Hellow ! Voici ma troisième fic (et pas la dernière) sur ce merveilleux couple qu'est le GrimmIchi ! Je ne sais pas vraiment pourquoi, je bloque à mort sur mes fics en cours mais j'ai de fulgurantes inspirations pour en écrire de nouvelles ! Il me semble que celle-ci est la 3e en deux semaines... Mon record ! Par contre j'ai grave la flemme de me relire, alors si il manque des mots, prévenez-moi ! Bref, le blabla habituel :
Disclamer : Les personnages ne sont pas à moi (TT_TT), et appartiennent toujours à leur créateur, notre maître à tous : Tite Kubo.
Pairing : Grimmjow/Ichigo
Rating : Comme d'hab, du soft (ouais j'aime pas les lemon, honte à moi) et quelques combats sanglants ! Mouahahahahah ! Donc... K+
Résumé : Depuis que Karin a trouvé Grimmjow dans la rue, blessé, et qu'il est en soin intensif à la clinique Kurosaki, la jeune fille ne peut s'empêcher de penser que son frère agit de façon étrange... Comme si la présence du Sexta le poussait à entrer en conflit avec lui-même. (= Résumé ultra chelou ! Oui, j'aime les champignons hallucinogènes 8D)
Situation spatio-temporelle : A Karakura, dans la clinique Kurosaki (la maison d'Ichigo, quoi) ; entre la première rencontre de Grimmjow et Ichigo, et le combat final contre Aizen.
La vérité sort de la bouche des enfants
- Tiens... On a plus de lait.
Et alors ? Pourquoi fallait-il absolument aller en chercher maintenant, à 10h du soir, en pleine nuit, par le froid le plus glacial de l'année ? Et pourquoi fallait-il toujours que ce soit elle qui s'en charge ? Son père n'était pas handicapé à ce qu'elle sache ! Et puis quelle idée de boire du lait à une heure pareille... Vraiment, vivement qu'Ichigo rentre de sa sortie scolaire, histoire de calmer le paternel.
Karin marchait dans la ruelle déserte en prenant bien soin de rester sous les lumières des lampadaires et en complotant intérieurement contre le père Kurosaki qui trouvait toujours une bonne excuse pour laisser sa fille cadette se charger des courses à sa place. La nuit était sans lune ce soir et le froid de janvier était assez mal accueillit par la jeune collégienne qui ne portait sur elle qu'un simple pull de laine. Mais malgré sa visible animosité envers Ishin, elle songeait que ce calme olympien était le bienvenu : cela faisait déjà plus de trois jours qu'Ichigo s'était rendu à Hokkaido avec sa classe et son père en avait profité pour péter un câble... voir même deux. En l'espace d'une demi journée, la clinique Kurosaki était devenue une bombe à retardement, prête à exploser à la moindre occasion. Karin avait presque honte... Ishin avait multiplié les tentatives de démonstrations affectives envers ses filles et les avaient trainées plusieurs fois au parc d'attraction, contre leur gré. Et même si Yuzu accueillait cela avec le sourire, Karin commençait vraiment à ressentir de profondes envies de meurtres.
Alors que la jeune brune tournait au coin de la rue pour atteindre le magasin plus rapidement, elle aperçu au loin une étrange silhouette assise par terre et adossée à la barrière d'une modeste maisonnette. Quelque peu inquiète à l'idée de croiser un détraqué en pleine nuit, elle voulu faire demi-tour et emprunter un autre chemin, mais une étrange intuition l'invita à poursuivre sur le chemin qu'elle avait initialement choisit. Elle avança donc tout droit et, une fois à sa hauteur, posa un regard sur ledit « détraqué ». A sa grande surprise, l'homme d'une trentaine d'année dormait simplement contre la barrière de bois. Mais quelque chose chez lui chiffonna la jeune fille, qui s'avança davantage vers l'individu. Ses vêtements n'avaient rien de très commun et la présence d'un katana à ses côtés l'amenèrent à se demander comment ce type avait pu se balader avec ça sur lui sans se faire arrêter. Mais soudain, prêtant plus attention à son état physique, Karin constata malgré l'obscurité des lieux que l'homme était gravement blessé.
