La Pâtisserie de la Rose
Une histoire d'amour délicieuse en six portions.
Ceci est une traduction d'une fanfiction de George deValier. Elle a été écrite pour un autre auteur : This Could Theoretically Be Sparta.
J'ai l'autorisation pour traduire toutes ses fanfictions et j'ai un MP qui peut le prouver.
Note en tant que traductrice : Tous les gâteaux, présents dans cette histoire, m'intriguaient. Je ne connaissais pas les termes propres à la pâtisserie quand je l'ai lu pour la première fois, et donc je zappais certaines choses... Et j'aime la romance et j'aime le sucré. Donc, j'ai pris mon courage à deux mains pour mieux comprendre cette histoire et la partager avec vous.
Couple : Francis Bonnefoy/Matthew Williams (France/Canada)
Résumé : UA. Le comptable Matthew Williams a l'habitude d'être imperceptible, ignoré et oublié. C'est ainsi jusqu'à ce que le chef pâtissier Francis Bonnefoy lui apparaisse comme une explosion de couleurs dans sa vie grise et ennuyeuse. Fic cadeau pour TCTBS. [Traduction]
Rating M/16+ : Il n'est pas là pour faire joli ce rating. Vous voilà donc prévenus.
Chapitre Un
Vénus et Éclair
C'était un ennuyeux matin gris lorsque Matthew parcourait d'un bon pas l'ennuyeuse rue grise. C'était le neuvième matin qu'il traversait cette même rue, de la même manière, toujours aussi ennuyeuse et grise. Matthew avait l'habitude d'être dépassé et non reconnu, mais dans cette nouvelle et immense ville, il se sentait complètement invisible. Cet endroit était trop étendu et inamical : des centaines de personnes se dépêchaient avec les yeux sur le sol, pratiquement identiques dans leurs manteaux gris avec leur expression grise. Des bâtiments gris s'alignaient de chaque côté de la rue de gris magasins et commerces tous assortis ensemble. Et il semblait que chaque jour le ciel au-dessus était sombre et promettait la pluie. Matthew serra de sa main son dossier et grinça des dents lorsque la foule torrentielle pressée le passa sans le voir. Au moins son petit appartement n'était pas très loin de son immense bâtiment d'affaire, donc, cette ennuyeuse marche grise de tous les matins ne lui prenait pas trop de temps.
C'était une bonne opportunité, avaient-ils dit. Une promotion à un nouveau poste dans une grande ville. Matthew n'avait jamais été doué pour les confrontations, alors il avait simplement dit merci, empaqueté sa petite vie ennuyeuse et avait traversé le pays pour devenir un autre nombre écrasé et perdu dans une compagnie sans visage. Il était là depuis déjà deux semaines, mais personne au bureau ne connaissait son nom. Il était intimement persuadé que personne ne savait ce qu'il faisait.
Matthew dût subitement éviter le passage d'un homme qui ne regardait pas où il allait. Juste au moment où il tombait contre le mur d'un magasin pour éviter la collision, il commença à pleuvoir fortement. Matthew râla dans son for intérieur. Ce jour s'annonçait encore meilleur que d'habitude.
Matthew mit son dossier au-dessus de sa tête et commença à chercher un abri. Ses yeux couvrirent la rue, cherchant un auvent ou un rebord ou une sorte de protection contre la pluie à verse. Et alors, comme attiré par une brillante explosion de couleurs dans ce matin gris, son regard tomba sur la vitrine d'un petit commerce. Il fit quelques pas, fasciné. Des gâteaux et des pâtisseries colorés aux formes variées étaient arrangées dans les règles de l'art de l'exhibition sur des tables blanches et des étages en argent : des petites tartes aux fruits, des pommes montées avec des baies, des plats de biscuits glacés rouges et roses, des muffins saupoudrés de blancs, des cupcakes de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Matthew avait même oublié la pluie alors qu'il fixait le festin visuel, sa bouche commençant à saliver, ses yeux buvant cette explosion de couleur. Mais il se mit rapidement à frissonner et réalisa que la pluie était en train d'imprégner ses vêtements et il entra dans la boutique.
