Quelques jours après la cérémonie, Gandalf réunit les cinq hobbits dans la
salle du conseil, afin de décider de la façon d'agir quant à la libération
de la Comté.
« Navré de troubler vos réjouissances, mes jeunes amis, mais je crains fort qu'il faille sans plus tarder adopter une stratégie de reconquête pour votre patrie. Les révélations de Lily.....ou devrais-je dire, Madame Sacquet, ne sont guère encourageantes. »
« Ce cauchemar ne cessera donc jamais ! Se lamenta Frodon. »
« En ce qui vous concerne, l'heure n'est pas à vous plaindre ! Gronda le magicien. Vous avez eu, je crois, un répit fort agréable ces derniers jours ! »
« Oui, c'est vrai, admis Frodon. »
« Et que nous conseillez-vous de faire ? Demanda Merry, perplexe. »
« Ce que vous comptiez faire à l'arrivée de Lily. Prendre les armes et vous battre pour récupérer votre bien. »
« Ne pourriez-vous pas plutôt ensorceler Lothon ? Se risqua Pippin. »
« Non, mon jeune ami, répondit Gandalf d'une voix étonnement douce. Il y a contre vous des puissances bien plus violentes que ce pauvre idiot de hobbit. Lily, mon enfant, vous m'avez bien parlé d'un vieillard, n'est ce pas ? »
« Oui, un vieillard décharné, à l'aspect repoussant, mais à la voix envoutante. Le changement d'attitude de Lothon correspond d'ailleurs à l'arrivée de cet individu dans la Comté. Mais sa présence n'est pas permanente. Enfin, pas que je saches. »
« Saroumane.....c'est bien ce que je craignait, murmura pour lui- même le magicien. »
Puis il reprit à voix haute :
« Mes chers amis, il est temps que j'aille quérir le seigneur Elrond pour qu'il vous fasse armer convenablement. »
« Merry et moi avons ce qu'il faut ! S'écria fièrement Pippin. »
« Vous oui, maître Touque, mais pas Sam, ni notre jeune couple. »
« Mais.....euh.....vous ne voulez pas dire.....que Lily va devoir se battre ! Demanda Sam, inquiet. »
« Bien sur que si, Sam, répondit calmement le magicien. »
« Mais non ! Mais c'est impossible ! Voyons, Lily, c'est encore une petite fille ! »
« Votre sœur est mariée, Sam, il va falloir vous y faire. »
« Depuis quelques jours seulement ! Et il n'empêche qu'un mariage de hobbits qui n'est pas célébré dans la Comté n'est pas un vrai mariage ! Voilà ! Donc, en l'absence de l'ancien, Lily est sous ma responsabilité ! »
« Mais c'est fini, oui, ta crise d'autorité ? S'insurgea Lily . »
« Je ne veux pas que tu te battes ! Dites-lui, Frodon ! »
« Euh.....oui......euh....ma chérie, je ne pense pas que ce soit très approprié de..... »
« Ah, non, tu ne vas pas t'y mettre, toi aussi ! J'ai fait tout le voyage de la Comté jusqu'à ici toute seule ! Alors je n'ai pas peur de me battre ! »
« Lily a raisin, intervint Gandalf, et vous ne serez pas trop de cinq. Et puis je suis sure que cette jeune hobbite est beaucoup plus forte qu'il n'y paraît ! »
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Dans l'après-midi, Varna conduisit Lily, Frodon et Sam à l'armurerie de Fondcombe. Frodon et Sam furent équipés de cuirasses à la fois dures et légères, de gantelets flexibles et de jambières. L'équipement de Lily, quant à lui, était si discret et élégant qu'il faisait davantage l'effet d'une toilette de bal que d'une armure. La cuirasse, fine et ajustée, formait une sorte de corset d'argent sur le buste de la jeune hobbite. Les bras de Lily étaient recouverts le longs gants de mithril et ses jambières étaient dissimulées sous sa jupe. En outre, on lui avait donné une courte épée elfique, réplique presque parfaite de Dard. Quand ils la virent, Merry et Pippin restèrent bouche-bée, comme devant une apparition surnaturelle.
« Oh, ça alors ! S'écria Pippin. On dirait une déesse guerrière ! »
« Oui, ou plutôt une déesse de l'amour ! Répliqua malicieusement Merry. »
« Taisez-vous ! Gronda Gandalf. Nous ne sommes pas en train d'organiser une réception galante ! Je vous rappelle, maître Meriadoc, qu'il s'agit de libérer votre terre, non d'exercer vos talents de séducteur sur votre propre cousine ! Maintenant, venez, Madame Sacquet, nous allons vous apprendre à manier votre épée. »
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Le soir venu, dans sa petite maison, Frodon contemplait Lily avec un regard mêlé d'affection et de tendresse.
