-1Disclamer : Pas à moi mais à JKR
Pairing : HP/DM
Rating : Je dis « M » en général …
Spoilers : Tous les tomes en général.
C'est ma première fic donc de l'indulgence please !!
La nuit noire tombait sur la noble et grande école de Poudlard, majestueuse en cette claire nuit de septembre. Le silence envahissait peu à peu toutes les salles du château, les enveloppant d'une aura magique, leur donnant une allure mystique, plus encore que durant la journée. L'obscurité devenait la maitresse des lieux qui semblaient alors vides à cette heure-ci, abandonnés par les élèves et les professeurs. Les escaliers bougeaient tout doucement comme pour ne pas rompre la quiétude dans laquelle baignait l'école. C'était comme si le château avait une personnalité propre et l'exprimait en ce moment même.
Cependant, alors que rien ne bougeait ou presque, où tout semblait figé, un air de malveillance rodait dans le château. On aurait dit un esprit malin qui se promenait tranquillement a la recherche de proies à attaquer. Il semblait très dangereux et mauvais, pourtant c'était juste une impression, un affolement des sens, une présence maléfique. Quiconque aurait croisé cet être à ce moment là l'aurait payé cher et ne serait plus là pour pouvoir en parler.
Il était exactement 00h08 et aucun élèves ne se risquaient ,heureusement, à sortir en pleine nuit en ces temps troublés de guerre. Au début de l'année, durant le banquet de bienvenu, Dumbledore avait déclaré lors de son habituel discours installer un couvre-feu pour tous les élèves, y compris les préfets et personne ne pouvait déroger à cette mesure. Même pas Harry Potter, sur lequel le regard du directeur s'était attardé, comme pour lui signifier qu'il s'adressait plus particulièrement à lui. Le couvre-feu était fixé à 23h00 précise et malheur à ceux qui osaient violer cette règle. Le directeur friand de bonbons aux citrons était certes laxiste, mais depuis le retour de Voldemort il semblait accepter beaucoup moins de choses et plus en particulier le fait de ne pas être hors de son dortoir après 23h00. Et ce depuis cette rentrée.
Les élèves retrouvés dehors alors que le couvre feu était passé se feraient durement sanctionnés. Une centaine de points seraient retirés, et ils auraient le droit soit à une retenue en compagnie de Rusard ou alors à récurer les chaudrons avec le professeur Rogue. Il faut donc dire que peu s'y risquaient. La réputation de ces deux hommes n'étant plus à refaire.
Un seul élève avait osé bravé cet interdit. Geoffrey Hunblot, un poufsouffle de 6ème année qui avait voulu retrouver sa petite amie dans la tour d'astronomie, lieu des amoureux. Il s'était fait coincé dans un couloir par le professeur Rogue, plus effrayant que jamais, qui lui avait retiré plus d'une centaine de points et lui avait demandé sans un mot de retourner à son dortoir. Le lendemain matin, il devait se rendre dans le bureau de Dumbledore où il apprit qu'il était en retenue jusqu''à la fin de l'année qui venait tout juste de débuter. Autant dire que plus personne ne s'y risquait. Le mystère s'épaississait de plus en plus pour les élèves. Tout le monde de demandait ce qui effrayait tant les professeurs et les empêchaient tous de sortir la nuit.
Afin que plus personne ne recommence, le directeur avait veillé à ce que toutes les portes des dortoirs des différentes maisons soient verrouillées. De 23h00 a 7h00 du matin il était impossible aux élèves de s'aventurer hors de leur salle commune. Un sort scellait magiquement les entrées et les professeurs faisaient des rondes régulières dans tout le château.
Les préfets qui jusqu'alors avaient des chambres privées avaient du y renoncer pour retourner avec les autres. Exceptionnel, une chose qui n'était pas arrivé depuis des siècles.
Un sentiment d'incompréhension et d'interrogation se rependit dans tout Poudlard au fur et à mesure des jours, Pourquoi Dumbledore, si gentil et joyeux d'habitude, les yeux toujours pétillants de malice était-il devenu si grave et si sérieux ? Quel secret se cachait sous l'interdiction de sortir après le couvre-feu ?
C'était les questions que se posaient un grand nombre d'élèves, toutes les années et maisons confondues.
Mais ce mystère intriguait plus particulièrement deux groupes d'élèves venant de maisons opposés, d'un coté le groupe d'Harry Potter, les courageux Gryffondors, de l'autre, le groupe de Draco Malfoy, les rusés Serpentards …
Salle commune des Gryffondors, 00h09, 15 septembre : POV Harry
Il est à présent bien tard dans notre salle commune, on vient de passer avec Ron plus de deux heures à réviser tous les sorts et enchantements de notre 6ème année sous le regard vigilant de notre Hermione adorée. Le feu commence doucement à s'éteindre dans l'âtre de la cheminée. Ma « meilleure amie » nous a forcé toute la soirée à réviser encore et encore. Tout ça pour un petit examen qui va avoir lieu le lendemain, que Flitwick nous a mis sur un coup de tête totalement absurde. Décidemment elle ne changera jamais notre Her-mignonne, toujours aussi studieuse.