Mais alors qu'elle se redressait pour constater l'ampleur de la blessure, un insomniaque passa derrière elle et l'observa de travers, se figurant qu'elle fixait une barrière de bois avec le visage le plus apitoyé du monde. La jeune Kurosaki comprit alors sa méprise.
- Attendez... Je passe pour une folle qui parle toute seule et ce gars est habillé comme un clown... Un Shinigami ! pensa-t-elle.
Tout à coup persuadée qu'il s'agissait bien d'un Shinigami, Karin dégaina son téléphone portable et appela son père.
Ishin s'était précipité à sa voiture lorsqu'il avait reçu l'appel de sa fille. Laissant Yuzu s'occuper de la maison en son absence, il avait enclenché le contact et avait conduit pendant 5 minutes lorsqu'il aperçu enfin Karin, accroupie face au Shinigami. Dans l'urgence la plus totale, il descendit de voiture et s'approcha du blessé. A vrai dire, l'appel de Karin l'avait un peu secoué : la jeune fille avait décrit un homme à l'agonie qui perdait son sang en grande quantité et qui suffoquait. La chose s'avéra bien moins violente que ne l'avait suggéré l'imagination débordante de la jeune collégienne, avide de se vengée de son père. Malgré tout, le cas de l'homme s'avéra tout de même préoccupant aux vues de la quantité de sang perdu. Fort heureusement, l'individu était dans le coma et ne devait pas sentir de trop fortes douleurs. Mais lorsqu'il y regarda de plus près, Ishin constata que ce Shinigami était vraiment étrange. Il ne savait pas vraiment quoi, mais quelque chose le dérangeait. La couleur de ses cheveux peut-être ? Même chez les Shinigami, le bleu était assez rage... Son katana ? La garde était vraiment particulière. Non... C'était plus subtil que ça, quelque chose comme...
- Mon Dieu, souffla-t-il alors.
- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Karin.
Mais bien sûr ! Quel idiot ! Depuis quand les uniformes des Shinigami étaient-ils blancs ? Et c'était quoi ce truc, là, sur sa joue ? Un masque d'Halloween ? Ishin recula un peu, assez déstabilisé de trouver un Espada blessé à Karakura.
- Karin. Cet homme n'est pas Shinigami. Il est dangereux.
- Tu ne vas pas le soigner alors ?
- Je ne veux pas prendre le risque de le ramener à la clinique.
- Mais tu dis toujours que tout le monde mérite d'être soigné !
Karin était déçue. Son père avait retrouvé tout le sérieux qui lui était possible d'avoir, mais voilà qu'il se mettait à refuser de soigner une vie en danger !
- Papa !
- Écoutes, je peux lui prodigué les premiers soins ici, mais je ne peux pas le ramener à la maison. Il est une trop grande menace, je ne veux pas risquer de vous mettre en danger Yuzu et toi. En plus, Ichigo n'apprécierait pas de le croiser dans sa propre maison...
- Ichi-nii ? Il le connait ?
- Oh oui... Un peu trop bien, même...
Mais alors qu'il disait ces mots, un fulgurant éclair vert s'abattit à quelques centimètres d'Ishin. Dans un cri de surprise, il se redressa et observa les alentours, décelant un reiasu effroyablement puissant. Comme par un réflexe sur-humain, il se précipita alors à l'intérieur de la voiture, intimant à sa fille d'en faire autant. Il s'assit à la place du conducteur, verrouilla les portes et pressa machinalement le talisman Shinigami qu'il gardait constamment sur lui, contre son torse. C'est donc en temps que Shinigami qu'il apparu aux yeux d'Ulquiorra, qui venait de se montrer face à eux.
