Titre : Frères

Résumé : On grandit ensemble, on rit ensemble... On se dispute, on se jalouse, on se cherche... Parfois c'est bien, d'autres fois non... Mais entre frères et sœurs, qu'on s'aime ou qu'on se haïsse, il y a toujours cette chose qui nous unis pour toujours.

Mot de l'Auteur : Bonjour tout le monde ! Tout d'abord, je vous souhaite une très joyeuse année 2013 !

Donc, ceci est un petit recueil de textes sur le thème des frères. Il y aura plusieurs chapitres, mais aucun d'entre eux ne se suivent. Chaque chapitre sera sur une famille différente. Voilà, j'espère que vous allez aimer ! Bonne lecture...

Et encore merci à toi, SulfuRaaah, pour ta relecture et tes conseils...


Frères

Ou les Weasley.


« Une famille qui crie est une famille unie. »

de Gérald Godin.


-Maman ! Où est mon chapeau ?

-Dans le salon, cria Molly pour se faire entendre de la cuisine.

-Et mes chaussures ?

-Dans l'entrée ! Mais pas de chaussures dans la maison, chérie.

-Maman, t'aurais pas vu Ron ?

-Dans la cour avec ton père.

-Eh, maman, tu fais quoi ?

-Un gâteau, mon chéri.

-Fred, lâche ça, c'est à moi !

-Eh, George, attrape !

-George ! Rends-ça à ton frère ! cria encore Molly.

-Mais c'est pour rire !

-Rends lui !

-Ok...

-Maman, maman, je peux prendre un balai ?

-Non, Ron, tu es trop petit.

-Mais, s'teu plait !

-J'ai dis non !

-Maman, je trouve pas mon chapeau !

-Derrière le canapé !

-Merci, maman !

-Chérie, tu sais où sont mes bottes ?

-Dans la remise, Arthur.

-Merci.

Il lui fit un baiser sur la joue avant de repartir.

-George ! Rends-le moi !

-George, rends le lui !

-Mais moi, c'est Fred !

-Excuse-moi, Fred. Rends-lui.

-D'accord. Maman ?

-Oui ?

-Moi, c'est George !

Il repartit en riant.

-Où est mon livre sur les dragons ?

-C'est moi qui te l'ai emprunté, pour un exposé en Soin au Créature Magiques. Tu m'en veux pas ?

-Ah, c'est toi ? J'ai eu peur que c'était un des jumeaux. Prends en soin, hein.

-Ouais, t'inquiète !

-Comment ça, « avoir peur » ? On n'est pas des monstres !

-Bah si, un peu quand même.

-Maman ! s'indignèrent deux voix à l'unisson, Charlie a dit qu'on était des monstres !

-Charlie !

-Pardon, maman.

-C'est à nous...

-...que tu dois présenter...

-... tes excuses ! terminèrent-ils.

-C'est ça.

-Eh !

-A table les enfants ! Ron, tu peux appeler ton père ?

-Oui, maman.

Molly déposa un énorme gâteau sur la table. La petite cuisine fut soudainement envahie par un cortège de roux. Les chaises raclèrent sur le sol alors que les décibels grimpèrent en intensité. Par magie, Molly fit venir neuf assiettes, neuf cuillères et neuf verres, qui vinrent se poser avec grâce devant chaque place. Les parts de gâteaux furent distribuées de la même manière et – enfin ! - le silence. Les conversations et les petites disputes cessèrent le temps du goûter, où Molly regarda avec amour chacun de ses enfants de William l'aîné, à Ginevra sa petite dernière, en passant par les intrépides jumeaux, Charlie son futur aventurier, Percy le seul à peu près sérieux et Ron qui mangeait comme un petit cochon.

Le silence lui faisait du bien, mais elle devait avouer qu'elle aimait leurs babillages incessants. La maison était tellement vivante avec eux ! Même quand William et Charlie partaient pour Poudlard, la maison restait pleine de vie et d'innocence enfantine. Bien sûr, ses deux grands lui manquaient, mais elle avait tant à faire avec les autres ! Ils l'occupaient toute la journée, jusque tard le soir. Elle répondait à chacun de leurs besoins, mais trouvait toujours du temps pour écrire à Poudlard et prendre des nouvelles des aînés.

Parfois, avec Arthur dans le silence de la nuit, ils se demandaient ce que serait la vie quand chacun d'eux seraient partit faire leur vie. Les larmes lui montaient presque instantanément aux yeux, mais Arthur lui prenait doucement la main et lui rappelait qu'avec tout leurs petits-enfants, ils ne seraient pas près de s'ennuyer. Et Molly souriait.

-Will, tu me passes la chantilly ? demanda Ron.

-Tu en as déjà partout !

-Bill, passe la chantilly ! pépia Ginevra.

-Bill ? Demanda-t-il.

-Vill, ou-ille, essaya la petite fille.

Tout le monde s'arrêta pour la regarder essayer de dire le « W ».

-V-ou-ille, retenta-t-elle.

Un grand sourire éclaira les traits de « V-ou-ille ».

-Tu peux m'appeler Bill, si ça t'arranges ! rigola-t-il. Mais dans ce cas-là, moi, je t'appelles Ginny, ok ?

-Jinny ?

-Ginny.

-Euh... Ok !

Un magnifique sourire plein de crème pâtissière marqua le contentement de la petite.

-En attendant, Bill, moi, je veux toujours la chantilly !

Tout le monde éclata de rire en voyant la mine boudeuse de Ron.

Molly se leva pour prendre le deuxième saladier de crème chantilly faite maison – et pour cacher les petites larmes qui faisaient briller ses yeux. Cette fois, ce n'était pas de la tristesse. C'était la joie d'une mère quand elle voit que tous ses enfants s'aiment. Quand elle les voit si soudés, si fraternels.


Alors...? Bien, pas bien ?

Je vous laisse jusqu'à la semaine prochaine pour le prochain chapitre... Et en attendant, encore bonne année !