Je ne peux m'empêcher de pousser un long bâillement sonore en m'étirant longuement en refermant mon livre. Après tout, moi glandeur attitré chez les gryffondors, je viens de passer plusieurs heures de révisions, bon deux, certes mais qui oserait me blâmer. Ces deux gestes anodins censés m'apaiser n'eurent pour seul résultat le fait de m'attirer le regard courroucé de ma meilleure amie qui s'écria :
- Harry ! Quand est-ce que tu te décideras à travailler ENFIN sérieusement ! Je commence à en avoir plus qu'assez de toi et de Ron ! Je ne vous prêterais pas mes cours cette année, je te préviens. Si à la fin de l'année tu rates tes ASPICS tu 'auras à t'en prendre qu'à toi-même! Puis …
- Enfin Mione, tu exagères … coupe Ron pour me défendre, (merci vieux frère), les ASPICS sont à la fin de l'année et on vient de passer deux bonnes heures à réviser pour UN examen et en plus il commence à se faire tard. Je ne comprends pas pourquoi tu t'énerves contre Harry qui n'a rien fait !
A la fin de ce monologue plutôt tiède pour me défendre mon meilleur ami se met à rougir de plus belle quand le regard agacé d'Hermione vient sur lui. Elle semble sur le point d'exploser et surement de se retenir de nous jeter un mauvais sort … Non je déconne ! Elle n'oserait pas …
- Enfin rien fait ce soir … Tu veux un massage pour te détendre ?
Bon pitoyable sa diversion je dois avouer mais il est sur le bon chemin. Courage vieux !
Après quelque secondes de réflexion qui nous parait des heures, elle se calme, le rouge de ses joues d'apaise. C'est qu'elle peut être effrayante la Hermione, mais on l'aime quand même. Depuis le début de l'année elle est inhabituellement nerveuse. Enfin, pas qu'elle ne le soit pas en général mais encore plus qu'avant. Je dois dire que je commence à m'inquiéter pour elle.
- Désolé Harry, me dit-elle sincèrement, seulement c'est à cause de toi si on a cet examen demain et qu'on a juste une soirée pour le réviser. Tu aurais du te contrôler et comme çà on aurait pas eu cet examen injuste. Je ne comprend pas tes réactions envers Malfoy. Je peux accepter qu'il t 'énerve mais de là à ce qui s'est passé ! Heureusement que l'on était en enchantement, sinon avec Rogue ou Sirius cela n'aurait pas été la même chose.
- C'est vrai mec, je reconnais que la fouine est une vraie merde, mais bon te battre en plein cours c'était pas l'idéal, rajouta mon meilleur ami qui semblait avoir repris du poil de la bête en voyant notre Hermione nationale se calmer et redevenir plus « normale ».
- C'est bien Ron, tu réagis comme un être mature. Le complimente Mione avec un grand sourire.
Le dit Ron rougit sous ce compliment. Mais dès qu'Hermione a le dos tourné il me fait un clin d'œil :
- Bien joué avec la fouine mec !
Je souris devant tant de duplicité pour séduire sa belle, un peu plus et j'y croyais. En effet Ron avait reconnu pendant les vacances d'été qu'il était fou amoureux d'Hermione après un rêve plutôt « mouillé » et très bruyant. Même si je m'en doutais depuis la 6ème année, j'étais soulagé qu'il se l'avoue enfin. Cependant, très timide il n'ose pas faire le premier pas vers Hermione et refuse que je lui en parle. Je le laisse donc gérer comme il l'entend son « opération séduction ». Il m'avait parlé d'un plan durement élaboré au début de l'année et je crois bien que toujours être de son avis en fait partie. Mais Hermione semble plutôt imperméable à toutes ces marques d'attention. Il faudrait qu'elle sorte un peu de ses bouquins parfois.
Je rie doucement alors que mes deux meilleurs amis retournent dans leurs livres. Nous sommes seuls dans la salle, tout le monde étant parti se coucher au fur et à mesure. Chose que j'aurais aimé faire mais qui m'est impossible. Bon je dois avouer que c'est un peu de ma faute si on a cet examen demain mais j'ai le droit de me coucher ! Résigné, je décide de faire semblant de travailler car je ne peux plus étudier, rien ne rentre. Après un regard complice avec Ron je comprend qu'il pense la même chose que moi mais qu'il n'ose pas le dire à cause d'Hermione.
Peu à peu mes pensées dérivèrent vers l'accident de ce matin qui nous occasionnait cette mortelle soirée de révision. C'était en cours d'enchantement …
Flash-back
Moi, appelé également Celui-qui-a-survécu mais à présent qui est-toujours-en-retard, je venais d'arriver en vitesse devant la salle où se déroulait le cours d'enchantement. J'étais en retard à cause de Ginny qui avait absolument voulu manger avec moi puis me montrer son nouveau petit haut, son nouveau jean, puis discuter avec moi en me collant dangereusement tout en me demandant de l'aide en défense contre les forces du mal etc. … Et nianiania et nianiania ….