Une petite sonnette annonça gaiement son arrivée alors que la chaleur de l'endroit engloutit Matthew immédiatement. A l'intérieur, l'explosion de couleurs était encore plus intense, avec la douce et délectable senteur mêlée du chocolat et du pain en train de se faire. Le son nostalgique de la voix reconnaissable d'Edith Piaf flottait dans l'air de la boutique des photographies en noir et blanc, encadrées, de lieux mémorables Parisiens décoraient les murs. Un comptoir en verre occupait le fond de la pièce, séparant le devant de la petite échoppe – l'adjectif « cosy » venait à l'esprit – d'une petite aire de service. Matthew se sentit étrangement à l'aise dans cet endroit, alors qu'il regardait les rayons avec des douceurs et des pâtisseries encore plus adorablement exquises. Il avait déjà mangé son petit-déjeuner – des pancakes avec du sirop d'érable et un café latte à sept heures pétantes, comme chaque matin – mais il se sentit soudainement affamé.
« Bonjour, monsieur ! » Matthew regarda en direction de la voix. L'homme derrière le comptoir battit des paupières quand Matthew se tourna vers lui, ses yeux s'assombrissant, et il regarda Matthew de haut en bas. « Eh bien, bonjour ! », dit-il encore, en accentuant la deuxième partie du mot de bienvenue. Il se pencha en avant sur le comptoir et eut un sourire brillant. Il avait des cheveux blonds et ondulés lui arrivant aux épaules et une légère barbe sur son visage généreux et il portait des jeans et un tablier recouvert de farine. Et il y avait quelque chose dans la façon dont il souriait, se penchait facilement sur le comptoir ses yeux bleus dansants courraient le long du corps de Matthew – Matthew se sentit rougir, sans vraiment comprendre pourquoi.
« Bonjour », répondit Matthew, quelque peu hésitant.
« Puis-je… vous donner un coup de main, par hasard ? »
Matthew ressentit le besoin de se taire. Il s'inquiéta du comment ce que le pâtissier blond voulait dire sonnait ainsi. L'homme cligna des yeux et les sourcils de Matthew se levèrent rapidement. Oh, il l'a fait.
« Non merci. C'est juste… » Matthew se regarda. Son costume gouttait sur le sol. Il était en train de créer des flaques d'eau partout. « Eh bien, il commençait à pleuvoir et je ne voulais pas finir tout mouillé, mais… eh bien, il semble que c'était en vain. Je suis tellement désolé, je ne voulais pas tremper votre sol. Je vais y aller. »
« Non ! » L'homme le dit trop sincèrement, ce qui arrêta de suite Matthew. « Non, s'il vous plaît », continua l'homme. « Restez ici, un instant. »
Matthew attendit, un peu incertain, alors que le pâtissier disparaissait derrière la porte de derrière. Il réapparut un instant plus tard avec une serviette blanche et duveteuse à la main. Il passa par une ouverture contre le mur et donna la serviette à Matthew. Matthew sourit avec prudence en la prenant.
« Merci », dit Matthew en plaçant son dossier par terre pour sécher ses cheveux, trouvant étrange d'utiliser la serviette de cet inconnu. Maintenant qu'il était si proche, Matthew pouvait s'apercevoir que le pâtissier faisait sa taille, ses yeux bleus dansants toujours le jaugeant de haut en bas. Il sentait comme le caramel et les cheveux d'ange. Et pourquoi continuait-il à le regarder comme ça. Comme s'il était presque amusé, ses sourcils se levèrent et ses lèvres s'inclinèrent.
« Mais de rien. Vous allez travailler ? » La voix de l'homme avait un fort accent. Il pourrait venir du Quebec, mais quelque chose en lui était indéniablement français.
« Oui », répondit Matthew. « C'est ce que je faisais, avant que le pluie me surprenne. »
L'homme attrapa son menton, pensif. « Laisse-moi deviner. Le costume me dit… que tu es un banquier investisseur ? »
Matthew expira brusquement, amusé. « A quelque chose près. Comptable. »
L'homme plissa son nez d'aversion. « Oh, je devrais être désolé pour vous. ». Matthew roula des yeux et essaya de ne pas rire. « Mais, s'il vous plaît, pardonnez mon impolitesse. Mon nom est Francis. Bienvenue à La Pâtisserie de la Rose ! » Francis lui présenta sa main et Matthew la prit fermement pour le saluer. Les mains de Francis étaient douces de farine.
