J'ai passé une nuit blanche à cause de la chaleur et voici ce qui naît d'une nuit que je ne qualifierais pas de nuit d'ailleurs.
Le PruCan est un peu une de mes obsession du moment donc.. Mwala. Après si c'est pas un pairing que vous aimez pas plus que ça, j'pense qu'avec un minimum d'imagination, les deux personnages sont facilement modifiables. C'est très court, et les personnages sont sûrement OOC mais c'est pas ce qui m'importe le plus dans cette fic. J'avais juste envie d'quelque chose de sanglant et d'bizarre/aux bords de la folie. En espérant que ce vous plaise.
Disclaimer : Hetalia ne m'appartient (heureusement ? malheureusement ?) pas. L'appartient à notre bien aimé Himapapa- je veux dire Himaruya Hidekaz.
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C'est sous le chapiteau de ce cirque ensanglanté que nous nous sommes rencontrés. Je ne me souviens pas réellement ce qui m'avait attiré ici. Était-ce ce silence palpable environnant le cirque ou cette odeur de sang insupportable qui l'entourait ? Peu importe. Cela ne change rien au fait que, ma curiosité étant sûrement trop grande, je me suis infiltré à l'intérieur du chapiteau. Et c'est là que je t'ai vu. Tu te tenais, dos à moi, assis au milieu de la piste, riant aux éclats. Ton rire était enfantin, presque pur, tout comme le blanc de tes cheveux. Tout autour de toi, des dizaines, peut-être des centaines de corps étaient étalés, tous vides de vie. Spectateurs, gens du cirque.. Tous étaient là, à terre, comme des poupées de porcelaines abandonnées par leur propriétaire. Et toi, tu continuais de rire de ta voix légèrement éraillée. Je ne pu m'empêcher de lâcher un petit bruit; de terreur ou de fascination je ne sais plus. Alors tu t'es levé et t'es retourné dans ma direction, ton rire s'étant subitement arrêté. Nos yeux se croisèrent. Rencontre passionnée de rubis et de lavande. Je ne savais comment réagir, je n'arrivais pas à détacher mon regard du tien. Puis tu t'es mis à sourire et tu as tendu ta main vers moi. Après un court moment d'hésitation, et comme hypnotisé, je t'ai rejoins. J'ai saisi ta main; elle était couverte de sang mais était chaude, agréable. Maintenant que j'y pense, je suppose que c'était le sang encore frais de tes victimes qui était chaud, mais sur le moment je n'en avais que faire. J'avais l'impression d'être dans un autre monde, un monde dans lequel seuls toi et moi existaient. Tu me pris dans tes bras, me serra tendrement, puis sans que je m'y attende m'embrassa de la manière la plus douce possible. Tes lèvres étaient aussi froides que la mort, et je ne doutais point que le reste de ta peau l'était également. Puis nos lèvres se séparèrent, par manque d'oxygène ou de temps, qui sait. J'entendais les sirènes de police retentir au loin, comme un écho. Tes yeux m'ordonnaient de ne pas y prêter attention, et je t'obéis aveuglément. Pour une raison ou pour une autre, j'avais l'impression d'être capable de faire n'importe quoi pour toi. Tu passa une de tes mains dans mes cheveux, le blond de mes boucles se teintant de rouge. La douceur de cet acte me fit littéralement fondre, mes jambes tremblaient et je fus obligé de me raccrocher à toi pour ne pas tomber. Je ne sais pas ce qui me prit à ce moment là mais, d'une voix désespérée, je te murmura à l'oreille : «Fais de moi ta victime.». Ton sourire s'agrandit à ce moment là tandis que tu hochais lentement la tête. Tu déposa un léger baiser sur mon front et c'est à peine si je sentis ta main s'enfoncer dans ma poitrine. La dernière chose que je vis fut toi, embrassant mon cœur comme si c'était la chose la plus précieuse au monde. Puis ce fut le trou noir.
Dis, pense-tu que la folie est contagieuse ? Moi, j'en suis sûr, puisque je suis tombé amoureux de toi.
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Merci d'avoir lu~! \o/