Certes c'est en quelque sorte ma petite amie depuis la fin de notre sixième année mais je trouve qu'elle me colle un peu trop à l'arrière train depuis quelque temps. De l'air ! Puis je n'y comprend vraiment rien aux filles, alors ! Un coup elles pleurent comme Cho Chang, un coup elles m'aiment, puis après elles m'en veulent pour une raison obscure. Tout cela était un peu trop compliqué pour moi simple mâle mortel supérieur… Mais non ! Je ne suis pas macho à ce point, je ne m'appelle pas Draco Malfoy moi !
Après l'avoir gentiment conseillé, réconforter, puis repoussé gentiment mais surement (madame voulait « essayer mon lit » je me suis hâté d'aller en cour mais trop tard, j'étais déjà en retard). Je courus le plus vite possible mais la porte était déjà fermée. Je toquais doucement, puis l'ouvrit découvrant le visage mécontent de Flitwick. Merci Ginny chérie !
- Monsieur Potter, puis-je avoir la raison de votre retard je vous prie ? Couina le minuscule homme de sa petite voix.
- Excusez moi Monsieur mais je ne me suis pas réveillé à temps …
Je me mis à le regarder ensuite avec mon petit air de chien battu auquel aucun prof ne peux résister, sauf Rogue bien sur. Je me demande si cette chauve-souris a un cœur, il faudrait que je le demande à Remus ou à Sirius. Non pas Sirius, ils se détestent. Avec Remus ils arrivent à travailler ensemble, et encore ! Mais depuis que Sirius est prof d'histoire de la magie ils ne font que se chamailler. Quel asocial ce mec ! Je parle de Rogue pas de Lupin ou de Sirius mes profs adorés !
Revenons a Flitwick, pour le faire fondre j'opérais ma transformation en celui-auquel-on-ne-résiste-pas et en effet il ne résista pas longtemps avant de craquer. J'entendis même quelque filles gryffondors s'attendrirent et les serpentards siffler méchamment.
- Bon j'enlève 5 points à la maison Gryffondors pour cette fois… soupira-t-il. Allez vous assoir a coté de Mr Malfoy et ne faites plus aucun bruit jusqu'à la fin du cour sinon la sanction sera plus importante.
Je le regardais mécontent mais je m'exécutais quand même car qui sait ce que je pouvais encourir. Ce n'était pas la première fois que j'arrivais en retard depuis le début de l'année et les profs l'avaient remarqués. En plus, aucune table de libre, pas le choix. Donc je devais me faire oublier pour le moment.
Je m'asseyais lourdement à coté de Malfoy en essayant de l'ignorer royalement , lui qui me regardait avec son petit sourire narquois en coin :
- Alors comme sa Saint-Potty arrive en retard en cour maintenant, ce n'est pas sérieux tout ça … me dit-il avec son habituel air méprisant, depuis quand les courageux griffons sont des vilains ?
- Ta gueule la fouine ! J'arrive peut-être en retard mais en attendant moi je ne ressemble pas à un putain d'albinos à la con dans une famille de consanguins !
Bon d'accord, c'était bas et vulgaire mais j'étais sur les nerfs, et ce type … C'est une vraie plaie !
- C'est bas sa Potter, on dirait qu'on est de mauvaise humeur, mais en attendant moi j'ai une famille, continua Malfoy avec un air de plus en plus mauvais.
- Oui mais moi j'ai une copine et une vie amoureuse! Dis-je un peut trop fort ne sachant que répondre. C'était drôlement puéril en y repensant.
Le professeur me regarda drôlement une minute puis revint à son cour. Je tachais de ne pas sentir le regard incendiaire d'Hermione dans mon dos et de ne pas rougir.
Certes j'aie une vie amoureuse mais je ne suis pas réellement amoureux de Ginny et on n'a rien fait de plus que des petits bisous et je ne veux pas aller plus loin et n'en ressens même pas le désir. Je ne suis pas normal, je suis un adolescent en bonne santé et je ne ressens aucun désir sexuel ! Certes, l'idée du combat avec Voldy a de quoi refroidir mais quand même …
Puis je crois que je préfère les blondes … Si Ginny lisait dans mes pensées, elle me tuerait !
- Amoureuse ? Coupa Malfoy. Laisse moi deviner … Avec la belette femelle ? Tu descend bien bas dans mon estime là. Un balafré croisé avec une belette ! On aura tout vu !
- Vaut mieux ca qu'une fouine avec un bouledogue !
- Mais je t'emmerde Potter !
- Moi aussi Malfoy !
- Puis sache que j'ai également une vie amoureuse et certainement plus remplie que la tienne me chuchota-t-il.
- Connard …
- Enflure …
-Mangemort !
- Sang-mêlé !
