On s'était donné rendez-vous...
Rassurez-vous, je ne vais pas vous faire l'affront de me mettre à chanter !
Mais c'est comme ça que cette fic a vu le jour...

Avec trois autres filles, Rieval, Lou01 et Alienor (je suis sûre d'avoir encore écorché ton pseudo. Pardon...), on était allée manger au restaurant, vous savez, celui qui a des cornes blanches sur sa toiture toute rouge, et on discutait de fic bien sûr. Jusqu'au moment ou on s'est mise à parler de la façon dont on torturait nos héros.
Au fait, salut les filles !
Après moult recherches, j'ai enfin trouvé comment ça s'écrivait ! Alhenorr !
Mais bon, j'ai l'excuse que c'est pas simple, comme orthographe...

Et là, on s'est rendue compte qu'on pouvait décrire avec précision tout ce qu'on aimerait faire subir à un être humain sans que ça gêne personne ! Et l'idée de cette mini fic m'est venue.
Tout ça s'est passé y'a un bon bout de temps maintenant, en fait, c'était en septembre 2009...
Je me décide enfin à la publier.

Je vous la présente ?

Son titre ? Petits meurtres entre amis(es)...
Je ne sais pas pourquoi mais FFnet ne veut pas que je mette les parenthèses dans le titre alors je les mets là quand même, na !

Son genre ? Slash. Mais je précise qu'il est très soft !

Son rating ? T

Son résumé ? Rodney entend une conversation et c'est la panique à bord !

Disclaimer : Aucun des persos n'est à moi, et je ne reçois aucune rémunération pour avoir écrit cette histoire. C'est bien dommage d'ailleurs...

Bon, et bien bonne lecture.

oOoOooOoOooOoOooOoOo

Chapitre 1

Des petits soupirs de plaisirs ainsi que des gémissements passaient à travers une porte...

Pourtant, la bouche d'où sortaient ces petits bruits, essayait par tous les moyens de les empêcher de franchir ses lèvres. Mais elle ne pouvait pas...

Pas quand celle de l'autre mordillait et martyrisait délicieusement ses tétons. Il avait tenté de le repousser, arguant comme prétexte que si il restait dans ses quartiers plus longtemps, ça pourrait paraitre suspect.

Mais rien à faire...

Et dès qu'il avait senti les mains douces parcourir son dos et ses reins amoureusement, il sut qu'il avait déjà perdu la partie.

Et c'était toujours comme ça. Enfin pas depuis toujours...

En fait, cela ne durait que depuis deux semaines. Mais c'était tellement intense...

Deux semaines de presque pur bonheur.

Parce que si ils s'étaient avoués leur attirance mutuelle, aller au bout de leur envie n'avait pas été facile, ni pour l'un, ni pour l'autre...

Deux hommes qui finissaient par se sentir trop proche pour que ça ne demeure que de l'amitié, et voilà qu'au retour d'une mission...

oOoOo

Deux semaines plus tôt...

Ils marchaient tranquillement sur un sentier d'une planète supposée être tranquille, d'après les relevés contenus dans l'ordinateur central de la cité.

Le bavardage de Rodney, le sourire indulgent de Teyla, et les grognements de Ronon étaient des choses auxquelles John s'était habitué. Et il aimait bien, finalement. C'était un peu de normalité dans une galaxie qui était loin de l'être...

Quand soudain...

L'être humain possède cinq sens.

Et bien Ronon, durant les sept années qu'il avait passé à éviter les Wraiths, en avait développé un sixième...

Celui du danger. Un petit quelque chose l'avait fait stopper net.

Surpris, John l'avait regardé et allait lui demander ce qu'il avait quand il vit Teyla pointer son arme sur la lisière de la forêt, à peine à quelques dizaines de mètres d'eux.

Cela ne faisait peut-être que trois ans qu'il était dans son équipe, mais Sheppard avait appris à faire confiance à l'homme qui avait passé plusieurs années à côtoyer le danger.

-Courez ! Hurla le Satédien.

Pas besoin de plus. Ils s'étaient tous mis à courir. Ils ne voyaient pourtant rien ni personne, mais la voix de Ronon et surtout son intonation avait suffit à leur donner des ailes...

Et quand la porte des étoiles fut en vue, Rodney composa le code d'une main fébrile mais pourtant déterminée. Il avouait sans honte qu'il n'était pas aussi courageux que les trois autres, mais de toute façon il était scientifique, pas militaire.

Et quand il entendit un grondement sourd, il se retourna. Rodney n'était pas quelqu'un qui aimait la vie au grand air et il n'était donc pas particulièrement bronzé. Mais là, il aurait pu faire concurrence à un cachet d'aspirine. Toute couleur avait disparu de son visage.

