Hello!

Voici la première partie des one-shots prévus pour mes un an de publication, le second arrivera le 3! Oui, je sais, je devais poster vendredi prochain, mais je n'ai pas sut dire non à la demande de postage de Dilinzzo :D !

Une petite parodie de NCIS, de mes fics et des petits clins d'oeil à quelques auteurs que je lis! :) Ne vous inquiétez pas de la folitude ambiante tout le long de cette histoire, il n'y a aucune logique, juste un très gros délire écrit d'une traite...!

Bonne lecture! :)


NPIS : Naval Parody Investigative Service

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Techniquement, ce n'était pas si horrible que ça. Techniquement. Si on comptait qu'il y avait bien pire dans le monde. Comme les Jonas Brothers, ça, c'était horrible. Ou les Teletubbies. Ces petits machins colorés effrayants, débiles, qui couraient et sautaient partout. Oui, il y avait bien pire. Bien pire que ça.

Mais techniquement, il y avait aussi beaucoup mieux.

Il se redressa lentement de son siège, raclant sa gorge pour interpeller ses trois collègues. L'un reposa son café de dix litres, l'autre cessa de serrer contre lui son clavier d'amour, la troisième arrêta de compter sa collection de trombones, pour l'écouter.

-On a un problème.

-Oh ? On a encore un sérial killer à nos trousses ? Risqua Ziva en fronçant les sourcils.

Il hocha négativement la tête.

-Non, ça, c'est dans 'Six'. Et puis, t'y es pas, de toute façon. Pas encore.

-Ça va, je sais. L'auteur m'a oubliée. Rappelle-le-moi, c'est gentil.

Elle bouda, il leva les yeux au ciel, pendant que Gibbs attrapait son nouveau café, et lançait le dernier gobelet à côté des dix-huit autres dans la corbeille.

-Le problème est encore plus important.

McGee regarda avec amour son clavier sur son bureau, avant de soupirer, devant l'évidence :

-Elle recommence, c'est ça ?

Tony acquiesça.

-Oui. Nous sommes actuellement dans un one-shot. Et vous connaissez ce qui arrive quand elle écrit un one-shot…

-T'es mal, résuma Gibbs.

-Toi aussi, je te signale, rétorqua l'agent senior. Tu es toujours avec moi quand il arrive quelque chose. Au final, celui qui s'en sort le mieux, c'est McGeek.

Il désigna celui-ci d'un geste de la main, et comme l'auteur avait envie d'embêter son monde, c'est à ce moment là que McGeek se coupa le doigt sur une feuille en papier.

-Aieuuuuh !

-Une feuille en papier ? C'est tout ! Moi je me prends des balles, je perds la mémoire, j'ai des virus qui me mettent trois mois dans le coma… Et lui, il se coupe avec une feuille en papier ! C'est honteux ! HONTEUX !

-Nananère !

Tout fier qu'il était de ne pas être l'objet de la cruauté de l'auteur, Tim se leva de sa chaise, mais se prit les pieds dans les câbles de son ordinateur, et s'écrasa au sol, aux pieds de Tony.

-Nananère ! Le nargua à son tour l'italien alors que l'autre se relevait en grommelant.

-Ça va, hein. Je rigolerais quand…

-Ce n'arrivera pas, le coupa Tony. PinkBlueGreen est gentille parfois.

Tous se mirent à rire, Tony grimaça.

-Allez, les amis, s'il vous plait ! Dites-moi que ça lui arrive !

-Nan.

-Non.

-Niet.

-Pffff. Bien. M'en fiche, d'abord, bouda l'italien. Bon, sinon, Patron, c'est pas le moment où tu nous dis qu'on doit prendre nos affaires parce qu'on a un mort quelque part, dans un coin paumé de la Virginie, là où il y a plein d'assassins qui voudront me découper en petits morceaux ?

-Si.

Gibbs attrapa un nouveau café, le vida d'un trait, s'essuya la bouche, jeta le gobelet, attrapa un nouveau café encore brûlant (parce que oui, c'est bien connu, les cafés de Gibbs sont TOUJOURS brûlants !), et désigna l'ascenseur du doigt.

-Prenez vos affaires… On a une nouvelle enquête !

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L'équipe partit vers l'ascenseur, mais comme Gibbs avait encore fait joujou, l'ascenseur était en panne. L'équipe partit donc dans l'escalier. Mais comme Tony avait dragué la femme de ménage et qu'elle n'avait donc pas fait le ménage, perturbé par ce magnifique regard vert, elle avait oublié de laver les escaliers. Et comme les escaliers n'avaient pas été lavés, ils glissaient. Et comme ils glissaient…

-Aiiiiaiiiaaaaiieuuuuuh !

Allongé au sol après avoir dévalé les dix-huit marches le séparant de l'étage supérieur, Tony grimaçait après avoir remarqué que son …Bras ( ?) était cassé. L'équipe se précipita vers lui, il soupira.

-Je l'avais dis.

-Ouais. Hôpital ? Tenta McGee.

-Ducky.