Le ton a doucement monté entre nous. C'est devenu une habitude, cette 7ème année marque un tournant, on se hait encore plus qu'avant et à tel point que cela en devient … viscéral. Même si il a rejoint l'ordre du Phénix avec ses amis, je le hais toujours autant. Son regard flamboie sous la colère et je regarde ses yeux tant hais, cette couleur grise qui me fait frissonner.
- … Je vais te péter la gueule sale merde !
Oulla j'ai raté quelque chose moi. Malfoy semble vraiment en rogne là. Ah oui tout sa parce que je viens de parler de son petit papa mangemort en prison. Qu'il est susceptible ce petit ! Après tout, ça fait un moment qu'il a renié le père Malfoy alors…
- … Avec une pauvre belette et une sang de bourbe ! T'es vraiment qu'une merde Potty.
Ah, là si il commence à insulter MES amis sa va chauffer.
- Répète ce que tu as dit Malfoy ! Dis-je avec les dents serrés la baguette prête à l'attaquer. Je pensais déjà à un sort ou deux bien douloureux.
- Oh tu veux te battre ? Me susurra-t-il avec un regard indéfinissable qui me fis encore frissonner comme jamais.
- Toujours Malfoy, lui réponds-je en me rapprochant de lui.
Nos bagarres devenaient de plus en plus comme celle-ci. On s'insulte, on se regarde prêt à lancer un sort, je refrissonne a cause de sa mauvaise aura, nos souffles se raccourcissent et on se bat. Ces combats et ses insultes sont devenus vitaux, sans ça je ne suis plus rien et ça m'énerve encore plus. La violence devient une drogue et ses sorts une nécessité.
Nos amis en ont l'habitude maintenant, mais cela reste toujours en dehors des cours et la justement nous nous trouvions en classe. Petit changement d'habitude. Puis varier les lieux c'est tellement mieux. ..Une étape de plus franchi dans notre haine commune, notre dégout mutuel l'un de l'autre.
Je ne me rendais même plus compte que toute la classe nous fixait les yeux ronds. J'oubliais peu à peu le monde qui m'entourais, seul lui existait, seul lui comptait sur le moment. Je n'entendis pas Flitwick lorsqu'il nous cria d'arrêter alors que l'on se lançait les premiers sorts, tout ce qui est important c'est Malfoy et la haine que j'éprouve pour lui cet instant.
Une lumière aveuglante passe, puis après c'est le trou noir.
Fin du flash-back
La seule chose dont je me rappelle alors qu'on m'emmenait à l'infirmerie c'est Flitwick hurlant et le regard des élèves. Bon, on était légèrement sonnés à cause de deux petits sorts mais ce n'était pas la peine de se mettre dans ces états.
Quand je me réveillais à l'infirmerie, Ron et Hermione m'annonçaient le fatidique examen du lendemain suite aux sorts ratés que nous nous étions envoyés. Autant dire que tous les 7ème année gryffondors étaient furieux contre moi. Mais je m'en fichais, une fois l'examen fini, tout le monde allait oublier. Je lève les yeux vers Hermione qui semble me fixer depuis un bon moment :
-Harry … Tu ne révises plus ?
- Ecoutes Mione, j'en peux plus, on a passé toute la soirée sur ces maudites révisions, mon cerveau ne peux plus rien assimiler du tout donc je crois que je vais en arrêter la.
- Je suis d'accord avec Harry, me soutient Ron, j'en ai plus qu'assez.
Hermione nous fixe pendant quelque minute puis nous avoue qu'elle-même est fatiguée d'une toute petite voix. On se regarde d'un air complice avec Ron. Si Hermione n'en peux plus aussi c'est vraiment le moment d'aller se coucher.
Après avoir éteint le feu et s'être levé, nous nous préparions à aller nous coucher quand l'entrée de notre salle sembla vibrer.
J'échange un regard intrigué avec mes deux meilleurs amis. L'histoire du couvre-feu après 23h00 nous a déjà donné de nombreux sujets de discussions depuis le début de l'année toujours autour de ce même feu. On ne comprend pas pourquoi Dumbledore a fait ceci. Le pire c'est que nous avions l'habitude de nous promener tard la nuit pour peaufiner nos entrainements après la ronde d'Hermione. Il fallait juste éviter Malfoy, mais grâce à la carte des maraudeurs il ne posait aucun problèmes.
Hermione pense que c'est en raison du nombre d'élèves importants qui font des « bêtises » la nuit que Dumbledore a décidé cette mesure, Ron à cause de la guerre qui fait rage. Moi je dois avouer que je l'ignore et ça me laisse perplexe. Pourquoi si ce sont des élèves qui font juste des bêtises une sanction aussi grave ? Et la mine sombres des professeurs lors de l'annonce, leurs comportements inquiets m'intriguent au plus haut point. En plus, Dumbledore ne m'a rien dit et je ne comprend pas. Décidemment cette année ne sera encore pas banale. Sauf que cette fois , ça a l'air vraiment grave. Ca et la menace imminente de Voldemort, je suis vraiment pas gâté ! Surtout que ce dernier multiplie les attaques depuis quelques mois et semble reprendre sa puissance d'autrefois.
