédé de la chinoise. Il s'installe et garde le nez dans son assiette.

- « Les mecs faut qu'on parle du prochain épisode. J'ai trouvé une vidéo géniale d'un mec qui bosse dans une morgue et qui « dort » avec des cadavres.

- Tu entends quoi par dormir ?

- Tu vois très bien ce que je veux dire, patron » me répond t-il en souriant. Il aurait presque le même sourire que moi ce con.

- « Héhé, on va s'marrer, gamin...

- Trop prit !

- Après la secte des enfants de dieu, t'as pas peur que ça fasse trop ? » S'inquiète le panda.

Pour une fois, le sujet m'intéresse, j'ai plein d'idées à proposer à Mathieu pour le texte. Il n'accepte pas tout mais j'aurai davantage le champ libre avec un thème comme celui-ci. Je me sens observé... Caché derrière mes lunettes, je regarde autour de moi. Qui ? Le geek. Le geek, le visage toujours rivé sur son assiette, à laquelle il a, à peine, touché, me dévisage du coin de l'œil. Les joues rouges.

- « Un problème, gamin ? »

Touché ! Il est plus rouge que son t-shirt ! Mais... j'lui ai rien dit de sordide pourtant ? Encore une fois, il fuit la table.

- « Mais ? Il va où encore ? Tu pourrais au moins finir ton assiette ! Sale gosse.. » râle Mathieu.

- « Cette histoire de morgue l'a peut-être excité et il est parti se branler ?

- Mec, y-a que toi pour avoir des idées pareil... Et puis, peut-être que si tu arrêtais de le faire chier, il serait pas comme ça !

- Enfin, gamin, tu vois bien que j'lui ai rien dit de sordide pour une fois ?

- Dans ta bouche, tout est sordide, espèce de pervers. » me rétorque le panda.

- « Tu n'imagines pas tout ce qui peut passer par ma bouche, la boule de poils !

- Ça va, on a comprit les mecs ! » calma Mathieu.

Le reste du repas s'est déroulé dans le calme. 21H. L'heure que je parte m'occuper de mon bordel. Quelques clients qui posent problème, ça va vite se régler, croyez-moi. Bizarrement, quand on pose un flingue comme argument, les problèmes disparaissent. Que ça soit le mec qui se tire sans demander son reste ou moi qui le tire et me débarrasse de ses restes. Le reste de la nuit a l'air calme, je laisse Tatiana gérer le reste et je me barre. J'ai du mal à me concentrer, le comportement du geek était vraiment bizarre aujourd'hui.

Arrivé à la maison, tout est calme. Ils doivent dormir depuis longtemps. Je monte tranquillement vers mon antre. Héhé, le geek ne dort pas et... il n'a même pas verrouillé la porte de sa chambre. Je vais jouer un peu avant de dormir. Je regarde discrètement à l'intérieur. Il me tourne le dos, visiblement en train de jouer à sa Game-boy avec ses écouteurs. Parfait. J'entre silencieusement et prends soin de verrouiller derrière moi, ce sera plus amusant.

J'approche dans son dos et quand je suis suffisamment proche, je lui plaque une main sur la bouche en le forçant à s'allonger sur son lit. Pauvre petite chose avec ses grands yeux effrayés.

- « Tu sais pourtant qu'il faut bien fermer sa porte le soir... Sinon le grand méchant loup va venir te dévorer gamin... » lui dis-je en lui offrant mon sourire le plus sadique.