Coucou,

Me revoilà avec une autre histoire, all human comme j'ai à présent l'habitude de faire.

J'espère que cette fic va vous plaire parce que en tout cas, je prends beaucoup de plaisir à l'écrire et puis surtout je vous réserve plein de surprise dans l'intrigue...

Je tiens à vous dire aussi que les 18 premiers chapitre sont déjà écrits donc ce sera une fic plutôt longue !

Je tiens à remercier crazybells qui me relit et qui corrige toutes mes petites fautes sur cette fic !

On se retrouve en bas et Bonne lecture !


Un mois de tournée pour suivre trois groupes sur différentes bases. Mon travail ? Être leur médecin. Ce travail, je ne pouvais pas vraiment le refuser, je serais payée le double de mon salaire actuel et un poste dans un des plus grands hôpitaux du pays est à la clé. Alors même si cela me déchirait le cœur de partir un mois, je n'avais pas longtemps hésité. J'avais pris mes dispositions. Jasper s'occuperait de tout durant mon absence et m'avait donné un mot d'ordre : profiter et m'amuser ! Mais comment profiter et m'amuser lorsque je sais que les deux personnes que j'aime le plus ne sont pas avec moi ?

Voilà ce qui m'a conduit à cet endroit précis devant cet homme et avec Jasper qui s'il ne se calme pas risque la prison. Je savais que c'était une mauvaise idée, que je n'aurais jamais dû accepter, même une offre aussi tentante, parce que dès que quelque chose de bien arrive dans ma vie, je peux être sûre que cela va foirer. Je ne suis pas paranoïaque, je n'ai pas le mauvais œil, j'ai simplement la poisse.

Pour que vous puissiez comprendre, je devrais peut-être remonter à il y a deux semaines, lorsque je suis arrivée sur la base militaire près de Charleston en Caroline du Sud. J'avais quitté Seattle depuis la veille et j'avais pris un vol de nuit, le coût du billet d'avion étant moins cher pour un vol de minuit à 5h00 du matin, une voiture de l'armée devait venir me prendre à 6h00. Pendant cette heure de libre, j'en avais profité pour me rafraîchir dans les toilettes de l'aéroport en me passant de l'eau sur le visage et défroisser ma chemise. Heureusement, j'avais mis un jean, je voulais paraître professionnelle mais pas trop strict, de tout façon, je ne possédais qu'une seule jupe et une seule robe que je n'avais porté que pour ma remise des diplômes, i peine trois mois.

J'avais fini mon internat dans un hôpital de Tacoma, une ville en périphérie de Seattle, j'y habitais avec Jasper, la vie étant moins chère que dans la grande ville. C'est d'ailleurs l'appât du gain qui m'avait poussé à accepter ce travail, j'en avais désespérément besoin, je ne pourrais pas toujours vivre au crochet de Jasper.

À 6h00, j'attendais la voiture de l'armée américaine. Le soldat qui en sortit était blond, de taille moyenne et à la mine avenante. Il ressemblait à un enfant mais portant, je pouvais apercevoir quelques petites rides d'expression qui m'indiquaient qu'il était sans doute plus vieux que moi.

-Bonjour vous êtes le doc de la tournée ? Me demande-t-il.

-Docteur Bella Swan, c'est exact. Je confirme en tendant la main.

-Enchanté, je suis le sergent James Hunter mais vous pouvez m'appeler James ou comme on me surnomme le tombeur de ces dames, au plus grand dam de ma femme ! Allez venez, on doit être de retour sur la base pour 7h30, il ne faut pas tarder, mais si vous n'avez pas déjeuner, on pourra s'arrêter quelque part en route, m'explique le sergent pendant qu'il m'aide à ranger la seule valise que j'ai ainsi que le sac à dos qui m'accompagne.

-C'est gentil mais j'ai déjà mangé. Ce qui en un sens est vrai, j'avais pris de quoi me nourrir pendant le trajet. Benjamin s'était fait un plaisir de me préparer des sandwichs au beurre de cacahuète.

-Très bien dans ce cas, allons y. Le major doc n'aime pas les retards.

-Le major doc ? Je l'interroge.

-Oui, vous serez deux médecins sur la tournée des groupes, le major doc s'occupera principalement des militaires tandis que vous, ce sera les membres des groupes si ils se blessent. Tout sera expliqué à votre arrivée, je ne suis que votre humble chauffeur doc ! Dit le sergent avec de la malice.

-Vous savez, vous pouvez m'appelez Bella. A moins que cela soit contre une règle militaire, je n'y connais rien.

