Auteur: Mira Nara
Titre : T'es qu'un salaud Neji un salaud que j'aime.
couple: Kiba X Neji
Note1 : euh… Que dire ?et bien j'essaye de corriger toutes mes photes Daurtograffes mais il se peut qu'il en reste encore un tas donc…. Passer outre s'il vous plaît !!!
Bonne lecture !
Pov Kiba :
-Je t'aime, Neji.
Un jour, j'ai fait une grave erreur, mais je ne m'en suis aperçut que bien plus tard. Bien trop tard. Maintenant j'en subi les conséquences : Neji ne m'aime pas et pire encore, il m'utilise, me ridiculise et prends avantage sur ce sentiment.
Au début, il ne faisait de moi qu'un objet de foire mais maintenant…
-Regardez ! V'là le chien qui arrive !
Mes 'amis' rigolent et moi, je me contente de baisser ma tête. Ce n'est pas parce que je suis un Inuzuka que je suis un chien pour autant ! D'ailleurs ça me blesse plus qu'autre chose. J'ose un sourire mais il s'en va déjà et moi aussi. C'est peut-être mieux ainsi.
Quand j'entre dans ma classe, un tourbillon blond me salue.
-Eh Kiba, ça va ?
Avec un hochement de tête peu convainquant, je m'assieds. Naruto (parce que c'était bien lui) s'assieds en face de moi.
-C'est encore lui, hein ? Franchement je ne vois pas ce que tu lui trouve à Neji ! Tu devrais plutôt le laisser tomber, Kiba !
Naruto me regarde avec inquiétude. C'est mon meilleur pote, Naruto. C'est bien gentil de sa part de s'inquiéter pour moi, mais je ne peux tout simplement pas me faire à l'idée d'abandonner le plus beau mec dans tout Konoha ! Impensable…
-Non, non ! C'est bon, dis-je souriant
Le cours commence, ennuyant comme toujours.
Et bientôt la sonnerie stridente fait son apparition pour nous libérer de cette cage qu'est l'école.
-'Voir, Kiba ! A toute !
-Bye !
Et je m'en vais chez moi. Lorsque j'apperçois l'objet de mes rêves devant moi, je cours le rejoindre.
-Neji ! Ca va ?
Le glaçon passe son chemin sans même un regard vers moi. Mais je tiens bon !
-Dis tu fais quelque chose ce soir ? Ca te dirait de…
-Pourquoi voudrais-tu que je sorte avec un boulet comme toi ?
Le Hyûga disparaît dans une ruelle me laissant là, seul. Mon sourire s'évapore pour laisser une tristesse incommensurable prendre place sur ma figure. Un boulet comme moi… ?
Le lendemain, en venant à l'école Iruka-sensei me saute dessus (euh… pas comme ça bande de pervers !!!)
-Kiba, je t'en supplie, aide-moi !!
-Qu'y a-t-il, Iruka-sensei ?
-Pourrais-tu porter ces livres à la bibliothèque ? Merci !!!
Et sans me laisser le temps de renier sa requête, il part. Ne me donnant qu'une seule issue à ce problème, porter les livres à la bibliothèque.
Je ramasse précautionneusement la pile assez haute de livres et me plonge dans la foule d'étudiants. Au milieu des groupies et autres élèves se trouve Neji. Dés que je le vois, mes joues prennent une teinte rosâtre. La pile tangente sous les bras, j'essaye de traverses la mêlée.
-Salut, Kiba !
Cette voix… Mes yeux cherchent désespérément mon interlocuteur. Oui, c'est bien lui. Mais depuis quand Neji me dit-il bonjour le matin ? Le rouge réapparaît sur mes joues.
-Bonjour… Neji !
Je continuais mon chemin sans le lâcher des yeux. Chose assez risqué quand on est maladroit comme Moi. Le Hyûga me fait un clin d'œil, et ce qui devait arriver arriva : je percute quelqu'un et la pile de livres s'écrase sur moi. Ouch. Ce que ça pouvait faire mal. Neji s'avance en ricanant.
- Regardez-moi ce baka ! Il n'est même pas capable de marcher correctement.
L'hilarité prend la foule d'élèves. (Salut je m'appelle hilari thé, (pardonnez-moi)) Je suis pris au piège dans son jeu. Je suis son otage. Je sui captif de son cœur.