Pour en revenir à Poudlard je suis persuadé qu'il se trame quelque chose et qu'on ne nous en dit rien. Je suis assez déçu que Dumbledore ne se soit pas confié a moi mais bon …
Un coup plus fort encore nous fait sursauter. Quelque chose semble s'acharner contre le portrait de la grosse dame que l'on entend crier. Un bruit horrible de déchirement semble couper ses hurlements.
Mon courage de Gryffondor prenant le pas sur la raison, je décide d 'aller voir ce qui se trame en prenant dans ma main ma baguette magique.
- Harry ! S'écrie Hermione en me prenant par le bras, toute blanche, qu'est-ce que tu fais ?
- Je vais voir ce qui se passe ! Tu entends la grosse dame ?
- Mec, me dit Ron qui a la face blanche aussi ce qui fait encore plus ressortir ses taches de rousseurs d'ailleurs… n'y vas pas, c'est interdit après 23h00 et on ne sait pas ce que c'est…
Je les regarde tout les deux. Ils ne changeront jamais. A chaque fois ils tentent de m'arrêter mais je sais qu'ils me suivront où que j'aille.
- J'y vais, il faut que je vois ce qui se passe, si je peux aider !
Sur ces paroles je m'avance vers la porte. Mes deux amis m'emboitent le pas. Je le savais, jamais il ne me laisserait dans une situation aussi dangereuse seul. Mon cœur se réchauffe à cette pensée.
En prenant une grande inspiration face à cette porte qui semble bouger de sa propre volonté face aux coups qui lui sont portés, je me décide malgré la sourde angoisse qui gronde en moi. J'ouvre la porte d'un grand coup, Ron et Hermione derrière moi et je me retrouve face … au vide ! Pas de monstres sanguinaires ou d'esprits malicieux comme je m'y attendais. Juste le mur de pierre habituel. Il semblerait que la chose soit partie.
On se retourne vers le portrait qui parait autant bouleversé qu'en 3ème année lorsque Sirius l'avait attaqué. La grosse dame s'est évanoui tout simplement et la toile semble lacérée à plusieurs endroits, comme si un monstre y avait laissé sa marque.
- Madame, commence à interroger Hermione, qu'est-ce que …
- Mione, tu vois bien qu'elle est évanoui ! Lance Ron déstabilisé par cette étrange situation. Nous trois dans un couloir désert, face à un portrait, blancs comme des fantômes après visiblement une attaque acharnée.
- Miss Granger, Messieurs Potter et Wesley ! Dans vos dortoirs immédiatement ! Nous hurle une ombre à l'autre bout du couloir nous faisant ainsi sursauter dans un bel ensemble.
Cette ombre s'avance et on aperçoit Rogue accompagné de Sirius. Ils semblent à bout de souffle et irrités.
- On a entendu des voix et … tente ma meilleure amie, subitement rouge de confusion. Et oui, elle n'a jamais aimé ne pas respecter le règlement.
- Hermione, lance Sirius grave comme je ne l'avais jamais vu, pas un mot et dans vos dortoirs tout de suite, sinon vous serez collés jusqu'à la fin de l'année et durement sanctionnés, Vite !
Mon parrain donne l'impression d'être totalement perdu et suit Rogue qui passe sans nous regarder.
- Dépêchons Black, siffle Rogue, IL est parti. Et vous oubliez ce qui s'est passé et ne ressortez jamais après le couvre-feu sinon nous ne serons pas autant « oublieux » que cette fois-ci. Dit-il sans même nous regarder, la mâchoire serrée, le regard sombre. Jamais je ne l'avais vu aussi effrayant …
Nos deux professeurs s'éloignent à grandes enjambées, pendant que Ron, Hermione et moi nous rentrons dans notre salle commune abasourdis.
- Qu'est-ce que c'étais que CA ? Hurle Ron.
POV Malfoy salle commune des serpentards, 1h06 du matin.
Assis confortablement dans mon fauteuil favori devant un bon feu de cheminée dans notre merveilleuse salle commune des Serpentards toute de vert et argent , moi Draco Malfoy, plus beau mâle de Poudlard, révise tranquillement mon examen pour demain.
Pure formalité évidemment, cet imbécile de Flitwick n'y connait rien, je suis le meilleur en enchantement et je n'ai pas besoin de ce stupide test de remise à niveau.
Tout ça a cause d'un tout minuscule sort raté ! Dire que là je pourrais être dans mon lit en train de dormir tout simplement, mais non ! Il faut que je révise cet examen ! Ra… La vie est si injuste … faut j'arrête de penser a ça sinon je vais encore être de mauvaise humeur et comme maman le dit c'est mauvais pour mes nerfs.
