From the Ashes
Bonjour à tous. J'ai lu, il y a quelques temps, une fiction an anglais que j'ai bien aimé et j'ai décide de vous la faire partager. Elle ne m'appartient donc pas et je voudrais vraiment remercier ChangeEverything4078, qui m'a autorisé à la traduire. Comme c'est ma toute première traduction, je vous demanderais d'être indulgent (pitiééé!);) et de laisser le plus de reviews constructives possibles afin que je m'améliore. Sur ce; bonne lecture à tous...
Chapitre 1
Je descendais le vestibule qui menait à l'infirmerie. Mon genoux me faisait souffrir et je priais pour qu'il y ait une potion pour soulager la douleur. Je me dirigeais en boitillant vers la porte, tandis que Madame Pomfresh se frayait lentement un chemin à travers l'océan de lits occupés autours de moi; apparemment, il y avait une épidémie de grippe chez les premières années.
« Que puis-je faire pour vous, Miss Granger ? », demanda t-elle, et bien qu'elle semblait distraite, ses yeux exprimaient une réelle préoccupation. Je désignai mon genou et je fis de mon mieux afin d'expliquer mon mal.
« C'est mon genou. Il est terriblement douloureux depuis la semaine dernière. Ça me fait tellement mal que je ne peux plus monter les escaliers. J'ai essayé des sorts basiques pour déterminer d'où venait la douleur, mais ça n'a pas marché. J'espérais que peut-être vous pourriez faire quelque chose de plus efficace ? ». Je la regardai avec espoir.
« Je suis désolée Miss Granger, mais j'ai écoulé mon stock de potion ce matin et je n'ai pas le temps d'en refaire à cause de cette épidémie. C'était l'enfer ce matin. Si vous voulez attendre un instant, je pourrai ausculter votre genou ma chère, mais je n'ai rien contre la douleur. Néanmoins, si vous voulez prendre une potion, vous pouvez descendre voir le professeur Rogue vous même et lui demander de vous en faire une. Si vous ne voulez pas, vous pourrez toujours revenir demain ».
J'acquiesçai et décidai que descendre aux cachots moi même serait plus rapide étant donné que j'avais besoin de passer à la bibliothèque avant de dîner.
Comme Madame Pomfresh avait à faire avec les vomissements des premières années, j' haussai les épaules et prit congé. Je descendis les marches le plus lentement possible pour me rendre aux cachots. Quand je fus finalement arrivée, je me mis à chercher Rogue dans toutes les salles de classes, en vain, et je décidai donc de descendre dans ses appartements. Normalement je n'aurais pas osé, mais j'avais 18 ans et je pouvais affronter un professeur de potions grognon. En plus, mon genou me faisait de plus en plus mal. Je levai une main hésitante et toquai. J'attendis quelques secondes en tendant l'oreille, mais je ne perçus aucun bruit. Je tapai un peu plus fermement. Il y eu un silence pendant quelques secondes et je me préparai à partir. Peut-être était-il avec un autre professeur ou …
Je m'apprêtais à faire demi-tour lorsque la porte de la chambre s'ouvrit sur le Professeur Rogue. Ses cheveux étaient humides et ses robes chiffonnées, comme s'il les avait mises en vitesse.
« Toutes mes excuses Minerva, je prenais une douche. Un élève de seconde année a fait exploser son chaudron et la table était vraiment... Miss Granger! Pourquoi, par Merlin, êtes vous ici ? ».
Il venait juste de remarquer que ce n'était pas le Professeur McGonagall qui se tenait devant lui. Il me regarda l'air déconcerté avant de reprendre son attitude glaciale.
« Miss Granger ! Pourriez-vous avoir l'obligeance de m'expliquer pourquoi l'envie vous prend-t-elle de me déranger dans mes appartements privés au lieu de m'attendre tout simplement dans une classe ? ». Il me regarda de haut en bas, une expression agacée sur le visage.
« Oh, hum, Professeur, Madame Pomfresh m'envoie vous demander des potions contre la douleur. Elle est débordée et n'a le temps de rien faire, l'infirmerie est pleine parce que les premières années ont la grippe, donc...»
Je m'arrêtai, réalisant je ne m'étais pas arrêtée et à en juger par l'expression de Rogue, ce que je disais n'était visiblement pas important et il s'ennuyait. Il soupira et me désigna la porte d'un mouvement ample, m'invitant à rentrer. Je lui emboîtai le pas en boitillant, déchirée entre la crainte d'un agneau dans la caverne du loup et la curiosité. J'avais toujours essayé de m'imaginer ce à quoi ressemblaient les appartements de mon sombre professeur et aujourd'hui, j'allais enfin le découvrir.
Il me conduisit en bas, dans un petit vestibule, sobre et par une porte menant à un sous-sol avant que je puisse mieux détailler la décoration.
Le sous-sol était utilisé comme un laboratoire de potions et un espace de fois à l'intérieur, il avança rapidement jusqu'à une étagère et après avoir observé quelques flacons colorés, il trouva celui qui était d'une couleur pourpre. Il me remit la potion sans dire un mot , en m'indiquant la direction pour sortir de la pièce.
" Merci beaucoup, Professeur, j'apprécie vraiment. ", chuchotais-je à l'homme lorsque je fus en haut des escaliers. Il marqua une légère hésitation mais ne s'arrêta pas. Ce n'est que lorsque nous atteignîmes le vestibule qu'il me regarda.
" Je suppose que Pomfresh n'a pas eu le temps de poser un diagnostic ? " supposa-t-il. Quand j'acquiesçai, il saisit sa baguette magique.
« Restez encore... »
