Le principe de 'Les OS se suivent mais ne se ressemblent pas' est simple. Comme vous l'aurez sans doute compris, j'ai choisis de publier mes OS sous une seul fic, bien qu'il n'y est aucun lien entre eux.
Je sais que cela a déjà été fait, mais très franchement, je m'en fiche. N'hésitez pas à laissez des rewiews pour donner vos avis ou vos idées (si vous vouler que j'écrive sur une chanson ou un couple (ma soeur me demende ça tout le temps, alors...) je promet pas de le faire à tout pris, mais je peut y réfléchir!)
Je vous souhaite bonne lecture.
Premier OS: Kakashi et Iruka.
Le sourire triste.
Kakashi, qui avait donné une journée de congé à ces élèves, essayait de se faire pardonner à son grand amour, mais Iruka (l'Académie était fermé aujourd'hui) ne l'entendait pas de cette oreille.
-Iruka, c'est faux…
-Faux ? Vas-y Kakashi ! Prends-moi pour une bille !
-Bon… En mission, ça m'arrive… Mais jamais au village.
Le jeune homme souffla, comme s'il s'était pris un cou dans le ventre et le regarda dans les yeux :
-Dégage, Kakashi. Dégage.
-Mais…
-Je suis peut-être qu'un ninja classe moyenne, mais je reste un ninja, alors arrête de me prendre pour un con ! Dégage !
-Iruka…
-Faut te le dire en quelle langue ? Barre-toi ! Je veux plus te voir !
-Et la dessus il lui lança une volée de kunaï que le ninja copieur évita facilement.
-Mais, mon cœur, je t'aime…
-Fallait y penser plus tôt !
Heureusement que la fenêtre du salon donne sur la forêt, par ce que sinon, tout le monde te verrait, pensa le ninja copieur en posant son regard sur cette dernière, avant de regarder à nouveau le visage brouiller de larme de colère de son Iruka.
Puis merde, qu'est-ce qu'il en fait tout une histoire ? Je suis avec lui, je viens quand je peux, il devrait être content, nan ? Que 'quand je peux' coïncide avec 'quand je veux'
-Qu'est-ce que tu veux ? s'énerva alors Kakashi. Que j'admette ? J'ai déjà admit te tromper en mission, tu veux plus ? Tu veux souffrir plus encore ?
-Je veux la vérité !
-Et bah la voilà ! Oui je te trompe ! Voilà t'es content ?
-Et toi ? Maintenant dégage.
-Quoi ? J'ai fais ce que tu voulais ! Je t'ai dit…
-Nan, ce que je voulais c'est que tu me sois fidèle ! Dégage ! On a pas tous ce qu'on veux dans la vie !
La petite histoire que j'ai à vous compter aujourd'hui, ami lecteur, est celle d'un amour bien étrange. Un amour, réciproque, certes, mais douloureux.
C'est l'histoire d'un jeune homme, brun, beau, qui a tout pour plaire. Iruka Umino était l'un des jeunes hommes les plus en vue du village. Il faut dire que personne ne savait qu'il entretenait une liaison avec le ninja copieur, ex-agent des ANBU, Kakashi Hatake.
Dans le secret, ils avaient former un magnifique couple, jusqu'au jour ou Iruka s'était rendu compte que l'égoïsme de Kakashi s'étendait même sur ces amours.
Quelle tristesse, quelle douleur, et quelle colère avait ressentit le jeune professeur en apprenant que son Grand Amour allait voir ailleurs, par pure plaisir de la chair. Alors il ne le satisfaisait pas ? Tant pis, s'était finis entre eux.
Voilà ce que s'était dis le jeune homme lorsqu'il eut enfin réussis à mettre le ninja copieur à la porte. S'était la fin de tout. En claquant la porte, il avait tourner la page sur son histoire d'amour, il était passer à autre chose.
Seulement, la chose qu'il n'avait pas prévu, s'était que Kakashi, certes égoïste, était amoureux, et ne voulait pas que les chose se termine ainsi. Aussi, dans le souhait de le remettre dans son lit, le ninja copieur avait entrepris de le harceler le plus possible, l'empêchant ainsi de l'oublier en bonne et due forme.
Revenant de l'Académie, après une journée accablante, épuisé, on pourrait même dire, lessivé, Iruka ne pensait qu'à une chose : prendre un bain. Un bon bain bien chaud.