Mon regard s'assombrit quand je pense à la cause de cette pénible soirée, tout ça à cause de ce crétin de Potter, qu'est-ce que je peux le détester celui-là ! Il a fallu qu'il vienne encore me provoquer alors que je ne faisais rien d'autre que de suivre gentiment le cour. Je déteste cette situation, Flitwick, Dumbledore et surtout Potter. Je le hais celui-là à un point tel que ça en est presque, trop …Ne pas penser à cet abruti ! Ca va me mettre encore plus en rogne. Calme Drago, calme … Je le hais tellement ! Je me met aussitôt une gifle mentale pour arrêter.
Si on avait été avec Parrain rien de tout cela ne se serait passé … En cours de potion c'est la liberté totale pour moi, je suis comme un prince favori du roi rien ne peut m'arriver, vivement demain que je puisse me venger et humilier Potter. Héhé … Moi machiavélique ? Pas du tout ….
Depuis quelque temps, il est de plus en plus difficile pour moi et Potter de se supporter. Dès que je me retrouve en sa présence, j'ai aussitôt envi de lui sauter à la gorge et de l'étriper. Lui et sa stupide tête, ses stupides cheveux mal coiffés ! Heureusement que père ne lit pas dans mes pensées, il serait outré de voir dans mes pensées ces procédés modus indignes d'un sang pur … Pfff. De toute façon il est en prison et c'est très bien comme ça.
Je dois ruminer depuis quelque minutes le nez à l'air car à présent tous mes amis se mettent à me fixer avec un drôle d'air, une mine inquiète je dois dire. Et oui ma mauvaise humeur est légendaire et terrorise tout le monde. Je suis tellement charismatique, que voulez-vous. Tellement majestueux. Je suis un leader né ! Donc forcément tout le monde me prête attention.
Un petit sourire doit commencer à apparaitre sur mon visage car ils arrêtent soudain de me fixer. Il faut dire, ils commencent à me connaitre, moi et mes sautes d'humeur. On se connait depuis qu'on est gosse avec Pansy, Blaise, Crabe et Grégory. En plus, à Poudlard, on est toujours fourrés ensembles. Alors forcément nos liens sont plus forts que la moyenne. Et ce, quoi qu'en pense les gens ! On a beau être à Serpentard, l'amitié réelle existe ici aussi. Et même avec Vincent et Grégory que la majorité considère comme des abrutis. Ce ne sont que des apparences et il ne faut jamais s'y fier. Ils sacrifieraient leur vie pour moi et inversement. On a beau parlé du trio Potty, Granger et Weasmoche, n'empêche nous sommes aussi soudés qu'eux et même plus.
Mais en attendant, les autres révisent attentivement, c'est ça d'être plus intelligent que la moyenne. Vous devez toujours attendre que les gens aient finis leurs devoirs alors que vous les avez terminés depuis des heures. Bon, j'exagère peut être un peu. Mais c'est si bon de se vanter.
Je repense à notre conversation, à Potty et à moi en cours d'enchantement qui nous cause tous ces désagréments. Il ne faisait décidemment pas le malin à propos de ses conquêtes féminines. Normal, quand on voit la belette qu'il se traine ! Bon, elle n'est pas si vilaine que ça mais quand même … Pour Potty, il faut autre chose, quelqu'un de plus fougueux … De moins … Roux. Enfin ! Pourquoi je me préoccupe du bigleux moi. Surtout de sa vie sentimentale futile et surement désespérante.
En parlant de vie sentimentale, hier j'ai embrassé trois en l'espace de trois heures. Et en ce moment je sors avec deux filles en même temps, une de serdaigle et une de poufsouffle. Et elles ne le savent même pas ! Je n'avais pas dit que j'étais génial ? C'est toujours plus que Potter ! Puis 5 filles c'est bien. Un bon chiffre je dirais. De toute façon ces greluches ne sont que pur divertissement.
Je me moque totalement des gens qui m'entourent à part notre petit groupe et quelques serpentards signes d'intérêt. Sinon, tout le monde m'est parfaitement indifférent. Toute la population sorcière pourrait s'écrouler devant moi, cela ne m'empêchera pas de continuer à avancer. Les êtres humains sont si insignifiants dans leurs conditions de vie minable Et je parle des sorciers et des moldus. Si Pansy m'entendait penser elle s'indignerai mais c'est comme ça. On dit de moi que je suis le prince de glace, mon cœur l'est aussi. Il ne se réchauffe qu'en présence de mes amis.
Je suis quelqu'un de cynique, un méchant pour certain. Mais pour être méchant il faudrait encore que les autres m'intéressent.
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- Dray ! Qu'est-ce qui te prends à rêvasser comme ca ? Me coupe Blaise d'un air complice avec un grand sourire. On est amoureux ?
Je le toise de ma hauteur (il est avachi par terre comme un moustique écrasé, moi je suis sur mon fauteuil tel un roi majestueux, tss on a la classe ou on le l'a pas), lui continue son sourire mutin pas du tout impressionné. Toujours comme ça ce bon vieux Blaise, à sourire et nous balancer sa bonne humeur dans la tête. Je vais la lui couper direct moi.
