Bonjour
Disclamer : Les personnages, les lieux ne m'appartiennent pas et sont la propriété de J.K. Rowling.
Rating : M.
Résumé : Harry a fait une erreur, cela lui fera endurer une visite au plus profond de l'être qu'est Severus Snape, pour le meilleur et pour le pire.
Pour le Meilleur et pour le Pire
Vendredi 08 Septembre 1996, POUDLARD
- Vous n'êtes qu'un incorrigible incapable.
- Cela vous arrange bien de dire cela, souffla Harry.
- Je vous demande pardon ?
La voix doucereuse sonnait désagréablement au oreilles de Harry qui crispa sa mâchoire, la colère foudroyant tout, donnant une intensité dangereuse à ses yeux émeraudes. La fatigue décuplait sa colère, et l'entrainement d'Occlumentie ne semblait pas près de finir.
Cela avait échoué lors de la cinquième année, pourquoi retenter au début de cette sixième entrée à Poudlard ? C'était idiot. Une idée de Snape pour le détruire, surement.
- Je suis fatigué, lança le Gryffondor.
- Oh ! Messire Le Survivant se trouve exténué ! Et pourtant les couloirs vous accueille pendant de nombreuses sorties nocturnes. Votre père était comme vous, qu'en est-il à présent ? Il n'a réussit qu'a engendrer un incapable qui saccage le travail d'autrui par son ignorance et sa flegme légendaire.
- MON PÈRE EST MORT ABRUTIT, hurla le rouge et or avant de reprendre avec un calme horrifiant. Mort... mort pour l'incapable être que je suis. Vous n'avez pas le droit de le critiquer pour cela.
Severus se tourna vers son élève, baissant sa baguette, une idée folle, saugrenu, en tête.
- Vous pouvez disposer, vous reviendrez demain après le petit déjeuner. J'aurais quelque chose à vous montrer.
Samedi 09 Septembre 1996, POUDLARD
Harry frappa à la porte des appartements de son maudit professeur. Il soupira doucement puis entra. Personne ne lui répondait, mais la porte était ouverte et il ne souhaitait pas rester une demi-heure dans le froid du cachot.
Le Rouge et Or ouvrit la porte qui laissait entendre du bruit. Il y avait surement son professeur ! Il n'avait jamais vu cette pièce, un laboratoire semblait-il. Il se glissa dans la pénombre, voulant s'amuser et comme le professeur semblait plongé dans sa mixture, il espérait l'effrayer. Depuis combien de temps, était-il aussi taquin avec son professeur honni ?
- Vos compétences de discrétion sont égales à celles que vous possédez en potion !
Harry, déçu, s'engagea rapidement dans l'escalier qui le séparait du potionniste, glissant, tombant sur le maître des cachots qui laissa tomber ce qu'il avait précédemment dans les mains dans le chaudron, ayant eu le réflexe d'empêcher le nez de son étudiant de rencontrer le marbre du sol. Un "BOUM" significatif retentit, Severus et Harry, s'évanouissant.
- Mmh... Professeur ?
Harry se redressa, ignorant le lieu où il se trouvait pour laisser son regard descendre sur la silhouette au sol de son professeur. Se mordant la lèvre, il jura. Il allait se faire tuer ! Severus, qui reprit ses esprits, se leva à son tour, prêt à hurler sur son étudiant quand une chose le paralysa. Le Rouge et Or, n'étant pas des plus observateurs, baissa la tête, regardant ses pieds avec intérêt avant de bredouiller :
- Je vous propose que j'aille directement chez Rusard pour la colle ! Ainsi on zap les instants intenses et divertissant de nos disput... OH ! C'est qui lui ? Depuis quand avez vous un enfant qui se balade dans vos apparte... On est où ?
Harry avait enfin remarqué qu'il était loin des lieux connus de Poudlard. Il regardait les murs sombres vêtus de multiples tableaux, des magnifiques serpents ondulant dans le marbre des murs et du sol. Sur des murs entiers étaient collé la bannière de Poudlard et sur ceux d'en face, des ustensiles moldus. Harry fixa le petit garçon qui ne devait pas avoir plus de huit ans qui courait dans la maison, ses mains plaqués contre ses oreilles alors qu'on entendait de grands cris de femme.
Un homme à l'allure effrayante se dirigea vers l'enfant, le prenant dans ses bras, en un geste tout sauf aimable.
- Severus Snape ! Que t'ai-je déjà dis un million de fois ! On ne court pas dans la maison ! Et qu'est ce que cela !
L'homme brandit son bras vers la bannière de Poudlard et les Serpents qui ondulaient dans les murs et le sol. Le visage sévère de Tobias Snape fit reculer l'enfant qui essaya de se débattre avec force.
- Je n'ai pas fais exprès Père ! Ils sont venus tout seul ! La bannière c'est parce qu...
