Titre : Hands down (Bras Ballants)
Auteur : KlutzY
Traductrice : Prêtresse schtroumphique
à Hello tout le monde
Je commence la traduction de la fic "Hands down" de A/N.
Je précise que c ma première traduction, donc, soyez un peu indulgents, je suis pas super douée pour ce genre de truc, j'espère que ça ira quand même.
L'auteur dit qu'elle n'avait pas l'intention de commencer un nouvelle fic de suite, mais qu'elle a eu cette idée d'un Michael POV (point de vue), et qu'elle n'a pas pu résister.
Donc, cette fic se situe durant le troisième tome des tribulations de Mia, Une princesse amoureuse. Elle commence quand Michael découvre que c'est Mia qui lui envoie les lettres.
Ah oui, et je précise que l'auteur a tout écrit au passé, mais je crois que je préfère quand c'est au présent, alors j'ai traduit au présent.
Chapitre Un
Tympans abîmés et nouvelles révélations.
"Je n'arrive pas à croire que tu ne saches pas qui te les envoie!" s'exclama ma soeur Lilly en brandissant les lettres d'amour que j'avais reçues plus d'une semaine auparavant. Je la dévisageais, perplexe, mais continuais de taper quelques trucs en html sur mon portable flambant neuf.
"Alors toi tu sais qui les envoie?" lui demandais-je avec curiosité, mes doigts frappant rapidement sur le clavier. Honnêtement, je doutais vraiment qu'elle sache, mais bon, on ne sait jamais…
"Oui" me dit-elle simplement. Bien sur, cela accapara toute mon attention.
"Vraiment?" demandais-je, incrédule. Comment pourrait-elle savoir ça ?
"Bien sûr que je le sais. »
"Et…?" Ca devenait énervant. Pourquoi faisait-elle autant d'histoire pour me donner ses précieuses informations ? Croyez moi, je voulais vraiment savoir qui avait écrit ces cartes, et le fait que Lilly sache quelque chose là-dessus me rendait encore plus curieux.
"Mia!"
Mmmmmmmm...Mia... Attendez, quoi?
"Et bien quoi Mia?"
"C'EST ELLE QUI T'A ENVOYE LES CARTES!" dit Lilly, trop fort pour mes pauvres, pauvres tympans. Vous pensez sûrement que je suis habitué à ce qu'elle crie, mais… Attendez une minute, est-ce qu'elle a dit que…
"M-Mia me les a envoyées?" bégayais-je. Je ne pouvais pas y croire. Mia?! La fille que j'aime depuis, euh, laissez moi voir, oh, et bien à peu près depuis que je suis né.
"Oui, andouille, Mia!" Elle avait sûrement du remarquer ce regard fixe que j'ai à chaque fois que je pense à Mia parce qu'elle finit en disant: "Et je sais que tu l'apprécies aussi "
Ca c'était sûrement l'euphémisme de l'année.
Elle sortit de ma chambre en tapant des pieds, satisfaite de partir en ayant l'air maligne et supérieure. Elle a toujours besoin de se sentir maligne et supérieure. Ca peut être très agaçant parfois.
J'essayais de comprendre ce qu'elle venait de me dire à l'instant. Mia m'appréciait? Non, elle m'aimait (ce sont ces propres mots, pas les miens) si quelque chose de ce que Lilly avait dit se révélait être vrai. Rapidement, je ne pensais plus à mon portable, et je m'affalais sur mon lit, les yeux fixés sur les étoiles en plastique de mon plafond.
Est-ce que Lilly me disait la vérité, ou bien est-ce qu'elle était juste en train de mentir ? En fait, je n'aurais pas été surpris si elle avait menti. Elle a cette idée stupide que Mia m'aime en retour, et elle essaie toujours de nous mettre ensemble, ce qui m'embarrasse toujours au plus haut point. Mais si ce qu'elle disait était vrai, je veux dire, si Mia m'avait réellement envoyé ces lettres, et bien, elle aurait eu raison pour tout cette fois.
Attention, comprenez-moi bien, je ne suis pas une personne amère (ou la plupart du temps en tout cas), mais je hais quand Lilly a raison à propos de quelque chose, parce qu'ensuite, elle semble toujours avoir besoin de me narguer avec ça. Ah… les soeurs, on déteste les aimer, on aime les détester.
Je restais étendu sur mon lit, me souriant à moi-même. Si elle avait vraiment raison, alors Mia était amoureuse de moi. Mon Dieu, quelle pensée. J'espérais, j'espérais vraiment qu'elle aie raison.
Mais même si Mia avait écrit ces cartes, comment pourrait-elle jamais découvrir que je l'appréciais? Mia n'aurait jamais le courage de me le dire elle-même, donc, ce serait à moi de le lui dire. Mais comment ? Je ne peux pas juste aller la trouver et lui dire, « Hey, je t'apprécies aussi ». Ca ne semble tout simplement pas correct.
Et qu'est-ce que je ferais de Kenny ? Je ne pourrais pas agir dans son dos comme ça, non? Je veux dire, bien sûr c'était un nouveau, un bleu. Et il n'est pas non plus le garçon le plus vif de cette terre. Mais il ne mérite pas qu'on lui vole sa petite amie de la sorte… ou d'être trompé.
J'oubliais Kenny pour le moment. Je ne me sentais pas de l'inclure dans mon problème pour le moment. Je devais en faire abstraction.
Non, à ce moment précis, j'avais besoin d'une idée. Je devais faire en sorte que ce soit spécial, original, que ce soit moi.
Et alors, cela me vint à l'esprit.
Je souris pour moi même et attrapais mon portable, j'allais travailler correctement là-dessus. Ca devrait être fini demain matin.
Je me réveillais le lendemain matin étendu en travers de mon lit, ma tête posée sur mon ordinateur encore allumé. J'avais du m'endormir. Je jetais un regard inquiet au réveil (qui indiquait 7h30) en même temps que je sautais hors du lit et attrapais un disque vierge Sony sur mon bureau totalement encombré. Je le rangerais plus tard. J'enfilais un simple tee-shirt et un jean, l'esprit ailleurs.
J'insérais le Cd-rom et vérifiais deux fois mon travail avant de le graver sur le disque.
...98%...99%.............100%
L'ordinateur portable émit un Bip très audible quand cela fut fini. Je repris le disque et le fourrais impatiemment dans une pochette, me ruait dans le couloir et entrait en trombe dans la cuisine, mon sac de cours suspendu à une épaule.
"Qu'est-ce que tu as?" me demanda Lilly en avalant un morceau de pancake.
"Rien" répondis-je innocemment.
Je m'asseyais et attrapais quelque chose à manger, l'envoyant directement dans ma bouche. Je sentis que ma famille avait les yeux fixes sur moi et relevais la tête.
"Affamé?" demanda ma mère. "Si tu veux, prend plus de pancakes… "
"Désolé M'man, je peux pas, j'dois attraper le métro" répondis-je en me levant de table.
"Tu as le temps…" dit-elle. Elle paraissait déçue que ses « petit-déjeuners en famille » se passent moins bien qu'elle n'avait prévu.
"Ouais, mais je dois arriver tôt là-bas. Je dois encore faire quelques trucs pour notre stand. Tu viens Lil' ? Ou tu y vas avec Mia ?"
"Mia," dit-elle simplement. Je pris ça comme le signal du départ, et passais la porte en courant pour me jeter dans le temps froid de Décembre.
Voila comment commença le pire jour de ma vie.