« Tu me promets, ma chérie, de ne pas faire d'imprudence ? »
« Mais oui, voyons, pourquoi ne serais-je pas raisonnable ? »
« Oh, je n'en sais rien. Tu es tellement.....tellement impétueuse ! Et d'ailleurs ta présence ici le prouve ! »
« Et tu regrettes ma présence ? Demanda Lily avec un sourire malicieux. »
« Oh, non ! Non, pas du tout. Mais tu pourrais très bien rester ici en attendant que..... »
« En attendant que quoi ? La Comté est aussi mon pays, je te le rappelle ! »
« Oui, je sais. Mais j'ai si peur qu'il t'arrive malheur ! Si peur ! Oh, Lily, je n'y survivrais pas ! »
« Mais dis-moi, tu es d'un optimisme fou ! Ah, c'est agréable ! Se moqua Lily ! »
« Oh, non, Lily, ne ris pas ! Attends, j'ai quelque chose à te donner ! »
Frodon disparut quelques instants et revint dans la chambre avec à la main une chemise étincelante.
« Qu'est ce que c'est que ça ? Demanda Lily. »
« C'est la côte de maille en mithril que m'avait donné Bilbon. Je voudrais que tu la portes. »
« Oh, mais je vais....je vais avoir l'air bizarre avec ça ! Répliqua Lily. »
« Oui, c'est aussi la réflexion que je me suis faite la première fois que Bilbon me l'a montrée, répliqua Frodon en riant. Mais elle m'a sauvée la vie à mainte reprises. »
« Mais je vais avoir l'air d'une guirlande de Yule avec ton machin, Frodon ! »
« Tu n'as qu'à la mettre sous tes vêtements. Elle est très légère et extrèmement fine. Ma chérie, suppose que tu sois enceinte ! Il faudrait protéger ce bébé, n'est ce pas ? »
« Bon, bon, d'accord, je veux bien mettre ta côte de maille, Frodon, si ça te fait tellement plaisir ! Mais je ne suis pas enceinte ! Pas encore ! Tu peux me croire. »
« Ah, oui ? Dit Frodon, un peu déçu. Mais....mais comment ça ? »
« Je le sais, c'est tout ! Et heureusement ! Il n'est pas encore temps de mettre en route le petit Sacquet. Bon. Donnes-moi ce.....cette chose, dit Lily en dénouant son corselet. »
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Voilà, c'était le premier chapitre. Je suis anxieuse de connaître votre avis, alors vite, une petite rewiew !^^
« Navré de troubler vos réjouissances, mes jeunes amis, mais je crains fort qu'il faille sans plus tarder adopter une stratégie de reconquête pour votre patrie. Les révélations de Lily.....ou devrais-je dire, Madame Sacquet, ne sont guère encourageantes. »
« Ce cauchemar ne cessera donc jamais ! Se lamenta Frodon. »
« En ce qui vous concerne, l'heure n'est pas à vous plaindre ! Gronda le magicien. Vous avez eu, je crois, un répit fort agréable ces derniers jours ! »
« Oui, c'est vrai, admis Frodon. »
« Et que nous conseillez-vous de faire ? Demanda Merry, perplexe. »
« Ce que vous comptiez faire à l'arrivée de Lily. Prendre les armes et vous battre pour récupérer votre bien. »
« Ne pourriez-vous pas plutôt ensorceler Lothon ? Se risqua Pippin. »
« Non, mon jeune ami, répondit Gandalf d'une voix étonnement douce. Il y a contre vous des puissances bien plus violentes que ce pauvre idiot de hobbit. Lily, mon enfant, vous m'avez bien parlé d'un vieillard, n'est ce pas ? »
« Oui, un vieillard décharné, à l'aspect repoussant, mais à la voix envoutante. Le changement d'attitude de Lothon correspond d'ailleurs à l'arrivée de cet individu dans la Comté. Mais sa présence n'est pas permanente. Enfin, pas que je saches. »
« Saroumane.....c'est bien ce que je craignait, murmura pour lui- même le magicien. »
Puis il reprit à voix haute :
« Mes chers amis, il est temps que j'aille quérir le seigneur Elrond pour qu'il vous fasse armer convenablement. »
« Merry et moi avons ce qu'il faut ! S'écria fièrement Pippin. »
« Vous oui, maître Touque, mais pas Sam, ni notre jeune couple. »
« Mais.....euh.....vous ne voulez pas dire.....que Lily va devoir se battre ! Demanda Sam, inquiet. »
« Bien sur que si, Sam, répondit calmement le magicien. »
« Mais non ! Mais c'est impossible ! Voyons, Lily, c'est encore une petite fille ! »
« Votre sœur est mariée, Sam, il va falloir vous y faire. »
