Disclamer: Nooon, ils sont toujours pas à moi ces personnages.

Un petit Rui x Megumi. elle est tellement joliiie °w°


« Plus vite bande feignasses, ça traîne ! »

La Yankee hurlait sur sa moto, suivie de l'équipe des Chameleons. Certains maugréaient discrètement, mais un nouveau joueur de première année eut le malheur de s'exprimer à voix haute.

« Elle nous emmerde cette gonzesse à gueuler. Qu'elle descende de sa moto cette pétasse que j'lui montre qui est le chef ici ! »

Le poing d'Habashira Rui s'abattit sur le nez du lycéen dans un craquement sec et sonore. Le quaterback allait s'assurer que ce petit con ne puisse plus se reconnaître dan un miroir. Il attrapa le nouveau au nez en sang par le col, et fit en sorte que même le meilleur des chirurgiens esthétiques baisse les bras devant ce cas là.
Megumi tapa sur l'épaule de Rui de son shinai pour l'arrêter. Il fut forcé de lâcher l'insolent et se retourna vers les nouvelles recrues, tétanisées.

« Megumi est notre manager. Sans elle on serait à l'état de sous-merde ! C'est elle qui fait que nous progressons grâce à ses entraînements. Alors le prochain qui fait le con en lui manquant de respect, j'espère juste qu'il a une excellente mutuelle ! »

Sur ce, ils reprirent l'entraînement, laissant le première année croupir sur le trottoir.

*****

Quand Rui rentra chez lui avec Megumi, dans son petit appartement, il soupira de contentement.

« Qu'est-ce qu'il y a Rui ?
- Tu es la plus belle et la plus forte femme que je connaisse… non, au monde.
- Si tes joueurs t'entendaient, tu n'aurais plus aucun crédit auprès d'eux, monsieur la Terreur du Lycée Zokugaku.
- Je m'en fous. »

Elle sourit et il l'embrassa fougueusement.

Au lycée, elle était froide, autoritaire, comme une louve qui défend son territoire. Les filles devaient se faire une place, et elle pour ça elle n'avait pas cédé à la facilité. Elle avait utilisé son charisme et sa détermination, elle ne s'était pas bêtement rangée sous la protection d'un petit copain. Bien que sortir avec Rui était la meilleure des protections de cette catégorie.
Elle était respectée de tous et de toutes. On lui obéissait au doigt et à l'œil sans qu'elle ne hausse la voix ou ai besoin d'en venir aux mains.

Rui adorait ça.

Pourtant, dans l'intimité d'un foyer, ses baisers étaient chauds et tendre, ses gestes caressants et légers. Et quand elle s'abandonnait à lui, elle n'était plus que feu et passion, bien loin de son image de glace lorsqu'elle dominait le lycée.
Allongés l'un contre l'autre dans le lit double de Rui, il laissait courir ses mains sur la peau nue et les courbes parfaites de sa compagne.

Décidément, il ne regrettait jamais quand il mettait une branlée à quelqu'un qui s'était montré insultant envers elle.
Parce que si la baston était son hobby, et le football américain sa passion, Megumi, elle, était devenue sa raison de vivre.