Titre : Sociopathe? Vraiment ?
Fandom : Sherlock BBC
Pairing : JohnLock
Rating : K+
Disclamer : Mark Gatiss, Steven Moffat, Sir Arthur Conan Doyle
Genre : Romance, General
Résumé : Sherlock (se) prouve qu'il n'est pas aussi sociopathe qu'on ne le croit.
Avertissement : Ce texte est écrit dans le cadre d'un jeu du FoF où il faut écrire en une heure sur un thème. Thème de ce texte : ÉMOI
Bonjour, bonsoir, salutations! Me revoilà sur ffnet après un mois d'absence, pour vous présenter le fruit de ma deuxième nuit du forum francophone. J'espère que cet OS sera à votre goût, n'hésitez pas à partager vos impressions et remarques dans une review à la fin ;) je réponds aux reviews anonymes sur mon profil.
Bonne lecture
Froid. Insensible. Frigide. Inhumain. Psychopathe
Tels sont les qualificatifs qu'on m'attribue de manière générale. Le dernier étant le plus erroné, je suis sociopathe et la nuance est de taille. Cependant aucune de ces appellations ne m'a réellement dérangée pendant nombre d'années, je suis bien au-dessus d'aussi basses considérations même si j'en suis le sujet principal.
Mais ce n'est plus vrai désormais.
La barrière d'antipathie qui m'entourait s'est volatilisée brusquement en raison d'une personne. Une simple personne a réussi à bouleverser ma vie, à supporter mon incessante présence dans son espace vital, mes monologues et mes humeurs.
John Watson.
Il n'est pourtant pas beaucoup plus brillant que les autres, bien que j'en vienne à me poser de plus en plus la question.
En effet, sa simple présence à mes côtés lors d'une enquête a sur moi une influence suffisante pour que je n'inonde plus de reproches les incompétents qui, pourtant, ne m'entourent pas moins. Son thé est devenu nécessaire au bon fonctionnement de ma réflexion, et je prétends ne pas savoir le préparer correctement dans l'unique but que ce soit lui qui s'en occupe. Celui de Mme Hudson reste un breuvage acceptable, mais celui de John a définitivement quelque chose en plus.
Certaines de ses actions réussissent même l'exploit de me tirer des sourires. Des sourires sincères. Comme quand il se détend complètement à la suite d'une enquête, assis sur le canapé pour une fois au lieu de son habituel fauteuil. Assis à côté de moi sur le canapé.
Il lui arrive même de me surprendre, je l'avoue, j'admets, avec une certaine difficulté, mais passons. Quand il pose sa main sur mon épaule au moment exact où j'en ressens le besoin, besoin totalement nouveau et encore incompréhensible. Quand sa voix qui énonce mon nom fait trembler quelque chose dans mes entrailles, fait parfaitement incongru.
Le plus inattendu c'est que ce sont parfois mes propres réactions le concernant qui m'étonnent. Quand il se met en danger de manière totalement inconsidérée alors qu'il peut très bien attendre que je résolve la situation et que je fais passer sa sécurité avant toute chose sans en saisir la raison. Le simple fait qu'il entre dans mon champ de vision provoque une série de réactions inhabituelles sur mon corps et mon esprit.
A la lumière des événements récents, comprenez une énième enquête durant laquelle John a voulu me protéger et a manqué de se faire blesser, ainsi que l'émotion violente qui m'a prise à la gorge à ce moment, je crois avoir compris ce qui se passe.
Moi, Sherlock Holmes, l'être réputé le plus insensible de cette planète, ou du moins du Royaume-Uni, ressent des sentiments. Des sentiments de type affectif. Pour un autre être humain.
Pour John Watson.
Émoi : motion vive causée par l'inquiétude, la douleur ou la joie, la sensualité
Parenthèse de racontage de vie, mais l'autre jour j'ai croisé une dame qui ressemblait à Marie Morstan !