Les hommes, ou du moins les "choses" à deux... pattes ? Jambes ? Et qui courraient dans leur direction n'avaient pas l'air très avenant !

De plus, leur arcs et autres instruments de tortures portables digne des films de gladiateurs, lui rappelait cruellement une mission de laquelle il était revenu avec une flèche dans le postérieur...

Et quand le vortex se stabilisa, c'est avec un plaisir non dissimulé qu'ils franchirent tous la porte...

Sain et sauf...

Comme à chaque retour de mission, ils passaient par l'armurerie afin d'y déposer leurs armes. Ronon et Teyla, malheureusement trop habitués à ce genre de mauvaise rencontre, avaient été plus prompte à se remettre de leur mésaventure.

John faisait comme d'habitude. En mission, sa priorité était de protéger ses hommes. Et quand il y avait du danger, son instinct de protection se réveillait encore plus.

Le passage de "Je suis tranquillement entrain de marcher avec mon équipe" à celui de "Danger ! Mode killer activé" se déclenchait en une fraction de seconde.

Et aujourd'hui, il se félicitait encore d'avoir le Satédien et l'Athosienne dans son équipe, parce que là, il aurait eu du mal à s'en sortir tout seul...

Mais avant de passer entre les mains expertes du Dr Keller, ils devaient d'abord se débarrasser de leur attirail assez encombrant.

... Et Rodney tremblait tellement, qu'il ne pouvait pas retirer la culasse de son arme afin d'enlever le petit ressort. Cette opération somme toute banale, qui consistait à rendre l'arme inoffensive avant de la ranger, et bien il n'était même plus capable de la faire...

John était un peu plus loin et il pouvait entendre les soupirs d'impatience du scientifique.

Alors il se tourna vers lui et remarqua qu'il était fébrile à un tel point que ses mains ne lui obéissaient plus.

Ce qu'il trouvait énervant au possible !

Depuis quand Rodney martyrisait le matériel de cette façon ?

Il poussa lui aussi un soupir en levant les yeux au plafond. Il devait se calmer aussi. Après tout, la journée qu'ils venaient de subir n'était pas de celles qu'il pouvait classer comme tranquille !

Il ne devait pas oublier qu'ils s'étaient fait poursuivre par une horde d'hommes des cavernes...

Ronon les avait sans aucun doute sauvé d'une rencontre du "troisième type" vraiment pas ordinaire, mais pour lui, ce n'était pas pire que quand il était chassé par les Wraiths.

Alors après avoir déposé son arme, qu'il répugnait quand même à laisser, il avait quitté la pièce. Accompagné de Teyla, ils s'étaient donné rendez-vous un peu plus tard à la cantine, afin de décompresser.

John et Rodney étaient donc seuls. Le militaire retira doucement son gilet pare-balle, un peu secoué tout de même.

Si Ronon n'avait pas développé cette faculté à "renifler" les problèmes, ils ne s'en seraient sans doute pas sortis sans dommage...

Lui, il se fichait de ce qu'il pouvait lui arriver. Mais pas les autres. Pas Rodney...

En fait non, il ne se fichait pas de sa personne. Parce que ça voudrait dire que le scientifique ne l'aurait plus pour le défendre...

Ronon et Teyla seraient toujours là pour lui, il en était sûr. Mais pas de la même façon...

Pas de sa façon à lui...

Et c'est donc doucement qu'il s'approcha de Rodney pour lui prendre délicatement l'arme des mains.

-Donnez la moi, je vais m'en occuper...

-Je peux... je peux... pas... c'est dingue ça, vous trouvez pas ? J'ai eu la trouille de ma vie, j'en tremble encore ! Vous avez vu mes mains ? Regardez ! Je ne tremble pas d'habitude, je ne tremble jamais ! Mais là, je sais pas, je ne sais pas pourquoi cette fichue arme ne veut pas... Débita le scientifique très vite.

-Je vais m'en occuper ! Coupa John doucement, relax, d'accord ? On est sain et sauf, on est sur Atlantis et on ne craint plus rien !

-Oui mais...

-Mais rien du tout. Vous allez me donner votre gilet et ensuite, je vous emmène à l'infirmerie, d'accord ?

-L'infirmerie ? Pourquoi l'infirmerie ? Mais je ne suis pas blessé !

Il passa ses mains partout sur lui et releva ensuite les yeux, fixant John.

-Je n'ai pas l'impression d'être blessé ! Oh bon sang... c'est la douleur ! Elle m'anesthésie, c'est ça ? Je suis blessé ?

-Non, vous n'êtes pas blessé... Le rassura John. Calmez-vous...

Et là, le militaire n'en cru pas ses yeux. Il vit ceux de Rodney devenir brillant de larmes. Et ça l'émut à un point...

