Cet OS a été réalisé dans le cadre d'un jeu du FoF. Il fallait le réaliser en une heure d'après le thème Paix.
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La paix était une notion qui lui était bien étrangère.
D'ailleurs, Tony le disait souvent. La paix, c'est comme le calme avant la tempête. On s'habitue, on se ménage, et on perd le peu de courage et de concentration que l'on a réussi à difficilement amasser avec le temps. Et lorsque la tempête arrive, on a plus qu'un faible parapluie pour se protéger de l'ouragan, et dieu que le choc fait mal.
Tony en devenait parano. Il avait beau avoir tout l'argent du monde. Une femme qu'il aimait plus que tout. Des armures blindées qui lui assuraient des coups de points en acier. Mais rien ne pouvait lui enlever ses cauchemars. Ou ce mauvais pressentiment qui n'arrêtait pas de l'assaillir, peu importe la situation.
La paix était une notion qui était bien étrangère à Tony. Et il ne savait pas vraiment s'il voulait la connaitre ou non. A force de combattre autant, il ne savait plus ce qu'était une vie normale. Et il ne savait pas s'il avait envie d'y revenir.
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Cette nuit encore, ses rêves furent pollués par des rêves étranges, où des aliens à peine humanoïdes envahissaient la Terre sous le joug d'un monstre violet au gant étrange. Il se voyait mourir, ainsi que tant d'autres de son équipe. Parfois, dans ses rêves, il voyait même des personnes qu'il ne connaissait pas. Mais il ne s'en formalisait pas. Il finirait bien par les rencontrer.
La partie de ses cauchemars qui le faisait le plus suer était sûrement lorsque le géant violet s'approchait dangereusement des personnes qu'il aimait, et qu'il perdait soudainement la vision, n'entendant qu'un bruit de nuque qui craque et un hurlement à glacer le sang.
Lorsqu'il se réveillait en hurlant, Peeper était penché sur lui et le regardait d'un air grave. Tony détestait ce regard-là, celui qu'elle lui lançait lorsqu'il était totalement vulnérable. Il se demandait parfois si, lorsque la paix serait définitive – parce qu'il était certains que ses rêves étaient prémonitoires – le regard de Peeper changerait. Il ne souhaitait plus jamais voir ces petits yeux soucieux posés sur lui.
« Cauchemars ? » demanda-t-elle, en passant doucement la main dans les cheveux de Tony.
Il hocha simplement la tête, se recouchant sur le dos pour fixer le plafond, essayant de calmer sa respiration et son cœur emballé.
Peeper se serra contre lui, et il tourna la tête pour lui sourire légèrement.
« Cauchemars. »
Vivement la paix, se disait-il. Pour que jamais son sommeil soit à nouveau troublé. Et que jamais Peeper ne soit inquiétée.