-Oh non, je peux. Simplement j'appelle tout les médecins que je connais « doc », c'est une sorte de marque de respect. Ma femme se plaint parce que sa mère et son frère sont médecins et cela prête à confusion durant les réunions de famille ! Alors je disais, tout vous sera expliqué à votre arrivée, d'ailleurs il ne manquait plus que vous. Ils ont tous débarqués hier soir, une vraie pagaille pour l'organisation. Le major doc était en colère parce qu'il croyait que vous veniez hier, il s'est avéré que quelqu'un s'était trompé. Vous avez manqué sa colère.

-Il n'a pas l'air commode votre major doc, je fais remarquer.

-Oh vous savez, il est intransigeant avec les autres mais encore plus avec lui même. Ce n'est pas une mauvaise personne, mais enfin vous pourrez constaté par vous même. Le fait est qu'il n'est pas ravi qu'un médecin civil vienne aider, alors ne vous attendez pas à un accueil chaleureux.

Super ! Pas encore sur la base qu'au moins une personne me déteste. Pas que cela me dérange mais puisque nous devrions travailler ensemble le « major doc » et moi, il aurait été plus facile et plus agréable d'avoir une entente cordiale mais s'il ne m'apprécie pas, je ne vais pas en mourir.

Le reste du trajet jusqu'à la base militaire se fait dans le silence, pour ma part car le sergent Hunter est très très bavard. Il m'explique comment sera organisée la tournée, où nous irons etc.… Je me fais la réflexion que sa femme ne doit jamais pouvoir en placer une, à moins qu'il ne soit comme ça que lorsque la personne en face est plongée dans ses pensées comme c'est mon cas ?

Je les ai quitté hier soir mais ils me manquent déjà, c'est la première fois depuis trois ans que je pars aussi longtemps, cela n'avait jamais dépasser les deux jours et c'était comme pour aujourd'hui à cause du travail. Maudis monde capitaliste où seul l'argent a une influence et détermine où vous pouvez vivre, qui vous pouvez fréquenter. Quoique sur ce dernier point, des progrès ont été apporté ces dernières années, ce n'est toujours pas l'idéal et ce n'est pas pessimiste de ma part de penser que nous l'atteindrons probablement jamais, cet idéal.

Après ce qui me semble cinq minutes ou cinq heures, je ne sais pas bien, je ne mesure pas bien le temps lorsque je suis dans mes pensées, nous arrivons aux abords de la base militaire. Nous passons par un point de contrôle où un militaire vérifie mon identité et celle du sergent. Je n'arrive pas à l'appeler James, cela me semble trop familier alors que nous nous sommes rencontrés il y a moins de deux heures.

Une fois le point de contrôle passé, le sergent conduit doucement jusqu'à ce qui me semble être un hangar.

-C'est dans ce hangar qu'aura lieu les répétitions et le spectacle après demain, c'est aussi là que vous officierez. Un coin pour vous a été aménagé. Tout le matériel dont vous aurez besoin se trouve déjà sur place. On passe d'abord par ici pour la réunion d'information et ensuite, je vous conduirais à votre chambre. Le fait est que vous partagerez un dortoir avec les autres femmes présentes.

Nous rentrons dans le hangar qui est immense et où au milieu trône une scène avec tout plein d'instrument. Derrière, on devine les coulisse où j'aperçois un grand nombre de personne. Tandis que j'avance, mes petits talons résonnent sur le sol en béton et des têtes se tournent vers moi, faisant colorer mes joues. Un militaire au centre, me fusille du regard. Sans cet air dur qu'il affiche, il serait définitivement ce qu'on appelle un « bel homme » grand, il doit avoisiner les 1,85 m, assez large d'épaule et malgré ses cheveux courts, je vois des reflets roux. Et ses yeux, noir de fureur, doivent être d'un beau vert lorsque ses pupilles se rétractent. Je soutient le regard qu'il me lance, je ne vais pas me laisser intimidée par cet homme de mauvaise humeur.

-Bon, maintenant que tout le monde est arrivé, d'ailleurs merci d'être ponctuel à partir de maintenant, je me présente, je suis le Major Edward Cullen, je serais un des médecins présents à vos côtés durant tout votre séjour parmi nous. Je ne tolérais aucun retard, aucun manque de respect. Vous pourrez occupez vos journées comme vous l'entendez du moment que vous faites votre travail et ne gênez pas celui des militaires sur les bases. Est-ce que je me suis bien fait comprendre ? Bien, reprend-t-il lorsqu'un oui collectif bien que timide lui répond. Si le deuxième médecin veut bien se présenter pour qu'on puisse enfin travailler.