Seulement manque de chance, il trouva la porte de son appartement entrouverte.
-Qu'est-ce que…
Sortant un kunaï, il entra silencieusement., regardant dans chaque coin et recoin. Personne.
La seul chose changé, par rapport à ce matin, était le livre posé sur la table. Avec méfiance, Iruka se pencha et lu le titre : 'Savoir pardonner'. Avec rage, il planta son kunaï dedans.
La quatrième fois. C'était la quatrième fois que Kakashi lui faisait un cadeau aussi idiot que peu subtil ! Pourtant, il avait changé la serrure de son appartement. Plein de fois. Et il en avait rajouté, des verrous. Et il en mettait, des sceaux, le matin, avant de partir.
Mais il ne fallait pas se leurrer, Kakashi avait été dans les ANBU, lui n'était que professeur.
Avec lassitude, il posa ses affaire dans un coin et alla dans la salle de bain. Alors que l'eau coulai, il alluma la radio et se déshabilla.
Il entra dans l'eau bouillante en soupirant d'aise alors qu'a la radios passait une chanson d'amour.
Un shuriken fit taire la machine pour de bon. Pourtant, la chanson trottait dans sa tête, et il n'arrivait pas a s'en dépêtrer.
-Je tourne en rond.. Rho mais c'est pas vrai ! maudite chanson !
Il s'allongea dans l'eau en fermant les yeux et essaya de penser à autre chose, mais très vite, il se mit à siffloter, puis à fredonner l'aire.
-Tu sais que quelque fois, je me sens seul et perdu… Est-ce que tu me reviendra… Tu sais que quelque fois, je me sens loin de toi, est ce que tu te souviendra de moi ?… Sur la terre entière, je me sens abandonner, est-ce que tout ça va changer ?… Pour habiter ma solitude de mon mieux, moi que ne sais qu'être deux… Tu sais que quelque fois, j'ai peur de toi… Tu sais que quelque fois, j'ai peur de moi…… Turn around…
Ces paupières ce rouvrirent. Il manquait quelque chose. Ou plutôt quelqu'un.
-Kakashi.
Cette chanson, ils la chantait ensemble, pour le tripe. Et aujourd'hui, elle lui correspondait tellement.
-Non !
De rage, il frappa l'eau refroidie, ce fichant d'en mettre partout, et l'envi de pleurer lui pris la gorge de façon si forte qu'il du se faire violence pour ne pas céder. Après plusieurs minutes à essayer de ce calmer, il quitta son bain.
Une fois rhabiller dans une tenue propre et détendu, la salle de bain lavé, Iruka rejoignis la cuisine, ou il eut la plus grande peur de sa vie.
Kakashi l'y attendait.
Le jeune homme eut un premier mouvement pour l'engueuler puis il se souvint de ce que lui disait sa défunte mère : « l'ignorance est la pire des insulte », aussi fit-il comme si de rien n'était et commença-t-il à préparer son dîner.
-Iruka…
Faire comme s'il n'était pas là.
-Iruka.
Il n'est pas là.
Kakashi soupira, comprenant que le brun n'aurait pas d'attention pour lui.
-Je sais que tu souffre. Et moi aussi alors… Est-ce que… on pourrait pas… recommencer ? Toi et moi ?
Iruka l'écoutait puisqu'a cette instant les sourcil du jeune homme se froncèrent de colère et qu'il passa sa main dans ces long cheveux libre, pour ne pas céder.
C'est pas gagné, pensa le ninja copieur en voyant l'état de furie contenu dans lequel ces quelque mot avait mit son ex.
Les portes des placard claqué sans délicatesse furent les seule bruit pendant un petit moment puis Kakashi se décida a jouer sa dernière carte, ayant entendu son Iruka juste avant :
-Every now and then I get a little bit restless and I dream of something wild…
Non, il ne reprenait pas. Mais pas décontenancer pour deux sous, l'ex-ANBU continua :
-Every now and then I get a little bit helpless and I'm lying like a child in your arms… Every now…
-Arrête.
-And then I get a little bit angry and …
-Arrête !
-I know I've got to get out and cry…
-Arrête !
-Every now and then I get…
-ARRETE !
Kakashi le regarda silencieusement quelque seconde puis :
-A little bit terrified but then I see the look in your eyes.
