Histoire tenant son inspiration de la scène du « Pitch » du film Moulin Rouge ou comment raconter l'histoire de Ziva, Ari et papa David dans un conte (donc parfois un peu aussi décalé que dans le film ^^)
Métaphore filée tout au long de l'histoire, à vous de retrouver les correspondances lol
Les phrases ou expressions écrites en italique sont des citations ou des paroles de chansons bref des choses que je n'ai pas inventé moi même.
L'histoire du Maharadja, de son fils et de sa fille
Chapitre 1
Tout le monde y pense
Il était une fois un puissant Maharadja qui régnait en maître sur tout son royaume. Celui-ci s'étendait à travers les monts et vallées, effleurant l'azur des mers et l'ocre des déserts, sous le blanc resplendissant des palais baignés par un soleil d'été.
Cependant tout n'avait toujours été ainsi. Son royaume avait une Histoire aussi riche et aussi triste que celle de tous les royaumes alentours. Tout n'y avait pas toujours été aussi beau et éclatant.
Les palais étaient détruits, les vallées piégées, les déserts piétinés, les Hommes s'entretuaient, et la seule lumière que l'on observait dans ce monde froid et austère était l'infime lueur d'espoir qu'un jour ces combats cessent.
Deux peuples s'opposaient, se battant pour leur liberté, leurs ancêtres, leur terre.
Le maharadjah faisait parti de l'un d'eux. Il était encore jeune quand les hostilités cessèrent et son peuple obtint son indépendance, et cette terre si désirée.
Bien des années plus tard, c'est lui qui se retrouva à la tête de ce royaume, la menant d'une main de fer, avec pour seule ambition de conserver et protéger ces terres pour qui ses frères de sang s'étaient battus. Il rêvait d'un monde où il n'y aurait plus d'animosités entre les peuples, où la paix régnerait, où les mères n'auraient plus peur pour la vie de leurs enfants. Ces femmes qui s'avancent en tenant au bout de leur bras ces enfants qui lancent des pierres vers les soldats. Qu'elle était utopique sa vision des choses !
On entendait le grondement lointain du peuple chassé, un murmure à peine audible si on n'y prête pas oreille. Mais le maharadja savait que cela ne présageait rien de bon, et pour sauver son royaume il lui fallu tout mettre en œuvre, imaginer toutes les théories possibles pour contrer une potentielle attaque future.
Comme tout Homme haut placé, il avait appris que pour gagner il ne fallait avoir aucune compassion, aucun cœur, aucun sentiment. C'est pourquoi il parvint sans états d'âmes à échafauder un plan aussi machiavélique qu'inhumain.
En effet, quel meilleur moyen de frapper qu'en allant au cœur du problème ? Soit proche de tes amis, mais encore plus de tes ennemis.
