Jean était juste Humain. Il était le parfait exemple de celui qui voulait sauver sa peau, il était égoïste et vantard…Ce sont les principaux défauts de l'être humain non ? Cependant, il avait changé. Pendant la bataille de Trost, il a vu nombre de ses camarades périr sans pouvoir les sauver..Il avait vu le corps inanimé de son ami Marco...Il avait réalisé à quel point la vie pouvait être injuste, il l'avait réalisé en voyant ses amis mourir devant lui sans qu'il n'ait rien pu faire

« A-Arrêtez !S'il vous plaît ! Arrêtez ! »

Ils suppliaient leur bourreau d'arrêter son travail.

« Lâchez-moi ! Arrêtez ! »

Pourquoi ne bougeait-il pas ? Il pouvait les sauver ! Allez bouge-toi ! Non…Il ne pouvait pas….Il ne voulait pas…Il savait que rien ne peut changer si l'on agit seul…Il n'était pas comme Mikasa ! Mikasa hein ? Il était amoureux d'elle, à cause de sa beauté…Et non pas pour ce qu'elle était. Encore un défaut de l'être humain. Jean ne savait pas trop ce que Mikasa pensait de lui, elle ne devait pas l'aimer puisqu'il était constamment en conflit avec Eren, Lui….Eren et Jean n'arrivaient jamais à communiquer calmement. Eren était celui qui pensait pouvoir tout résoudre avec sa détermination, Jean celui qui se battait pour son propre confort et rien d'autre, Il acceptait la réalité et avait déjà abandonné le combat face aux titans dès le moment où ils les avaient vu…Devant lui…Devant lui se tenait une bête de 15 mètres prête à le déchiqueter…Jean était en dehors des murs…Voilà 2 ans qu'Annie a été capturé…Eren, Lui, Mikasa, Levi, Erwin et Armin était parti pour une exploration en dehors des murs mais rien ne c'était passé comme prévu, Zoe Hanji s'est faite tuer sous leurs yeux, ils n'avaient plus de chevaux et s'étaient réfugiés dans une forêt, une forêt qui serait leur tombe…Arrivé dans cette forêt, Erwin avait suggérer qu'il devrait se séparer pour augmenter les chances de survies…Mais voilà qu'ils sont tous mort…Jean, le seul survivant, courait le bras gauche complétement arraché. Il arriva au centre de la forêt et lorsqu'il se tourna…

C'était déjà fini pour lui.