La fin d'une vie.

Le soleil brillait, réveillant l'occupant que je suis d'une chambre. J'ouvris les yeux tout doucement afin de m'habituer à la clarté de ma chambre. J'entendis immédiatement le bruit provenant de la cuisine. Ma chère partenaire préparait le petit déjeuner.

Une fois que ce serait fait elle montrait les marches de l'escalier, viendrait jusqu'à ma chambre et essaierait de me réveiller alors que je ferais semblant de dormir, de rêver à ses amies en enserrant mon oreiller

Ensuite, elle sortirait faire les courses, moi, je descendrais déjeuner et après je sortirais pour ne rentrer que du soi pour souper avec elle et ressortirait pour aller boire dans des bars jusqu'au petit matin et je rentrerais enfin me coucher après une autre journée.

Ce matin, elle n'est pas venue, elle est partie directement. Tant pis, je vais descendre déjeuner et j'irais draguer jusqu'au souper.

Vous vous demandez sûrement pourquoi je ne lui ai pas avoué mes sentiments ? C'est simple, je ne peux pas. Je le eux mais je ne peux pas. J'ai un métier dangereux qui m'empêche de montrer à la femme que j'aime tous les sentiments qu'elle m'inspire…

Mon métier ? Nettoyeur, je viens en aide à toutes personnes le souhaitant tant que leur demande fait vibrer mon cœur. Je peux kidnapper, tuer ou voler quelqu'un sans grande hésitation. Après tout, je n'ai connu que l'enfer de la guerre durant toute mon enfance et mon adolescence.

La femme que j'aime, et estime être un ange, connaît mon passé et malgré cela, elle reste à mes côtés, elle m'a même donné un date de naissance et un âge, que j'ignorais jusqu'à ce fameux jour de mes 30 ans le 26 mars 1987. Je l'ai remercié en l'embrassant l'un des rares gestes de tendresse que je me suis autorisé avec elle.

Aujourd'hui, c'est mon anniversaire, il faut que je rentre plutôt de mon après-midi drague en ville afin de me préparer. Elle a dû prévoir quelque chose.

Il est 17h00, je rentre. Elle n'est pas là, je l'ai senti tout de suite, je reconnaîtrais son aura n'importe où. Elle n'est ni dans l'appartement, ni au garage ou en salle de tir, il faut quand même que je m'entraîne pour rester le Number One.

Je vais à la salle de bain et me douche. J'en sors, quelques minutes plus tard, avec une serviette autour de la taille et propre comme un sou neuf.

J'entre dans ma chambre, la seule chose que j'y trouve est une lettre sur mon lit. Elle est intitulée de mon prénom. Je m'assois, l'ouvre et la lit.

Ma lecture finie, je sens mon cœur se briser, j'entends mon âme hurlée et les seuls mots que j'arrive à prononcer sont : « Elle n'a pas pus faire ça, elle n'est pas partie, pas aujourd'hui… »