Bonjour à vous et bienvenue pour mon premier chapitre ! En espérant que cela vous plaise, je vous souhaite une bonne lecture et un p'tit com' ne serait pas de refus !
Bonne lecture !
Au bureau de N.Y Times, une jeune journaliste était entrain de travailler. Elle était assise à son bureau, mordillant le bout de son stylo en cherchant des informations sur son ordinateur. Elle était habillée d'un tailleur moulants ses formes féminines, accompagnée d'une petite queue de cheval en guise de coiffure.
La jeune femme croisait et décroisait ses jambes en même temps qu'elle faisait descendre les pages informatiques. Elle s'apprêtait à prendre sa pause lorsqu'un collègue de travail l'interpella :
« Yûki, le patron aimerait te voir »
« Ok j'y vais, merci Yumichika ! »
La prénommé Yûki soupira légèrement et se leva, traînant presque des pieds pour se diriger vers le bureau de son patron.
Elle toqua doucement à la porte.
« Entrez » lança une voix grave.
« Vous m'avez demandé Mr Kuran ? » demanda-t-elle en refermant la porte.
« Ah Yûki ! Oui viens, assied toi ! »
S'asseyant en face de lui, elle croisa les jambes.
« Je voulais te voir, car à partir de demain, tu auras un collaborateur. »
« Un-un collaborateur ?! Puis-je savoir pourquoi Mr? »
« S'il te plaît, pas de Mr entre nous ! Je suis ton oncle ! »
« Je ne mélange pas relation professionnel et relation privé. »
« Allons donc... Enfin le problème n'est pas là. Tu auras un collaborateur a fin de travailler sur un projet particulier. »
« J'ai, jusque là, toujours travailler sur des projets particuliers, alors pourquoi avoir un collaborateur maintenant ? »
« Ce projet n'est pas comme les autres, il est dangereux et nous avons besoin des capacités de ce jeune homme »
« Sans vouloir vous manquer de respect, je suis journaliste, pas une espionne » lança -t-elle de ton sec.
« Je le sais bien, mais cela peut avoir un impact sur tes origines Yûki. »
S'apprêtant à se lever, elle le regarda fixement, voulant savoir où il voulait en venir.
« De quoi voulez vous parler ? »
Rido Kuran, s'était levé et s'était posé à côté de la jeune femme. Malgré le fait qu'il était son oncle, ils n'avaient jamais étaient proches, Yûki lui reprochant la mort de ses parents, pour cause de jalousie.
« Eh bien Yûki... » dit-il, tout près de son oreille, « je parle bien évidemment de tes origines de vampire... »
Le sang de la jeune femme ne fit qu'un tour. Elle se leva presque trop brutalement pour Rido et se dirigea vers la sortie. Mais avant de sortir et répondit :
« Je ne suis pas votre cobaye Mr Kuran, trouvez vous quelqu'un d'autre. »
Puis elle sortit de la pièce, le visage troublé.
Non mais pour qui se prenait-il ?! Il était formellement interdit d'utiliser des informations personnelles dans le but du travail surtout celles de ses employer... Rido Kuran... Jamais elle n'avait pu le considérer comme un membre de sa famille. C'était un être ignoble qui ne pensait qu'à lui ! Depuis la mort de ses très chers parents, Yûki avait été sous sa garde. Elle s'était, alors retrouvée si seule... Son grand frère adoré, étant parti pour la France à fin de poursuivre ses études d'avocat. Mais aujourd'hui, elle avait grandit, elle avait 20ans et elle avait décidé de quitter la prison de son oncle et de s'installer dans un petit appartement, en plein quartier pourvu de racailles New York. De plus son travail était tout juste à côté ! Ce qui lui évitait de prendre le bus, vu qu'elle n'avait pas encore son permis.
Ne faisant pas attention où elle allait, Yûki heurta violemment une personne avant de se retrouver au sol. Un peu étourdit au départ, elle secoua la tête en se massant sa pauvre fesse endoloris.
« Est ce que tout va bien ? » demanda une voix à la fois grave et douce.
« Vous pourriez regarder où vous allez ?! » s'énerva cette dernière en se relevant.