« Merci. Je suis Matthew. » Matthew se trouva rapidement fasciné par ses yeux bleus dansants. Qu'est-ce qu'il était en train d'arriver maintenant ? Il intéressait forcément cet homme. Mais peut-être se présentait-il ainsi à tous ses clients ? « Votre pâtisserie est… eh, bien, extraordinaire. Faîtes-vous tout vous-même ? »
Francis hoche de la tête faiblement, son expression ravie et fière. « Tout, my dear. Je suis un artiste, et ce sont mes humbles créations. »
« Elles sont incroyables », dit Matthew honnêtement, ses yeux tombants sur un pain d'épice, en forme parfaite de maison, décorée de manière complexe avec des fenêtres à la guimauve, des treillis de réglisse et même une cheminée en chocolat. « Je ne peux pas croire que je n'ai pas remarqué cet endroit avant et je marche devant chaque jour. Evidemment, je ne suis en ville que depuis deux semaines. » Il réalisa trop tard que Francis l'avait appelé « my dear » et il se sentit un peu étrange à nouveau. Mais Francis semblait être le genre d'homme qui pouvait s'en tirer avec des noms doux comme celui-ci avec des quasi-étrangers. Ou le genre d'homme qui s'en fichait.
« Deux semaines, hmm ? ça prend tout son sens. Si vous étiez déjà entré ici, je m'en souviendrais à coup sûr. »
Non ! Il avait l'air vraiment intéressé. Matthew s'inquiéta de sa déclaration. Il n'était pas le genre de personne dont on se souvenait. Il n'était pas le genre de personne qui flirtait avec des étrangers, non plus. Au-delà de l'étrangeté et de la douce confusion, Matthew commençait à se sentir bizarrement flatté.
« Alors, d'où venez-vous exactement ?, continua Francis avec aisance.
« Juste une petite ville au Nord. Vous n'en avez sûrement jamais entendu parler… personne ne s'en préoccupe. Je dois l'admettre, je ne suis pas habitué à une cité aussi vaste. »
« Ce n'est rien par rapport à Paris, my dear. » Francis le prononça à la française, et Matthew s'en fit la réflexion. Français – bien sûr.
« Paris ? Je sens l'accent. »
Francis soupira dramatiquement. « Oui, Paris, la ville de mon cœur, là où j'ai perfectionné mon art. »
Matthew regarda vers une petite table exposant des cupcakes embellis de manière exquise de glaçage vert, puis vers Francis avec un mince et incertain sourire. « Vous êtes vraiment talentueux. » Matthew n'était pas sûr de savoir s'il flirtait en retour, ou même s'il désirait vraiment le faire. C'était vraiment quelque chose dont il n'avait pas l'habitude.
« Vous êtes trop gentil. Mais mon art n'est pas là juste pour le plaisir des yeux. Dîtes-moi. » Les yeux bleus de Francis pétillèrent en badinant. « Comment pourrais-je vous tenter aujourd'hui ? »
Matthew resserra sa main sur la serviette. Comment Francis pouvait-il faire sonner ces mots innocents comme - eh, bien – pas du tout innocent ? Matthew déglutit et se mit à bégayer. Il avait rapidement atteint ses limites au flirt. « Uh… bien, je ne sais pas vraiment… »
Francis sourit et le montra du doigt avant de retourner au comptoir. Matthew le suivit, en bel étourdi, ses yeux voyageant vers le bas de leur propre chef. Pour la façon dont Francis marchait, l'expression 'sex on legs' (rouler des hanches) vint tout de suite à l'esprit de Matthew et il se donna une claque mentale pour avoir pensé à quelque chose d'aussi ridicule. Il plaça la serviette sur un tabouret près du comptoir. Francis met sa main dans la vitrine, en sortit un plateau de tous petits desserts et les mit sur le comptoir. Matthew les étudia avec attention. Parfaitement rond et doux, d'une meringue blanche avec au sommet des baies rouges en pointe. Matthew eut le souffle coupé en réalisant où ils étaient. « Oh ! ».
