Bonjoir ! (oui j'invente des mots)

J'ai retrouvé ça dans mes dossiers, il semblerait que ce drabble date de l'année dernière ! Vu que j'ai pas vraiment de trucs Hetaliens à poster en ce moment, je fournis une dose de cuteness FrUK à tout ceux qui en voudront ! C'est gratuit, venez venez !

Je n'ai pas grand-chose à dire de plus, alors je vous souhaite une bonne lecture !

Pairing : France/Angleterre

Disclaimer : Arthur et Francis appartiennent à Himaruya Hidekaz. Hélas.


Ma drogue immortelle

Cela faisait presque neuf cent cinquante ans. Neuf cent cinquante ans qu'Arthur connaissait Francis. Il n'y avait rien à faire, vraiment rien. Ils avaient traversé des guerres aussi sanglantes que regrettables, des conflits innombrables, des désaccords idiots, et étaient passés par mille et mille travers.

Pourtant, Arthur aimait Francis comme au premier jour. La flamme qui s'était allumée en lui dès la première fois qu'il avait posé ses yeux sur lui ne s'était jamais éteinte depuis. Son intensité n'avait jamais baissé.

Au contraire, l'Anglais avait l'impression que ce qui n'était, au tout début, qu'une simple étincelle, s'était transformée en feu ardent, dévorant tout ce qu'il y avait à l'intérieur de lui.

Durant toute son existence, tous ses choix avaient impliqué Francis malgré lui. Il n'avait jamais pu s'en empêcher.

Il avait gardé de nombreux mots français, la devise de son pays était en français, son symbole était la fleur de l'amour par excellence… tout, tout tournait autour de Francis. Il l'envoûtait, l'ensorcelait, le rendait complètement fou. Chaque fibre de son être était totalement et désespérément amoureuse de chaque infime partie de Francis.

Il était beau, il était tout, il était son univers entier. Et lui gravitait autour de lui, comme un satellite, comme un papillon de nuit attiré par la lumière. Et tant pis s'il devait si brûler.

Qu'y pouvait-il, après tout ? Avec Francis, tout était si intense ! Les disputes comme l'amour. Les rires comme les pleurs. Les douces après-midi tout comme les sorties nocturnes.

Le sourire de l'homme qu'il aimait suffisait à le combler. Il était si pur… est-ce que lui, Arthur, le méritait ? Probablement pas. Il avait trop fait durant le passé. Mais il ne pouvait se résoudre à le laisser à quelqu'un de plus méritant.

Arthur ne pouvait survivre bien loin de son Français. Cela lui était physiquement impossible. Son amour pour lui, il le ressentait dans tout son corps, comme si cette passion était le sang qui parcourait ses veines.

Accro à lui, ça il l'était, et le mot était faible. Accro à son parfum, accro à ses lèvres, ses caresses, ses baisers, ses rires, sa cuisine, le son de son pas dans l'escalier, son style impeccable… son amour. Tout simplement.

Se retournant dans ses draps froissés, Arthur observa Francis. Son amour était dos à lui. Ses fins cheveux blonds un peu emmêlés par son sommeil dégageait la fine ligne de son cou. Il était torse nu, mais Arthur ne pouvait distinguer que ses épaules bien dessinée, et le haut de son dos.

Pris d'une envie subite, il vint se coller à lui, enfouissant son visage entre ses omoplates, inspirant son parfum de lys. Ses bras vinrent entourer possessivement le torse du Français sous leur couette.

Sa peau était chaude et Arthur sourit. Il déposa un baiser soupir sur le dos de celui qu'il aimait tant avant de refermer les yeux.

Définitivement… il ne pouvait se passer de Francis. Il l'aimait trop… bien trop...