Bonjour à tous !

Bienvenue dans ma nouvelle fic ! Voici déjà les avertissements d'usage:

-Cette fic est un slash= contient une ou des relations sexuelles explicites entre hommes. Si vous n'aimez pas ce genre d'amour et que ça vous fait vomir, éteignez tout de suite votre ordinateur ! (dès fois que ça vous donnerait envie...)

-Les personnages de Twilight et de Glee ne m'appartiennent pas, blablabla...

Maintenant, le blabla de l'auteur à proprement parler:

Ceci, comme vous l'avez constaté est un cross-over Twilight/Glee. Les deux univers ne m'inspirent pas plus que ça, mais les personnages beaucoup. C'est pour cela que j'ai décidé de faire un UA (univers alternatif).

Mauvaise nouvelle: la fréquence des chapitres sera complètement aléatoire, je vous l'avoue. Je m'excuse, car je sais à quel point cela est frustrant.

Je vous laisse apprécier ce premier chapitre, en espérant qu'il vous convaincra !


POV Blaine

-Si je vois encore un éléphant qui monte sur une balle, je m'enfuis !

-Du calme, c'est bientôt fini « Votre Altesse ». Encore deux numéros.

Mon garde du corps se fout majestueusement de ma tête. Ca l'amuse de me voir perdre patience.

-Tu l'as déjà dis pour les deux d'avant, et ceux d'avant encore. Et pour la millionième fois Sam, arrête de m'appeler « Votre Altesse ». Ce n'est pas parce que tu travailles pour moi que je ne pourrais pas te corriger comme il se doit.

Il m'exaspérait, ce gorille à poil blond qui me servait accessoirement d' ne m'amusait pas moi, ces sorties officielles ou je suis obligé de participer pour montrer que je cite : « les gens de pouvoir s'intéressent à la population ». Et je ne peux jamais éviter ça à cause de la surveillance du Cerbère de service, Rosalie Hale. Bon d'accord, je noircis un peu le tableau : Je ne dis rien quand il s'agit de rencontrer des gens et discuter un peu avec eux, ça j'aime bien. Mais les inaugurations et autres cocktails mondains me font royalement ch…

D'un coup, les lumières s'éteignent, sauf un projecteur sur le rideau en face de moi. Deux longs tissus descendent du plafond. Une musique commence, que je reconnais instantanément. « Le tango de Roxanne ». Un homme surgit, et mon souffle se coupe à sa vue. D'un blond lumineux, ces cheveux mi-longs tombent élégamment sur ses épaules. Son visage parfait, orné de deux yeux couleur saphir, reflète une grande concentration. Son corps huilé en tension n'est revêtu que d'un simple boxer.

Ce n'est pas humain d'être aussi attractif. Je ne peux que le regarder et me laisser transporter par l'ambiance. Il fait le tour de la piste en une démarche féline.

First, there is… Desire.

Il regarde le public, les yeux plein de colère mêlé de désir.

Then, Passion…

Il exhale tellement de puissance, de virilité… Je suis figé, incapable de relâcher ma respiration. Si je le faisais, je gémirais de plaisir. Et si il posait les yeux sur moi ne serais-ce qu'une seconde, je me ruerais sur lui pour caresser chaque partie de son corps.

Then, Suspicion! Jealousy, Anger, Betrayal!

Il part au centre et grimpe sur les tissus avec rapidité.

Where Love is put at the highest bidder, there can be no trust. Without trust, there is no LOVE !

Il se fixe, les bras tendus de chaque côté.

Jealousy, yes, Jealousy, will drive you… Mad!

Les minutes qui suivirent, j'étais en black-out total. Ce mec… c'était la Tentation incarnée. Il a enchaîné les figures les plus spectaculaires avec une aisance phénoménale, toujours en phase avec la musique. Son corps luisant de sueur se contorsionnait avec une facilité déconcertante, ses muscles roulant sous l'effort. Il exhalait de lui une aura de virilité, de bestialité inimaginable. Je ne me demandais même pas comment mon corps ne reflétait pas mon état d'excitation, j'étais complètement obnubilé par lui. Il régnait une telle tension sexuelle sous le chapiteau à ce moment que le public entier ne bougeait plus. Sur la fin de la musique, le blond se mouvait de plus en plus vite, pour finir en saut périlleux avant sur le sol. Dans le plus grand des silences, le regard au sol, il salue le public et sort de scène. La disparition de l'artiste rend vie au public (et à moi-même d'ailleurs) qui lance une standing-ovation de tout les diables pour ramener ce prodige.