Iruka, les point serré, dont un tenant ferment un couteau de cuisine (voire de boucherie) lui tournait le dos, pour ne pas lui montré ses larmes.
-Iruka. Tout ça montre que toi et moi ce n'est pas…
-Ca t'amuse, n'est-ce pas ?
Un souffle, une question, fatiguée, lassée, a laquelle Kakashi ne s'attendait pas.
-Quoi ?
-Ca t'amuse, hein ? de venir, de me faire chier, de me ruiner les nerf…
-Je ne fais pas ça pour m'amuser ! je fais ça pour qu'on soit ensemble, à nouveau.
-Pourquoi ?
-Mais parce que c'est ce que je veux !
Répondit sans réfléchir Kakashi.
-Ce que tu veux.
Le jeune homme regarda le plafond, et respira profondément. Il avait l'impression de voir claire pour la première fois.
-Tu n'est qu'un égoïste.
-Iruka !
-Tu ne pense qu'à toi. Tu veux qu'on sois à nouveau ensemble, pour ton plaisir, et il faudra que j'accepte que t'aille voir ailleurs, pour ton plaisir ! t'es qu'un putain de salopard d'égoïste !
Et la dessus, Iruka éclata de rire. Un rire arrosé de larme.
-Comment j'ai fait pour pas voir ça avant ? Quel con je peut être.
-Iruka.
-Mais quel con ! Et dire que je suis tomber amoureux de toi.
-Iruka !
Kakashi s'approcha, tout en continuant d'appeler le jeune homme, qui semblait perdu dans son monologue. Une fois dans son dos, il lui saisit l'épaule et le retourna : aussitôt il se retrouva avec le couteau sous la gorge.
-Ne. Me. Touche. Pas.
-Iruka.
-C'est mon nom.
-Iruka, s'il te plaît.
-Tien tu connais ce mot, toi ?
-Iruka, écoute-moi. S'il te plais.
-T'écouter ? J'ai fais que ça, t'écouter ! 'Je t'aime, Iruka !' 'je t'ai jamais tromper ! Je te jure' 'Bon, juste en mission' 'C'est vrai, je te trompe, mais je t'aime !' ' Iruka ! je t'aime, ne me quitte pas ! Pardonne-moi' parodia le professeur en s'éloignant. T'écouter. Tss la bonne blague. Mais Kakashi, depuis le début, je fais que ça. Tes foutu rapport de mission, je me les suis tous coltiné, tes monologues sur tes élèves, tes anecdotes ! Tous ! Toi ! il n'y a jamais eut que toi !
-Iruka…
-Franchement, je me demande comment j'ai peut t'aimer !
Iruka ne savait pas d'où venait ce flot de lave incandescente qui se déversait de sa bouche. Sans doute voulait-il faire souffrir son ex autant que lui avait souffert. Vengeance bien dérisoire.
-Foutu égoïste et égocentrique. Tu n'a jamais vu que toi. Et moi, j'ai rien remarquer. Amoureux comme j'était, je t'ai juste… écouté… Tss… quel crétin…
Pour le faire taire, Kakashi ne trouva qu'un seul solution : il se jeta sur lui, déviant l'arme qu'il tenait d'un revers de la main, et l'embrassa fougueusement.
Prit dans un torrent de sensation qu'il avait essayer en vain d'oublier, Iruka se laissant emporter par le courant.
Au matin, il se réveilla dans un lit vide et froid, nu et courbaturé de partout. De la fenêtre ouverte, il pouvait entendre la ville se réveiller doucement.
-Hum… La fenêtre.Articula difficilement le jeune homme, les yeux brillant, non pas de fatigue mais de larmes.
La fenêtre : la sortie préféré de son amant.
Enveloppé dans son draps, il s'y accouda et regarda le ciel et repensant à ces dernières semaines et a Kakashi.
A peine ensemble, le voilà déjà repartit. Iruka le savait, au fond de lui, le ninja copieur ne lui resterai pas fidèle, ce n'était pas dans ça nature.
Il eut un sourire triste.
Il se retourna pour aller prendre une douche, tout en fredonnant une chanson :
-Tu sais que quelque fois, je me sens seul et perdu…
Fin.
la chanson que j'utilise est 'Si demain' de Bonnie Tyler et Kareen Antonn. C'est pas mon style de musique mais bon, elle m'a été utile pour cette fic.
A+
BD
