Salut à tous ! Je vous présente ma première fiction. J'espère que vous allez aimer. Bonne lecture !


-« C'est moi qui conduit ! » hurla Andy, mon frère alors que j'enfilais ma veste. Il avait peut-être 3 ans de plus que moi, c'était toujours autant un gamin. Depuis que j'avais passé mon permis, la voiture était devenue un sujet de querelle. J'avais maintenant 17 ans mais on n'avait toujours pas résolu le problème : une seule voiture mais deux conducteurs.

-« Alors demain, c'est moi ! »Hurlais-je en retour. Je sortis de la maison en courant, je m'affalai sur le siège passager en balançant mon sac sur la banquette. Il conduisit jusqu'au lycée d'Ithaca, ville où nous habitions depuis notre naissance.

Alors qu'il garait prudemment la petite Clio noire, je saisis mon sac et dès qu'il coupa le moteur nous faisions comme si nous ne nous connaissions plus.

-« Bonne journée » soufflais-je alors que je m'engouffrais dehors.

Je rejoignis Ambre et Kim, mes amies.

-« Salut Eli » me lança alors Kim

-« Hey ! Ça va ? » Leur répondis-je

Elles acquiescèrent toutes les deux alors que nous nous dirigions vers nos cours respectifs. Maths dans mon cas. J'agitais ma main dans leur direction en guise de salut et nous primes des chemins différents.

Je m'effondrais sur ma chaise et soufflais. Les maths et moi, c'est comme les chats et les chiens, c'est juste naturellement incompatible. Le prof commença à parler mais déjà j'abandonnais. Mon portable vibra dans ma poche, je le sortis discrètement :

Ciné ce soir ?

K.

Hum maman ne serait pas d'accord, mais si j'insiste un peu sa devrait passer.

Ok pour moi.

T'en as parlé à Ambre ?

E.

La réponse ne se fit pas attendre.

Oui. Elle est ok.

On part après les cours ?

K.

Hum je dois passer chez moi avertir ma mère.

On se rejoint là-bas ?

E.

Ok.

K & A

La journée se déroula lentement et péniblement. Mes pensées étaient focalisées sur le film de ce soir. Qu'est-ce qu'il y avait en ce moment ? Un film d'horreur. Hum non. Une comédie ? Si, c'est pour écouter des blagues à deux balles, non merci. Plutôt un film triste. Ouais, j'avais envie d'un film qui faisait augmenter les cours de la bourse de Kleenex.

J'allais me poster près de la voiture pour attendre mon frère. Son entrainement se finissait toujours en retard. Il arriva essoufflé.

-« Désolé d'être en retard »

-« Pas grave » murmurais-je en rentrant dans l'habitacle

Une fois à la maison, je sautais sur mes devoirs. Une demi-heure plus tard, je sautais sous la douche, 10 minutes après j'enfilais une jupe blanche qui m'arrivait au-dessus des genoux, un débardeur beige et une veste de smoking noir avec des bottines à talons noirs également. Je fis une tresse, qui tomba sur une de mes épaules, avec mes cheveux humides. Je voulus me maquiller mais le temps me manqua.

Je courus en bas. Ma mère préparait le diner. Elle se retourna en m'entendant arriver aussi vite. Elle me regarda de bas en haut.

-« Pourquoi es-tu habiller ainsi ? » me questionna-t-elle

-« Ça te plait pas ? » rigolais-je en lui lançant un clin d'œil

- « Si beaucoup. Tu es magnifique. » Me sourit-elle

-« J'avais prévu d'aller au cinéma avec les filles. » Souris-je en retour

-« Jusqu'à qu'elle heure ?» interrogea-t-elle

-« 23h maximum je te promet ! »

-« Ok, fais bien attention. »

-« Promis.» dis-je en l'enlaçant

-« Je t'aime ma chérie » murmura-t-elle dans mon cou

-« Moi aussi, je t'aime maman » lui répondis-je sincèrement

On se lâcha et je pris mon sac et les clefs de la voiture.

-« Au revoir tout le monde ! » lançais-je à la cantonade avec de passer la porte d'entrée.

Je roulais jusqu'au cinéma. Je me garais un peu loin car il n'y avait plus de place devant. J'allais devoir marcher. Je n'aurais pas dû mettre ces chaussures.

