Ma première collaboration. Le Prologue est de Kate (nous remercions d'ailleurs PinkBlueGreen et Washington-Jones, nos "maîtres" pour leurs bons conseils, leur patience et la gentillesse dont elles font preuve à notre égard. Je tiens aussi à remercier Kate pour ce prologue (qui est génial) et PBG pour l'idée. Merci à vous ! Quant à vous, lecteurs/trices, sachez que le prochain chapitre sera de moi ! (alors, préparez-vous au choc littéraire... ça va être douloureux^^). Je vous embrasse toutes et tous et je fais de bisous (rose et violet) à PBG.

Bon Vendredi soir (sans le NCIS... sacrilègeeeeeee !)


Une maison blanche. Un jardin fleuri. Une ruelle calme et ordonnée. La parfaite petite vie du banlieusard chic et aisé, qui veut retrouver le calme après avoir trimé toute la journée. Ce n'était pas du tout lui. Pourtant, il venait d'acheter cette maison. Pourquoi ? Il n'en savait rien. Peut-être parce qu'il en avait eu marre de son emploi de policier au cœur de la ville tonitruante qu'était Washington. Peut-être parce qu'il voulait connaître, à trente et un ans, ce qu'était une vie calme et paisible, entouré du rire des enfants et d'une femme à la voix douce. Ou peut-être qu'il voulait oublier, tout simplement.

Il claqua la portière de sa mustang rouge avant de lever la tête vers la grande bâtisse blanche, un demi-sourire aux lèvres. Voilà. Sa maison. Sa rue. Sa nouvelle vie. Cet horrible panier marron avec un nœud rose posé devant sa porte. Il se dirigea vers celui-ci d'un pas vif, tout en se demandant ce que c'était. Il avait beau réfléchir, ce n'était ni Noël, ni son anniversaire, ni Pâques aujourd'hui. Il ne voyait donc pas ce que cette chose faisait devant sa toute nouvelle porte. Il attrapa l'objet du délit entre ses mains et le retourna en jetant un coup d'œil inquisiteur sur celui-ci. Un panier. De muffin. A la délicieuse odeur. Alléchant. Il haussa un sourcil étonné, son demi-sourire toujours affiché aux lèvres. Merci. Merci qui ? Il n'en savait rien, mais merci. Visiblement, l'un de ses nouveaux voisins avait un don pour accueillir les gens, ici.

Il remercia le livreur de pizza d'un généreux pourboire avant de rentrer dans son domicile vide de meubles, l'immense carton sous le bras. Ne lui restait plus qu'a s'acheter des meubles, rencontrer ses voisins, découvrir qui était la charmante personne qui lui avait offert ce délicieux panier de muffins (il en restait deux sur dix, vraiment dé-li-cieux !). Et demain il découvrirait les joies de son nouvel emploi en tant que professeur d'italien au sein du collège du coin.
La belle vie de banlieusard, en somme.

La sonnette de la porte retentit alors qu'il engloutissait la première part de sa pizza. Il se releva difficilement du sol où il s'était assis, en frottant ses mains sur son pantalon. De toute façon, c'était un vieux jean usé.

Il se dirigea vers la porte, tout en regardant l'heure. Vingt heures. Qui venait chez lui à cette heure là ? Alors que personne ne savait qu'il habitait ici ?

Il ouvrit la porte en grand pour tomber sur une splendide jeune femme, brune, mince et élancée. Un immense sourire éclairait son visage. Elle lui lança, tout en jetant un regard interrogatif à l'intérieur de la maison :

« Bonjour ! Vous avez aimé mes muffins ? ».

Il ne pût s'empêcher d'afficher un immense sourire. Cette vie de banlieusard s'annonçait vraiment très bien.