Je me dirige vers sa place, pour être vu par tous. Il m'adresse encore une fois un regard furieux que je décide d'ignorer, travailler avec lui ne sera pas une partie de rigolade. Pourquoi j'ai accepté ce travail déjà ? Ah oui, j'en avais besoin.

-Je… Bonjour, je suis le docteur Bella Swan,vous pourrez m'appeler Bella. Il paraît que c'est moi qui vais soigner vos bobos, je dis en faisant ricaner quelques personnes, détendant l'atmosphère. Je pense que pour le moment c'est tout, je ne vais pas empiéter sur un temps précieux, je poursuis, lançant volontairement la pique pour le major.

Tout le monde commence à se disperser pour vaquer à leur occupation, quant à moi, je commence à suivre le sergent Hunter jusqu'à mon dortoir lorsque le major nous arrête.

-C'est vous le Docteur Swan ? Me demande-t-il.

-C'est ce que j'ai dis, oui. Pourquoi ? Un problème major ?

-A l'avenir, soyez à l'heure et ne vous avisez plus de parler comme vous l'avez fait.

-Comment ai-je parlé ? Je demande innocemment.

-Vous le savez bien, ne remettez pas en cause mon autorité, me menace le major.

-Je crois major, que notre collaboration sera difficile parce que voyez vous, je ne suis pas une militaire sur qui vous pouvez exercer une pression quelconque. Je n'ai jamais remis en cause votre autorité mais j'admets que je vous ai lancé, ce qu'on appelle par chez moi, une pique. Navrée que vous le preniez de la sorte quant en ce qui concerne ma ponctualité, je n'y suis pour rien si les gens roulent aussi sur la route. Je ne suis pas Dieu et je suis certaine que même vous, n'auriez rien pu faire. Sur ce, si vous voulez bien m'excusez, il faut que je dépose mes bagages dans un dortoir rapidement pour que je sois opérationnelle dans les plus brefs délais.

Je pars avant qu'il n'ait eu le temps de répondre : il m'énerve. Nous étions à l'heure, j'ai regardé ma montre en arrivant et comment ose-t-il prétendre que j'ai contesté son autorité ? Dieu que ce mois va être long. Je suis sur cette base depuis moins de trente minutes et j'ai déjà envie de prendre mes jambes à mon cou, de sauter dans le premier avion et de retrouver les deux hommes de ma vie. Mais je prends sur moi et je reste, je suis le sergent jusque dans le dortoir des femmes. Sur place, se trouvent deux jeunes femmes une brune avec les cheveux courts et une autre brune avec les cheveux coupés au carré. La première est d'une blancheur semblable à de la porcelaine et si petite, elle ne doit pas dépasser le 1,55 m. La deuxième au contraire est grande, à vu d'œil, elle doit approcher le 1,80m et est mate de peau, elle me fait penser à une de ces femmes des tribus amérindiennes. Il y en a une a trois heures de route de Seattle, je crois me souvenir qu'il s'agit des Quilleutes. J'avais été visiter leur réserve lorsque j'étais au lycée. Elles me font toutes les deux un sourire avant de se présenter mais aussi de se faire « disputer » par le sergent.

-Alors vous avez séché la réunion avec le major ? S'il le sait, il ne sera pas content.

-James, c'est la deuxième tournée à laquelle nous participons, le discours est le même et puis, Jacob nous dira ce qu'il faut savoir, dit la petite brune.

-De toute façon, il n'y a aucune raison que le major – j'ai un balai dans le cul – soit au courant, n'est-ce pas ? Continue la grande.

Le sergent soupire avant de partir rejoindre le hangar, je ne connais pas son rôle exact mais je pense qu'il est plus que mon chauffeur.

-Salut toi, t'es nouvelle ? Au fait je suis Alice et voici Leah, nous chantons et toi tu es aussi chanteuse ?

-Enchantée, et non, si j'essayais de chanter, je provoquerais sûrement un nouveau déluge ! Je suis Bella, le médecin qui va vous suivre pendant un mois.

-Il n'a pas du être ravi le major, devine Leah, la grande brune.

-C'est le moins qu'on puisse dire.

-Et attends, on pourrait croire qu'il n'est comme ça que pour nous intimider, mais il va le rester tout au long de la tournée. T'as vraiment pas de veine de bosser avec lui.

Et je ne savais pas encore à quel point Leah avait raison….


Alors qu'en avez vous pensé ? N'oubliez pas que j'aime les review et que je réponds toujours !

Comme sur mes précédentes fics, la publication se fera tous les vendredis.

Bonne semaine à toutes !