- Et bien, dit-il en ouvrant la porte de la voiture. Je m'apprête à soigner le Sexta Espada et c'est le Cuarta qui m'en défend... Plutôt étrange.
- Mes actions ne te regardent en rien, humain. Remets-moi Grimmjow.
- Qu'a-t-il fait de si grave pour que le Cuarta lui-même soit chargé de le ramener ?
- Rien qui ne te concerne.
Ulquiorra coupa alors court à la conversation et engagea le combat contre l'ex-Capitaine. Mais Ishin fut plus rapide : esquivant l'assaut de l'Espada aux larmes indélébiles, il le coinça à l'aide d'une technique d'immobilisation de niveau 86. Néanmoins, le Shinigami avait conscience que tout cela ne tarderait pas à céder. Décidant alors de prendre Grimmjow sous le rôle de victime, il saisit le corps du Sexta inconscient et le glissa à l'arrière de la voiture avant de regagner son propre corps et de démarrer en trombe, sans attendre que le Cuarta ai le temps de se libérer de sa prison spirituelle. Mais, camouflant son reiasu à la perfection comme il le faisait toujours, Ishin constata que celui de Grimmjow était instable et se révélait trop visible : il fallait absolument y remédier avant qu'Ulquiorra ne les retrouve.
- Tu comptes vraiment le garder ici ? Il représente une très grande menace...
Urahara Kisuke venait à peine d'arrivé, un Gigai sur les bras à la demande express de son vieil ami.
- Je sais bien mais regarde-le. Malgré tous les efforts que je fais, je suis incapable de le laisser se balader comme ça. Il a le poumon perforé et plusieurs côtes cassées. S'il avait été un simple humain, je l'aurais déjà collé à l'hôpital, répondit Ishin.
- Ichigo va perdre ses moyens s'il le trouve ici.
- C'est vrai qu'ils n'entretiennent pas une entente cordiale ces deux-là, mais il ne s'attaquera pas à un homme blessé... Et encore moins si c'est Grimmjow.
- Que veux-tu dire ? demanda Kisuke.
- Je ne sais pas... Je n'ai pas le sentiment qu'ils se haïssent. C'est plutôt comme une très forte rivalité. Un genre de défi perpétuel entre eux.
- Un peu comme Byakuya et Yoruichi...
- Voilà..., acquiesça le père Kurosaki. En plus, l'Espada semble être à ses trousses. Ulquiorra était vraiment déterminé à le récupérer. Tu crois qu'il les aurait trahit ?
- Je ne pense pas qu'il les ai trahit. Il a dû transgresser une règle, ou alors il est simplement partit..., répondit le fin stratège au chapeau à rayures.
Les deux hommes étaient assit dans le salon, fixant le corps de Grimmjow comme ils auraient fixé celui d'un extraterrestre tombé dans leur jardin. L'Espada infortuné avait cessé de saigner grâce aux bandages approximatifs que lui avait administré Karin dans la voiture, faute de mieux. Cependant, son poumon perforé et ses côtes cassées n'avaient pas arrangé les affaires d'Ishin. Il n'avait pu prévenir la Soul Society, sous peine d'être accusé de trahison (bien que la chose ai déjà été prononcée de toute façon) et Inoue était partie avec Ichigo et sa classe en sortie. Il ne pouvait plus compter que sur son vieil ami pour soigner le félin aux cheveux bleus. Urahara se tourna donc vers son employé qui était déjà en train de soigner le parjure et l'apostropha.
- Tessai, il vaudrait mieux le verrouiller dans son Gigai jusqu'à ce qu'il aille mieux. Et puis, tel qu'il est, lorsqu'il se réveillera il voudra s'enfuir. Ça fera office de garantie, suggéra Kisuke.
Ainsi, le Grand Chef des Kidoshû s'affaira à la tâche et illumina la pièce de son incroyable pouvoir alors même qu'il se trouvait dans un Gigai censé amoindrir sa force spirituelle.
