Voila donc la seconde fic en co avec Gillesinlove bonne lecture les gens et vous retrouvez la suite de suite ! N'oubliez pas Amazones mercredi enfin peut être si vous êtes gentils mdr
Chapitre 1
Rick
Nous courions après un suspect, Beckett était devant moi comme d'habitude sa condition physique était bien plus entretenue que la mienne malgré sa convalescence, je me doutais qu'elle n'était pas restée les fesses sur un transat à se faire bronzer chez son paternel. Nous avions perdu de vue le suspect mais elle continuait de courir, il c'était engouffré dans un entrepôt désaffecté et c'est à ce moment que nous l'avions perdu.
Nous explorions les étages supérieurs lorsque je perçus un bruit derrière une caisse juste à coté de ma partenaire, je vis une ombre surgir et sans réfléchir d'un bond je plongeais sur le suspect qui était sur le point de sauter sur Kate. Nous dévalâmes les escaliers le suspect et moi-même. J'entendis ma muse crier mon nom lors de ma chute qui se finit assez douloureusement deux étages plus bas.
J'entendis un craquement et une douleur assez vive dans mon bras droit et ma jambe gauche. Quelques secondes plus tard mon détective préféré passait les menottes au suspect. Elle s'enquit de mon état au même moment.
- Ca va Castle ? Je tentais de me relever mais retombais lourdement sur le sol.
- Euh dirons nous que je pense m'être cassé quelques os ! Le visage de Kate se figea et alors qu'Esposito et Ryan arrivaient elle leur confia le suspect et vint à moi.
- Où avez vous mal ?
- Partout mais mon bras droit et ma jambe gauche me font un mal de chien ! Elle prit mon bras dans ses mains et tenta de le faire bouger. Un hurlement sortit de ma bouche.
- Mais ça ne va pas, sauvage ! Elle sourit.
- En effet je pense que c'est cassé !
- Ca vous apprendra à jouer les héros !
- Toujours pour vous lieutenant ! Je constatais que mes paroles la troublait, elle sourit puis sans me quitter des yeux, elle prit son téléphone pour appeler une ambulance.
Au bout de quatre longues heures je ressortis de l'hôpital bras et jambe dans le plâtre, ne pouvant marcher, j'étais donc condamné à un mois de fauteuil. Kate me poussait jusqu'à la voiture elle m'aida à m'installer dans son auto puis m'emmena direction le loft.
Un silence un peu pesant c'était installé entre nous, sans que je ne puisse me l'expliquer. Au bout de quelques minutes Beckett cassant le malaise ambiant
- Alexis et Martha sont chez vous ?
- Non Alexis est partie une semaine en séminaire à la recherche d'une nouvelle fac et mère est de nouveau partie à Chicago pour une pièce qu'elle joue là bas !
- Vous êtes tout seul donc ? Je lui souris acquiesçant j'espérais qu'elle me propose de prendre soin de moi mais n'en fit rien. Donc je soupirais tentant de cacher ma déception.
- Je me débrouillerais, je ne suis plus un enfant ! Elle me regarda en coin jaugeant mon attitude puis retourna son attention sur la route, elle semblait empreinte à une lutte intérieure à quoi pouvait elle penser en ce moment ?
Kate
Je réfléchissais, j'avais envie d'être auprès de lui pour l'aider, le soutenir mais en même temps j'avais peur d'être seule avec lui car c'était dangereux. Oui je savais les sentiments qu'il avait pour moi mais il restait digne et gentleman. Non celle dont je n'avais pas confiance c'était moi car depuis que j'étais certaine de ses sentiments, j'avais de plus en plus de mal à me contrôler. Qu'en serait il tout un week end juste avec lui seule…Alors que déjà sur nos enquêtes je me retenais pour ne pas lui sauter dessus et l'embrasser. Qu'en serait il en dehors, seuls tous les deux.
Je m'arrêtais devant son immeuble, l'aidais a monter chez lui puis arrivé dans son loft une question de conscience se posa à moi. Comment le laisser seul dans son fauteuil alors qu'il parvenait tout juste à enlever sa veste. J'accourus d'ailleurs pour l'aider il me remercia. Nos regards se croisèrent s'accrochèrent, j'étais au dessus de lui penchée, je n'avais qu'une envie c'est de le dévorer euh enfin l'embrasser…
- Bien lieutenant merci ! Vous pouvez disposer je ferai le reste !
- Euh comment allez vous allez vous coucher votre chambre est euh dessus non ? Il me sourit, de ce sourire qui me faisait craquer
- Oui eh bien dirons nous que je me contenterais du canapé pendant quelques temps !
- Mais … Je savais que j'allais regretter ce que ce j'allais dire mais cela sorti malgré moi :
- Et si je restais le temps que Alexis et votre mère reviennent ? Un sourire niais se dessina sur son visage, il tenta de le dissimuler mais je le vis. Je me pinçais les lèvres en me disant que ce week end serait un véritable challenge pour moi ! C'est à dire à résister à ce que j'avais du mal à contenir en temps normal.
- Je ne veux pas vous déranger détective, rentrez chez vous ça ira ! Je le toisais, il ne semblait mais alors pas du tout sincère, cela me fit sourire et je décidais donc de jouer un peu avec ses nerfs.
- Bien ok dans ce cas je rentre car je suis épuisée, je passerai vous voir demain Castle.
Et sans plus de préambule je quittais son loft retenant un sourire devant sa mine déconfite.
