Deuxième fiction de la journée. OH MON DIEU CE N'ETAIT PAS ARRIVE DEPUIS DES MOIS, QU'EST CE QU'IL M'ARRIVE ?.
C'est une réponse à un Imagine sur Tumblr : "Imagine apprendre à Castiel à danser la Macarena".
J'ai fais : d'accord !
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Il arrive parfois que Dieu, dans son incroyable humour, te donne l'amour de la musique, mais un sens du rythme aussi développé que celui d'une théière.
Je profitais du fait que j'étais seule au Bunker pour mettre la musique à fond dans toute la cuisine, alors que je tentais tant bien que mal de me faire un sandwich. Je chantais « I believe I can fly » à tue-tête (amour, douceur, sucreries, petits oiseaux, etc… Détente et bonheur), tout en remuant les hanches et en tentant de remuer les hanches du mieux possible.
Je finissais de faire mon diner, et, saisissant mon assiette, je me retournais … Pour la lâcher de surprise immédiatement après. Je regardais l'assiette brisée par terre, et j'essayais de calmer les battements désordonnés de mon coeur.
« Mon Dieu, Castiel ! Signale toi ! Je viens de voir défiler ma vie devant mes yeux ! »
Castiel me regarda, pendant que me baissais pour ramasser les morceaux de mon assiette, avant de baisser les yeux sur ses chaussures.
Jetant les restes dans la poubelle à proximité, je tournais à nouveau vers Castiel, qui se dandinait sur ses deux pieds.
Je m'avançais vers lui avant de faire glisser un doigt le long de sa joue jusqu'à la pointe de son menton, pour lui relever les yeux.
Je lui dis, avec un petit sourire sur les lèvres : « Ne m'oblige pas à te mettre une clochette autour du cou, d'accord ? »
Cette phrase lui arracha un petit sourire, avant de pencher sa tête sur le coté.
« Qu'étais tu en train de faire ? »
« Danser, Cas ! Tu sais, sur les vieux tubes des années 70 et 80 ! »
« Pourquoi ? »
« Parce que lorsque tu danses, tu as l'impression d'être en train de danser sur Vénus, avec des sabots phosphorescents aux pieds ! Tu veux essayer ?»
Il me regarda comme si je lui avais demandé de porter une tenue de danseuse du ventre.
Je lui pris doucement la main, avec un sourire engageant, l'entrainant vers la bibliothèque.
J'ouvrais mon ordinateur, puis Youtube, avant de lancer un Twist. Je me retournais à nouveau vers lui et fit glisser son trench-coat de ses épaules.
« Regarde moi, Castiel. » Je commence à gigoter dans tout les sens de manière absolument ridicule (tout ce qui ne tue pas rend plus fort !), dans une pseudo parodie de Twist (vois le ver/Léviathan immonde qui s'échappe de ton oreille, tu as une idée de comment je danse). Il commence à se dandiner à son tour, ses bras ballotant le long de son cours, et les joues légèrement roses.
« Je ne pense pas que ce soit ainsi qu'il faille danser, (Y/N). »
« Le but, Cassie, ce n'est pas de bien danser, c'est de se lâcher et de s'amuser ! » dis je. « YOLO ! » dans un mouvement de tête faussement ridicule à m'en déboiter la nuque (qui a une poche de glaçon ?). « Et puis, c'est pour la beauté du geste ! Si tu me demandes d'aller courir nue dans la rue en essayant d'avoir des rapports sexuels avec des pots d'échappements tout en chantant les grands tubes de Céline Dion, je vais le faire. POUR LA BEAUTE DU GESTE ! » (Blague à part, cette cascade a été réalisée par des professionnels, n'essayez pas de la refaire chez vous les enfants !).
La chanson termina et Castiel me regarda à nouveau de travers (peut être se demandait-il si Gabriel n'avait pas infiltré mon corps ? Hm). On va essayer autre chose alors ? (Pas le Gangnam Style, il faut que Castiel garde foi en l'Humanité).
Je lançais alors la version Just Dance de la Macarena.
« Contente toi de regarder l'écran, et de suivre les mouvements, d'accord ? »
Nous avons commencé à se déhancher au son de la musique, Castiel essayant toujours de suivre les mouvements, s'embrouillant avec ses jambes, la posture encore très raide.
Puis Bang Bang.
Puis « What does the fox Say ? » (Castiel : « au passage, je ne crois pas qu'un renard sache danser ».)
Puis enfin, « Let it Go ». Je l'avais autorisé à remettre sa cape/son Trench-coat, et à faire Elsa (ironie, bonjour !)
Bizarrement, c'est sur celle là qu'il a fini par se lâcher, un sourire éclairant ses traits (que mon esprit est magnifique ! Ca et la promesse du lui faire de la pâte à cookies aussi ! Surement !).
« Un petit tour de Macarena à nouveau, Cassie ? » Il hocha la tête vigoureusement, cette fois.
Et nous voilà reparti, dansant joyeusement la Macarena au milieu du Bunker.
A la fin du morceau, je me retournais vers lui et le prenais joyeusement dans mes bras ! Il n'est pas spontané pour ce qui est des câlins, mais lorsqu'il en fait, elles ressemblent à d'adorables étreintes d'ours.
« Alors, Cassie, que penses tu de la danse ? »
« Je pense que grâce à elle, tu me dois une énorme boule de pâte à cookies. Merci, mon amour.» dit il en m'embrassant le bout du nez.
« C'est déloyal ! »
Il me fit un clin d'oeil :
« Ne m'oblige pas à te l'ordonner. » en plantant un baiser sur mes lèvres.