Mais se rendant soudain compte de l'heure tardive, Urahara et Tessai saluèrent l'ex-Capitaine Kurosaki et se retirèrent, laissant l'Espada aux bons soins du médecin.
Ichigo n'arrivait pas à dormir. Sur les trois cars qui s'étaient déplacés pour les ramener jusqu'à Karakura, il avait fallu qu'il tombe sur le plus bruyant de tous. Et bien sûr, c'était sans compter sur Keigo et Mizuiro qui, il fallait le dire, foutaient bien le bordel. Alors, pour tenter d'échapper aux hurlements gutturaux de ses congénères et aux cris stridents de filles apeurées, il avait posé la tête sur la vitre à sa droite et observait le paysage défiler en écoutant sa musique à fond : après tout, c'était tellement le souk que personne ne viendrait lui faire des remarques sur le volume sonore qui se dégageait de ses écouteurs. Ainsi bercé par le rythme de The Ecstasy of Gold, Ichigo commençait enfin à trouver un semblant de sommeil. Mais Keigo ne le voyait pas de cet œil. Visiblement décidé à se faire tuer en public, il s'approcha discrètement de son ami aux cheveux roux et lui retira rapidement ses écouteurs avant de hurler aussi fort que ses poumons le lui permirent. Malheureusement pour lui, Ichigo avait développé une sorte de sixième sens en ce qui concernait les attaques furtives (mais où avait-il apprit à esquiver, bon sang ?) et saisit le bras de son ami pour l'envoyer valser au dessus des sièges. Très contrarié, le Vizard se leva soudain et regarda Mizuiro avec l'air de dire : « La raclée c'est quand tu veux ».
- Et voilà. Ichigo a craqué, soupira Tatsuki. Vous l'avez mérité les gars.
Mais Keigo revint à la charge et sauta sur son bourreau, les larmes aux yeux.
- Ichi-gooooo ! Comme c'est cruel ! Je suis ton ami !
- Tu m'as réveillé.
- C'était pour rire, quoi ! Hein Mizuiro ?
Mais ledit Mizuiro se fit tout petit en voyant l'aura meurtrière planer autour d'Ichigo.
- Nan, moi je suis au courant de rien..., dit-il.
- Hey ! Mizuiro ! M'abandonne pas ! Me laisse pas mourir ! cria Keigo alors qu'Ichigo avait saisit le col de son T-shirt. Waouh... T'as de sacrées cernes.
- A qui la faute selon toi !
Mais alors que Keigo sentait que sa fin était proche, il fut sauvé par le professeur de sport qui venait de prendre le micro. Il se racla bruyamment la gorge, signe qu'il voulait toute l'attention.
- Bien, chers élèves, nous arrivons au lycée dans 10 minutes. Vous pouvez commencer à rassembler vos affaires et mettre vos manteaux. Comme il fait nuit, vous n'êtes pas autorisés à quitter l'établissement sans vos parents, mis à part les 8 élèves qui m'ont remis une autorisation avant le départ.
Ichigo posa Keigo par-terre et pesta de n'avoir pu dormir plus que ça. Mais il se ressaisit vite en pensant au supplice qu'il s'était tout de même épargné : faisant partie des 8 autorisés, il n'aurait pas besoin d'attendre qu'on vienne le chercher et pourrait rentrer chez lui plus vite pour profiter d'un repos bien mérité.
Il arriva donc chez lui aux alentours de 2h du matin et constata avec joie que personne ne l'avait attendu : il n'aurait pas eu la force de rester éveillé plus de cinq minutes de toutes façons. Très satisfait donc, il verrouilla la porte d'entrée et monta à l'étage, s'imaginant déjà affalé sur son lit, dormant à poings fermés. Mais lorsqu'il ouvrit enfin la porte de sa chambre, quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il constata qu'elle était squattée !
Voilà le premier chapitre achevé ! Oui, il est vrai qu'Ishin sait qui est Grimmjow. Mais après tout, personne n'a dit que ce n'était pas le cas ! Donc, verdict ? =)