Arrivée à ma voiture, j'ouvris le coffre et prit mon sac que je gardais toujours dans ma voiture pour les jours où bloquée par une enquête je ne pouvais pas rentrer, j'avais des affaires de toilettes de rechange, seul hic pas d'affaires pour dormir. Mais bon j'improviserais au moment venu.
Après m'être assurée que le temps d'attente était assez long, j'allais vérifier que mon Whriter Boy était à point.
Arrivée devant sa porte je frappais n'obtenant pas de réponse, un peu inquiète j'entrais. Personne dans le salon, je scrutais la pièce et constatais que le fauteuil de Castle était au pieds des marches. Comment avait il pu monter ? Je ne me posais pas plus de question écartant le fauteuil roulant de devant les escaliers, je montais vérifier que tout allait bien.
Arrivée à l'étage, je constatais que la chambre de mon partenaire était grande ouverte, je m'en approchais donc arrivée devant l'embrasure de la porte, ce que je vis me fit bondir le cœur hors de ma poitrine.
Richard Castle juste en caleçon par terre, en train de se débattre avec son bas de sur vêtements, sa jambe valide enfilée dans un des pans et l'autre et bien en train de lutter pour entrer dans l'autre pans, je souris devant la scène me mordant la lèvre inférieure, j'appréciais plus que nécessaire la vue. Il n'était pas un apollon mais il se dégageait de son corps quelque chose qui échauffait mes sens faisant monter ma température corporelle au sommet, mon cœur toujours au galop, je déglutis.
- Bien que j'aime être maté pas vous détective un peu d'aide serait pas de trop ! Je me mordis les lèvres violemment rougissant à l'extrême. Prise en flagrant délit de matage intempestif sur la personne de Richard Castle cela risquait de me coûter cher je le sentais bien.
Je m'approchais pour l'aider m'accroupissant pour l'aider à se relever, il passa son bras plâtré autour de mes épaules, ce qui provoqua un léger frisson en moi que je tachais de dissimuler tant bien que mal. De sa main valide, il s'appuya sur le lit se hissant avec mon aide, alors qu'il était presque assis il perdit l'équilibre et nous nous retrouvâmes tous deux allongés sur son lit moi sur lui. Mon cœur à ce qui avait déjà un cadence rapide pris un rythme effréné. Je constatais grâce à la main que j'avais posée sur son cœur que pour lui aussi, c'était la course folle. Nos souffles se mélangeaient tellement nos visages étaient près l'un de l'autre. Nos regards s'étaient accrochés, je voyais celui de mon partenaire s'assombrir à mesure de notre échange visuel, pour ma part le miens était déjà sombre depuis ma séance de matage et notre position n'arrangeait en rien ma situation. J'essayais de lutter pour ne pas céder mais c'était un combat titanesque. Je ravalais difficilement ma salive lorsque je vis ses yeux descendre sur mes lèvres, une lueur d'envie naquit dans son regard. Je soupirais, je devais mettre fin à ça avant qu'il ne soit trop tard alors après un effort surhumain je me levais.
- Bon Castle, vous n'avez pas un bas de survêtement à pressions ?
- Ca serait bien plus pratique à enfiler. Il ne répondit pas s'étant assis il me scrutait toujours avec la même lueur de désir dans ses yeux. « Ah non ce n'est pas du jeu, ne me regarde pas comme ça » !
Je me détournais de lui à la recherche de ce que j'avais demandé. Je finis par trouver mon bonheur après une minute de recherche.
- Bon Castle avec ça, ça sera plus pratique pour l'enfiler. Dis je en me retournant tout en déclipsant toutes les pressions du survêtement. Je le regardais, il semblait gêné à présent. Je fronçais les sourcils m'approchant de lui.
- Castle je vais vous aider à mettre votre pantalon tendez vos jambes.
- Euh détective, c'est un peu gênant là !
- Quoi vous m'avez demandé de l'aide alors je m'exécute !
- Oui mais bon euh dirons nous que … Il souffla puis me regarda un bref instant puis fuit de nouveau mon regard.
- On va dire qu'à cet instant ce ne sont pas mes jambes qui sont tendues !
- Quoi ? Mais… Je compris où il voulait en venir.
- Oh ! Fut le seul mot qui parvint à franchir mes lèvres. Mes yeux se portèrent sans que je puisse les retenir sur la partie « tendue » de son anatomie » et constatais en effet l'étendue des dégâts.
- Ok eh bien je vais sortir de cette pièce le temps que vous vous euh…comment dire détendiez…
Et sans attendre de réponse je sortis en courant presque. Refermant la porte derrière moi je m'y appuyais décidément ce week end allait être extrêmement long.
Rick
OH mon dieu, j'avais du mal à me remettre de ce qui venait de se passer j'avais eu Kate Beckett dans mes bras sur moi dans mon lit. Et pour couronner le tout il m'avait semblé voir une lueur de désir dans ses yeux. Je soupirais je ne m'en remettrais pas c'est sûr, mon garnement était tout excité et moi avec et pourtant, il n'y avait rien eu de particulier, juste nos corps collés… Eh voila rien que cette pensée excitait encore plus mes sens, il fallait que je pense à autre chose sinon j'allais passer le week end dans cette chambre et mon enfant terrible souffrirait le martyre.
J'imposais donc des images terrifiantes à mon esprit tel que ma mère avec son masque de beauté. Cela eu l'effet escompté, j'enfilais donc mon bas de jogging puis tentais d'accrocher les pression mais c'était pas gagné, je dus me rendre à l'évidence, j'avais besoin de Kate pour ça. Je me raclais la gorge et demanda d'une voix qui se voulait neutre.