- Sache qu'un malfoy n'aime pas avant tout donc ne penses plus jamais de telles stupidités, que je lui rétorque plein de ma superbe.
Cependant avec mes amis cet air la ne marche pas comme avec les poufsouffles et Blaise continue de me regarder narquois. Je décide donc de contre-attaquer avec mon arme fatale de meilleure-ami-et-confident.
- Et toi toujours autant amoureux de ta fameuse Serdaigle ? Ou alors de ta pouffsoufle ? Je ne sais plus laquelle puisque tu semble avoir décidé de coucher avec tout poudlard ! Et tout cela avec le sourire ensorcelant des Malfoy.
Aussitôt j'ai le droit à un regard noir. C'était un coup bas et je le sais. Blaise aime Pansy comme un fou depuis notre enfance mais elle ne le voit pas et s'aveugle dans son pseudo amour pour moi alors qu'elle serait bien mieux avec lui. Cela le désespère d'ailleurs. Sa seule consolation réside dans le fait qu'il sait que je ne toucherais jamais Pansy. Elle est très belle mais je la considère comme ma sœur ! Ce serait comme, comme un inceste !
Blaise est également comme un frère pour moi et ça m'attriste de les voir tout deux malheureux. Il faudrait peut être que je commence à y mettre mon nez … Mais d'un coté ce ne sont pas mes affaires.
- Je vais me coucher les mecs, nous dit Grégory en se levant du canapé où il était assis avec Vincent. J'en ai marre et je sais très bien que je vais le rater cet examen ! Alors à quoi bon s'acharner ….
- Ne dis pas ça Greg, le soutient Pansy, tu sais très bien qu'on va t'aider comme d'habitude.
- Je sais, répond-il tout simplement en partant vers sa chambre. A demain.
Après un au revoir collectif, le silence s'abat dans la pièce suite à son départ. Je sens que Vincent ne va pas tarder aussi. Lui non plus n'est pas un adepte des révisions intensives. Et en effet, ce dernier se lève avec un petit sourire contrit.
- J'y vais aussi, bonne nuit les gars.
- Bonne nuit mec, lui répond Blaise absorbé comme par hasard dans son livre de sorts et attaques de septième année.
- Bonne nuit ! Dit Pansy en l'embrassant sur la joue. Mais je ne suis pas un mec ! Combien de fois je devrais vous le dire ! Lui assène-t-elle gentiment.
- Toujours, tu le sais bien, laisse planer Vincent en partant doucement vers le dortoir.
Ce garçon a l'apparence du plus féroce gorille qui peut exister, mais il a une sensibilité exacerbée. Il est d'une douceur extrême, il est impossible de ne pas l'apprécier. Tout le monde le prend pour un idiot et pourtant, si seulement quelqu'un prenait la peine de lui parler il serait surpris. Sous son physique peu engageant se cache une grande âme. D'ailleurs, nous n'avons jamais compris comment il a pu se retrouver à serpentard. C'est d'un regard attendri que je le couve tandis qu'il disparait dans l'obscurité du couloir.
Blaise éclate de rire face au regard énervé de Pansy. Elle devrait s'y être habituée depuis le temps. Toujours la seule dans un groupe de garçon, alors forcément ce n'est pas toujours facile pour elle. A cause de Blaise et moi, elle a toujours été rejetée des autres filles. Soit elles la détestaient pour son amitié envers de si beaux mecs (moi et Blaise évidemment), soit elles la traitaient de « salope » comme elle trainait avec un groupe de mecs. Toujours nous… Cela l'a rendu mauvaise envers les autres filles et a exacerbée sa féminité pour qu'elle démontre à part entière son statut de femme. D'ailleurs, cela n'aide pas Blaise à calmer ses ardeurs …. Ni sa jalousie, car notre petite Pansy à son succès auprès des hommes.
A présent, plus aucun bruit ne filtre dans la salle. Nous continuons à réviser tranquillement notre examen. Le silence nous engourdit peu à peu et je vois ma meilleure amie s'endormir dans le fauteuil en face du mien.
Je capte le sourire attendri de Blaise. Si seulement il se déclarait, cela pourrait peut être marcher qui sait. Mais j'avoue que Pansy ne laisse jamais filtrer ses sentiments envers lui, une vraie Serpentard. Il est donc difficile de savoir ce qu'elle pense. En plus, elle n'a jamais eu de copain et Blaise passe pour le tombeur de Poudlard, alors forcément ce n'est pas pour la rassurer. Puis, elle croit m'aimer ce qui complique le tout.
Il se lève furtivement pour mettre une couverture sur ses épaules et vient s'installer au pied de mon fauteuil pour pouvoir discuter sans la réveiller.
- Vieux, je vais craquer …
- Pourquoi donc mon petit Blaise ? Dis je avec un petit sourire en coin.
- Tu le sais très bien Dray, arrête de faire l'innocent. Me répond il. Un petit sourire apparaissant, venant tenir compagnie au mien.
