Hey !
Un petit OS venu, comme toujours, après une nuit sur Tumblr. Je ne sais plus si Dean en a parlé à Mary, mais j'ai cette impression étrange qu'il a du lui cacher, dans son habitude de protéger sa mère des mots de son père...
Au passage, merci beaucoup à Courtney Ackles pour sa review sur Sacro-Saint espace personel, je suis heureux que l'OS t'ait plut. Merci aussi au Guest sur Gay or european pour la review, si jamais tu repasses par-là.
The other son.
Mary souffle devant la photo.
C'est un sourire. Un regard. Son regard. Des yeux qui brillent et qui rient. Des yeux dont-elle ait tombés amoureuse. Qui l'ont fait danser, chanter, se marier et devenir mère. Ce sont les yeux de John.
Sur le fils d'une autre.
Mary ne connait pas Adam. Elle ne connait pas cet enfant entre les bras de John - de son père. Elle n'a aucune idée de ce qu'il aime. Ce qui l'effraie. Elle ne sait pas s'il était si heureux. S'il aimait John autant que Sam et Dean l'aimaient. Elle ne sait pas ce qu'il a vécue. Ce qu'il désirait de ce père absent.
Mary ne connait pas Adam. Mais Mary ne peut s'empêcher de le détester. De vouloir du mal à cet adolescent au rire qui transcende le papier glacé et s'arrache de l'encre. Mary le déteste. Parce qu'il est le fils d'une autre. Le souvenir qu'un jour, John a arrêté de pensé à elle - et ce, même un instant. Adam est le souvenir que leur famille a explosée. Et que tout est de sa faute.
Il lui faut inspirer profondément pour ne pas pleurer. Pour ne pas déchirer la photo. Se retenir devant le visage pincé de Sam.
La photo était tombée de ce carnet qu'il garde quelque part dans sa chambre. Elle était tombée, et Mary n'avait put s'empêcher de demander. Alors qu'elle savait déjà la réponse. Qu'elle entendait son cœur se briser.
Parce qu'il est le fils d'une autre.
Mary a besoin d'un instant pour oser ouvrir ses lèvres. Poser la question.
- Où est-il maintenant ?
Il y a un fantôme dans le regard de Sam. Une douleur qui brûle et qui se tait si vite.
- Dans la Cage. On ne l'a jamais sortit de là.
Et Mary se hait. Elle se hait.
Parce qu'un instant, juste un instant, le bonheur l'emplie. Un instant, le sentiment détestable de la vengeance l'a détruit de l'intérieur. Un instant, elle pense qu'Adam le mérite.
Et Mary se hait.
De détester voir ces yeux brillants sur le visage de l'enfant d'une autre.
Elle se hait, parce que les yeux de Sam meurt devant elle.
Les yeux de son enfant.
Pas ceux d'une autre.