- Beckett ? J'ai euh besoin d'aide s'il vous plaît ! Je vis la porte s'ouvrir doucement et Kate entra, elle me dévisagea et ses yeux se portèrent sur une certaine partie de mon corps.
Elle soupira en constatant que j'étais décontracté. Puis s'approcha je lui montrais les pressions qu'elle accrocha. Elle s'accroupit pour les attacher, diffusant la délicieuse effluve de son parfum mon dieu ça recommençait, je fermais les yeux. « Mère, mère, mère… » Je soufflais rouvrant les yeux, je constatais qu'elle me regardait intriguée.
- Meu…meu merci ! Voila qu'une vache envahissait mes cordes vocales.
- Bon passons au tee shirt ! Elle se saisit de celui qui se trouvait au sol l'enroula et me le passa autour de la tête là encore je dus utiliser le stratagème maternel pour calmer mes ardeurs, car sa poitrine juste sous mes yeux à ce moment me rendait dingue, c'est sur à la fin du week end je serai mort.
Remarquant sûrement mon trouble elle se leva rapidement
- Bon voila, juste une question comment avez-vous réussi à monter jusqu'ici ? Je me soulevais un peu désignant mes fesses
Je vis Kate étouffer un rire
- Ben allez y moquer vous de moi méchante, vous m'avez lâchement abandonné j'avais pas le choix.
- Je suis revenue non ?
- Oui mais vous êtes partie, sans cœur ! Elle me regarda et finit par ne plus se retenir et éclater de rire.
- Hey ce n'est pas drôle !
- Désolée Castle mais je ne peux pas me retenir c'est trop drôle d'imaginer la scène !
- Mais euh ! C'est pas juste c'est votre faute si vous n'étiez pas partie comme ça, j'aurai pas eu l'air ridicule !
- Désolée mais pour ça pas besoin de moi ! J'ouvris la bouche puis la refermais, je me mis à bouder, je savais qu'elle adorait me voir bouder et j'accentuais la chose, j'aimais tellement la voir rire.
J'eus satisfaction lorsque ses rires redoublèrent, je souris en la regardant en pleine hilarité, elle était si magnifique, mon Dieu oui la plus belle femme que je n'ai jamais rencontré. Oui certainement la femme la plus belle de la terre, non l'univers.
Remarquant mon silence ses rires s'estompèrent et elle me regarda, mon sourire s'effaça, nos regards s'accrochèrent pour une nouvelle discussion silencieuse de celle qui dévastait tout, dans nos esprits et nos cœurs. Bien sûr la miss détourna le regard et s'approchant de moi elle me dit :
- Bon Castle je vais t'aider à redescendre car tes fesses supporteront peut être pas un deuxième choc ! Quoique y'a de quoi amortir !
- Hey oh ! Dis que j'ai un gros cul ! Le tutoiement était venu naturellement. Je la vis sourire, rougir ?
J'avais essayé d'accrocher son regard, mais comme souvent dans nos moments de rapprochement elle déviait, semblant gênée et troublée par la situation. Fidèle à elle-même, elle se sentit obliger de parler de nouveau.
- Bon on va descendre Castle et je vais préparer le repas car dans votre état vous n'êtes pas en mesure de cuisiner.
- Mais je peux faire des choses néanmoins détective lui dis-je dans un souffle.
J'aimais bien la faire souffrir ainsi, me jouer du trouble que je ressentais en elle ; d'autant qu'à cet instant vu qu'elle m'aidait à marcher notre proximité était indescriptible. Souvent nos corps se frôlaient de cette manière, mais là le contact se prolongeait dans la durée. Je sentais à nouveau mon corps réagir. Comment était-ce possible qu'une femme me fasse autant d'effet. Elle m'effleurait à peine et déjà j'étais dans tous mes états. Du coup j'étais silencieux alors que nous descendions les escaliers.
- Castle vous êtes toujours là ?
- Oui, répondis-je plus faiblement que je ne l'aurai souhaité.
Elle se tourna vers moi et me regarda.
- Mais vous êtes tout pâle Castle vous voulez faire une pause ? L'effort physique doit être trop grand pour vous.
Je pensais à cet instant à un tout autre effort physique que j'aurai adoré faire en sa compagnie. Mais je me gardais bien de lui dire ceci à cet instant. La connaissant elle aurait été capable de me pousser dans les escaliers à un tel commentaire.
- Oui peut être une petite pause vous avez raison.
- Ok alors appuyez vous sur moi.
- Mais je ne veux pas vous blesser Beckett.
- Allez-y Castle je ne suis pas en sucre.
- Mais frêle comme vous êtes je vais vous briser les os.
- Castle allez-y. Je vous dis que vous pouvez vous appuyer sur moi.
Je ne me faisais pas prier à cette invitation et profitais un peu de la situation. Jetez-moi la pierre et dites moi que vous n'auriez pas fait de même à ma place, je m'accrochais au reste peut être étais je pathétique mais tout ce qu'elle voulait bien me donner je le saisissais. M'agrippant à elle donc, je transformais certains de mes mouvements en caresses plus qu'en prises sur son corps. Je la sentis frémir et la vis réagir ; même si ses talents de joueuse de poker jouaient contre moi. J'étais de plus en plus persuadé qu'elle n'était pas insensible à mes charmes, notamment après la petite scène sur mon lit. Mais que diable attendait-elle pour nous laisser une chance. Au bout de cinq minutes elle constata que j'avais repris des couleurs et me dit :
- On se remet en route si vous êtes prêt.
