Hey hey ! j'avais pas prévue de faire un calendrier (en fait si mais vu que c'était la merde j'avais abandonné) mais j'ai trouvé un petit sujet simple pour une fic en 4 chap, un pour chaque dimanche du mois :D j'espère que vous aimerez !

Et oui, c'est du sterek !

bonne lecture !

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Petite déesse

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chapitre 1 : oups !

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Stiles regarda la pile de caisse en face de lui en soupirant, sentant par avance les courbatures qu'il allait récupérer à déplacer tout ça. C'était cool de travailler dans un musée, honnêtement ! Étiqueter les objets et se faire ses propre théories - très différentes des conservateurs et historiens des lieux -, inventer des histoires complètement farfelues pour épater les enfants venus visiter et, surtout, ça payait bien ! Assez en tout cas pour qu'il puisse se payer un appart correct dans le Queens. Seul défaut de ce boulot… les statues, c'étaient lourds. Et fragiles. Deux adjectifs qui s'accordaient mal avec Stiles Stilinski. Habituellement, il trouvait toujours quelqu'un pour l'aider, mais ce soir, veille de noël oblige, il allait devoir se faire une raison.

Tirer les plus grosses caisses à travers l'entrepôt à l'aide du tire-palette ne fut pas un problème, ça alla même rapidement !

En revanche, transporter les statuettes de moindre tailles, à la force des bras et à la demande expresse du professeur Belley, de la section japonaise jusqu'au bureau dudit professeur…

Disons que pour les trois premières, tout se passa bien.

La quatrième et dernière ?

Stiles ne voulait pas savoir. Il ne voulait même pas ouvrir les yeux ! Et encore moins bouger, ne serait-ce que le petit doigt. Avec un peu de chance, s'il restait immobile assez longtemps, peut-être que la vie ferait "reset" et le ramènerait à la précédente sauvegarde… Non ? Ce n'était pas possible ? Sûr, sûr ? Parce que là, il en aurait eu bien besoin de ce point de sauvegarde !

- Wuf !

Stiles ouvrit immédiatement les yeux et regarda devant ses mains. Les morceaux de pierres peintes étaient toujours là, éclatés un peu partout dans l'escalier. Stiles pouvait donc confirmer qu'il venait de détruire un trésor national - ainsi que ses genoux qui commençaient lentement à lui faire mal après la chute.

Une petite langue râpeuse se mit à nettoyer son visage. Une langue provenant d'un… chiot ? Au pelage blanc strié de marques rouges avec des… nuages ? aux pattes.

Sa dernière soirée biture avec Scott remontait à une vingtaine de jours, il n'avait quand même pas des hallu' à retardement !

- Wuf !

- Putain, mais tu sors d'où, toi ? s'écria Stiles.

Le… chiot, oui, on allait dire que c'était un chiot, tira la langue et pencha la tête, comme curieux de la question posée à voix haute. Puis il bailla, s'ébroua pour se débarrasser de la poussière qui le recouvrait et leva ses grands yeux noirs vers lui.

- Les animaux sont interdits au musée ! lâcha Stiles en le pointant sévèrement du doigt.

Il se le fit lécher, puis mordiller, puis relécher.

- Stilinski, vous êtes encore là ? J'ai entendu du bruit tout à l'heure, tout va bien ?

- J'ai… loupé une marche, M'sieur ! Mais rien de cassé ! En tout cas chez moi, dit-il tout bas.

Le chiot, sûrement content d'entendre du monde, jappa une nouvelle fois. Stiles se mit à blanchir et à paniquer. Il bâillonna en vitesse l'animal de sa main.

- Le chien que j'entends n'est pas à vous j'espère ? ! Vous connaissez notre règlement, Stilinski !

Stiles jura tout bas, ramassa le chiot et poussa les restes de pierres sur les bords de l'escalier, ni vu ni connu.

- Ça doit être la sonnerie d'un téléphone oublié ! hurla-t-il en descendant rapidement les escaliers.