Il n'aimait pas voir les gens pleurer. Et encore moins ceux auxquels il tenait.

Alors il se saisit des mains crispées et se rapprocha du corps qui tremblait.

Puis, sous le coup d'une impulsion à laquelle il ne trouva pas de nom, il le serra dans ses bras...

oOoOo

Ce jour marqua les deux hommes. Ils savaient tous les deux qu'il se passait quelque chose entre eux, mais ils ne voulaient pas lui donner de nom. Pas encore...

Et peut-être pas celui auquel ils pensaient tous les deux...

Car ça leur faisait un peu peur à vrai dire...

Et au fur et à mesure des heures et des jours qu'ils passèrent ensemble, ils se rendirent compte qu'ils aimaient être l'un avec l'autre. Plus qu'avant, en tout cas...

oOoOo

Ce fut le quatrième soir que tout dérapa. Une soirée tranquille dans les quartiers de John. Ronon était là, ainsi que Rodney. Teyla passait sa soirée avec trois autres femmes avec lesquelles elle s'entendait plutôt bien...

John sortit les canettes de bières de son petit frigo et les donna aux mains avides. Elles furent ouvertes tout aussi vite et puis on n'entendit plus que le "Haaaa..." sortir des gosiers qui manifestaient le plaisir d'avoir reçu cette boisson...

Mais si John et Ronon tenaient l'alcool, et une bière n'étaient pour eux qu'un rafraichissement, il n'en était pas de même pour Rodney. Après s'être pris une cuite mémorable durant ses études, et surtout, ne plus se rappeler ce qu'il avait bien pu faire le reste de la soirée, il avait toujours refusé de boire quelque chose de fort. Mais une bière, ce n'était pas fort, n'est-ce pas ?

Non, une bière n'était pas forte. Mais plusieurs... et quand en plus on les combine à de la fatigue et bien...

Il peut se passer des trucs...

... Plus ou moins avouable...

Et quand Ronon entendit Rodney parler de choses dont il ne comprenait pas le moins du monde le sens, il décida qu'il était temps pour lui de se sauver...

Peut-être que là, effectivement il se sentait lâche. Mais le babillage incessant du scientifique commençait à le saouler autant qu'une bonne dizaine de pinte de vin de chez lui !

Le Satédien sortit sous le regard un peu embrumé de Rodney et celui, un peu déphasé tout de même, de John.

Après tout, il était tard et lui aussi était un peu fatigué...

-Je vais peut-être... vous laisser... Articula difficilement Rodney.

-Ouais...

Rodney posa ses deux mains de chaque côté de lui et poussa aussi fort qu'il put sur ses mains, afin de se lever. Et il réussit !

-J'y suis arrivé tout seul ! S'exclama t-il, très content de lui.

Mais hélas, il s'était tourné trop vite. Et il y eut comme un léger décalage horaire entre sa tête et son cerveau...

Sa tête était tournée vers John, mais son cerveau était toujours de l'autre côté. Et il vacilla dangereusement avant de s'écrouler sur le militaire.

-Hey ! Mais...

-Pas fait... exprès... S'excusa le scientifique.

John frémit en voyant les yeux bleu voilés. Mais de quoi ?

De désir ? D'alcool ?

Et comme il espérait que la première réponse était la bonne, il fit le premier pas. Il n'eut qu'à pencher la tête légèrement pour que sa bouche trouve celle de Rodney...

oOoOo

Rodney, dont les inhibitions étaient partit faire un tour ailleurs, se laissa faire...

Il appréciait d'être le centre d'attention. Et là, il avait beau s'être lamentablement écroulé sur John, il n'avait pas le moins du monde envie de bouger. Et de fil en aiguille, ils avaient fini par atterrir sur le lit...

Leurs bouches ne voulaient pas se lâcher...

... Et obéissantes, elles ne le firent pas.

Les vêtements, eux, se sentirent rapidement de trop et firent un tour sur le sol, voir si la fraicheur de celui-ci pouvait les refroidir un peu.

Parce que les corps à qui ils appartenaient étaient brûlant...

... Les mains impatientes se découvrirent une passion dévorante pour la peau de l'autre et n'en finissaient pas de caresser, afin de faire gémir encore et encore, puis finalement haleter, sous le plaisir grandissant...

... Des mouvements de hanches doux, qui devenaient de plus en plus rapide. Des petits bruits très érotiques, qui enflammaient les sens.

... Et puis l'extase...

... Et ils s'écroulèrent l'un sur l'autre.

Pas de mots. Juste des gestes. Mais qui voulaient dire tellement de choses...

Puis un regard voilé par l'incroyable plaisir, autant donné que reçu, qui en rencontre un autre, qui l'est tout autant...