- Oui allons-y !
Et nous recommençâmes à descendre les marches des escaliers nous menant au salon où se trouvait mon fauteuil. Elle m'aida à m'asseoir, je me laissais légèrement tomber pour ne pas faire d'effort, mais dans ma chute je l'entraînais avec moi. Un léger son lui échappa de la bouche mais je la rattrapais et son visage se retrouva à seulement quelques millimètres du mien, et ses fesses sur mes genoux, assise pour être exacte. Diantre qu'elle était belle, encore plus magnifique de près. Les traits de son visage étaient tout simplement parfaits et admirablement bien dessinés. J'aimais le grain de sa peau, ainsi que l'odeur qui émanait d'elle. Les fragrances de cerise me rendaient dingues. Elle resta quelque peu interdite, et je vis ses yeux fixer mes lèvres à son tour. Je mourais d'envie d'embrasser les siennes, les goûter mais seulement je la respectais bien trop pour faire quoique ce soit qui pourrait la gêner.
Heureusement pour moi elle se leva et s'éloigna de moi alors que mon regard la parcourait une nouvelle fois. S'arrêtant sur son fessier qui damnerait un saint. Je déglutis.
- Bon et si on préparait ce repas ? fit-elle plus empressée que d'habitude sans avoir remarquer mon regard lubrique.
- Oui bonne idée, enfin je pense que si on veut dîner il vaut mieux que ça soit vous.
- Castle vous êtes certainement mal en point pour penser que je peux mieux cuisiner que vous. Dois-je vous rappeler la vision d'horreur de mon réfrigérateur ?
- Non détective ça ne sera pas la peine. Mais je sais que vous savez cuisiner. Une femme comme vous, c'est obligé.
- Que voulez-vous dire par là ? S'enquit 'elle méfiante
- Qu'une femme si sensuelle que vous l'est aussi sur le plan alimentaire.
Je la sentis gênée par ma remarque, comme lorsque je lui faisais un compliment. Les situations se multipliaient entre nous et semblaient encore plus fréquentes que d'habitude. Mais après tout c'était normal, nous étions seuls et sans enquête en arrière plan, juste cette complicité entre nous qui semblait être capable d'abattre tous les murs, y compris celui qu'elle avait bâti autour d'elle.
Alors qu'elle réalisait un inventaire en bonne et due forme du contenu de mon réfrigérateur je l'observais, la trouvant toujours plus belle et parfaite. Bien évidemment j'étais fou de son corps, elle était sublime. Mais il n'y avait pas que ça. J'aimais aussi le contenu de Kate Beckett, son âme, sa gentillesse, son intelligence, sa force. Tout en elle me faisait totalement vibrer. Alors, il était certain qu'en tant qu'homme c'était plus facile de tout mettre sur son physique de rêve mais il y avait tellement plus que ça, au-delà de tout autre chose.
- Alors vous trouvez votre bonheur lieutenant ?
- Oui, que diriez-vous de pâtes au saumon, tomates fraîches, ail et basilic ?
- J'en dis que j'en ai l'eau à la bouche, de toute manière fait par vos mains ça ne peut être que divin. Je la vis rougir de plus belle tellement craquante lorsqu'elle est gênée.
Elle sortit méticuleusement tous les ingrédients et tout préparer d'avance. Comme dans son travail elle était très méthodique et rituelle, et j'observais tous ses gestes avec le plus grand plaisir. Quant tout fut disposé sur le plan de travail elle pencha la tête en arrière, passa sa main dans ses cheveux et les rassembla en un chignon simple.
Mon Dieu j'étais fou quand elle commençait à toucher sa chevelure ondulée en ma présence. J'avais tellement envie de passer mes doigts entre ses mèches, apprécier ses boucles naturelles, caresser le soyeux de ses cheveux, enfouir mon visage mon m'imprégner de leur délicate odeur. Je savais en plus qu'elle avait un parfum totalement intoxiquant. J'en avais eu la confirmation les fois où nous nous étions retrouvés très proches l'un de l'autre. Et aujourd'hui il y avait eu plus d'une occasion. Son chemisier était déboutonné jusqu'au troisième bouton et laissait dévoiler ses merveilles. Elle n'était certes pas poitrinaire, mais ses seins étaient parfaits, beaux comme elle l'était. Je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir des idées terribles en la regardant, déglutissant au possible j'essayais de me contenir.
J'étais frustré de ne pas pouvoir être à côté d'elle, l'aider. En même temps je devais me rendre à la réalité que si j'avais été en forme olympique jamais elle n'aurait passé le week end avec moi et j'aurai été seul comme un rat. Je devais donc profiter de sa présence pour me rapproche r d'elle, lui faire comprendre qui elle était pour moi. Mais plus facile à dire qu'à faire alors que j'étais en fauteuil roulant. Remarquez j'avais tout essayé avec elle, sauf susciter la pitié. Peut être était-ce ça son talon d'Achille. Non je souhaitais qu'elle me prenne moi tout entier et pas seulement parce que je lui faisais de la peine handicapé.