« Depuis quelques jours seulement ! Et il n'empêche qu'un mariage de hobbits qui n'est pas célébré dans la Comté n'est pas un vrai mariage ! Voilà ! Donc, en l'absence de l'ancien, Lily est sous ma responsabilité ! »
« Mais c'est fini, oui, ta crise d'autorité ? S'insurgea Lily . »
« Je ne veux pas que tu te battes ! Dites-lui, Frodon ! »
« Euh.....oui......euh....ma chérie, je ne pense pas que ce soit très approprié de..... »
« Ah, non, tu ne vas pas t'y mettre, toi aussi ! J'ai fait tout le voyage de la Comté jusqu'à ici toute seule ! Alors je n'ai pas peur de me battre ! »
« Lily a raisin, intervint Gandalf, et vous ne serez pas trop de cinq. Et puis je suis sure que cette jeune hobbite est beaucoup plus forte qu'il n'y paraît ! »
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Dans l'après-midi, Varna conduisit Lily, Frodon et Sam à l'armurerie de Fondcombe. Frodon et Sam furent équipés de cuirasses à la fois dures et légères, de gantelets flexibles et de jambières. L'équipement de Lily, quant à lui, était si discret et élégant qu'il faisait davantage l'effet d'une toilette de bal que d'une armure. La cuirasse, fine et ajustée, formait une sorte de corset d'argent sur le buste de la jeune hobbite. Les bras de Lily étaient recouverts le longs gants de mithril et ses jambières étaient dissimulées sous sa jupe. En outre, on lui avait donné une courte épée elfique, réplique presque parfaite de Dard. Quand ils la virent, Merry et Pippin restèrent bouche-bée, comme devant une apparition surnaturelle.
« Oh, ça alors ! S'écria Pippin. On dirait une déesse guerrière ! »
« Oui, ou plutôt une déesse de l'amour ! Répliqua malicieusement Merry. »
« Taisez-vous ! Gronda Gandalf. Nous ne sommes pas en train d'organiser une réception galante ! Je vous rappelle, maître Meriadoc, qu'il s'agit de libérer votre terre, non d'exercer vos talents de séducteur sur votre propre cousine ! Maintenant, venez, Madame Sacquet, nous allons vous apprendre à manier votre épée. »
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Le soir venu, dans sa petite maison, Frodon contemplait Lily avec un regard mêlé d'affection et de tendresse.
« Tu me promets, ma chérie, de ne pas faire d'imprudence ? »
« Mais oui, voyons, pourquoi ne serais-je pas raisonnable ? »
« Oh, je n'en sais rien. Tu es tellement.....tellement impétueuse ! Et d'ailleurs ta présence ici le prouve ! »
« Et tu regrettes ma présence ? Demanda Lily avec un sourire malicieux. »
« Oh, non ! Non, pas du tout. Mais tu pourrais très bien rester ici en attendant que..... »
« En attendant que quoi ? La Comté est aussi mon pays, je te le rappelle ! »
« Oui, je sais. Mais j'ai si peur qu'il t'arrive malheur ! Si peur ! Oh, Lily, je n'y survivrais pas ! »
« Mais dis-moi, tu es d'un optimisme fou ! Ah, c'est agréable ! Se moqua Lily ! »
« Oh, non, Lily, ne ris pas ! Attends, j'ai quelque chose à te donner ! »
Frodon disparut quelques instants et revint dans la chambre avec à la main une chemise étincelante.
« Qu'est ce que c'est que ça ? Demanda Lily. »
« C'est la côte de maille en mithril que m'avait donné Bilbon. Je voudrais que tu la portes. »
« Oh, mais je vais....je vais avoir l'air bizarre avec ça ! Répliqua Lily. »
« Oui, c'est aussi la réflexion que je me suis faite la première fois que Bilbon me l'a montrée, répliqua Frodon en riant. Mais elle m'a sauvée la vie à mainte reprises. »
« Mais je vais avoir l'air d'une guirlande de Yule avec ton machin, Frodon ! »
« Tu n'as qu'à la mettre sous tes vêtements. Elle est très légère et extrèmement fine. Ma chérie, suppose que tu sois enceinte ! Il faudrait protéger ce bébé, n'est ce pas ? »
« Bon, bon, d'accord, je veux bien mettre ta côte de maille, Frodon, si ça te fait tellement plaisir ! Mais je ne suis pas enceinte ! Pas encore ! Tu peux me croire. »
« Ah, oui ? Dit Frodon, un peu déçu. Mais....mais comment ça ? »
« Je le sais, c'est tout ! Et heureusement ! Il n'est pas encore temps de mettre en route le petit Sacquet. Bon. Donnes-moi ce.....cette chose, dit Lily en dénouant son corselet. »
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