Titre : Parce qu'on ne se connait pas
Genre : Romance / Humour ( restons classique )
Rating : M ( on ne peut plus classique... )
Paring : HPDM ( classique ? Ah... )
Résumé : Parce que des fois, on ne se sent pas bien, on se croit invisible et on a envie de parler à n'importe qui. Même à la personne qu'on déteste le plus...
Note de moi : ... Oui, oui, je sais... Je commence plein de trucs en même temps. Est-ce ma faute si mes copines aiment tant ce que j'écris quand je leur montre mes brouillons, et est-ce ma faute encore si elles acceptent de partager mes idées farfelues ?
Donc, comment cette idée a germé dans mon esprit ? Non, non, non... Pas les Schroumpfs, du moins pas cette fois-ci. Disons qu'en ce moment, dans ma vie ça va pas super top, eh oui, même à moi, ça peut m'arriver... Qu'hier, j'ai longtemps regardé mon petit carnet avec l'intention de vider mon esprit de ses vilaines pensées morbides et que c'est parti dans du HP... Bizarre hein ? Je l'ai montré à Alfa ( oui, définitivement copines ! ) Et elle l'a trouvé super bien. Mais je ne voulais pas que ça soit elle qui réponde à ma lettre ( oui, parce que ceci va être un échange de missives ). Je voulais que ça soit Pilgrim67 et ALLELUIA, elle a accepté!
Alors voilà, nous sommes ici ( en ce jour pluvieux pour ma part ) devant ma première co-écriture avec une slasheuse de talent, j'ai nommé Pilgrim67 qui vous incarnera Draco et moi, Harry, évidemment.
Idée on ne peut plus classique encore une fois... Du moins pour le fond, ensuite pour la forme on va essayer de le faire dans l'original. Le titre dit tout de toute façon.
Comment cela va-t-il finir ? Pil' va sans doute faire en sorte que ça parte en sucette bien citronnée alors pourquoi pas !
Pour ce qui est de mes autres fics ( erf ! Elles commencent à être nombreuses... ) je n'ai hélas qu'un mot à dire : Pa-t-i-en-ce... Je vais essayer de vous livrer quelque chose bientôt
Je crois que j'ai fait le tour, sur ce, bienvenue Ô lecteur, dans cette sympathique correspondance qui j'espère te plaira autant que nous...
Bonne lecture, merci à tous d'être passé par là et de gros bisous
Pil' : Que l'inspiration vienne en toi Bisous et merci encore d'avoir accepté
Parce qu'on ne se connait pas
- POV Harry -
Je ne sais pas pourquoi je t'écris. Pourquoi j'ai pensé à toi lorsque j'ai pris cette plume et ce morceau de parchemin. C'est vrai que quand on y réfléchit, c'est vraiment incongru.
Ce matin, j'ai vu ton nom dans le titre d'un article de la Gazette. J'ai immédiatement tourné la page. J'ai toujours évité ton nom durant toutes ces années, j'ai même évité d'emmener ma famille en vacances dans les Cornouailles parce que je sais qu'il y a ton manoir dans cette région.
Pourquoi est-ce que je te dis tout ça ?
La raison est simple.
Ca fait des jours, peut-être même des semaines que je suis enfermé dans une bulle de solitude, envahi par mes blessures que je tente en vain d'oublier depuis toutes ces années, que je me sens mal, que personne ne le remarque parce que je continue à sourire comme si de rien n'était. J'en viens même à avoir des idées très sombres qui ne me ressemblent pas.
J'ai envie de revoir mes parents, mon parrain, Lupin, Dumbledore et tout ceux qui étaient si importants dans ma vie et qui sont partis au moment où je m'y attendais le moins, au moment où j'aurais sans doute eu le plus besoin d'eux.
Tu dois te demander de quoi je me plains. J'ai en apparance tout ce qu'un homme normal peut rêver : une maison, une famille, un bon travail et de l'argent. Mais ça ne me comble pas, il manque quelque chose. Tout ça c'est faux, c'est du vent.
C'est un leurre.
Hier soir, alors que Ginny dormait paisiblement à côté de moi, je me suis demandé si jamais je disparaissais subitement ( après tout, ça peut très bien arriver ) est-ce qu'elle serait malheureuse toute sa vie ? Elle se battrait pour les enfants, elle tenterait tant bien que mal de combler le manque que cette éventuelle disparition engendrerait, mais est-ce qu'elle finirait par m'oublier ?
Si je te raconte tout ça , Malfoy ( Merlin, je crois que c'est la première fois que j'écris ton nom depuis le début de cette lettre ) c'est parce qu'on ne se connait pas.
Je ne sais rien de toi à part que tu t'appelles Draco Malfoy, fils unique des Mangemorts Lucius et Narcissa Malfoy, cousin au deuxième degrés de mon parrain Sirius Black, que tu as appartenu à la maison de Serpentard, que tu en as été l'Attrapeur à partir de la Deuxième Année, que tu étais imbu de ta personne, un briseur de coeurs et que le seul être que tu acceptais vraiment dans ton entourage, c'était Zabini.
Mais ça, n'importe qui ayant fréquenté Poudlard en même temps que nous pourrait le dire.
C'est pour ça que je t'écris à toi.
Parce que je me souviens de ton nom, qu'il évoque en moi beaucoup de choses, mais que je ne te connais pas.
On se confie plus facilement à un étranger, dit-on...
Et c'est vraiment ce que tu es : un étranger.
Je pense tout à coup à autre chose.
Est-ce que tu as déjà évoqué, dans ton esprit ou à haute voix, la possibilité qu'on aurait pu être amis ? C'est vrai après tout. Si j'avais serré ta main dans le Poudlard Express, je suis sûr que j'aurais été envoyé à Serpentard et là, tout aurait été différent.
Aurais-tu été mon meilleur ami ? Aurais-je haï Ron et Hermione aussi intensément que je t'ai haï, toi ? Je ne pense pas . Parce que toi, je t'ai haï de toute mon âme, de tout mon coeur.
Je t'ai haï, je crois que je te hais toujours et pourtant c'est à toi que j'ai envie de parler. Cherche l'erreur.
Pourquoi je pense à toi alors que même mes amis ne peuvent rien pour moi ?
Trop de questions que je préfère laisser sans réponse.
Trop de mots que je trouve inutiles et qui ne veulent sans doute rien dire.
Mon âme est déchirée. Avec le temps, je m'y ferai.
Harry reposa la plume à côté de lui et relu sa lettre. Ca ne voulait rien dire. Tout comme son geste.
Il regarda Icare, son hibou qui attendait patiemment qu'il ait eu enroulé le parchemin, la patte déjà docilement tendue. Etait-ce un signe ? Machinalement, il plia la missive, l'attacha à l'oiseau, le prit et l'emmena jusqu'à la fenêtre.
« Manoir Mafloy – Cornouailles. « murmura-t-il à son adresse.
Le hibou fléchit sur ses pattes, et s'envola lestement.
Le Survivant resta longtemps à observer le vide, pensant à la façon dont sa lettre allait être acceuillie.
La jetterait-il ? Répondrait-il ?
Trop de questions. Pas assez de réponses. Et son âme toujours aussi torturée.
A suivre... La suite, la semaine prochaine d'après ce que Pil' m'a dit