C'est la fin du spectacle. L'ensemble de la troupe vient saluer. Mais il ne revient pas.

-Allez, c'est le moment de mon numéro à moi… je grogne dans ma barbe.

Je me lève et vient féliciter les artistes, un par un, avec le grand sourire pour les photographes. Mais je ne souris pas intérieurement. Je ne pense qu'à revoir Jasper, l'artiste des tissus aériens. C'est son nom, d'après le programme.

Quand la dernière main est serrée, je me dirige vers Sam, près de la sortie. Pas de Rosalie à l'horizon. Parfait.

-Sam : technique n°17… je murmure.

-Impossible, on l'a faite il y a un mois pour le dîner français, rétorque mon garde du corps avec un sourire.

-Merde… La n°4 alors ?

-Ah non, celle là, tu l'oublies ! Ma joue s'en souvient encore…

-Bon, il ne reste plus que la bonne vieille technique n°7.

-Ok, vas-y… finit-il par approuver.

A visage caché, je me faufile dans la foule et rejoins les coulisses du chapiteau en bénissant Sam et sa folle imagination en ce qui concerne les excuses bidons.

JB/JB/JB/JB/JB/JB/JB/JB/JB/JB/JB/JB

Vous pouvez dire ce que vous voulez, je vous défie de trouver quelqu'un que vous avez vu quelques minutes dans un lieu que vous ne connaissez pas sans aide. Je peux me diriger sans problème dans un immense palais, mais un cirque… Bref, je me suis perdu. Au bout d'un moment, je mets ma fierté de côté et demande mon chemin à un colosse brun en train de ranger du matériel. Sans vergogne, il me détaille du regard, le regard brillant, et me donne une direction. Je ne sais pas ce qu'il a pensé, mais je m'en fiche. Je veux juste retrouver Jasper.

Je le vois enfin. Il boit à une fontaine, seulement habillé d'un jean. Il se redresse. Je revois ces muscles parfaitement dessinés, ni trop, ni trop peu. Je finis par remonter mes yeux et me plonge dans les siens, bleus comme l'océan. Il me regarde.

-Bonjour…

Sa voix est grave et chaude. Il sourit en coin. J'essaie de reprendre contenance.

-Bonjour, je suis Blaine.

Je balbutie un peu. On peut sûrement cuire des œufs au plat sur mes joues brûlantes.

-J'ai assisté à votre numéro et j'ai adoré.

Il continue de sourire, et s'approche un peu, de sa démarche féline. Je n'ai pas besoin de dictionnaire pour comprendre sa démarche de séduction. Bon Dieu qu'il est beau…

-Bonjour Blaine. Je suis content que tu ais apprécié. Comment as-tu réussi à t'y retrouver dans ce merdier ?

Ma respiration s'accélère. Il n'est pas tellement proche de moi, mais il exhale tellement de chaleur… Il est légèrement plus grand que moi, je remarque. Mais ça ne me dérange pas. Je me sens plus en sécurité proche de lui qu'avec tous les gardes du corps du monde.

-J'ai demandé mon chemin. Sinon, je serais atterri dans la cage aux lions.

-Oui, ça aurait été dommage…

Il fond sur mes lèvres. Je me laisse faire, emporté par sa fougue. Sa langue quémande l'entrée à ma bouche, que je lui concède immédiatement. Je m'accroche à son dos et gémis. Je m'abandonne totalement. Trop tôt, nous nous séparons.

-Viens avec moi… murmure-t-il à mon oreille.

Il me prend la main et m'entraîne jusqu'à un bus. Nous montons dedans, et un appartement s'ouvre à mon regard.

-Pas mal…

-Le temps des roulottes en bois est révolu, proclama le blond en enlevant son jean.

Il est en boxer, prêt à l'action.

Il doit s'apercevoir de mon trouble, et s'arrête.

-Quelque chose ne va pas ?

Le rouge me monte aux joues encore une fois. Je balbutie :

-Non si, ça va… c'est juste que…

-Tu es vierge c'est ça ? demande-t-il.