« Eh bien, vous avez une drôle de façon de vous excusez... »
Lorsqu'elle leva les yeux, elle vit un jeune homme possédant des yeux, d'un violet profond. Elle le regarda, alors dedans, et la seule chose qu'elle put penser fut : Qu'il est beau ! Mais elle revint vite à la réalité, remarquant le toupet du jeune homme.
« Pardon ?! Mais c'est vous qui m'êtes rentré dedans ! »
« Est ce que toutes les autres jeunes femmes qui travaillent ici sont aussi arrogantes que vous ? »
Face à cet homme, Yûki perdit son contrôle et préféra donc s'éloigner avant d'empirer sa sale journée. Elle marcha d'un pas rapide vers la machine à café. Elle inséra une pièce, appuya sur la touche ''café serré'' et patienta en marmonnant.
« Non mais vraiment... qui c'est celui là ?! »
« Qu'est ce que tu marmonnes ? » demanda une voix féminine en s'approchant.
Yûki leva la tête et aperçue sa meilleure amis, Sayori Wakaba. Elle prit le gobelet et se mirent toutes les deux à marcher dans le jardin, dédié aux employer.
« Oh... Il veut vraiment que tu travailles sur ce projet ?! » s'enquit Sayori après avoir écouté le récit de sa pauvre meilleure amie.
« Oui mais je ne vais pas me laisser faire, il n'a pas le droit ! » s'écria-t-elle en s'asseyant sur un banc .
« Calme toi... T'énerver ne changera rien »
« Je déteste sincèrement cet homme ! » fusa-t-elle en massacrant son gobelet vide.
« Eh bien, eh bien... J'espère que vous ne parliez pas de moi . » questionna une voix masculine.
Yûki se retourna vers l'individu qui avait osé interrompre une discussion entre sa meilleure amie et elle. Elle crut tressaillir lorsqu'elle le reconnut.
« Vous ?! Mais que faîtes vous là ? Je vous ai assez vue pour le reste de ma vie ! »
Sayori regarda le mystérieux individu. Il était plutôt mignon ! Les cheveux gris, les yeux violets... Il portait une chemise mettant ses muscles, bien définis, en valeur.
« Je me présente, Zero Kiryû et vous êtes... »
« Je ne vois pas en quoi mon nom vous intéresse. »
« Au moins par vous appeler par votre prénom... »
Yûki se leva et passa à côté de lui, sans dire un mot. Mais elle ne pouvait penser à autre chose... Il était vraiment mignon ! Elle retourna à son bureau et une tonne de papier était posée dessus. Elle faillit crier en voyant la tonne de boulot qui lui restait avant de pouvoir rentrer chez elle.
« Mademoiselle Yûki, veuillez venir dans mon bureau » ordonna Rido, devant la porte.
« Je n'ai pas le temps Mr, je passerai demain. »
« C'est un ordre. »
Puis il retourna à son bureau.
Yûki ferma les yeux. Quand pourrait(elle avoir enfin la paix ?
Bon elle n'avait pas de petit copain qui l'attendait à la maison, mais elle voulait quand même rentrer chez elle, le plus vite possible. Elle se leva, pour la millième fois de la journée et entra dans le bureau de son patron.
« Que me voulez vous, faîtes vite, j'ai du travail encore à faire » dit-elle en s'asseyant.
« Votre collaborateur commencera demain matin. »
« Je ne travaille pas demain matin, j'ai un rendez-vous. »
« Eh bien je regrette, mais vous allez annuler votre rendez-vous, ou bien le reporter. Tu travailles demain matin et demain soir. »
« Mais je-je... ne peux... »
« Écoute moi, je me fou de ta petite vie privé, si tu veux garder ce boulot, tu fais ce que je te dis. Tu peux retourner à tes occupations. »
Sans broncher, Yûki s'exécuta. Cet homme... il finirait par la tuer ! Elle en était certaine. Sayori passa à son bureau pour lui faire un petit coucou.
