Bonjour à tous et bienvenue sur ma première fanfiction ! *danse de la joie*

C'est la première que je publie (bien que ce ne soit pas la première que j'ai écrite, mais jusqu'à présent je n'avais jamais eu le courage de les publier ^-^) et je suis hyper excitée de la partager avec vous.

L'univers de cette fiction est un petit mélange de plusieurs univers fantasy que j'affectionne particulièrement (The Elder Scrolls, Eragon et quelques éléments de mythologie nordique) et de l'univers de Naruto. J'espère que ces petites libertés vous plairont ;)

Tous les personnages du manga Naruto sont la propriété de Masashi Kishimoto.
Tous les éléments issus de l'univers des Elder Scrolls sont la propriété de
Bethesda Softworks.
Tous les éléments issus d'Eragon sont la propriété de Christopher Paolini.

Allez, assez bavardé : voici le premier chapitre !


Chapitre 1

La nuit était tombée sur la ville de Suna et les rues, pourtant animées le jour, étaient maintenant vides et tranquilles. Les rares habitants encore dehors marchaient d'un pas rapide et décidé vers leurs habitations, sans demander leur reste. Les nuits étaient encore trop fraîches et les rues trop sombres pour vouloir s'aventurer à l'extérieur une fois le soleil couché. Les cloches de l'église sonnaient la fin de la journée pour tous les habitants avant de redevenir silencieuse. Elles furent bientôt remplacées par le hululement des chouettes et le bruit du vent dans les toitures, le tout plongeant la ville dans le sommeil.

Chiyo referma la porte de sa maison derrière elle, un frisson lui parcourant le corps. Elle soupira en voyant que son petit-fils, Sasori, était toujours affairé près de la cheminée.

Chiyo : « Sasori, je t'ai déjà dit que tu devais être au lit au moment où les cloches sonnent. Les jours sont peut-être en train de rallonger, mais il est déjà tard. »

Le petit garçon regarda sa grand-mère, un air contrit sur le visage. Il se leva de sa chaise à contrecœur avant de se diriger vers le grand lit placé près de l'âtre. Il se glissa silencieusement entre les draps, tout en prenant soin de laisser de la place à la vieille dame.

Sasori : « Grand-mère, tu peux me raconter l'histoire des Neuf et du mage noir ? »

Chiyo : « Encore ? Mais tu la connais déjà par cœur ! *rit légèrement* Bon si tu insistes… Aller installe-toi correctement. »

Un immense sourire éclaira le visage du garçon et il se redressa contre son oreiller. Chiyo savait qu'il adorait cette histoire et elle savait surtout qu'avec lui, la raconter pouvait durer des heures. Il posait toujours un nombre incalculable de questions même s'il en connaissait déjà les réponses. Mais du haut de ses six ans, c'était tout à fait normal.

Chiyo : « Il y a bien longtemps, quand les cinq grands royaumes n'existaient pas encore, le monde dû faire face à une terrible menace. Les ténèbres s'épaississaient et gagnaient en puissance au fur et à mesure que les années s'écoulaient, sans que les Hommes ne puissent les vaincre. C'est alors qu'une guerre éclata entre les différents peuples ! C'était une lutte sans merci, motivée par la peur et le désespoir : ils se retrouvaient face à quelque chose qui les dépassait et leur manque de moyens les avait plongés dans l'anarchie la plus totale. » Elle rit légèrement en voyant les yeux du petit garçon briller d'excitation. Elle remonta légèrement les couvertures sur lui avant de poursuivre. « Mais certain d'entre eux ne perdirent pas espoir et une lumière émergea dans les ténèbres. Neuf guerriers, issus des quatre coins du continent, se présentèrent alors motivés par leur désir de triompher de ce mal qui s'était emparé du monde. Les peuples s'allièrent sous leur bannière et ils se mirent alors à marcher vers le nord, là où se trouvaient les ténèbres, guidés par les Neuf. Les Neuf, tel était le nom qu'ils avaient donné à ceux qu'ils considéraient comme leurs sauveurs. Mais une fois arrivé au nord, ils se retrouvèrent confronté à une armée entièrement composée d'Ombres. Et à leur tête se tenait le Seigneur noir, celui à l'origi-»

Sasori : « C'est vrai qu'il avait des cheveux faits de serpents ? Et de grands yeux rouges et brillants ? Et est-ce que les Ombres avaient des chevaux ? » Il se mit à genoux sur le matelas de paille, penché en avant et trépignant d'excitation à chacune de ses questions. « On raconte que ce sont des bêtes cauchemardesques, je voudrai en voir une un jour. Et les Neuf ? Ont-ils lancé l'assaut ou est-ce qu'ils ont essayé de lui parler d'abord ? Et, c'est vrai qu'ils sont à l'origine des cinq grands royaumes ? On raconte que les cinq monarques sont leurs descendants. Et, et, et… »

Chiyo : « Calme-toi Sasori, une seule question à la fois. Je ne peux pas te répondre si tu t'agites comme ça. » Elle le recoucha tant bien que mal avant de se rassoir confortablement sur le bord du lit. « Je ne sais pas si le Seigneur noir avait des cheveux faits de serpents. Je ne sais pas si ses yeux étaient rouges et brillants. Tout ce que je sais c'est que les Neuf ont remporté la victoire, sans quoi, nous ne serions pas là aujourd'hui. Il se fait tard et il faut dormir maintenant. Demain nous avons une longue journée qui nous attend. Je te raconterai la suite demain soir, mais seulement si tu te tiens tranquille. »

Le petit garçon souffla en signe de mécontentement mais s'exécuta sans rechigner. Il regarda sa grand-mère qui s'affairait une dernière fois auprès du feu afin de raviver ce dernier pour la nuit. La lune était maintenant haute dans le ciel sans nuage. Elle l'embrassa sur le front en lui souhaitant une bonne nuit.