« Ma version personnelle des fameux Seins* de Vénus », dit Francis en souriant largement. « Ou si vous préférez, j'ai ceci.. ». Francis se pencha à nouveau dans sa vitrine, lui amenant un nouveau plateau de desserts aux formes inusuelles, et le mit à côté de celui des meringues avec un grand geste. Matthew reconnut immédiatement ce que c'était. Les éclairs miniatures en forme de buches avaient deux petits orbes en chocolat noir à l'une de leurs extrémités et de l'autre, une fin plus sombre et dessinée.
« Oh ! », dit Matthew à nouveau, sentant ses joues le brûler. Il s'empêcha de mettre une main devant sa bouche, déterminé à ne pas ressembler à une sorte d'écolière rougissante. Quel genre d'homme faisait des pâtisseries comme celles-là ? Il se força à regarder directement Francis. « S'il te plaît, dis-moi qu'ils ne sont pas fourrés à la crème. »
Francis se mit à rire avec légèreté, puis montra les deux plateaux théâtralement. « Donc, Mathieu. Qu'est-ce que tu préfères ? »
Les yeux de Matthew devinrent plus sombres et sa bouche faillit en tomber. Il n'était pas en train de lui demander ça… Francis lui fit un clin d'œil. Oh. Il le demandait vraiment. La pièce devint subitement très chaude, malgré les vêtements humides de Matthew. Bien. C'était une manière de poser une question sensible… Matthew prend une grande inspiration, se dit d'être un homme et de manière délibérée prit l'un des petits éclairs. Le sourire de Francis s'élargit. Il semblait littéralement ravi. Matthew ne sut pas quoi faire avec ses mains, avec ses yeux. Francis regarda précisément l'éclair dans la main de Matthew et inclina à peine la tête.
« S'il te plaît. Dis-moi ce que tu en penses. »
Et là vint le dilemme de manger une pâtisserie en forme de pénis devant un homme qu'il venait à peine de rencontrer. Matthew n'était pas sûr qu'il y ait une manière correcte de faire une telle chose. Mais il n'allait certainement pas se dégonfler, alors il rencontra le regard insistant de Francis d'égale manière et plaça l'éclair dans sa bouche. Et là, il oublia de se sentir bizarre ou embarrassé, ou quoi que ce soit de ce genre. Parce que c'était la chose la plus étonnante qu'il n'ait jamais goûtée. La couche dure en chocolat craqua entre ses dents et laissa la place à un centre soyeux au chocolat blanc rencontrant sa langue. Le contraste des textures joua avec ses sens, le toucher et l'odeur et l'incroyable goût de celui-ci la brève richesse du cacao noir, la douce explosion de la crème parfumée, la lente légèreté de la pâtisserie saupoudrée de sucre. Matthew ne put empêcher ses yeux de battre pour se fermer, le goût final comme une explosion sur ses capteurs de sens, et il déglutit regrettant déjà. Ses doigts touchèrent sa bouche et il attrapa sa lèvre inférieure entre ses dents, prit une grande inspiration et soupira. « Oh, wow. »
Francis rit et les yeux de Matthew s'ouvrirent. « Qu'est-ce qui était bon pour toi ? », demanda Francis, ses yeux se baissant légèrement, ses joues juste un peu plus sombres.
« Wow », dit Matthew à nouveau, sans y penser. Il n'avait jamais goûté quelque chose de ce genre dans sa vie. « C'est la chose la plus incroyable que j'ai eu en bouche. »
Francis parut quelque peu auto-satisfait. « Je l'entends souvent. »
Matthew laissa tomber sa main et rit nerveusement. Quelle situation embarrassante, nouvelle, étrange et extraordinaire. « Euh, je veux dire… Je vais en prendre une douzaine. »
Francis secoua la tête et croisa ses bras. « Non ».