Les rues de la petite ville étaient désertes. Un sentiment d'insécurité s'empara de moi, j'avais l'impression que je ne devrais pas être là, mon instinct me disait de partir au plus vite. Je pressais le pas cependant une fois devant le cinéma, je me rendis compte que j'avais loupé la séance. Il n'y avait plus personne et le hall était plongé dans le noir. « Merde» jurais-je entre mes dents.

J'appelais Ambre mais c'était sa messagerie. Je décidais donc d'envoyer un message à Kim.

J'ai dû louper la séance. Désolé.

On se retrouve au café, ok ?

E.

Notre café habituel était un peu loin du cinéma, mais il valait le coup. Je décidais de marcher puisque j'avais le temps. Je connaissais un raccourcit mais je n'étais pas tout à fait sûr. J'entrepris de me lancer quand même. Je pris une petite ruelle, que j'avais emprunté de nombreuses fois mais dans le noir je ne reconnus presque rien.

J'entendais des cris, des rires. Je ne devais plus être bien loin. Je soufflais de soulagement, je n'étais pas perdue. Je vis un groupe d'homme, plutôt jeune et complètement saoul. Les cris, les rires : c'était eux. Je n'étais pas sauvée. Je les vis s'approcher de moi dangereusement. Je savais qu'il se pouvait que se soit de gentilles personnes mais je n'arrivais à l'imaginer, mon esprit inventait les pires scénarios envisageables. Je fis alors demi-tour, tant pis pour le raccourcit.

Je dus emprunter une route qu'il ne fallait pas car je ne retombai pas sur la rue principale comme je l'avais pensé. J'entendis vaguement des pas venant de derrière moi, j'accélérais le pas autant que possible sans toutefois courir pour ne pas leur montrer ma peur. Des hommes sortirent de nulle part pour me barrer le passage. Mais ceux qui étaient derrière se retrouvèrent bien vite autour de moi. Ils étaient cinq. Et j'étais toute seule.

Toute seule face à ses hommes qui me bloquait toutes issues possibles. Je regardais autour de moi, tournant la tête dans tous les sens, cherchant en vain un moyen de m'échapper. L'un deux attrapa mes bras et les bloqua dans mon dos. Je me débattis autant que je le pus mais il était bien trop fort. Un autre sortit un couteau de sa poche.

-« Juste au cas où t'es pas sage ! » sourit-il

J'avais juste envie de lui vomir à la gueule à ce sale connard ! Il fit lentement glisser la lame froide sur ma joue, une larme roula et tomba sur le métal poli. Il caressa brutalement ma joue avec ses mains sales. Je sentis une autre paire de mains sur mon corps, elles touchaient mon ventre, c'était tellement désagréable. Il essayait d'être doux, mais j'avais l'impression qu'il me salissait d'avantage. Je me détestais d'être aussi stupide mais que pouvais-je faire maintenant ?

Mon corps fut secoué de gros sanglots déchirants. Les larmes coulaient abondamment sur mes joues maintenant. J'essayais de bouger mes poignets douloureusement emprisonnés mais je reçu un coup de genou dans le dos en réponse. Ne pas bouger. Je me concentrais sur cette unique directive à présent. Les mains me caressaient partout. J'avais tellement honte. Je voulais seulement être seule et pleurer de tout mon être. Je voyais l'un deux boire une bière tranquillement dans un coin, je sursautais d'horreur quand je vis que sa main avait été glissée dans son pantalon. Je fermais les yeux le plus fort que je pus mais ils étaient encore là, à me toucher. Je sentis ma veste tombée à mes pieds et mes cheveux furent détachés ainsi que tirés en arrière par une poigne de fer. Ils étaient quatre autour de moi, l'un me tenait par derrière et me caressait les fesses par la même occasion, deux autre me touchait la poitrine, le dernier nous regardait d'un œil appréciateur son couteau toujours à la main. Une main déchira mon débardeur alors que j'hurlais sous le choc, l'un deux gémit.

- « Lâchez-moi » gémis-je

- « Ta gueule, Salope ! » hurla le type de derrière et sur ces paroles, il arracha mon soutien-gorge. Je me retrouvais nue et exposée devant leurs yeux pervers. Il passa ses mains sous ma jupe, il caressa mes cuisses. Je frémis de dégout, ce qu'il prit pour du plaisir.