Mon silence lui fait l'effet d'une douche froide. Il n'y a plus rien du prédateur en chasse. Il finit par s'asseoir sur le lit et me lance :

-Ok, si tu as peur, la sortie se trouve…

-NON !

Il s'arrête, attendant que je développe.

-Je suis majeur. Je n'ai jamais été aussi loin avec qui que ce soit, mais je veux le faire ICI et MAINTENANT !

Il se lève et s'approche de moi. Il hésite.

-Tu es sûr ?

-A 100%

Il m'embrasse doucement.

-On ira à ton rythme ok ?

J'acquiesce.

Nous nous embrassons, avec de plus en plus de fougue. Je caresse son corps, sans arrêt, sur chaque centimètre carré de peau. Elle est tellement douce…

Jasper passe ses mains sous ma veste et la laisse tomber sur le sol. Il défait ma cravate et lui réserve le même sort que ma veste. En s'attaquant à mes boutons de chemise, il descend ses baisers dans ma gorge, mes pectoraux, mon ventre… Je suis plus immobile qu'une statue, ressentant les lèvres et le souffle de Jasper sur mon corps. Je réalise à peine les mains qui défont ma ceinture, et descendent les dernières barrières de tissus. A présent, mon sexe est dressé devant le visage de Jasper. Nous échangeons un regard, il sourit et s'empare de ma verge avec sa bouche.

Une décharge électrique me secoue entièrement. Le plaisir arriva sans prévenir, vite, fort. Je n'aurais jamais cru que c'était si bon. Mes séances les plus fantastiques de masturbation ne tiennent pas la comparaison de ce moment. Je n'avais plus aucune volonté. Il y aurait pu avoir la fin du monde en dehors du bus que je n'aurais pas bougé.

Beaucoup trop vite à mon goût, Jasper cesse sa délicieuse torture pour revenir m'embrasser. Je sens mon goût dans sa bouche. Je gémis de plaisir.

-T'es trop beau… me souffle-t-il à l'oreille, la respiration profonde.

Il s'agrippe à moi, me caresse le dos, les fesses. Il m'entraîne à la renverse sur le lit. Je me retrouve sur lui. Emporté par la frénésie de ce moment, je me détache de lui, lui enlève son boxer en vitesse et commence à le masturber. Sa respiration devient un peu plus difficile. J'approche mon visage de son sexe.

-Blaine… murmure-t-il, les yeux à demi-clos.

Ma dernière appréhension s'envole et je me mets à sucer sa bite. Je m'étais souvent demandé quel effet cela faisait de tailler une pipe, et je n'étais pas déçu. Je dirais même que ça me plaisait beaucoup. Ok, je ne savais pas trop ce que je faisais, mais je crois que ça ne dérange pas trop mon Jasper.

Attendez, j'ai dit « mon »Jasper ?

-Mmmmmm vas-y bébé, continue comme ça…

Je sens sur ma langue le liquide pré-éjaculatoire, et je me surprends à aimer ça. Oui, j'étais définitivement gay. Je finis par retourner embrasser Jasper. Sa bouche sera toujours meilleure que sa queue. Je caresse mon sexe au sien. Ce léger frottement me fait perdre la tête. Jasper me touche le torse, pince mes tétons. Je gémis. Il change de direction pour mon dos, puis descend doucement. J'aime qu'il me caresse les fesses avec cette force. Et au fur et à mesure, il arrive à mon entrée. Il cesse de m'embrasser, nous sommes essoufflés. Ile me regarde dans les yeux comme au plus profond de mon être.

-Tu es toujours sûr ? Me demande Jasper.

J'acquiesce.

-Mets-toi sur le dos.

J'obéis pendant qui prend dans sa table de chevet une bouteille de lubrifiant et un préservatif. Il pose mes jambes sur ses épaules, met du gel dans sa main, et commence à introduire un doigt. Etrange, mais pas désagréable.

-Détends-toi, me rassure-t-il.

Il utilise un deuxième doigt. Ca me gêne un peu, mais je survivrais. Puis vient un troisième doigt. Là, je me crispe.

-Ca ira, ne t'inquiète pas bébé. Le plaisir rime toujours avec un peu de douleur.

Et il m'embrasse encore. Enfin, il me juge prêt. Il déchire l'emballage du condom et me tend celui-ci.

-Mets-le-moi.

