Titre: Your body, your soul...everything about YOU

Auteur: Djehra

Genre: Yaoi...

Couple: Gokû & Kôgaiji

Note: Ceci est le résultat d'un défi lancé par Lotus 971. Elle aime beaucoup ce couple, aussi m'a-t-elle défiée de lui écrire une fic à ce sujet.
J'espère que cela te plaira!

Rappel: Je n'ai vu que la première saison de Saiyuki….

--Au fait, il y aura quelques trucs en anglais, mais pas de quoi faire peur! -mon anglais est approximatif. Corrigez-moi, s'il le faut --

Chapitre 1 : Réveil au petit matin

When the moon is shining on the dark blue sky, (quand la lune brille dan sle ciel bleu foncé)
I'm waiting after your two eyes, (j'attends après tes deux yeux)
And now I know I can't see its, (Et je sais que je ne les verrais pas)
And I can't see anyway a smile on your face. (et que je reverrais pas ce sourire sur ton visage)

C'était une douce voix de jeune fille qui lui rappelait quelque chose. Une voix cristalline, expressive et insolite, qui semblait faite de milliers de gouttes d'eau, de petits diamants beaux et clairs, purs et sains… Elle tourna son visage vers le jeune et le regarda de ses yeux gris-bleu tellement clairs. Puis une lumière aveuglante lui fit fermer les yeux et ….

Kôgaiji se réveilla en sueur. Assis dans son lit, au milieu des draps chiffonnés et déplacés, il s'aperçut que son rêve lui avait coupé le souffle, qu'il était comme quelqu'un qui venait de courir un marathon. Intrigué par son état, Il se leva, et manqua de tomber, en trébuchant sur quelque chose qui traînait là. C'était un bâton. A l'extrémité dorée, faite d'un métal inconnu et rosé foncé. Que faisait-il là! Surtout qu'en le ramassant, le jeune monstre comprit que c'était de Gokû. Mais Kogaiji ne comprenait pas ce qu'il faisait là. Il prit le bâton dans sa main gauche et retomba assis sur son matelas, qui craqua légèrement.
-Gokû!
Ca y est, ça revenait. La nuit d'hier… La soirée, le combat. Les blessures, les soins prodiqués par le singe. Son sourire vague quand il lui refaisait ses pansements. Mais…que c'était-il passé? Pourquoi le bâton de son…ami…était-il encore là? Kô ne comprenait absolument plus. Il n'avait pas de souvenirs. Qu'avait-il fait, ou dit! Pourquoi se poser cette question? Il n'était même pas sûr que cette question soit importante.
Il se secoua mentalement, et se releva. Il posa Noyïbo sur le lit. Ses côtes lui faisaient un mal de chien, et il se dit que sur les trente-deux qu'on originellement les êtres humains, il ne devaient pas lui en rester beaucoup. Il fit quelques pas, en direction de la porte. La pièce lui semblait tourner, et il ne put même pas atteindre son objectif –pourtant proche!- car il tomba à genoux, une main portée à sa bouche, tandis que du sang en ruisselait. Il avait trop bougé, maintenant, il saignait. Des bruits de pas qui se rapprochaient lui parvinrent, sous forme de faibles ondes qui parcouraient le sol. Quelqu'un poussa la porte et se précipita vers lui.
-Kogaiji-sama! Il ne fallait pas vous lever!
C'était Yaone qui s'inquiétait encore de lui. Elle ne devrait pas. Ce n'était que quelques cotes cassées, rien de plus. Kogaiji aurait bien aimé le lui dire mais le flot de sang qui sortait de sa bouche pour se déverser dans sa main gauche l'en empêchait. La jeune femme l'aida à se relever, puis à l'asseoir sur le lit défait. Elle cherchait quelque chose dans un tiroir d'une commode tandis qu'il attendait de pouvoir à nouveau parler pour lui poser une seule et unique question.
Tandis que Yaone trouvait enfin un rouleau de bandes pour lui refaire le pansement, il sentit le flot de sang, au goût de métal, diminuer progressivement, lui laissant enfin le loisir de parler.
-Yaone…
-Kogaiji-sama?
-Comment…suis-je rentré hier soir?
-Eh bien…pour tout vous dire, je n'en sais rien. Nous étions tous couchés quand vous êtes revenu, et ce matin j'ai trouvé un billet sur ma table de chevet qui me disait qu'il fallait que je vous soigne. Ce n'était pas signé, et il y avait dessus comme une écriture d'enfant, mais j'ai voulu voir ce qui se passait et…
-Bon. Merci.
-De rien, Kogaiji-sama.
Yaone lui refis, en douceur pour ne pas le faire saigner encore une fois, son pansement aux cotes. Ses mains agiles retirèrent le premier pansement pour le remplacer par un tout beau, tout neuf, tout blanc. Elle veilla à le serrer idéalement, de sorte qu'il était assez serré pour que le sang ne s'échappe pas sans trop l'être autour du torse du prince. Puis elle se releva et s'inclina.
-Voilà, vous irez mieux, si vous ne faites pas de mouvements trop brusques. Au moindre problème, n'hésitez pas à m'appeller, Kogaiji-sama.
-Oui, oui, merci Yaone.
La jeune femme se retira en silence, le laissant se tourner vers une fenètre d'où perçaient quelques rayons lumineux. Il se demandait ce qui avait bien pu se passer dans la nuit précédente, dont il n'avait aucuns souvenirs. Il ferma les yeux, pour essayer de ramener à la surface des images d ela nuit. Il était sûr que quelque part, il se souvenait de ce qui s'était passé.
-Gokû.
C'était le prénom qui l'obsédait. Il était certain que ce dernier était pour quelque chose dans la fracture de ses cotes, mais rien ne lui venait. Tout était désespérément noir...