-« T'aime ça, hein ? » rigola-t-il

-« Non. Laissez-moi. S'il vous plait ! » pleurais-je

L'un deux ouvrit sa braguette et en sortit son membre engorgé. Je fermais les yeux et essayais de ne pas penser à ce qui allait arriver. Je perçu comme un brasement d'air non loin de moi. J'ouvris des yeux affolés, mais rien. Rien n'avait changé. Je laissais échapper un petit cri de désarroi.

-« Tais-toi ! On va se faire repérer ! » Beugla celui qui tenait le couteau. Se faire repérer ? C'était exactement ce que je voulais.

Je bougeais légèrement pour prendre appuis sur une seule de mes jambes, et je balançais l'autre dans l'entrejambe du gars le plus proche de moi en hurlant de toutes mes forces. D'un seul coup, mes cheveux furent tirés en arrière et mon corps projeté contre le mur le plus proche. J'avais mal, je ne sentais presque plus mes bras. Je passais mes bras autour de mes genoux et enfoui ma tête entre eux. Les hommes ne tardèrent pas à revenir vers moi. Mes cheveux me lancèrent si fort alors qu'il me trainait par terre. J'été allongée sur le bitume froid et humide, des genoux se posèrent durement sur mes épaules alors que ses pieds écrasaient mes cheveux. Un des types s'assit à califourchon sur mon ventre me coupant ainsi la respiration. Celui qui possédait le couteau s'approcha dangereusement de moi.

- « T'as voulu faire la maline ? » murmura-t-il « T'aura pas dû ! » cria-t-il alors que le couteau s'enfonça brutalement dans mon mollet.

J'hurlais de toutes mes forces enfin celles qui me restaient et une main s'abattit avec puissance contre ma joue. Je crachais et découvrais avec horreur du sang. Des larmes envahirent mon visage d'avantage, je suffoquais à cause de ce type assit sur moi et des sanglots.

- « J'ai l'impression que tu tiens pas beaucoup à ta vie ! » Ricana l'ordure sur mes épaules.

Leurs mains se promenaient sur mon corps. J'étais sale, salie par leur mains dégoutantes. Je me sentais nauséeuse, ma tête me tournait, je ne supportais plus la réalité. Je décidais de tenter le tout pour le tout. Je repliais mes jambes pour que mes pieds prennent bien appuis sur le sol, je balançais mes hanches en avant déstabilisant l'homme sur mon estomac tout en donnant un coup d'épaule pour perturber mon agresseur qui me maintenait au sol. J'hurlais autant que je le pouvais en espérant que quelqu'un passerait par là. Je me retournais, j'étais allongé sur le ventre à présent, j'essayais de me lever rapidement mais un homme saisit ma cheville et me tira vers lui. Le bitume griffa la peau de mon buste tant il me tira brutalement. Je vis une légère trainée de sang laissé par mon corps, alors que j'avais l'impression qu'on me jetait de l'acide dessus.

Il me retourna, son regard me glaça sur place, j'osais à peine respirer tant il me faisait peur. Je gémis de douleur, il me regarda comme fier de lui. Il prit mon poignet droit entre ses deux mains pour ne pas que je tente de m'échapper à nouveau.

- « Sale pute ! » grogna-t-il « Ne sais-tu pas ce qu'on fait au fille comme toi ? » Il serrait mon poignet de plus en plus fort. Je le fis devenir livide alors que le sang ne circulait plus à l'intérieur. Alors que je mis à prier pour qu'il le lâche. La douleur que je ressentis évada toutes les autres quand sa main partit sur le côté d'un coup sec et que mon poignet émit un craquement sous le choc alors j'hurlais, mes poumons me brulais tant j'hurlais. Il l'avait brisé.

-« La Ferme ! » me cria-t-il. « On va bien s'occuper de toi. Tu verras ! » Ricana-t-il en posant sa main contre ma bouche. Je posais ma tête contre le bitume glacée et tentais de respirer convenablement, je soulevais mon bras au prix d'un effort surhumain, et je vis mon poignet gonflé légèrement tombant. Je n'en pouvais plus, mes forces m'abandonnaient. Les deux hommes que j'avais blessés nous regardaient paisiblement. Je n'avais pas du leur faire si mal que ça. Un des hommes vint me maintenir au sol, alors que celui devant moi défaisait sa ceinture. Je fermais les yeux et déglutissais difficilement.