Sasori : « Grand-mère, tu crois que je pourrai faire partie des Neuf un jour ? »

Chiyo : « Oui, peut-être. Mais pour cela il faut dormir, tu ne vas pas sauver le monde en étant épuisé, si ? »

Il laissa échapper un petit rire avant de fermer les yeux. Il s'endormit rapidement, laissant la vieille dame à ses autres tâches. La maison ne fut bientôt remplie que des craquements du feu et du bruit que faisait Chiyo avec son mortier.

… : « Sasori ! Sasori, réveille-toi ! »

Les yeux encore remplis de sommeil, l'enfant se redressa difficilement.

Chiyo : « Aller réveille-toi ! Il faut partir et vite ! »

Elle l'attrapa par les épaules et le fit rapidement descendre du lit. Sasori pouvait sentir la précipitation dans sa voix mais aussi de la panique. En vérité, surtout de la panique.

Sasori : « Grand-mère ? Qu'est-ce qu'il se passe ? » Il jeta un regard vers la fenêtre. « Il ne fait pas encore jour… »

Elle ne lui répondit pas, trop affairée à prendre de quoi survivre pour quelques jours. Elle le regarda en lui mettant un petit sac sur le dos.

Chiyo : « Nous allons devoir faire vite, sans regarder derrière nous. Est-ce que tu as compris ? » Il hocha la tête en silence. « Bien. Viens. »

Elle lui prit la main et se dirigea d'un pas pressé vers la porte. A peine était-elle ouverte que Sasori vit le ciel rougit par les flammes. Il ne put s'attarder plus longtemps sur ce qu'il voyait, sa grand-mère le tenant toujours par la main et le trainant derrière elle. Des cris retentissaient de tout côté. Autour d'eux, des habitants s'affolaient pour rejoindre les limites de la ville. Les bâtiments, pour la plupart incendiés, donnaient l'impression d'un champ de ruines. Les flammes avaient gagné une grande partie de la ville et l'on pouvait entendre les cloches d'alerte sonner aux quatre coins de la cité. Sasori sentit des larmes de panique lui monter aux yeux. Il n'eut pas le temps de se poser la moindre question que sa grand-mère venait de l'asseoir sur un cheval et accrochait un long fourreau à sa selle.

Chiyo : « Il faut que tu partes. Va à Konoha à l'est. Ne te retourne pas et tout ira bien. » Elle glissa une enveloppe scellée dans la chemise du garçon. « Il faut que tu sois fort Sasori. Tu peux y arriver, je crois en toi. »

Sasori : « Grand-mère, qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi je dois partir ? »

Chiyo : « Il le faut. Je te rejoindrai plus tard mais pour le moment, tu dois y al-»

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, interrompue par un cri derrière elle. Elle se retourna pour faire face à un être difforme et enveloppé de fumée noire. La créature avait laissé échapper un hurlement strident et s'approchait dangereusement d'eux. Chiyo se tourna une dernière fois vers son petit-fils et lui enfila prestement un bracelet de cuir autour du poignet.

Chiyo : « N'oublie pas, va à Konoha, à l'est. Garde précieusement la lettre que je t'ai donné. » Elle effleura la joue du petit garçon, devenue humide par les torrents de larmes qu'il laissait maintenant échapper. « Je t'aime Sasori. Ne l'oublie jamais… »

La vieille femme fit une légère pression sur le bracelet qu'elle venait de lui donner, comme pour appuyer ses paroles. Il n'eut pas le temps de répondre que le cheval se lança au galop. Malgré les recommandations de sa grand-mère, Sasori se retourna. Il ne vit que le sourire triste de celle qui l'avait élevé et protégé toutes ses années. En un instant, la créature se jeta sur la vieille femme et bientôt, leurs deux silhouettes furent englouties par le brasier qu'était devenue Suna.

Sa monture poursuivit sa course folle à travers les rues et bientôt, l'enfant se retrouva en dehors de la ville. Il ne distinguait plus aucun son et sa vision était brouillée par les larmes qu'il versait. Il serra les rênes entre ses doigts, enfonçant ses ongles dans les paumes de ses mains. Il lui semblait avoir la poitrine en feu tellement il lui était difficile de respirer calmement. La fatigue le rattrapa cependant et il finit par s'écrouler sur le cou de sa monture. Les ténèbres recouvrirent son esprit et il se laissa guider par le galop effréné qui le portait vers l'est…


Et voilà ! C'est la fin de ce premier chapitre !

Que va-t'il advenir de Sasori ? Va-t'il arriver en un seul morceau à Konoha ? La suite au prochain chapitre ;)

Si vous avez des remarques à faire sur des points que je devrai éclaircir ou même améliorer, n'hésitez pas ! Les critiques (bonnes ou mauvaises) constructives sont toujours bonnes à prendre !

Merci d'avoir lu ce premier chapitre ! J'espère qu'il vous aura plus et que je vous retrouverai pour le deuxième !