Disclaimer: Tout les persos appartiennent à Conan Doyle (à propos,je le remercie d'avoir inventé Holmes, parce qu'il occupe grandement mes journées xD), et le réalisateur du film est Guy Ritchie.

Spoiler: Non =)

Rating: T, je pense. (Et vous, vous diriez quoi ? )

BONNE LECTURE!


Criminelle.

Elle se tenait devant moi, fière et audacieuse dans sa robe de soie rouge. Sa peau de porcelaine faisait ressortir ses lèvres pulpeuses couleur grenade. Ses yeux brillaient d'une lueur que je ne parvenais pas à identifier.

- Sherlock Holmes, ne vous souvenez-vous point de moi ?

- Bien sûr que si. Vous êtes Irène Adler.

« Comment aurai-je pu vous oublier, songeai-je. »

Elle m'avait en effet marqué, m'ayant devancée dans l'affaire du Scandale en Bohème. Créature à la beauté exquise, dotée du caractère du plus déterminé des hommes ; j'étais tombé amoureux de cette criminelle, bien que je ne l'aie jamais avoué à personne, -pas même à Watson- .

-Et bien, que venez vous faire chez moi, Irène ?

-Pour tout vous dire, c'est une visite de courtoisie. J'avais simplement envie de voir ce que vous étiez devenu.

-Rien n'a changé d'un pouce, ici.

-Non, assurément, admit-elle en balayant du regard ma pièce couverte d'un indescriptible désordre. Mais où est donc ce cher Watson ?

-Ce que vous êtes curieuse, soupirai-je. Il est au chevet d'un patient atteint d'une maladie grave.

-Oh, fit-elle, apparemment déçue. J'avais espéré qu'il puisse m'aider pour ceci...

Elle ouvrit la porte et deux hommes entrèrent. Ils portaient quelque chose de grand recouvert d'une toile bleue.

-Je présume que c'est un cadavre…

-Votre remarquable sens de déduction ne vous a pas abandonné, Sherlock, rit-elle.

Où puis-je le poser ?

Crispé, je lui désignais la table. Les deux hommes installèrent leur encombrant paquet dessus, puis se retirèrent.

J'ôtais la toile d'un grand geste, et contemplais le macchabée.

-Encore un de vos nombreux maris, je suppose?

Je ne l'entendis pas s'approcher, absorbé que j'étais dans l'examen du défunt.

Soudain je sentis son souffle frais sur ma nuque et sa main frôla mon dos ; un frisson me parcourut l'échine.

- Vous n'avez pas besoin de savoir de qui il s'agit, me murmura-t-elle. Je veux juste connaître son métier et la cause de son décès.

Je fis un pas sur le coté et m'écartai d'elle, car si elle était près de moi, tout mes sens étaient obnubilés par sa voix son odeur, sa peau… et absolument pas sur le macchabée. Comme si elle avait lu mes pensées, elle eut un sourire malicieux :

-Je vous déconcentre ?

Je ne répondis rien et fixai mon regard sur le mort. Elle connaissait parfaitement la réponse.

Je tachai de l'oublier et me mit à inspecter le corps. Au bout de plusieurs minutes, je relevai la tête et lançai :

-Ouvrier dans une usine chimique, 34 ans tout au plus, mort par intoxication de vapeurs d'arsenic.

-Oh, bravo…

Son délicat visage s'éclaira d'un large sourire. Je réalisai qu'elle savait déjà tout. Toute sa mise en scène n'était qu'une sorte de test pour m'évaluer.

-Vous êtes resté le même, déclara-t-elle en s'approchant de moi.

Son visage n'était plus qu'à quelques centimètres du mien. Son parfum parisien me faisait planer comme mes injections de cocaïne. Elle me demanda :

- Trouvez-vous que j'aie changé, Sherlock ?

Je plongeai mon regard dans le sien. J'y décelai de l'amusement, mais aussi, ô surprise, un soupçon d'inquiétude. Avec un léger sourire, je murmurai :

-Non, pas le moins du monde.

Alors, elle me saisit par la nuque et m'embrassai fougueusement ; aussitôt j'oubliai le cadavre, et ne pensai plus qu'à ses lèvres si savoureuses qui dévoraient les miennes avec passion.

FIN


Merci! Et laissez une rewiew, ça fait toujours plaisir ! (c'est élémentaire, mon cher, sur fanfiction...)

Bye !