- « Ouvre les yeux » cria-t-il en m'agrippant le visage. J'obéis docilement. Il avait baissé son pantalon et son caleçon sur ses chevilles, découvrant ainsi sa virilité. J'avais envie de vomir tant il me dégoutait, il saisit fermement mes cheveux et approcha ma tête de sa dureté. J'essayais de m'éloigner mais il avait bien trop de force. Il colla son membre engorgé contre ma bouche, il poussa contre elle mais pour rien au monde je n'ouvrirais ma bouche.

- « Ouvre la bouche » murmura-t-il contre mon oreille. J'en vins presque à regretter lorsqu'il criait, il avait l'air moins menaçant. Je secouais la tête de gauche à droite comme pour m'échapper.

Il pinça mon nez me privant ainsi d'oxygène. Je retins ma respiration le plus longtemps possible mais après ce qui me parut une éternité, j'ouvris la bouche et aspira l'air tant apprécié, il en profita donc pour enfouir son membre à l'intérieur de ma bouche. Je suffoquais, je n'arrivais plus à respirer, il m'empêchait de respirer. Alors je fis la seule chose qui ne vint à l'esprit. Je mordis de toutes mes forces sa virilité. Il hurla de douleur en se retirant. Je pus enfin respirer avec un petit sourire moqueur. Un homme que je ne vis pas venir, me frappa à la joue, puis à l'autre joue. Les coups pleuvaient. J'essayais de me protéger avec mes mains mais quelqu'un me les maintenait au sol. Je vis l'homme que je venais de mordre se relever difficilement. Il attrapa le couteau qui avait été oublié par terre. Il leva le bras et l'abatis brutalement sur ma cuisse. La lame rentra dans celle-ci, j'hurlais sans pouvoir m'arrêter. La douleur m'empêchait de rester connectée à la réalité. Je pensais qu'à ce couteau planté dans ma jambe. Il le retira lentement en souriant.

-« T'es fou ! » Dit un type en haussant la voix pour couvrir mes hurlements. « On fait quoi maintenant ? » s'inquiéta un autre.

-« On continu. Sa vous pose un problème ? » Répondit méchamment mon agresseur.

Je sentais mes forces m'abandonnées, j'avais la cuisse et le mollet ouvert, mon buste couvert de sang et mon visage couvert d'hématomes. Je n'en pouvais plus, je pleurais, hurlais sans relâche. Et plus je faisais du bruit, plus il me frappait pour que je me taise. Je commençais à sombrer, je ne pouvais plus supporter la réalité. Je sentis que quelqu'un se saisit de ma main, la mit sur ce qui me semblait un pénis, et se masturba avec sa main et la mienne mais je n'avais plus la force de résister. Des coups tombaient encore par endroit, je ne réagissais plus. Je me laissais faire, mon corps était juste une épave. Je sentais leurs mains alors que mon sang s'écoulait sur le bitume glacé. J'étais perdue. Ils allaient se débarrasser de mon corps comme un vulgaire sac poubelle après avoir joué avec moi.

Des sanglots déchirants franchirent mes lèvres, je criais ma douleur mais je n'avais plus de forces, je ne pouvais qu'endurer, peut-être qu'après je serais enfin en paix. Irais-je au paradis ? D'abord est-ce que tout ceci existe ? L'enfer, le paradis ? Les anges ? Je l'espérais. Peut-être qu'un ange, un ange gardien pourrait venir me chercher. Je divaguais. C'était clair, mes idées s'embrouillaient et je disais n'importe quoi. Je ne prêtais même plus attention à ce qu'ils faisaient subir à mon corps. Je me déconnectais de la réalité pour ne pas sombrer totalement.

Alors que je me pensais perdue, d'un seul coup toutes les mains furent retirées de mon corps, je tournais la tête pour voir mon sauveur mais il faisait trop noir pour que je distingue quoi que ce soit. J'entendis des bruits de pas, des bruits de bagarre, quelques hurlements d'hommes puis le silence. J'essayais de me relever mais je ne pouvais bouger, mes membres me lançait, je n'étais même pas sûre de savoir qui j'étais et ce que je faisais là exactement. J'entendis un murmure. Je sursautais vivement, j'essayais de ramper pour m'échapper. On me saisit par la taille et je fus soulever dans les airs, on me portait en faisant très attention. Je gémis lorsque la personne qui me tenait toucha ma cuisse.