Matthew écarquilla ses yeux profonds, le prenant mal. « Non ? »
« Non. Je ne pourrais pas supporter que tu fasses une telle démonstration de plaisir sans que je ne sois là pour le voir. Ce serait de la trahison, darling. » Matthew leva un sourcil. Darling, maintenant ? « Si tu en veux plus.. » L'expression de Francis devint calculatrice. «… tu n'auras qu'à revenir. » Matthew ne sut pas s'il devait se sentir flatté ou en être fâché. Il regarda vers le plat de pâtisseries, mais Francis le ramena rapidement sous le présentoir. « Eh, eh… Je pense que je pourrais t'en accorder… un par jour ? »
« Vous ne pouvez pas faire ça ! », dit Matthew indigné.
Francis sourit. « Oh, mais je peux, cher Mathieu. Après tout, j'ai besoin d'avoir l'assurance que tu reviendras me voir. Je ne devrais pas ? »
Malgré sa colère, Matthew sentit un rayon chaud dans sa poitrine. Francis devait vraiment être intéressé par lui, s'il faisait autant d'efforts pour le revoir. Matthew étudia le pâtissier attentivement : son sourire séduisant et son expression taquine, la façon lascive dont il se penchait sur son comptoir et le regardait avec des yeux langoureux. Matthew réalisa qu'il voulait revoir Francis à nouveau, également. Il n'avait jamais rencontré quelqu'un d'aussi effronté, d'aussi… intriguant. Matthew soupira et roula des yeux en signe de reddition. Francis eut un large sourire triomphant. « Bien. Mais tu as un service client vraiment terrible. Combien je te dois ? » Francis fronça les sourcils et Matthew sut immédiatement qu'il avait dit une mauvaise chose. Il commença à se répandre en excuses, mais Francis secoua sa tête et claqua sa langue.
« C'est bien un truc de comptable ? S'il te plaît, Mathieu. » Francis plaça une main sur son cœur. « Tout ce que je requière en payement est le plaisir de ta compagnie. »
A la mention de son travail, Matthew gémit subitement. Oh, il avait été transporté tellement loin de ses préoccupations… « Oh, non ! Je vais être en retard ! »
« Et quel timing parfait. Il s'est arrêté de pleuvoir. »
Matthew sauta et se précipita vers son dossier. Il regarda à travers la vitre le ciel dégagé et vit que Francis avait raison. « Je suis tellement désolé, je dois partir très vite ! Oh, non, et j'ai été déjà en retard deux fois cette semaine… Um, merci, Francis, et j'ai été ravi de te rencontrer, et… » Il se retourna pour voir Francis tenir son menton dans sa main, lui souriant doucement. Matthew oublia immédiatement toute sa panique.
« A demain, d'accord ? » Francis lui fit un signe de la main. « Au revoir, mon cher. »
Matthew se mordit la lèvre, et sourit en traversant le charmant et lumineux petit commerce du hardi et captivant pâtissier Français. « Oui, répondit-il, en acquiesçant. A demain. »
Matthew sortit de la pâtisserie et, avant de reprendre la route, regarda la porte qu'il venait juste de franchir. Il y avait une rose rouge sculptée à l'intérieur du bois. La pâtisserie entière était comme transportés d'une allée parisienne enchanteresse dans cette rue grise et industrielle où tous les bâtiments se ressemblaient et où personne ne vous regardait dans les yeux. Et maintenant, ce monde gris et terne lui sembla légèrement plus brillant. Matthew passa le reste de la journée à penser à Francis et à visiter sa petite pâtisserie encore le lendemain. Et Matthew réalisait que c'était la première fois en plusieurs semaines qu'il s'intéressait à quelque chose.
N'hésitez pas à mettre une review ! ça fera plaisir à l'auteur d'origine.
J'espère que l'histoire vous intéresse, parce que je suis en mode bug pendant cinq bonnes minutes à chaque fois qu'un gâteau un peu complexe apparaît dans l'histoire. Et ce n'est pas en raison de leurs formes bizarres, en plus.
Je mettrai en ligne le chapitre 2 : Sirop et Sachertorte, dès que j'aurais fini de traduire le chapitre 3.
