Résumé: Loxaspération (n.f.) : sentiment de profonde irritation, d'intense mécontentement. Ou quand Loki prend les choses en mains, dans tous les sens du terme.

Disclaimer : L'univers Marvel ne nous appartient pas, pas plus que les personnages.

Rating : M, language et comportements explicites !/LEMON\!

Situation : L'histoire se déroule après Avengers.

Notes : Nous n'avons pas de rythme de parution particulier, mais nous ferons le maximum pour satisfaire nos futures lectrices (lecteurs?) assidues.

L'idée nous est venue d'après une photo qui affichait la définition du résumé. Ça nous a fait bien rire, alors nous avons voulu mettre tout ça en pratique !

N'hésitez pas à laisser un petit mot :)

Chapitre 1 : De vraies bêtes !

"Oh, Steve !"

Cela faisait des heures que des cris plus dévergondés les uns que les autres s'échappaient de la chambre d'en face. Ou plutot des deux bouches de ses occupants, résolument determinés à s'envoyer en l'air une bonne partie de la nuit. Ce qui semblait être une éternité pour Loki.

Il avait rejoint les Avengers et vivait même parmi eux à la tour Stark depuis sa libération, glorieusement acquise suite à une succession d'excuses plus bidons les unes que les autres (et tout le monde y avait cru ; pathétiques mortels). Mais chaque soir, c'était la même rengaine : des échos de donzelles en furies, de mâles dominants (ou pas), et d'une formidable baise se frayaient un chemin dans les couloirs de la tour, empêchant inévitablement Loki de dormir, ce qui, sans aucun doute, le mettait dans une rage folle. Qui aurait pu penser que, une fois la nuit tombée, la tour abritait en fait le discret repère de la luxure et de ses vices dans leur forme la plus bestiale? Personne, pas même Loki, qui pourtant était un fin observateur.

"Ha! Continue, ne t'arrête pas!"

Loki grogna. Il se retourna dans son lit et enfouit sa tête sous l'oreiller, bien que cela n'abaissa strictement pas le niveau sonore, contrairement à ce que l'on nous fait croire dans les films (belle bande de briseurs de rêves). Il avait appris à reconnaitre à qui appartenaient les cris de plaisir, à force de nuit sans sommeil à supporter les interminables ébats des habitants de la Tour, et, cette fois, c'était Steve et Natasha qui s'en donnaient à coeur joie. Et depuis un sacré bout de temps. Steve tirait autre chose que sa force du sérum qu'on lui avait injecté. Une formidable endurance sexuelle qui ravissait chaque demoiselle et damoiseau qui passaient entre ses bras (et ses draps).

Néanmoins, Loki était remarquablement chanceux cette nuit-là, puisque seulement une paire d'Avengers s'extasiait, ce qui arrivait, avouons-le, relativement rarement. Disons le clairement, tout le monde couchait avec tout le monde, aussi souvent que possible, ce qui conduisait donc à plusieurs parties de jambes en l'air en une même nuit. Et au même moment tant qu'à faire, pour jouer à qui-jouiera-le-plus-fort-et-qui-aura-donc-le-meilleur-partenaire.

Loki grimaça à cette pensée et s'empressa de chasser les monstrueuses images des Avengers en pleine luxure qui germaient dans son esprit. C'était tout bonnement répugnant. Comment pouvaient-ils consentir à changer de partenaire chaque soir, en sachant que tout le monde étaient déjà passés avant eux et repasseront encore?

Tout ce qu'il ressentait à l'instant présent pouvait être réduit à un seul et unique mot : l'exaspération, profonde et complète.

Il n'en pouvait décidément plus, il fallait qu'il bouge de là. Il balança ses jambes hors du lit et sortit de la chambre qui lui avait été attribué à son arrivée, dans l'unique but de fuir, une bonne fois pour toute, ces cris absolument rageant. De la jalousie ? Mais pas du tout, le dieu du chaos se considérait comme parfaitement comblé sexuellement si ce n'est…. Ok si ce n'est qu'il n'avait pas baisé depuis son retour d'Asgard, donc depuis déjà trois loooooongs mois…. On pourrait dire que trois mois, c'est insignifiant pour un dieu qui vivait depuis déjà 1 000 ans, mais tous de même, lui qui avait pris la (sale) habitude de ramener chaque soir une personne différente dans son lit, lorsqu'il était encore un prince respecté et convoité sur Asgard, se retrouvait à faire une cure de désintox forcé sur Midgard. Parce que soyons sérieux deux minutes, il avait beau être plutôt attirant, d'accord même vachement beau gosse, et il avait beau avoir fait ses excuses publiques, les gens le craignaient toujours autant (ou un petit peu du moins). Et cette crainte qu'il avait appris à chérir, aujourd'hui lui faisait grave chier !

Loki traversa le salon pour aller prendre l'air sur le merveilleux balcon de la tour Stark, celui-là même ou il s'était déclaré maître du monde, quand … BAAAM ! Il se prit la fantastiquement transparente baie vitrée de cet encu** de Stark en plein face.

Bon, pas grave, ce n'était que la 8ème fois cette semaine. Mais bordel qu'est-ce que ça faisait mal !

Il avait beau vivre ici depuis plusieurs semaines déjà, son grand cerveau de génie du mal n'avait pas encore intégré qu'il y avait une vitre entre l'intérieur et l'extérieur de l'appartement. Encore une stupide invention des midgardiens. Non mais quelle idée de s'enfermer comme ça comme des poissons dans leur bocal. Sur Asgard, tout était grand ouvert, sans limite, et Loki adorait cette liberté. Et cette attaque de vitre surprise lui fit prendre conscience encore une fois à quel point Asgard lui manquait. Bon, il avait peut-être une solution : re-balancer Stark dans la baie vitrée et se débarrasser de deux problèmes plutôt encombrants : comme ça plus de Stark, et plus de baie vitrée !

Après ce périple long et douloureux, Loki atteignit enfin le balcon et pu s'absorber dans le contemplation de la ville. De jour, il trouvait New York bruyante, sale et moche, midgardienne quoi… Mais de nuit, avec ses quelques lumières de ci de là, ces bruits atténués, comme relégués au second plan, et cette relative tranquillité, la grande pomme avait pour lui un attrait inexplicable.

Loki était donc là, sur le balcon, tranquille, sans personne pour l'emmerder quand un individu indésirable et parfaitement inapproprié fit son apparition.