-o-o- Plus loin -o-o-

Gokû revenait, au petit matin, vers l'auberge où il logeait, en compagnie des autres membres du groupe. Avec un peu de chance, espérait-il, les autres dormiraient encore... ou pluttôt, avec vraiment beaucoup de chance, ils n'uaraient pas remarqué son absence nocturne.
Il pénétra dans la salle commune de l'auberge, et eut la fort mauvaise surprise de constater que tout le monde Gojô, Hakkaï et Sanzô, était attablé devant un petit déjeuner sommaire -boules de riz, eau et fruits. Il s'approcha, espérant très sincèrement dan sson coeur qu'ils ne diraient rien, mais bien entendu...Gojô ne put s'empêcher de demander d'une voix emplite de malice à l'égard du singe:
-Alors, le saru, on va voir des filles la nuit?
-Tais-toi, ero kappa! J'suis pas comme toi moi au moins!
-Ah? Alors qu'est-ce qui t'as fait sortir de ton lit hier soir alors?
C'était Sanzô qui avait posé la question. Bien entendu, Gokû aurait du se rendre compte que Sanzô ne dormait pas hier soir, quand il avait quitté les lieux, dans le plus grand silence. Surtout qu'ils partageaient la chambre.
-Bah.
-Tu sais, tu n'est pas obligé de répondre. On a tous le droit d'avoir nos petits secrets.
-Merci Hakkaï! Bon...qu'est-ce qu'il y a a manger?
-BAKA SARU! Tu pense qu'à ça ou quoi!
-Et toi, ero kappa!
-Ne me parles pas sur ce ton, j'suis ton AINE!
-Je te parle comme je veux! ERO KAPPA!
-BAKAAAAAAAAA SARUUUU! Puisque c'est comme ça, tu ne mangeras rien du tout!
-C'est pas toi qui décide le vieux!
-Si!
-Maa, Maa... Gojô, il a bien le droit de manger, quelque chose me dit qu'il a passé une nuit blanche.
-Tu saurais quelque chose que je ne sais pas, Hakkaï!
-Peut-être bien, Gojô...miantenant, laissons le manger.
-Arigato Hakkaï!
Le jeune singe se jeta sur la nourriture, et engloutit en deux temps trois mouvements tout ce qui traînait encore sur la table, avec, presque sans faire exprès, tout ce qui était dans l'assiette du demi youkai. Hanyo qui s'en plaignit immédiatement d'ailleurs.
-Saleté de singe, t'as bouffé tout ce que j'avais dans mon assiette!
-blêblêblê...(il lui tire la langue (pleine de morceaux de riz et de fruits mélangés) pauvre Gojô, obligé de voir ce spectacle...j'le plains)
-Rends-moi ma bouffe!
Gokû prit le soin de tout bien avaler avant de répondre à son interlocuteur en colère.
-Désolé, j'ai tout avalé!
-Tu vas me le payer, saru!
-Cause toujours, tu m'interesse, kappa!
-BLAFFFFFFFFFFFFFF!
C'était Sanzô, son légendaire baffeur à la main, qui avait encore frappé, pour faire taire un certain singe trop bavard et trop querelleur.
-URUSEI!
Les deux protagonistes se turent immédiatement. Enfin...presque immédiatement.
-Mais Sanzô c'est Gojô qui a comenc...
-J'en ai rien à faire, taisez-vous!
-Mais Sanzô!
-URUSEI tous les deux!
Le silence se fit enfin. Un silence lourd, très pesant, assez prenant. Et c'est dans ce silence que les quatres voyageurs partirent de l'auberge.
Gokû remerciait intérieurement Hakkaï et Sanzô. Il ne se voyait pas leur dire qu'il était sortit en pleine nuit pour défier un certain prince. Et que ca avait sérieusement dégénéré...

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Chapitre 1, finish!

Je sais, Lotus 9871, je t'avais dit que ce serait un one-shot. Mais je préfère le séparer, sinon ce sera trop long!
Enfin, dis-moiu ce que tu en pense, musume-chan! (vous les autres, cherchez pas à comprendre)
Reviews, onegaï...

Djehra...