Et cette soirée fut le départ d'une belle histoire...

oOoOo

Retour au présent...

-Je dois y aller... Gémit Rodney.

-Pourquoi, t'es pas bien là ? Chuchota John à son oreille.

Ses mains ne pouvaient pas se détacher de son scientifique. Depuis qu'ils étaient ensemble, il se demandait si un jour, il pourrait se passer de lui.

D'ailleurs, il se demandait comment il avait pu se passer de lui jusqu'ici !

-Si mais...

-Mais quoi... ? Murmura encore le militaire d'une voix sensuelle.

-Je ne peux pas rester ce soir... tu ne m'as pas laissé dormir cette nuit et j'ai du boulot en retard...

-Tu es sûr ?

-... ou... oui...

Ce n'était pas un oui franc, mais John eut quand même pitié de lui. C'est vrai que quand ils étaient ensemble, la passion et la fougue qui les prenaient l'un-l'autre les laissaient la plupart du temps épuisés.

-Bon... d'accord ! Mais je veux un dernier baiser. Pour pouvoir m'endormir...

Rodney soupira en levant les yeux. Son amant était plus que doué en amour, mais se comportait comme un vrai gamin ! Mais heureusement pour lui, au lit, il ne l'était pas...

D'ailleurs, c'était la cause des cernes sous leurs yeux, le lendemain des nuits qu'ils passaient ensemble...

Alors Rodney se rapprocha de lui et posa sa bouche sur la sienne, afin de lui donner un long baiser tendre. Mais comme il se connaissait aussi, avant même que John ne puisse poser ses mains sur lui de nouveau, il recula très vite.

-A demain... et bonne nuit !

Le militaire le regarda avec un sourire doux et Rodney sortit...

oOoOo

Samantha, Jennifer et Teyla se retrouvaient au moins un soir par semaine.

Tout le monde était au courant, mais personne ne savait ce qu'il se passait entre elles. Dans ces cas là, elles s'isolaient et aujourd'hui, c'était dans un coin de la cantine, à l'écart des autres...

-Et vous ? Comment vous vous y prendriez ? Demanda Teyla.

-Et bien, j'ai plein de truc en tête ! Je commencerais bien par un accident grave, mais très grave... le genre de truc qui nécessiterait un temps fou pour savoir comment il va s'en sortir ! Répondit Jennifer.

-Ouais, mais ça risque d'être un peu long, non ? Répliqua Samantha.

-C'est ça le problème ! Mais quand j'ai une idée dans la tête, elle ne veut pas s'en aller avant que j'arrive à en faire quelque chose. J'essaye, mais je n'y arrive pas !

-Et ensuite ? Demanda Teyla avec impatience.

-Et bien, je pense aller jusqu'au coma... Continua Jennifer.

-Ouh la ! C'est pas un peu beaucoup ? S'exclama Sam.

-Non non ! Pas quand on sait ce que je lui réserve ensuite...

-Qu'est-ce que c'est ?

-Je pense que je vais y réfléchir encore, ce n'est pas tout à fait au point. J'ai besoin de peaufiner les détails...

-On voit tout de suite le docteur qui se réveille ! S'esclaffa Sam.

-Oui, rendre quelqu'un malade ou le blesser sans éveiller les soupçons, c'est tout un art !

Les trois femmes se regardèrent et hochèrent la tête d'un air entendu.

-Moi, j'aimerai bien le torturer moralement... Murmura soudain Teyla.

-Comment ?

-Un cauchemar peut-être ? Proposa la petite doctoresse.

-Ça c'est génial ! Mais il faut que ce soit quelque chose de terrible ! Le genre... Commença Teyla.

-... le genre qui te réveille en sursaut la nuit... pas de lumière... un bruit suspect... Continua Jennifer.

-Non ! Moi je sais ! Coupa Sam, il faut faire mourir l'un de ses amis !

Trois grands sourires légèrement sadiques s'affichèrent sur leurs visages.

-Ça c'est géant... mais qui ?

Les sourcils des trois femmes se froncèrent.

-C'est une impasse, je ne sais pas qui sacrifier...

Trois soupirs sortirent simultanément des trois bouches...

-Ah... ce n'est vraiment pas simple...

-Et toi ? Demanda Jennifer à Samantha.

-Et bien moi, je le torturerais bien un peu aussi, mais physiquement...

oOoOo

A suivre...

oOoOo

Et voilà le premier chapitre !
Qu'est-ce que vous en pensez ? Ça vaut le coup que je publie le reste ou pas ?

Bon, et bien en attendant de voir ce que ça va donner, je vous souhaite à tous et à toutes un excellent week-end !

Et merci de me lire...