- Ce n'est pas lui qui ai fait tout cela, c'est moi, Tobias.
Une femme au visage écarlate par de récentes violences apparus dans la pièce. Son nez semblait cassé et elle avait la lèvre inférieur ouverte. Son sang coulait et maculait son menton. Ses yeux aussi noirs que ceux de son fils, étaient vide d'expression. La peur lui semblait inconnu alors qu'il était clair quelle semblait souffrir souvent.
- Toi ! Eileen ! C'est toi qui a fait cela ?
- Les serpents et la bannière. Pour la course de Severus, je lui ai dis de courir en se bouchant les oreilles lorsque j'étais... en train de discuter avec toi. Il a seulement voulut m'obéir.
Tobias relâcha Severus, le regardant sévèrement.
- N'écoute plus jamais ta mère Severus ! Et regarde ce qu'on fait à ceux qui désobéisse !
Et le premier coup assomma presque Eileen Prince qui resta de marbre, la douleur lui étant tellement connu que plus rien ne semblait la faire crier. Sûrement car ses cordes vocales étaient assez usées pour la journée.
A partir de ce moment là, Harry se détourna et jeta un coup d'œil à son professeur. Celui-ci regardait avec une fascination morbide la scène, souffrant pour chaque coup porté. Ses yeux transpiraient le même désarroi que l'enfant qui restait à voir sa mère s'évanouir, les coups de pieds la défigurant plus encore. Sous la détresse du moment, Harry couru jusqu'à la mère espérant empêcher les coups mais les pieds et la ceinture de Tobias passaient à travers lui. Le Rouge et Or leva son regard paniqué vers le Severus de l'époque et le vit chanceler, avant de s'évanouir, interrompant le souvenir, le décor changeant avec le souvenir.
- Pro...
- C'est un souvenir, on ne peut changer ce qui s'est passé Potter, votre coeur de Gryffondor mal placé ne peut changer cela, répondit le Serpentard sa voix reprenant ses habitudes ironiques alors que ses yeux redevenaient vides.
- Pourquoi sommes nous là Professeur ?
Severus soupira, il devait lui répondre, il savait lui-même que tout ne se serait pas passé si ce fond Gryffondor n'était pas en lui ! Et ce foutu Survivant n'aurait jamais dût lui tomber dessus ! C'était de sa faute à lui aussi.
- Je comptais vous montrer pourquoi une telle haine envers votre Père et ce que j'ai osé faire pour vous maintenir en vie ! Malheureusement, votre bêtise typiquement Gryffondoresque nous a conduit à se plonger dans tout mes souvenirs et non pas seulement dans ceux que j'avais sélectionné. Cela doit-être à cause des poussières de fées et de l'essence de bambou du Sud que j'avais dans les mains ! C'était les derniers ingrédients et se sont eux qui décide de la quantité de souvenirs à voir, c'est horriblement différent d'une pensine, car selon la dose de ces deux ingrédients, nous voyons la dose proportionnel de souvenirs, en d'autre terme, on verra un flacon de poussières de fée et d'essence de bambou du Sud de Souvenirs ! Pour ce qui est de la perception du souvenir, la différence est qu'on perçoit avec ce mélange les pensées du donneur de souvenirs.
Harry resta pantois face à ces mots. Donc, c'était bien de sa faute, de son unique faute. Et maintenant qu'il y réfléchissait, il leva les yeux vers Severus et l'interrogea du regard. L'homme devina ce qu'il avait en tête.
- Lorsqu'une telle chose vous arrive, vous avez rarement le temps de penser. Voilà pourquoi nous ne les avons pas entendu. Il n'y en avait pas. Mes pensées étaient ce qui se passait devant mes yeux, rien d'autre.
Le jeune homme opina. Avant, il aurait pu dire au professeur une chose telle que « cela ne m'étonnes pas Professeur. Vous ne possédez surement pas l'esprit nécessaire pour avoir des pensées ! » mais maintenant, il était juste mélancolique. L'enfant avait vu sa mère se faire battre combien de fois avant que sa vie ne cède ? Car il le savait, elle était morte des coups que l'homme lui avait donné.
- Quel est le prochain souvenir ?
- Celui là.
Harry sourit en voyant une jeune femme aux cheveux roux et aux yeux émeraudes étincelants. Elle était magnifique et son sourire lui souleva le coeur de bonheur. Il savait que cette impression de voir un fantôme était horriblement naturelle vu la personne qui était devant lui. Morte. Sa mère était vivante devant ses yeux alors qu'il savait que cela faisait des années qu'elle n'était plus. Un sourire triste naquit sur ses lèvres et une larme coula alors que la voix douce de Lily Evans se faisait entendre.
- Sevy ! J'ai une nouvelle incroyable et fantastique à te transmettre !