« A demain Yûki ! »
« A demain... »
« Ça ne va pas ? »
« Si... si... »
« Tu es sûr ? Si c'est par rapport à Kuran, laisse le, ne te bousilles pas le moral à cause de lui, il n'en vaut pas la peine. »
« Merci Sayori. »
« Bon allez à demain ! Si ça ne va pas, tu m'appelles ! »
Yûki lui fit un signe de la main et retourna à son travail.
22h17, Yûki n'avait toujours pas finie, elle en avait juste remplie la moitié. N'ayant pas la foie de finir, elle rangea ses documents, prit ses affaires et ferma son bureau à clef. Elle descendit par l'ascenseur en ruminant. Elle n'en pouvait vraiment plus elle travaillait beaucoup trop ! Son dernier jour de congé remontait à deux semaines ! Ce n'était pas une vie, avoir autant de boulot... Normal qu'elle n'avait jamais le temps de sortir, de s'amuser, de se trouver un petit ami...
Elle soupira longuement et traversa la route sans se rendre compte que le feu était encore vert. Elle sursauta lorsqu'elle entendit un bruit de klaxon et une voiture se diriger droit sur elle... Elle heurta violemment le sol. Elle s'attendait à souffrir... mais rien. Elle ré-ouvrit les yeux et constata qu'elle était sur le trottoir.
« Zero ! »
« Si vous voulez vous suicidez, trouvez un autre moyen »
« Je-je... »
Il l'aida à se relever et s'épousseta. Elle lui lança un regard larmoyant.
« Quelque chose ne va pas ?! »
Sans s'en rendre compte, elle se jeta dans ses bras en sanglotant. Ne comprenant pas trop Zero lui caressa les cheveux maladroitement. Elle releva la tête et s'éloigna.
« Je suis désolé, j'ai craqué... » dit-elle en essuyant ses yeux.
« Ce n'est rien, ça arrive... Voulez vous que je vous raccompagne ? »
« Non ça ira, j'habite juste là... »
« Comme vous voudrez. »
Il continua sa route. Pendant ce temps Yûki le regardait s'éloigner. Trois fois en une journée... Cela sortait de l'ordinaire et du hasard !
Une fois chez elle, elle déposa son sac et ses clefs sur la table basse et se déshabilla pour, enfin, prendre une bonne douche. Sous l'eau, elle se remémora sa journée... catastrophique... Non ! Pire que cela... Une ou deux larmes s'échappèrent.
Le lendemain.. . Elle aurait dû voir son grand frère... Comment allait-il réagir ?
En se séchant les cheveux, elle s'était dit qu'elle devait l'appeler à fin de le prévenir, mais que lui dire ? Si elle lui disait la vérité, il serait furieux... Si elle lui disait sur son oncle abusait d'elle, il lui dirait d'arrêter, immédiatement ce boulot. Or, elle ne pouvait pas. Sans ce boulot, elle n'était rien. Il aidait à payer le loyer à la fin de chaque mois, il l'aidait à se nourrir, il aidait à beaucoup de choses malheureusement...
Elle regarda, finalement l'heure. 23H43. Il devait être 17h en France...
En espérant qu'il n'est prit l'avion, elle attrapa le combiner téléphonique et composa le numéro.
Bip... Bip... Bip...
« Allô, Kaname Kuran à l'appareil. »
« Grand frère ! »
« Yûki, quelque chose ne va pas, pour que tu m'appelles à cette heure ? »
« Euh... non tout va bien, seulement je ne pourrai pas venir demain matin... »
Elle retint ses larmes, malgré l'envie. Seulement Kaname, n'était pas dupe, il comprit que quelque chose n'allait pas.
« Yûki... Qu'y a-t-il ? »
« Eh bien... Je-je... dois travailler demain matin, je suis sur un projet assez important... » tenta-t-elle.
« Je vois... » dit-il pas vraiment convaincu « eh bien, disons demain après midi ? »
« Euh... c'est que... »
« Yûki ? »
« D'accord, à demain après midi ! »
Elle raccrocha au nez de son frère et se mit doucement à pleurer contre le mur, laissant le téléphone tomber par terre. Si jamais Kaname apprenait la vérité, elle serait véritablement foutu...
A SUIVRE...