Je continuais de l'observer cuisiner. Elle semblait suivre une recette qu'elle connaissait très bien et des odeurs délicieuses parvenaient déjà à mes narines. A un instant je la vis se saisir de la cuillère en bois et la porter à sa bouche pour goûter sa préparation. Elle souffla dessus pour éviter de se brûler. Elle était si mignonne, belle, magnifique, fantasmagorique...Ahhhh… Puis elle se tourna vers moi et apporta la cuillère à ma bouche en me disant :
- Goûtez Castle !
J'aurai tout autant aimé goûter à sa bouche plutôt qu'à la cuillère qu'elle me tendait mais j'obéissais fermant les yeux et gémissant en saisissant la cuillère dans ma bouche. Ses lèvres avaient touché cet ustensile alors je savourais religieusement l'instant. Quand je rouvrais les yeux, je m'apercevais qu'elle avait un peu de coulis de tomates à la commissure des lèvres. C'était une invitation au baiser, ça.
- Vous avez du coulis là fis-je en désignant sa bouche.
- Ah, merci fit-elle maladroitement.
Alors qu'elle allait retirer le surplus, dans un sursaut de courage et de bravoure qui m'étonna moi-même, j'arrêtais son geste en lui saisissant le poignet de manière assez autoritaire. Elle me fixa, ne semblant pas très bien comprendre où je voulais en venir. Si j'avais été plus couillu je l'aurai embrassé lui retirant ce reliquat de coulis de tomates avec ma langue. Mais voyons la vérité en face, j'étais déjà en fauteuil roulant et je risquais de finir mort une balle entre les deux yeux si jamais j'osais porter ma bouche à la sienne comme je rêvais de le faire.
Alors tout doucement, lascivement presque je fis glisser mon pouce sur le contour de sa bouche et récoltais le surplus. Elle ne quittait pas mon mouvement de ses yeux. Le vert émeraude bloquait sur mon doigt. Je décidais de jouer avec elle un peu, voulant tester la solidité des fondations du mur qu'elle avait érigé. Alors je portais mon doigt à ma bouche, la fixant à mon tour et récupérais le coulis de tomates, fermant les yeux et ayant un nouveau gémissement. Quand je rouvrais mes yeux, elle était toujours penchée et aussi proche de moi. Son inclinaison faisait que j'avais une vue imprenable sur sa poitrine de mes rêves. Mais ce sont ses yeux et son visage qui me captivaient le plus. Elle avait la bouche entrouverte, les pupilles dilatées et sa respiration semblait difficile. Parfait on était à présent deux dans cette situation. Sans trop me faire d'illusion j'avais la confirmation qu'elle n'était pas insensible à ce qui pouvait se passer entre nous. Intérieurement je me dis que c'était le week end pour tenter quelque chose, handicapé ou pas.
Kate
Que venait il de faire ? Mon Dieu c'était si subjectif, il avait bien de l'aplomb ce soir, s'il continuait ainsi je ne durerai pas !
Je soupirais cette soirée serait très longue. Je déglutis essayant de reprendre le contrôle de moi-même mais les yeux qu'il me faisait à ce moment me rendaient la tache plus qu'ardue. Mon dieu toutes ces situations ambiguës me rendaient folle. La séance sur son lit puis ma chute sur ses genoux, j'avais sentis son désir pour moi renaître et même si j'en avait été flatté c'est plutôt la gêne qui avait dominée.
- Bon on mange j'ai faim moi ! Me dit Castle me sortant de mes pensées.
- Oui ! Répondis je simplement.
Nous mangeâmes parlant de tout et de rien, Castle s'évertuait à me faire rire et il réussissait plutôt bien son sourire était radieux comme si me voir rire le comblait de bonheur, de mon coté le faite qu'il soit là à mes cotés me réjouissais, j'avais beau nier l'évidence mon partenaire m'attirait, oui plus que je ne pouvais l'admettre et cela compliquait les choses comment me contenir dans ce cas.
Je soupirais regardant Castle s'approcher de la chaîne hi fi, il l'alluma et après un sourire espiègle enclencha le mode cd, les premières notes de musiques me parvinrent bon sang à quoi jouait il ?
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- Tu danses ? J'éclatais de rire. Il se leva s'approcha de moi gauchement il perdit l'équilibre et nous nous retrouvâmes tous les deux sur le canapé, lui sur moi la tête dans…oh my god poitrine, je me sentis rougir violemment, lui releva la tête lentement un sourire niais sur le visage.
.
- Désolé !
- Même pas vrai ! Dis je en criant presque. Son sourire toujours aussi débile sur sa face, sa tête n'avait pas bougé de mes seins, même si je trouvais cela agréable je le repoussais.
- Dégages idiot ! Il se releva et me toisa un air de défi dans les yeux, je compris où il voulait en venir, il voulait poursuivre notre danse ou tout du moins la commencer au choix.
- Dans ton état ? Vraiment tu te fiches de moi ? Pourtant il s'approcha puis arrivé devant moi se hissa de son siège et se mit debout, nous étions face à face. Il me regarda intensément un sourire sur les lèvres. Il se rapprocha à l'extrême saisissant ma taille me rapprochant de lui, il se colla à mon bassin.
- Pas besoin de se mouvoir pour que deux corps en osmoses, communiques. Ce fut comme une explosion dans ma tête, il me regardait de ce regard si intense et vrai, j'y lus, du désir oui un désir plus qu'intense mais aussi autre chose, de l'admiration, du dévouement et…je n'osais mettre un mot dessus mais alors qu'il approchais sa joue de la mienne, la collant le mot sortit à voix haute :
- Amour… Il détacha sa joue de la mienne, laissant une sensation de vide comme si l'on venait de m'écorcher vive. Puis me scruta et enfin finit par dire un sourire béa aux lèvres.