- Tu t'es enfin rendu compte que l'incorrigible idiot qu'était James Potter ne valait en rien la douce et intelligente Lily Evans ? ricana Severus Comme si Lily pouvait ouvrir les yeux face au grandissime James Potter ! Il n'y en aura pour toujours juste pour lui. Je te souhaite seulement de ne pas te brûler les ailes avec.
Harry sursauta en entendant la voix en écho de son professeur. Les pensées étaient ici ! Il retourna à la scène où il vit sa mère porter un doux coup sur l'épaule de Severus en riant.
- Oh ! Quand est-ce que vous allez arrêter de vous chamaillez ! Cela fait bien six ans que vous vous acharnez dessus. J'ai même faillis te perdre une fois.
A cette annonce, le potionniste baissa les yeux, défaillant sans pourtant laisser son masque tomber. Il allait faire une bêtise dans pas longtemps. Il allait rejoindre le mauvais côté, les états d'âme n'avait plus lieu d'être. Il fallait fermer les yeux et souffrir en silence pour se relever et cicatriser. Il avait été choisis par l'un des plus grands sorciers, c'était un honneur. Il allait montrer au monde entier à quel point les Moldus comme son père n'était que des moins que rien. Seul Lily et ses parents étaient des personnes nobles de coeur. Il les protégerait.
- Un crétin restera un crétin.
- Il t'a sauvé la vie.
- Comme si il avait eu le choix. Ce crétin de Black m'aurait bien tué ! C'est à cause de lui et de Black que j'ai été mis en danger.
- Tu es toujours aussi adorable avec Remus.
Severus maugréa. Le lycanthrope n'a fait qu'obéir à son état. Ce n'est pas pour cela que je l'apprécie ou que je lui en veux guère ! Je vais devoir inventer quelques choses pour que Lupin arrête d'attaquer autrui comme un chien qui attaque celui qui lui a arraché son nonos.
- Lupin n'est pas le fautif.
- Mmh... oui. Enfin ! Je n'étais pas venu pour te dire tout ces belles paroles remplis d'amour et de savoir mais surtout pour t'annoncer que ...
Le visage de la jeune femme s'illumina, ses yeux émeraudes tourbillonnant montrant à quel point elle désirait que l'autre devine. Non près à jouer à ce jeu là, Severus rouspéta.
- Il me semblait qu'en six ans tu avais grandis !
- Roh ! Nous commençons notre septième année, et ... enfin... devine ! Septième année, majorité... fiançailles, mariage ? Cela ne te dit rien ?
- En bref Lily Evans !
- En bref cher Monsieur Severus Tobias Snape, je vais bientôt me marier et me nommer Potter !
Dites moi que ce n'est pas parce qu'elle est enceinte qu'elle est aussi pressée ! Severus resta extérieurement impassible alors qu'il bouillonnait intérieurement. Qu'avait fait Potter encore !
- Tu es enceinte ?
- Non ! Sev ! Tu n'es pas heureux pour moi ? Il vient de me le demander, tu es mon meilleur ami, je pensais à juste titre que tu serais heureux d'apprendre que je suis amoureuse, fiancée et mariée lorsque nous serons sortis de Poudlard !
- L'enfant est pour quand ?
Lily se figea, elle savait que les discutions sur les enfants finissaient généralement mal et pour une raison horriblement simple. Severus était gay, il n'en aurait donc jamais. De plus, il avait la peur secrète que si par miracle il pouvait procréer, que les violences faites par son père, l'ait tellement traumatisé qu'il reproduisait les gestes, tout comme sur toutes autres personnes qu'il pouvait aimer.
- Pas avant vingt ans.
- C'est jeune.
- Pas assez, souffla t-elle.
- Mmh. Trop tôt... Être mère à vingt ans...
Severus opina et donna un léger coup sur l'épaule de la jeune femme, lui montrant ainsi qu'il était d'accord pour cautionner cela. Même si il ne le voulait pas, il tenait à Lily. Il l'aimait comme on aimait une sœur...
Harry qui avait suivit le souvenir, souriant de chaque paroles prononcés par sa mère, se délectant d'entendre sa voix. Il se tourna vers son professeur et l'interrogea.
- Je suis né combien de temps après cette scène ?
- Un peu plus de trois ans. Lily a bien calculé ! Elle t'a eu à vingt ans comme elle le désirait.
Harry eut un sourire ému, riant sous cape. Il voulut taquiner gentiment le potionniste en annonçant :
- Je vois de qui je tiens mon mauvais caractère et ma douce détermination !
- Un Potter combiné d'une Evans fait un ... horrible résultat en effet.
- J'aime bien finalement le mélange Prince, Snape finalement.
A cette annonce, le professeur se figea. Il regarda du coin de l'œil l'élève avant de soupirer, irrité d'être touché par la remarque de son élève.
- Vous allez très bientôt changer d'avis Monsieur Potter.
Aloooooors ?
Occlumensia