Je m'en saisis et le glisse sur son sexe. Jasper rajoute du lubrifiant dessus. Il se place devant mon entrée.

-C'est parti.

Et il avance. Je sens son sexe rentrer en moi. Quelle drôle de sensation. Il me remplit de plus en plus.

-Monsieur Blaine, je vous déclare officiellement dépucelé. Vous pouvez embrasser votre partenaire.

Je ris nerveusement et pose mes lèvres sur les siennes. Puis il commence à bouger. Je me crispe. Il le sent.

-Blaine, regarde-moi.

Je fais ce qu'il dit et me plonge dans ses yeux. Je détaille la mèche tombant nonchalamment sur son front. L'arête droite de son nez. Sa bouche légèrement entrouverte, laissant passer sa respiration saccadée. Ses larges pectoraux luisants. Une goutte de sueur dévalant rapidement sa gorge pour couler sur son torse et s'arrêter au milieu de ses abdominaux

-Touche-moi.

Je caresse ses bras tendus, ses épaules. Je passe mon doigt sur ses lèvres.

-Alors, ça va mieux ?

Je sors de ma transe et réalise qu'il n'avait pas arrêté de bouger en moi. Et que maintenant, j'y prenais du plaisir. Beaucoup de plaisir. J'agrippe à sa nuque et l'entraîne m'embrasser. On peut dire qu'à partir ce moment, j'ai perdu toutes notions de réalité. Je ne savais plus qui j'étais, si j'étais à l'endroit à l'envers. J'étais perdu dans les méandres du plaisir avec Jasper.

JB/JB/JB/JB/JB/JB/JB/JB/JB/JB/JB/JB

-Jasper, je… je vais…

A ce moment, je me trouvais au dessus de lui, bougeant mon bassin comme un diable, lui me masturbant comme un génie.

-Vas-y bébé…

Si avant, je n'étais plus dans la réalité, à cet instant, j'étais en communion avec tout l'Univers. Les yeux plein d'étoiles, j'étais à la limite de découvrir le sens de la vie sur Terre…

Je crie mon plaisir, et me répand sur Jasper. Celui-ci me suit dans l'orgasme quasiment en même temps. Je m'écroule sur lui.

Pendant que je reviens sur Terre, Jasper sort du lit se débarrasser du préservatif usagé et se nettoyer. Mais rapidement, reviens se coucher et me prend dans ses bras.

-Putain, c'était trop bon… je dis dans un souffle.

-Je suis bien d'accord, me répond Jasper. Tu es sûr que tu étais vierge ?

-Le truc le plus osé que j'ai fait jusque là, c'est un baiser. Tu vois le genre…

Il ne répond rien. Je profite de lui contre moi. Je me sens tellement bien à cet instant.

Puis mes yeux tombent sur le réveil.

-PUTAIN !

Deux heures que je suis là. Rosalie s'est sans doute rendue compte de mon absence. Je m'éjecte du lit et me rhabille.

Nous restons silencieux. Je ne sais pas comment gérer ce genre de situation.

-Bon, et bien… merci pour ce bon moment, je marmonne.

-Je t'assure, tout le plaisir était pour moi.

-Ca, c'est faux, je plaisante.

Un petit silence succéda pendant que je remets mes chaussures.

-Jasper, je…

-Laisse tomber Blaine. J'ai l'habitude. Il n'y a rien à dire.

Je lui souris, le remerciant de sa compréhension.

-Sam va me tuer, je grommelle entre mes dents.

-Sam ?

Je regarde Jasper encore allongé, ses grands yeux surpris me fixant.

-Mon garde du corps.

Il semble se rembrunir.

-Hoooo ! Monsieur a un « garde du corps » ! On ne me l'avait jamais faite celle là…

-Mais quoi, c'est vrai, c'est mon garde du corps… Et il n'y a rien entre nous, il est aussi hétéro que je suis gay.

-C'est ça, et moi, je suis la reine d'Angleterre !

Je finis de renouer ma cravate calmement.

-Pourquoi tu t'énerves ? Et je peux te le dire, tu ne ressembles pas vraiment à la reine, elle est plutôt du genre invivable.

-Et comment tu le sais ? Ricane Jasper. Tu la connais ?

Je descends dans les marches et m'arrête pour lui répondre.

-C'est ma grand-mère.


Alors, qu'en dites-vous ? Dites le moi par une petite review ^^