TITLE / TITRE :
"Akito et son double"AUTHOR / AUTEUR :
Anaëlle SohmaEMAIL :
anaelle_sohma@yahoo.frCATEGORY / CATÉGORIE :
euh... difficile à dire! ^^;;; Un peu de mystère, de "psychologie", des hypothèses, pas beaucoup d'action. Peut-être romance yaoi, mais c'est pas encore sûr-sûr (de toute façon pas de lemon... pervers en mal de c**, passez votre chemin! ^-^).SPOILERS :
Fruits Basket, les 26 épisodes de l'anime + les 5 premiers tomes du manga + l'identité du coq et du chevalRATING / NOTES :
G pour l'instant, je changerai en PG-13 si je décide de mettre du yaoi (donc ceux qui n'aiment pas seront prévenus, pas de souci! ^^;;;).CONTENT WARNING / AVERTISSEMENT :
rien de spécial pour le moment! ^__-SUMMARY / RÉSUMÉ :
un mystérieux individu s'est introduit dans le manoir des Sohma...STATUS :
chapitre 1ARCHIVE :
si vous tenez à archiver ma fanfic sur votre site, aucun problème, mais je vous serais reconnaissante de m'en demander l'autorisation avant de le faire. Merci! ^o^DISCLAIMER :
Les personnages et la série "Fruits Basket" sont la propriété de Natsuki Takaya, ils ne m'appartiennent pas (seul le "mystérieux individu" et le scénario sont de mon cru). Les fanfics que j'écris ne me rapportent pas d'argent et ne sont écrites que dans le but de divertir. Ce texte n'a aucune intention de discréditer l'auteur ou quiconque touchant à "Fruits Basket". Toute ressemblance avec des personnes vivantes ou décédées n'est que pure coïncidence.AUTHOR'S NOTES / NOTES DE L'AUTEUR :
J'ai voulu écrire un petit texte pour réhabiliter Akito, personnage controversé s'il en est. Par contre, vu qu'à cette date (juin 2003) la série n'est qu'à ses débuts et qu'il y a encore beaucoup de zones d'ombre, j'ai dû improviser pas mal d'hypothèses, qui ne seront plus valables quand paraîtra la suite de "Fruits Basket". Cette fanfic sera donc éphémère (snifff, snifff! T_T) Enfin bon, j'espère que ça vous plaira quand même. Bonne lecture! ^o^* * * * *
Akito et son double
Chapitre 1
Hatori tira derrière lui la porte coulissante en papier de riz. Il resta un instant immobile, voûté, la tête basse, son stéthoscope pendant tristement entre les deux pans de sa chemise blanche entrouverte, et s'autorisa à pousser un léger soupir. Akito était vraiment un patient difficile. Colérique, égocentrique, impétueux, tour à tour charmeur et cruel. Le chef de famille était un personnage réellement paradoxal, capable du plus chaleureux des sourires comme du plus impitoyable des comportements. C'était ce même personnage charismatique qui avait torturé Yuki alors qu'il n'était qu'un enfant, banni Kyo de toute la force de son mépris, frappé la petite Kisa, giflé Momiji, et sa haine envers Tohru Honda était sans bornes. Et surtout, il y avait eu Kana, cette blessure qui lui avait à jamais arraché le cœur... mais non, Hatori ne pouvait décidément pas en vouloir à Akito. Ce n'était pas lui qui était responsable de la malédiction qui pesait sur la famille Sohma, il ne pouvait donc lui reprocher sa nature. L'esprit du dragon le possédait, et rien n'y pourrait jamais changer. Et quel dragon! Un pitoyable petit hippocampe dont il ne pouvait même pas tirer le moindre prestige. Non, s'il y avait le moindre coupable dans cette triste histoire, c'était bien lui, Hatori, qui avait attiré Kana dans un monde qui n'était pas le sien et qui n'avait pas su la protéger contre des dangers qu'elle n'aurait jamais eu à affronter sans leur rencontre. Tout lui faire oublier était le meilleur remède, il savait que désormais elle vivrait heureuse. Partager le secret de la famille Sohma avait un prix à payer, prix que Hatori n'imposerait plus à personne.
Pour l'heure, il se sentait surtout fatigué. Fatigué et fiévreux. La consultation avec Akito l'avait littéralement vidé de toute énergie. Se passant machinalement la main sur le front, il constata que celui-ci était moite et un peu chaud. "Allons, se dit-il, le médecin serait-il malade?" Son thermomètre auriculaire lui en fournit la preuve: une légère température, les prémices d'une grippe? "De toute façon, rien de suffisamment grave pour interrompre mon service". Akito était particulièrement mal depuis quelques jours et, vu la nature particulière de sa malédiction, il était rare qu'il ne souffre que d'une banale grippe. Hatori se devait d'assumer son rôle de médecin attitré du chef de famille. Il ne pouvait abandonner Akito. Il savait combien celui-ci devait souffrir de sa situation et, malgré son caractère peu avenant, il avait besoin d'être entouré. Seul, il sombrerait dans la folie, si ce n'était pas déjà fait. Hatori se demanda comment il réagirait s'il connaissait à l'avance le jour et l'heure de sa mort. Il pouvait certes mourir le lendemain, d'un bête accident, mais au moins il n'aurait pas eu cette attente insupportable, la mort l'aurait pris par surprise. Akito, lui, voyait chaque jour le rapprocher un peu plus de la fatale échéance et, à force de s'imaginer comment cela se produirait, il était déjà "mort" une centaine de fois, alors que lui, Hatori, ne mourrait qu'une seule fois (1).