- Oui ? Tu m'as appelé ? Je restais interloquée, puis au bout de quelques instants je souris rentrant dans son jeu.
- Oui ! Dis moi amour ? Où vais-je dormir ce soir ? Je le vis déglutir bruyamment. Je me rapprochais de lui à l'extrême savourant la musique, fermant les yeux, je sentais son regard sur moi et ça me plaisait plus cela n'aurait dû. Lorsque j'ouvris les yeux je croisais deux perles bleues foncées. Il avait la bouche entre ouverte fixant mes lèvres avec envie, cela me troubla, il fallait que je le détourne de son intention car s'il continuait à fixer ma bouche ainsi je finirais par m'emparer de la sienne pour un baiser avide. Je détournais le regard. M'éloignant un peu mais c'était sans compter sur mon partenaire.
- Non tu n'as pas le droit de briser ce moment. Posant sa joue sur la mienne, m'électrisant au passage, il se mouvait lentement contre moi. Je sentis sa main remonter de mon dos à mes cheveux, elle s'y égara, s'y perdit et moi je ne parvenais plus à réfléchir alors que son autre main faisait pression sur mes reins pour un contact plus profond entre nos deux corps, je fermais les yeux, laissant aller ma tête contre son épaule nos balancements étaient lents et mobiles mais je ne pouvais rêver mieux à ce moment une symbiose parfaite entre nous. Nos corps l'un contre l'autre bougeaient à peine mais semblaient vibrer au contact de l'autre. Je me décollais quelque peu de lui pour le regarder, ses yeux brillaient d'une lueur que j'avais déjà surpris par le passé mais cette fois c'était plus intense encore.
Il se pencha sur moi, ses lèvres n'étaient qu'à seulement quelques centimètres des miennes, je sentais son souffle sur ma bouche, un frisson me parcourut lorsque je rompis le contact corporel en m'éloignant.
- Bon Writer Boy je suis épuisée, montre moi ma chambre. Dans un sourire il s'approcha et me susurra :
- Man ! C'est writer Man ! Je souris, décidément prenant tous les risques ce soir.
- Cela reste à prouver. M'entendis je dire m'étonnant moi-même. Non je n'avais pas pu dire cela, c'est pas possible c'était pas sortit de ma bouche. Je vis Rick s'approcher de moi son visage s'arrêta a quelque centimètre du mien.
- Mais je ne demande que cela détective ! Cette réplique eue pour but de me scotcher sur place. En même temps j'avais bien cherché trop dirais je.
Comme s'il avait senti mon trouble, il passa à autre chose pour me permettre de reconstruire ma poker face.
Rick
Je ne reconnaissais pas mon audace, jamais je n'avais osé aller si loin dans mes provocations à l'égard de Kate. Et à présent elle me fixait, la bouche entrouverte ne sachant pas quoi répondre à ma dernière bombe et pour une fois ne coupant pas court à l'échange. C'est donc une des rares fois où c'est moi qui arrêta l'allumage, une fois n'est pas coutume me direz vous.
- Je vais vous montrer votre chambre Kate.
- Ok, merci répondit-elle en me souriant semblant soulagée.
Sans que nous ayons à verbaliser la chose, elle m'aida à remonter les escaliers nous menant à l'étage. Cette fois-ci le trajet se fit en une fois. Je l'accompagnais dans la chambre d'amis, où heureusement le lit était fait et propre. Je me voyais mal lui demander de changer les draps et de refaire le lit, cela aurait était assez mal venu.
- Voilà vous allez dormir là, ça vous ira ?
- Oui parfait. Par contre Castle…
- Oui, qu'y a-t-il ?
- C'est que…pourriez-vous…
Elle était hésitante et se mordillait la lèvre, je trouvais cela diablement sexy. Pensant comprendre ce qu'elle semblait avoir du mal à me dire, je proposais la sortant de sa gêne encore une fois :
- Vous avez besoin d'affaires de nuit ?
- Oui cela serait en effet utile ! fit-elle, troublée.
Elle était toujours surprise lorsque j'arrivais à anticiper ses attentes, ses désirs. Je me serai fait un bonheur de lui montrer que j'étais capable d'en anticiper bien d'autres, mais bien qu'un peu moins peureux ce soir dans mes démarches vis-à-vis d'elle, je n'étais pas non plus fou au point d'aller plus loin, je me souvenais de ses aptitudes au sport de combat et je ne voulais pas me retrouver avec l'autre jambe et bras dans le plâtre aussi. J'allais dans ma chambre suivit par Kate. Je tentais de me hisser sur un bras pour atteindre l'étagère où se trouvait les tee shirt mais c'était présumé de mes forces, n'ayant pas bloqué les roues de mon fauteuil, je me retrouvais les fesses par terre alors que le fauteuil fuyait mon derrière. Kate se précipita pour me relever, elle bloqua les roues du fuyard et m'aida à m'asseoir, là encore je pu profite d'un moment d'allégresse, humant l'odeur de ses cheveux, je la sentis frémir sous mon souffle et très vite, elle se redressa pour s'éloigner encore et toujours de moi.
- Castle ! C'est pas malin, demandez au lieu de jouer au téméraire !
- Oui il est vrai que ce n'était pas très malin, servez vous ! Kate me fixa puis piocha un tee shirt au hasard. Elle fixa son attention de nouveau sur moi et demanda un peu gênée.