- « Désolé » murmura un doux ténor. « On va t'amener en sécurité ne t'en fais pas » continua la voix d'homme.

- « Elle est trop endommagée pour continuer à vivre » fit remarquer une autre voix, plus douce, celle d'une femme. J'avais donc deux sauveurs mais l'un d'eux me pensait inguérissable.

-« Je sais, Alice. Nous devons l'amener à Carlisle ! Le plus rapidement possible ! » Lui répondis l'homme. Alors lui aussi pensait que je n'avais aucune chance de survie, mais qu'allais-je devenir ? Qui était ce Carlisle ? En quoi pouvait-il m'aider ? Mon corps me faisait tellement mal que j'aurais pu faire n'importe quoi pour arrêter cette souffrance.

Je fus transportée dans une voiture de sport d'après ce que j'avais pu voir, la route fut longue et douloureuse. Je m'endormis au bout d'un moment car je fus réveiller par leurs voix mélodieuses. Mon corps était douloureux, je ne sentais plus mes jambes, mon visage était en feu et mon poignet était gonflé et violacé.

- « Ne t'inquiète pas, on est bientôt arrivé. Tu souffriras moins. » Me dit paisiblement la voix douce de la femme.

- « Ali' ne lui dit pas ça ! » gronda l'homme

- « Au fond, c'est la vérité ! » répliqua-t-elle

- « Sauf qu'elle va souffrir encore plus que maintenant pour y arriver.» grogna l'homme.

Je sursautais d'horreur. Comment mon corps pourrait-il souffrir d'avantage ? Je ne pouvais déjà plus bouger sous peine d'hurler, je ne pouvais effectuer un seul mouvement sans avoir l'impression d'être sur le bucher. Je ne voulais même pas imaginer ce qui aller m'arriver avec ces deux inconnus. On roulait, toujours et encore. Je gémissais à chaque défaut de la route, chaque virage me faisait hurler. Je n'en pouvais plus. Puis la voiture s'arrêta brusquement faisant crisser les pneus sur les graviers. La portière s'ouvrit sur un ange aux cheveux blond, il me porta délicatement jusqu'à l'intérieur de la maison. J'avais du mal à rester consciente, par moment je devais perdre connaissance car il me manquait des parties de conversations. Je fus allonger dans un lit, dans une chambre puis on ferma la porte et je me retrouvai seule. Encore une fois.

Puis rentra une personne, je tournais difficilement ma tête dans sa direction alors que garder les yeux ouvert commençaient à devenir compliqué. L'ange blond comme les blés qui m'avait sorti de la voiture s'approcha doucement de moi. Il s'assit sur le bord du lit, me caressant doucement les cheveux, alors qu'une femme pénétrait dans la pièce, mes yeux se fermèrent sans que je puisse les empêcher.

- « C'est bon ? » demanda-t-elle

- « Oui » répondit simplement l'ange à mes côtés.

Je sombrais doucement, avançant lentement dans le couloir de la mort pour atteindre la douce lumière que j'apercevais. Mais mon corps fut happer hors du couloir et une douleur fulgurante se nicha dans mon cou, comme si on me mordait mais tellement violemment comme si on voulait que je meurs grâce de cette morsure. J'hurlais jusqu'à m'en briser les tympans. Les deux inconnus avaient eu raison, je souffrais plus à présent que dans la voiture. Comment avaient-ils pu être au courant ? Avaient-ils prévu tout cela ?

Le feu avait pris possession de mon être. Je passais mon temps à hurlais, à essayer d'échapper à ce démon, je me débattais sans succès. Je brulais vive, le feu était partit de mon cou et avait lentement descendus le long de mon corps, en brulant chaque millimètres. Mon cœur battit sans relâche pour survivre mais je savais que j'allais mourir. Je continuais mes gémissements, mes hurlements et mes mouvements. Je ne voulais pas abandonner. Mais la douleur était vraiment insoutenable, je ne pouvais la supporter d'avantage. J'avais l'impression de passer des heures et des heures à hurler. Je ne comprenais pas. Quand ceci allait-il cesser ? Suis-je condamner à souffrir ?