Il passa à son vestiaire, fourra la chiot dans son sac à dos, se débarrassa de sa chemise d'uniforme - en faisant sauter un bouton au passage - et en recouvrit la boule de poils étonnée. Ensuite, il enfila rapidement tee-shirt et sweat et courut jusqu'à la sortie, manquant tomber de peu en s'auto-crochetant les pieds.

Il passa devant le conservateur de la partie japonaise - toujours le dernier partie celui-là - en souriant nerveusement.

- J'ai-fini-je-rentre-bonne-soirée !

Stiles se retrouva dehors sans vraiment s'en rendre compte, son sac à dos porté sur le devant, essoufflé comme pas deux et le coeur battant à tout rompre. Obéissant à son premier réflexe, il monta dans le premier bus qui roulait en direction de l'appartement de son meilleur ami. Là assis sur son siège et à peu près au calme pour une demi-heure, il osa rouvrir son sac, tout en espérant encore que toute cette aventure ne soit qu'un épisode délirant de son cerveau gavé à l'aldderall.

Ses yeux lui confirmèrent malheureusement qu'il n'avait pas rêvé. Entre sa boite de pansement - il tombait aussi sans statue dans les bras - et son portefeuille, une boule de poils blanche et rouge lui mâchonnait joyeusement sa chemise en remuant la queue.

Stiles referma lentement son sac et appuya son front contre la vitre froide.

Mais qu'est-ce qu'il avait encore foutu ? Un moment il avait une lourde statuette en pierre ressemblant à un magnifique loup dans les mains et la seconde d'après il avait pété ladite statuette en se vautrant dans les escaliers et se faisait lécher la tronche par un chiot… Ou un louveteau ? Et si c'était la statuette qui s'était transformée en chiot ? Depuis quand les statuettes contenaient des chiots ? Les bestioles ne s'étouffaient pas à l'intérieur ? Sans parler de manger et donc de… yeurk.

- Je t'interdis de te soulager dans mon sac, chuchota-t-il férocement au chiot… louveteau ?

L'animal le regarda de ses grands yeux noirs tout en continuant de mâchonner sa chemise. Stiles avait une très forte envie de caresser le pelage d'apparence si doux… Sauf qu'une mamie le regardait déjà avec suspicion - on n'avait plus le droit de parler à son sac maintenant ? - et il n'avait pas envie de se prendre une amende pour transport de louveteau magique non autorisé.

Enfin, le bus se stoppa à son arrêt et Stiles courut jusque chez Scott pour mieux tambouriner comme un désespéré à sa porte.

- Stiles ? Qu'est-ce qu'il t'arrive ? demanda un latino à la mâchoire de travers en entre-ouvrant la porte. Tu as perdu tes clés ?

- Non ! J'ai perdu la raison ! Et je vais très probablement aussi perdre mon poste et je… se tut brusquement Stiles après avoir poussé son meilleur ami pour entrer dans l'appartement. C'est qui lui ?

- Oh, je te présente Derek. Il a… un cours de chimie en commun avec moi, bafouilla Scott en se grattant la tête, gêné.

Derek, un homme brun visiblement amateur de sport avec une tête de tueur en série, fit un vague hochement de tête en direction de Stiles avant de l'ignorer copieusement pour revenir à son ordinateur.

- Pas bavard…

- Comparé à toi, c'est sûr, se moqua gentiment Scott. En quoi je peux te sauver la vie cette fois ?

- Tu peux me dire quelle est cette bestiole ? l'interrogea Stiles en sortant le chiot - vraiment un pelage très doux - de son sac.

- Où tu l'as trouvé ? demanda le latino en fronçant les sourcils.

- Tu me croiras jamais…

- Tu ne l'as pas piqué à un zoo au moins ?

- Non ! Et si ça avait été le cas, j'aurais pas besoin de toi pour savoir ce que c'est, j'aurais lu l'étiquette !

- Tu as vraiment déjà pensé à voler un zoo…

- Winnie avait besoin de compagnie et je savais pas où trouver un autre python royal ! Et non, je ne l'ai pas fait finalement ! Mon père m'avait grillé avant… bouda à moitié Stiles.