A l'extérieur, l'atmosphère était lourde et chaude. Les oiseaux qui habituellement rendaient visite à Akito s'étaient tapis dans l'ombre des buissons, et on ne les entendait même pas chanter. Hatori, déjà fiévreux, était passablement incommodé par ce temps. Akito aussi devait en pâtir, malade comme il était. Hélas, contre ce genre de désagréments, il n'existait ni cachets ni piqûres...
Le dragon décida de sortir prendre un peu d'air frais dans le jardin de rocaille. Evidemment, le soleil se réverbérait sur les pierres, mais au moins un petit courant apportait un semblant de fraîcheur bien agréable. Il fit quelques pas et s'assit au pied d'un érable du Japon (2), dont le feuillage pourpre prodiguait une zone d'ombre au milieu du jardin. La tranquillité du lieu et le bruissement du vent dans les feuilles le poussaient à la rêverie et à la mélancolie. Combien de temps encore pourrait-il supporter la malédiction du Juunishi? Chaque jour son poids se faisait sentir un peu plus lourd.
A vrai dire, Hatori ne s'inquiétait pas vraiment pour lui. La séparation d'avec Kana avait définitivement réduit à néant toutes ses espérances. Non, il se faisait surtout du souci pour les "jeunes". Yuki, Kyo... Depuis leur rencontre avec Tohru, ils étaient devenus tellement joyeux et pleins d'espoir! Il fallait à tout prix les protéger d'une trop grande désillusion, préserver en eux ce tout nouvel enthousiasme dont ils auraient grand besoin au cours de leur existence.
Hatori était sur le point de s'endormir, rendu somnolent par la fièvre et la chaleur. Alors que ses yeux papillonnaient, prêts à se clore pour un petit somme, il crut apercevoir un mouvement à l'autre bout du jardin. Se redressant légèrement, il entrevit une chevelure claire brillant au soleil. Un battement de paupières plus tard, elle avait disparu à un coin du manoir. Il se frotta les yeux. Qui cela pouvait-il bien être? Kureno, le coq, le confident d'Akito? Mais il ne passait jamais au manoir sans avoir au préalable annoncé sa venue. Momiji? Il était censé être en cours, à cette heure. Kisa? Non, elle aussi avait école. Et puis, la silhouette lui avait paru celle d'un adulte - du moins celle d'un jeune homme. Mais à y réfléchir, Hatori n'était plus sûr de rien. Il était déjà presque endormi, peut-être avait-il rêvé...
Il sourit à la pensée de Momiji, se l'imaginant dans son uniforme de fille, riant et caracolant comme il en avait l'habitude. Sacré gamin! Ce n'était pas une mince affaire que de s'occuper de lui, mais au moins il apportait un peu de gaieté dans sa vie...
Pendant un moment, ses pensées errèrent de-ci de-là, sans aucun contrôle. Puis il sombra dans le sommeil, tout gentiment, comme s'il s'enfonçait dans une huile particulièrement dense.
Lorsqu'il se réveilla, il était dans sa chambre, allongé sur un futon et recouvert d'une couverture. La luminosité filtrant de l'extérieur semblait très faible - le soir devait être en train de tomber. Déjà! Hatori se redressa brutalement, faisant voler la couverture. Il se rendit alors compte qu'il était entièrement nu. Juste à côté de sa couche reposaient ses vêtements, soigneusement pliés et empilés, le stéthoscope trônant fièrement au sommet du tas de linge. A proximité se trouvaient un verre rempli au quart d'eau et une boîte de comprimés effervescents à base de paracétamol. Avait-il donc pris un médicament pour faire tomber la fièvre? Il ne se souvenait de rien. Que lui était-il arrivé?
(A suivre...)
Juste quelques notes:
(1) C'est un petit raisonnement emprunté à Paulo Coelho, "La cinquième montagne", 1998 (rendons à César ce qui est à César, etc. ^^;;;) Ca me semblait parfaitement convenir à Akito... le pauvre! T_T
(2) Erable du Japon ou Acer palmatum pour les botanistes... ^__- Je ne sais pas s'il y en a dans les jardins de rocaille, mais j'adooooore trop ces arbres! (j'en veux un, j'en veux un! ;_;)
Ca va, pas trop barbant pour l'instant? ^^
Non, non, contrairement aux apparences, ceci n'est pas une fic sur Hatori... (dommage! ^^;;;) En fait, je ne voulais pas une entrée en matière trop brutale, c'est pour ça que je me suis "servie" de Hatori pour commencer en douceur. Mais je me suis peut-être trop laissé aller à rendre ses pensées. Sumimasen!
La suite arrivera prochainement... j'espère que j'arriverai à la fin, je vous préviens, je n'ai jamais réussi à achever la moindre fic jusqu'à présent. T_T Mais j'espère qu'en la publiant, ça me motivera à la finir (parce que je serai bien obligée, nyark nyark!) Et ne vous inquiétez pas si vous ne voyez rien venir, je suis trèèèèèèès lente (décidément, je vais me faire lyncher ^^).
En attendant... envoyez-moi des reviews! ^o^