Lorsque je me mis à penser que ma souffrance devait se stopper maintenant parce que sinon mon corps serait déformer à jamais, j'eus l'impression que tout le feu, remonta et se mit dans mon cœur, qui se mit à battre, battre tellement fort que je crus qu'il était sorti de ma poitrine. La douleur était plus forte qu'à n'importe quel moment. Un cri strident sortit de ma bouche alors que mon visage se déformait sous la douleur. Puis mon cœur s'arrêta. Je suis morte. Alors c'est comme ça, la mort ? Je ne sens rien de différent, si ce n'est la douleur qui n'est plus là, à présent. J'ouvris lentement les yeux, et je découvris sept personnes me fixant avec intérêt. Je les regardais à mon tour, sans que je comprenne je me relevais d'un bond sur le lit puis je me plaquais contre le mur, le plus loin possible d'eux. Mon cerveau réfléchissait à tout allure, je les avais vu, je ne saurais pas l'expliquer mais mes instincts m'ont dicté de me défendre donc je me suis mis dans cette position puis je mettais dis qu'ils étaient trop nombreux, que je n'aurais aucune chance donc je me suis éloignés. Je regardais autour de moi affolée. La chambre était belle et décorée avec goût, sombre dans les tons de crème et taupe. Chambre d'adulte. Je remarquais que je voyais tellement plus de détails que d'habitude : les rainures du meuble dans le coin, la poussière au-dessus de l'armoire.

Je revenais sur les personnes présents, il y avait l'ange blond qui m'avait sorti de la voiture de sport, il avait une main posée délicatement sur la hanche d'une femme, assez jeune, la trentaine, comme lui. Elle paraissait douce, tout en elle respirait le bonheur malgré l'air inquiet et légèrement triste sur son visage. Elle était magnifique. Je poursuivis mon examen, à côté d'eux se trouvait un homme aux cheveux cuivrés décoiffés. Dieu grec, fut le premier mot qui ne vint à l'esprit. Il eut un sourire en coin malicieux en me regardant. Mon Dieu, il était encore plus sexy ainsi. Il paraissait musclé mais fin tout de même. Je regardais à côté de lui pour découvrir les deux inconnus qui m'avaient retrouvé dans cette ruelle. J'eus un frisson d'horreur en y repensant. L'homme aux cheveux cuivrés fit un signe de tête au couple et une vague de calme de submergea. L'homme était plus musclé que l'autre qui finalement me paraissait plus adolescent. Ses cheveux blonds lui retombaient délicatement sur le visage, en regardant mieux, je vis qu'il avait des marques partout sur le visage et le cou, sur ses avant-bras également, je ne pouvais pas voir les autres parties de son corps. Etaient-elles mutilées elles aussi ? Comment se retrouvait-il avec cela ? Je regardais la petite femme appuyée sur son torse, ses cheveux noirs partaient dans tous les sens, elle faisait penser à un lutin. Elle me fit un sourire chaleureux. Je tournais un peu la tête pour découvrir un couple de mannequins. Il était musclé à l'extrême, grand, brun, le regard joueur. Il me fit un clin d'œil alors que j'étais sur de rougir, je ne sentis pas le sang me monter aux joues. Elle était blonde, grande, au corps parfait et digne des plus grands magazines. Elle me sourit tristement.

Ils étaient une famille, ils semblaient unis et sondés. Ma famille. Allais-je les revoir ? Je pensais à la nuit où je m'étais fait agresser. J'étais heureuse qu'ils soient arrivés pour me sauver, sans eux qui sait où je saurais maintenant. Mais ils avaient dit que je ne pourrais survivre ? Ne suis-je pas en vie ? Je remarquais que j'étais toujours dans une position étrange contre le mur mais je n'osais pas bouger.

L'ange blond s'approcha doucement, avec un léger sourire sur les lèvres. Je me sentis apaisée.

- « Je m'appelle Carlisle. Bienvenue dans notre famille, Elisabeth Camille Stewart Cullen. »


Hey ! Voila ! Alors ? Dites-moi ce que vous en avez penser.

A Bientôt !

J.