Et comme l'auteur était fan de Tibbs, ce fut Gibbs qui aida Tony à se relever et à l'emmener vers la salle d'autopsie de ce cher Ducky. Ducky qui était occupé à parler à un manche à balais allongé sur une table d'autopsie, n'ayant pas de mort avec qui parler pour le moment.

-Encore ?

Seul le soupir désespéré de l'agent senior lui répondit. Ducky soigna le jeune homme, lui banda son bras et s'en alla, laissant les deux agents seuls pour une scène de Tibbs dont l'auteur vénère l'existence. Oui, mais…

-On ne va pas lui faire ce plaisir, hein, Boss ?

-Carrément pas !

-Tu peux toujours courir pour ton Tibbs, PBG !

Et ils se turent pendant une heure, au grand désarroi de la personne qui avait leur destin en main. Elle décida donc de se venger, à sa façon. Débarqua dans la salle d'autopsie où les deux agents se tenaient toujours :

-Vance !

-Vibbs, dans mon vureau, vife !

Tony jeta un regard blasé à Gibbs (et un microscopique instant de complicité Tibbs, un ! Tralalère !).

-Vance a encore mangé son cure-dents…

-Fa fuffit DiNoffo. Fous fenez fans mon fureau auffi !

-F'accord !

Et les deux agents montèrent dans le bureau du plus grand rongeur du NCIS (mais Gibbs alla faire la fortune du Starbuck du coin avant, pour affronter cure-dent-sur-pattes).

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Ils en ressortirent deux minutes plus tard, après que Gibbs ait fait comprendre à Vance que non, il n'allait pas se mettre à le respecter du jour au lendemain, que de toute façon, c'était lui et Tony les personnages préférés de PBG et qu'il fallait qu'il arrête de les jalouser, et puis que de toute façon, il devait faire attention et ne pas rester en avant dans cette fic', ou PBG finirait pas le blesser mortellement, étant donné qu'elle ne l'aimait pas.

Bref, Vance partit se faire un bain de bouche, l'équipe alla dans le laboratoire d'Abby, qui avait entre temps récupéré des preuves sur leur affaire en cours (mais oui, il y a une affaire en cours, vous croyez quoi ? Que Ziva et McGee se sont tourné les pouces pendant l'instant Tibbs ? Raaaah, suivez, un peu !).

Ils trouvèrent la jeune femme en train d'exécuter la danse des canards, devant son spectromètre de masse. Autour d'elle, une montagne de caf-pow. Nos agents prirent leur courage à deux mains, attrapèrent leurs lampes, leurs pioches et des cordes, et se lancèrent à l'assaut de ladite montagne. Ils arrivèrent devant Abby après avoir escaladé le mont Everest de caf-pow appartenant à la gothique.

-Tu as quelque chose pour nous ?

Elle approuva, tout en tapant super fort et super vite sur son clavier pour faire genre (oui, Abby ne connait déraisonnablement pas la souris…Pauvre Mickey), et en affichant plein de pages et des moteurs de recherches que personne ne connaît, parce qu'il est bien connu que en Amérique, Google n'existe pas… ! McGee l'aida au bout de trente secondes, parce qu'il se trouvait inutile jusqu'à présent, et qu'il avait envie qu'on voit qu'il a son importance dans les fics de l'auteur (pauvre chou).

Abby s'arrêta enfin, fit trois fois la roue, danser la capoera, but treize caf-pows, et lança, de sa voix toute aiguë :

-Nous sommes dans une fic' de PinkBlueGreeeeeneuuuuh !

Les quatre autres se jetèrent des regards interloqués, avant de revenir à la jeune femme.

-Et… ?

-Il faut chercher un coupable qui n'en est pas un, un truc bizarre auquel vous n'auriez pas pensé, genre…

Roulement de tambour (fait par un pauvre personnage inconnu de tous et caché derrière l'un des tableaux d'Abby… Il s'appelle Robert, si ça vous intéresse… Ca ne vous intéresse pas ? Je le savais !) :

-Ray !

-Ray ? Oh, non, ce serait raypugnant, souffla Ziva (copyright Choka et MarieCéline, je n'ai pas pût m'en empêcher !).

-C'est peut-être la rayponse à nos questions, répondit Tony.

-Et pourquoi Ray ? PBG ne se base jamais dans la saison 8 ! Les interpella McGee.

-Pour le moment, commenta Tony.

-Sinon, une autre idée ? Questionna Gibbs.

-Jeanne ? Eli ? Kort ? Wendy ? Ari ?

Ils continuèrent de s'interroger pendant quelques minutes, mais comme l'auteur avait envie de faire avancer l'histoire, elle décida de faire une petite ellipse. Nous passons donc en mode accéléré (oui oui, comme dans les films) : Tony et Gibbs trouvent que ce n'est pas Ray mais son sosie le meurtrier : Un affreux allemand qui était jaloux du vrai Ray et de sa relation avec Ziva et donc qui a drogué la femme de ménage pour qu'elle tombe amoureuse de Tony et qu'elle le fasse tomber dans les escaliers et qu'ainsi, Ziva soit triste. Vous n'avez rien compris ? Moi non plus.