- Oui, je sais et je sais aussi que si tu ne te déclares jamais tu ne sauras jamais ta réponse. Dis je avec logique tel un sage à son disciple.
- Je sais, je sais, soupire-t-il.
Alors que je m'apprête à lui répondre un bruit commence à se faire entendre. Alors qu'il se faisait doucement au début, presque inaudible, ce bruissement commence à s'intensifier et s'approcher de la porte de notre salle commune.
- T'entends ça ? Me demande Blaise, soudain debout, les yeux en alerte.
- Oui, je murmure, ce bruit ne m'inspire pas confiance, surtout après les derniers événements dans l'école. Les colles qui se sont multipliées, et l'inquiétude de tous les professeurs est visible.
Nous nous approchons tous les deux de la porte afin de deviner ce qui se passe à l'extérieur. Mais le bruit est déjà estompé. Nous nous regardons avec perplexité Blaise et moi, puis nous retournons à nos places. Blaise semble mal à l'aise.
- Qu'est-ce qui se passe ? Je demande alors face à son mutisme inhabituel. Après un événement aussi mystérieux. Les fantômes n'ont pas pour habitude de faire un tel son en se déplaçant et à cette heure là surtout. En sept ans, je n'ai jamais entendu cela.
- En fait, commence mon ami, ce n'est pas la première fois que j'entend ce bruit. Tu sais que j'ai l'habitude de rester tard le soir dans la salle commune ou bien de rentrer tard malgré l'interdiction …
J'acquiesce silencieusement en attendant la suite.
- Et bien, un soir dans la salle commune alors que je révisais, j'ai entendu la même chose que tout à l'heure. J'étais seul et j'ai décidé d'aller voir ce qui se tramait. Tu me connais, sauf qu'en ouvrant la porte, je n'ai rien vu. Rien sauf une ombre qui se faufilait rapidement dans le couloir qui mène à la grande salle. Je n'ai pas osé aller plus loin à cause des interdictions mais je n'ai jamais senti une telle aura de magie noire. Et pourtant toi et moi on s'y connait avec nos familles. Il y avait un air de malveillance effrayant et j'ai bien cru m'évanouir sur le coup. J'ai eu la peur de ma vie mec, je te jure et pourtant il n'y avait rien, rien face à moi. Je suis donc rentré le plus vite possible avant de me faire cramer par un prof dans les couloirs et finir l'année en retenue.
A la fin de son récit, je suis encore plus intrigué qu'avant face à ce mystère qui semble régner à Poudlard. Alors, une entité de magie noire se baladerait la nuit à Poudlard. Intéressant …
- Pourquoi tu ne nous en a pas parlé avant ? Je le questionne. D'habitude c'est une vraie pipelette.
- C'est que je ne me sentais vraiment pas bien par rapport à ça. Là encore je me sens mal en y repensant …
C'est vrai qu'il a l'air mal en point. Je suis de plus en plus intéressé par ce qui rode la nuit dans l'école.
- Arrête Dray ! Me coupe Blaise. Je sais ce que tu penses et ce n'est pas une bonne idée. Les profs veillent, on ne pourra jamais enquêter comme on veut.
- On trouvera une solution. Il faut absolument que je sache de quoi il en retourne… Je me suis juré de supprimer tout ce qui a trait à la magie noire et il est hors de question que je laisse ce truc se balader.
Mon air s'assombrit. Je hais la magie noire plus que de raisons après certains événements. Et je me suis fais la promesse de la combattre coute que coute.
- Ok mec ! Pas de problème … Me rassure Blaise. On trouvera bien un moyen.
Il est vraiment génial ! Mon cœur se réchauffe face à sa preuve d'amitié. Je sais très bien que les autres voudront être de la partie aussi. Jamais seuls dans l'adversité. C'est notre devise depuis la première année..
- On en parle demain au reste du groupe et on avisera, ok ? Je dis aussitôt pour me remettre de mes émotions.
- Oui pas de problème, me sourit Blaise. Connaissant surement mes pensées précédentes.
Il se lève et va doucement réveiller Pansy qui sourit à son léger contact. Elle se lève et me regarde avec suspicion avec ses yeux bouffis par la fatigue.
- Drago, tu vas bien ? Tu as un drôle d'air ?
- T'inquiète pas tout va bien, on en parle demain au petit dej' avec les autres. Là, je suis crevé et je vais me coucher.
- D'accord, me dit elle les yeux à moitié fermés par le sommeil. A demain les garçons.
Elle se dirige vers le coté opposé au notre. De notre coté, Blaise et moi nous retournons en silence dans notre dortoir.
En me couchant dans mes draps frais, je repense à tous ces mystères, à Voldemort qui revient au pouvoir, à mon implication dans l'ordre du phénix … Je m'endors avec toutes ces pensées et les ronflements de mes camarades de chambre. Décidemment cette septième année non plus ne sera pas de tout repos.
Fin du premier chapitre.
N'hésitez pas à donner votre avis ! J