Il se moque encore de moi. Et moi, je suis encore tombé dans son subterfuge qui consiste uniquement à me ridiculiser. Pourquoi ? Par vengeance que je lui pourri la vie avec mes sentiments insultants envers lui, sa majesté suprême Neji Hyûga ? Merde…. Mais pourquoi est-ce que je l'aime ? Comment est-ce qu'une telle catastrophe a pu arriver ?
Je ramasse mes livres en silence, une larme sur la joue et cours vers la bibliothèque, pour ensuite le réfugier au fond de la classe. Sans ne serai-ce qu'un mot pour Naruto.
Peut-être qu'il avait raison, je devrais vraiment oublier Neji. Non. Je ne peux pas, je l'aime trop pour ça. Mais ça ne peux plus continuer ainsi.
Je ne peux plus continuer ainsi…
Le cours commence.
Le cours se termine.
C'est la fin de la journée, j'ai eu le temps de bien réfléchir à ma situation sentimentale et en conclusion : je ne sais pas où j'en suis dans ma vie sentimentale. Je réussi quand même à murmurer un vague au revoir à Naruto.
-Kiba. Tu ne comprends pas que ce type est une nuisance pour…
-J'ai compris, Naruto. Pas la peine d'en rajouter.
-Non ! Tu n'as…
-C'est BON !
Je m'en vais furieux. Il est surprotecteur et ça commence sérieusement à m'énerver…
Et malheureusement, sur le chemin vers mon chez-moi, j'aperçois Neji.
Pourquoi faut-il qu'on rentre par le même chemin ? Je ralentis le pas espérant vainement de le rater. Mais notre majesté daigne pour la première fois de sa vie se retourner. Une fois que j'en avais pas envie, moi.
-Ah mais qui voilà !
-…
Je ne réponds rien à cette remarque. Neji en rajoute une couche.
-Comment va le Bibliothécaire pleurnichard ?
Je serre mon poing. Merde. Pourquoi me fait-il ça ? Qu'est-ce que je lui ai fait, moi ?
-Pourquoi ralentissais-tu ? Ah, mais oui, tu me matais le cul, n'est-ce pas ?
La rue est déserte, tant mieux. Mon poing atterrit dans la figure du Hyûga. Ca fait un bien fou.
Neji recule, visiblement déstabilisé par la tournure des évènements. Je lui crie :
-Espèce de pourriture de la nature, sal… sal…. Putain, ça craint !!!
Je mets une main sur mon front, prenant une grande inspiration. Tant ma liste d'insulte était longue.
-Arriéré, débile, demeuré, abruti, ahuri, crétin, imbécile de Hyûga !
Neji met une main, étonné, sur sa joue. Puis se levant rapidement, il me plaque au mur de la rue, menaçant. J'allais continuer mes insultes mais il susurre :
- Qui t'a donné le droit de me faire ça ?
-Tu N'ES QU'UN GLACON SANS CŒUR ! je crie
-Et pourtant, c'est ce 'glaçon sans cœur' que tu aimes, non ?
Mes yeux s'écarquillent. Oui c'est vrai, merde, il a raison. Je suis à sa solde, je n'en peux plus.
-Non, je murmure. Je vais t'oublier ! J'en ai marre que tu me traites comme une moins que rien ! Je…. Te déteste !
Le Hyûga me regarde avec un air sérieux. Mes yeux se plongent inévitablement dans les siens. Il se rapproche pour poser ses lèvres sur les miennes. Mes yeux s'ouvrent en grand et Neji approfondit le simple baisé. Forçant sa langue dans ma bouche, il glisse ses mains sous ma ceinture.
Que se passe-t-il ? Qu'est-ce qu'il fait... ? C'est…. Si bon…
Soudain, Neji se retire brusquement, un sourire mesquin pendu aux lèvres.
-Eh bien, vas-y. Oublies-moi !
Il part satisfait. Je m'écroule contre le mur de la rue ?
-Bien fait pour toi ! dit-il encore.
Ma tête se pose entre mes genoux. Merde ; il m'a encore eu… Il m'a… embrassé et…
Des larmes s'échappent de mes yeux. Neji… tu n'es qu'un salaud.