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Tout ce que vous devez comprendre, c'est que ceci se termina par un instant entre Tony et Ziva, sur le toit du NCIS (pourquoi le toit ? Roh, mais vous n'avez pas bientôt fini avec vos questions ?).

-Tu sais, Ziva, toi et moi, on devra finir ensemble dans une des fics de PBG, un jour. Tu sais, réellement, quoi. Pas sur un simple bisou comme elle nous fait à chaque fois le coup. On devrait vraiment se caser et tout le tralala.

-PBG n'aime pas 'et tout le tralala', Tony.

Pour confirmer ses propos, et parce qu'elle avait envie d'un peu d'action, l'auteur fit sauter une bombe juste à côté des deux personnages à cet instant même. Ce qui fit tomber Tony en arrière, et qui le poussa donc à se retrouver accroché au bord du toit de son bras valide, sans comprendre ce qui lui arrivait, pendant que Ziva essayait de se remettre de pleins de blessures (oui, PLEINS !), allongée à un mètre de Tony.

-Bordel de… Zi ! J'ai pas fais mon testament ! Ziiiiiii ! Il faut que tu donnes mon agrafeuse au triplés, c'est vitaaaaaaaal ! S'égosilla Tony en essayant de remonter.

Ziva soupira et se releva, marchant difficilement vers Tony (bah oui, Ziva, c'est une ninja, même pas mal !). Elle lui attrapa le bras, le hissa sur le toit, ils tombèrent face contre... Ciment ? Béton ? Gravillon ? (y a-t-il un architecte dans la salle pour me le confirmer ? Non ? Passons, on s'en fout).

-T'es nul, souffla difficilement l'israélienne. Les Tripl's, c'est pas PinkBlueGreen, c'est Gwen.

-Ah. J'suis pas Papa, ici, alors ?

-Non. Comme je ne suis pas divorcée six fois.

-SIX ? Toi ?

-Oui, Mwa ! Et non, on n'est pas dans 'Six' non plus, tu suis ou quoi ?

-Mais non, je te parle des mariages. Six fois ? SIX ?

Ziva lui donna un slap qui fit bouder Tony en guise de réponse, ils quittèrent le toit pour aller se faire soigner, et mettre fin à ce moment Tiva dont l'auteur ne savait pas comment se dépêtrer.

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Tony était chez lui, un verre à la main, réfléchissant à cette journée particulière. Sa porte s'ouvrit soudainement pour laisser place au plus grand muet de tous les temps. Tony pleura la fin de son stock de café.

Gibbs le rejoignit sur le canapé, son 'or noir' à la main.

-On y arrive, à cet instant Tibbs ! Souffla Gibbs.

-Oui, c'est Lili et Dilinzzo qui vont être contentes !

-Et WJ.

-Aussi. Mais on n'a pas fait d'instant McNozzo, elle risque d'être déçue.

Et pour ne pas décevoir son adorable WJ, PBG fit venir McGee. Celui-ci ne tomba que trois fois entre l'entrée et le canapé, avant de s'installer à côté des deux autres, son clavier d'amour toujours serré contre lui.

-On a de la chance quand même. Pas trop de bobos, c'est cool, remarqua Tony.

-Ouais. C'est vrai qu'on ne s'est pas encore pris de toit sur la tête, ou que ton cousin tordu ne t'a pas enlevé, c'est sympa, confirma Gibbs.

McGee confirma, tout en mangeant une pomme (rouge, la pomme. Super, hein ?).

-Il ne serait pas temps qu'elle finisse cet one-shot, là, PBG ? Demanda Tony.

-Bah, faudrait qu'on trouve un truc cool à dire pour la fin, répondit McGee.

Les deux autres lui lancèrent un léger regard blasé.

-Dis, tu ne veux pas nous laisser finir notre Tibbs, le Bleu ?

Le visage dudit bleu vira au rouge cramoisi (pour s'assortir avec la pomme ?).

-Et le McNozzo ? Tu penses au McNozzo ? S'emporta légèrement l'informaticien en affichant une petite moue tristounette qui ferait craquer n'importe quel fan du geek.

C'est à cet instant que McGee reçu un message sur son portable lui annonçant des soldes sur tout le rayon informatique de son magasin préféré. Trois secondes plus tard, la porte de l'appartement de Tony se refermait, laissant nos deux agents préférés conclure cette histoire.

-Et sinon, Patron, c'est cool de travailler avec toi, tu sais, commença Tony.

-Ça fait un peu trop mélo, là, DiNozzo, rétorqua Gibbs avec un regard blasé.

-Suis content, suis vivant !

-Là, c'est pas assez mélo.

-J'ai faim, tenta Tony en haussant les épaules.

-Moi aussi. Pizza ?

-Pizza.

Et sur ce dernier mot très intelligent, l'auteur décida de taper trois petites lettres qui veulent tout dire :

FIN


Je sais, c'est affligeant ^^!