- J'aimerai bien un bas aussi si possible.
- Oui je n'y avais pas pensé. Je vais vous donner un pantalon de mère, ça sera plus approprié. Nous allâmes dans la chambre de ma mère et j'indiquais à ma partenaire où se trouvait, les pantalons d'intérieurs, de ma mère.
J'aurai rêvé de la voir au matin dans un de mes caleçons, mais par sécurité pour mes hormones et pour moi-même, je pense qu'il était préférable qu'elle porte un legging appartenant à mère, déjà en pensant que un de mes tee shirt allait touché sa peau me rendais euphorique, j'étais bien décider après son départ à ne plus jamais le lavé ou porté, je le garderais toujours près de moi tel un doudou d'enfant.
Je prenais congés d'elle, il était relativement tard j'étais épuisé, presque anormalement ; j'avais des courbatures dans le dos et un début de migraine.
- Je vais aller me coucher.
- Attendez je vais vous aider.
Elle me raccompagna jusqu'à ma chambre tout doucement. Elle était très attentive et attentionnée à mon égard, cela me faisait très plaisir. Dans la mesure où elle me soutenait, nous étions très proches. Encore. Et de ce fait j'avais des émanations de son odeur qui me parvenaient. Sa senteur suffisait à me retourner complètement, qu'en serait-il le jour où j'aurai plus d'elle ; si jamais cela arrivait, bien entendu.
Etant perdu dans mes pensées je n'avais pas remarqué que nous étions arrivés dans ma chambre. C'est la voix de Kate qui me ramena sur terre, enfin plutôt au paradis tellement les sons qui sortaient d'elle étaient magiques. Et encore je ne parlais que la douce mélodie de ses paroles et ne songeais pas aux autres tonalités qu'elle pourrait émettre. Mon esprit était toujours aussi actif quand il s'agissait de divaguer sur Kate Beckett. Il faut dire qu'il y avait matière à :
- Castle ?
- Moui…fis-je à moitié conscient.
- Venez au lit ! Je la fixais troublé, elle ne semblait pas se rendre compte du double sens de ses paroles mais moi j'étais dans un état second jamais je n'aurai pensé entendre cette phrase, mais à cet instant j'aurai aimé qu'elle apparaisse dans un tout autre contexte ; même si je ne me défaisais pas de l'idée que Kate était une tigresse et que donc elle préférait les actes aux paroles.
Je me laissais faire, elle m'aida à m'allonger en ayant pris soin au préalable de mettre de côté la couette. Puis ensuite elle la rabattit sur moi et arrangea le lit. Elle me bordait comme un enfant. Son visage magnifique était penché sur moi et il m'était impossible de ne pas le regarder, même si mes yeux étaient souvent attirés par son chemisier. Elle n'avait pas encore revêtu le t-shirt de nuit, je profitais donc d'une vue plongeante sur sa féminité. Elle me sourit, me déposant un baiser, tendre sur le front tout en me disant :
- Bonne nuit Castle. Me dit elle dans un murmure.
- Bonne nuit Kate. Répondis-je d'une voix mal assurée.
Elle m'avait totalement troublé. Comment voulait-elle que je parvienne à dormir avec elle à côté alors qu'elle venait de me déposer un délicat baiser sur le haut de la tête. Le contact de ses lèvres avec ma peau m'avait littéralement transcendé.
Elle quitta la pièce, je l'accompagnais du regard souriant en voyant qu'elle se retournait avant de pousser légèrement la porte, ses lèvres formant un sourire à leur tour. Elle ne la ferma pas totalement. J'entendis ses bruits de pas feutré dans le couloir. Je me sentais étrange, totalement fiévreux. J'imaginais que cela avait un lien avec la présence de Kate ici. Alors j'éteignais la lumière et m'endormait avec une seule personne en tête comme bien souvent, ma muse.
Une heure passa peut être mais je ne me sentais pas bien. J'étais en sueur, une migraine retentissait dans ma tête, j'avais des courbatures partout dans le corps. Tout ceci était dû à une forte fièvre qui montait en moi. Aux symptômes je savais ce qu'il m'arrivait, je refaisais une crise de paludisme. Je l'avais contracté lorsque j'étais parti en Afrique et depuis je faisais des crises de temps à autre ; notamment quand j'étais stressé ou très fatigué, voire les deux. C'était certainement la conjonction des deux ce soir qui me faisait avoir une crise. Oui j'étais nerveux de par la présence de Kate auprès de moi et épuisé de par ma mésaventure.
Il n'y avait pas d'autre chose à faire que de laisser passer l'accès, à moins d'aller à l'hôpital pour que l'on me donne de la quinine. Mais généralement je vivais les crises comme elles venaient et le lendemain les choses reprenaient leur cours ou presque.
La fièvre et mon mal de crâne me faisaient de plus en plus mal et je commençais à être agité. Ce fut le début des hallucinations et des délires. Conscient au départ, je finis par perdre pieds. J'étais agité, mais n'arrivais point à me contrôler, tremblant. Comme souvent lorsque j'avais des hallucinations ou des délires je revoyais Kate se faire tirer dessus, mais cette fois ci le sniper ne la manquait pas et elle était touchée en plein cœur et ne survivait pas. J'hurlais son prénom de toutes mes forces, mais rien n'y faisait.
-Kaaaaaaaaaaate, restes avec moiii, ne me laisses pas !
- Sssshhh Castle, je suis là.
- Kate, Kate non je t'en supplie ne meurs pas, tu n'as pas le droit.