- Lâche-là tout de suite ! gronda une puissante voix masculine.

Stiles sursauta violemment et manqua laisser choir le chiot. Par prudence, il ramena contre lui la boule de poil qui soupira de félicité.

- Derek ? s'étonna Scott.

- Relâche cette louve, exigea à nouveau celui-ci en se levant du canapé.

- Et pourquoi je ferai ça ? se méfia Stiles.

- Parce que tu ne sais même pas ce que tu as entre les mains !

- Et toi oui ? persifla le gardien de musée - bientôt ex-gardien.

- Exactement, alors donne-la moi ! fit Derek en s'approchant d'eux, les toisant de toute sa hauteur.

- Pourquoi "la" ?

- Si tu poses la question c'est bien que je dois la récupérer, gronda le grand brun mal embouché.

- C'est moi qui l'ait cass… trouvé, c'est moi qui la garde ! repliqua Stiles.

Les deux hommes se lancèrent des regards mortels au-dessus du louveteau blanc qui jappait d'amusement.

- Et si on se calmait les gars ? proposa Scott en s'interposant. Tu l'as trouvé où, Stiles ?

Comptez sur Scotty pour poser la question à ne surtout pas poser… Où il l'avait trouvé ? A l'intérieur d'une statuette ancienne et sûrement très rares et précieuses qui allaient lui coûter très cher aussi bien au figuré qu'au littéral.

Stiles baissa la tête et observa la petite louve qui louchait sur son nez.

- Je l'ai trouvé au musée, marmonna-t-il tout bas.

- C'est heu… un animal perdu ? le questionna Scott, confus.

Derek renifla avec mépris avant de se remettre à promettre milles morts très douloureuses à Stiles par l'intermédiaire de ses yeux et de ses sourcils.

- Un animal perdu avec des tatouages rouges, bien sûr Scotty !

- Tu vois ses marques ? demanda Dsrek en fronçant les sourcils - il allait avoir des rides à force.

- J'ai l'air d'être aveugle ?

- Aveugle, non, pipelette et idiot, revanche… grinça l'intru. Où l'as-tu trouvé ?

- C'est pas important, répondit Stiles en détournant la tête, visiblement mal à l'aise.

- Stiles, dis-moi que tu n'as pas fait de connerie, le supplia pratiquement Scott, avec toute l'inquiétude du monde dans les yeux.

- J'ai cassé une statue, voilà ! avoua-t-il rapidement. C'est fou comme ça soulage de le dire, en fait ! J'aurais dû le faire plus tôt au lieu de stresser… Bon, ça n'empêche que je vais perdre mon boulot et sûrement finir à la rue mais…

- Dans une statue ? le coupa gueule d'assassin.

- J'ai trébuché, la statuette à fait "brong-scrak" et ce… cet animal est apparu. Tu vois que la magie existe Scotty ! Je te l'avais bien dit !

- C'est elle, lâcha gravement Derek. Elle est enfin apparue.

- Elle qui ? Apparue pour quoi ? voulut savoir Stiles.

- Derek, il serait peut-être temps de… commença Scott.

- Non !

- C'est mon meilleur ami, je dois lui dire ! Je t'avais prévenue que je finirais par tout lui révéler ! Et puis c'est lui qui a...

- Tu ne dis rien, grogna Derek.

- Hey tête de tueur, t'as pas à donner des ordres à mon meilleur pote et quasi frère ! Scott, qu'est-ce que tu as osé cacher à moi, ton meilleur ami et frère de sang depuis notre rituel à l'école primaire ? Celui qui répond toujours présent pour t'aider ? Qui donnerait un rein sans hésiter pour te sauver la vie ?

La culpabilité était une arme géniale, surtout face à une bonne pâte comme Scott !

- Je suis un loup-garou, avoua d'une traite son meilleur ami.

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a suivre...

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Les cliffhangers c'est toujours bon sur ce type de fic O:) haïssez-moi tant que vous voulez, la suite dimanche prochain !

Si vous voulez savoir à quoi ressemble la bestiole, cherchez "chibi amaterasu" dans google image ;)