- Castle écoutez-moi je suis là. Je ne parvenais pas à me calmer, mes hallucinations me terrifiaient, je sentais mon cœur palpiter à une vitesse folle, mon souffle était court, mes larmes coulaient sur mes joues sans que je puisse les arrêter
- Rick ! Je suis là, je vais bien !
La voix me semblait lointaine et irréelle, car elle était morte j'en étais certain. Je continuais à hurler son prénom à la mort. Au bout d'un moment je sentis quelque chose de frais sur mon visage, ce qui me fit quelque peu reprendre connaissance. Je mis certainement plusieurs minutes afin d'analyser qu'il s'agissait d'un gant de toilette que l'on me passait lentement sur le visage. On me fit asseoir dans le lit. Je me sentais vidé de toute énergie et très faible. Peu à peu je sortais de ma transe, mais ma crise n'était pas pour autant finie.
- Castle que se passe-t-il ?
- Ce n'est rien Beckett, retournez vous coucher.
- Certainement pas. Vous avez vu dans quel état vous êtes. Vous avez hurlé mon prénom à la mort et vous pensez sincèrement que je vais retourner au lit ? Que vous arrive-t-il ?
- Je fais une crise de paludisme.
- Comment vous avez chopé ça ?
- Lors d'une tournée promotionnelle en Afrique. Et depuis je fais des crises de temps en temps. C'est rare mais cela arrive. Y'en a qui en guérissent très bien manque de chance pour moi, j'en ai gardé des relents qui reviennent parfois.
- Et il n'y a rien à faire pour vous soulager ?
- Non ça passera tout seul.
- Est-ce que le gant frais vous fait du bien ?
C'était surtout de l'avoir à mes côtés qui me faisait le plus grand bien, mais il est vrai qu'un peu de fraîcheur me faisait du bien. Ses yeux tombèrent sur mon t-shirt qui était totalement trempé.
- Bon on va enlever votre t-shirt car vous êtes en sueur là. Il faut que votre peau respire.
Alors elle m'aida tout doucement à retirer mon haut. La scène était une nouvelle fois très intime et je n'arrivais pas à contrôler mes pensées. Elle me fit rallonger dans le lit, faisant pression de sa main sur mon torse et m'arrachant un tremblement presque imperceptible. Comme elle l'avait fait avec mon visage, elle passa le gant frais qu'elle rinçait régulièrement pour humecter sur mon torse. Ses gestes étaient très doux et calmes. Je fermais les yeux et essayais de respirer calmement afin de retenir toute réaction de 'hémisphère sud de mon corps. Je pensais gérer la situation mais quand elle passa sur mon ventre, s'attardant sur mon nombril ses mouvements se firent plus lents juste au dessus de mon bas de pyjama. Je dus retenir un grognement étant très sensible à ce niveau là, a fortiori quand la femme qui occupait mes fantasmes depuis quatre ans était sur mon lit, vêtue d'un de mes t-shirt en train de parcourir mon corps, même si cela n'était qu'avec un gant.
- Ca va mieux, me demanda-t-elle ?
Nos regards s'accrochèrent, ses yeux étaient brillants. Je savais les miens foncés par le désir plus que naissant. Elle me fixa un moment, la main droite gantée toujours sur mon ventre. Ses mouvements étaient plus des caresses à présent tellement ils étaient lascifs. Ma rationalité s'étant envolée dans la forte fièvre, je me surélevais un peu afin de capturer sa bouche pour l'embrasser. Je n'hallucinais plus mais était quand même assez fou pour tenter cette démarche. Au contact de ses lèvres sur la mienne, je ne retins pas cette fois-ci un long gémissement sonore sortit de ma gorge.
J'avais tellement rêvé de l'embrasser et la réalité était encore meilleure, au delà de tout, au delà de notre baiser undercover. Je passais ma langue sur sa lèvre inférieure lui demandant l'accès à sa bouche. Elle ne me refusa point l'entrée. Lorsque nos langues entrèrent en contact se fut l'électrochoc, je gémis à nouveau ; son auquel elle fit écho en s'impliquant d'avantage dans le baiser.
Je me retrouvais plaqué contre le lit et Kate sur moi, se mouvant légèrement contre mon corps, bien entendu celui de ma muse au contact du mien fit réagir toutes mes cellules sans mettre fin au baiser.
Je glissais une main sous son t-shirt pour la presser à moi d'avantage, me délectant de la douceur de sa peau et là elle détacha ses lèvres des miennes semblant reprendre conscience :
- Castle, non on ne peut pas !
- Mais pourquoi ?
- On ne peut pas. Vous venez d'avoir une crise et je n'ai pas à profiter de vous de la sorte.
- Profites, profites… Kate, mon corps est entièrement à toi comme tout le reste.
Je lui offrais mon corps si elle le souhaitait. J'aurai été ravi qu'elle me viole, même si comme je le lui avais déjà dit auparavant, pour les femmes il suffisait de demander.
Mais bien sur elle n'en fit rien elle me regarda un long moment, posant une main sur ma joue, elle murmura :
- Pas comme ça ! Puis après avoir effleuré mes lèvres des siennes, elle sortit de la chambre.
Pas comme ça ? Cela voulait il dire que lorsque je serais en pleine forme, elle l'envisageait. Un sourire de débile naquit sur mon visage. Kate Beckett la femme pour qui je me languissais envisageait enfin de me laisser une chance, c'est sur cette pensée idyllique que je m'endormais.
