Paris, dans un studio.

"Aujourd'hui, j'ai 25 ans. "

Ce fut la première pensée du jeune homme lorsqu'il ouvrit les yeux. Quelques rayons de soleil perçaient à travers le rideau, éclairant ses yeux émeraude encore rempli de sommeil ; tournant la tête pour y échapper, il observa son réveil qui affichait onze heures et demie. Soupirant, il mit son oreiller sur sa tête, espérant gratter quelques minutes de repos. Puisque de toute façon, sa matinée était déjà gâchée, ça ne servait à rien de se lever maintenant, songea-t-il.

C'était sans compter sur son chat qui, réveillé en même temps que son maitre, s'était posé sur son ventre et commençait à miauler.

"Ta gueule, Ichimonji", marmonna-t-il sans pour autant essayer de le déloger de sa place.

Le chat noir miaula une nouvelle fois puis vint se frotter au coussin, essayant de le faire tomber. Mais l'humain était fort, et il ne bougea pas ; alors Ichimonji se mit à ronronner, de plus en plus vigoureusement, de plus en plus près de l'oreille de son maitre, qui grogna mais - oh victoire ! - se releva enfin, jetant au loin le coussin et lui lançant un regard noir, qui n'eut en retour qu'un miaulement de contentement.

"Sérieusement, je sais toujours pas pourquoi j'ai laissé Luffy m'offrir un chat, grommela-t-il.

Il empoigna l'animal par le ventre, le fit glisser sur ses épaules et se leva enfin. Évitant la pile de vêtements au sol, il se dirigea vers la cuisine, nourrit le chat qui ne cessait de lui miauler dans l'oreille, lui lança encore deux ou trois réflexions - dont l'animal ne tint absolument pas compte, trop ravi de manger - et se servit un bol de céréales.

S'asseyant, il attrapa son portable et constata qu'il n'avait aucun message. "Pas étonnant", soupira-t-il. Même si son anniversaire était aujourd'hui, il n'était pas assez apprécié de la plupart de ses collègues pour qu'ils lui souhaitent, et ses amis avaient la fâcheuse tendance à oublier. Comme pour le contredire, le mobile sonna et afficha l'image d'une jolie brune aux yeux bleus.

Souriant, il décrocha, écoutant la voix de sa partenaire.

"Happy Birthday, joli petit assassin, dit-elle, une pointe d'amusement dans la voix.

- Robin… Ma tueuse préférée, je suis vraiment content que tu y ais pensé.

- Il le faut bien… Puisque je serais sûrement la seule à te le souhaiter aujourd'hui. Je te préviens de suite, il n'y aura aucune fête surprise, les autres sont tous en mission. Luffy a bien essayé de négocier, mais Franky n'a pas voulu. "On ne fait pas passer la nourriture avant les missions", c'est ce qu'il a dit, rit-elle.

- Ça ne m'étonne pas de Luffy… Soupira Zoro en souriant. Sinon, quoi de neuf ? Ca fait trois jours que je suis chez moi, et je dois avouer que je commence à m'ennuyer.

- Si je te parle des missions, tu va forcément y mettre ton grain de sel. On a réussit à te mettre en repos, je ne vais pas gâcher ça.

- Robin, t'es pas sympa. Si je te dis que je ne ferais rien, c'est que je ne ferais rien. Alors ?

- Haa… Soupira-t-elle. En ce moment, il y a pas mal de meurtres dans les environs, et personne ne peut savoir qui est le tueur. Tous nos espions ont été tués. Tout ce que l'on sait, c'est que cet individu a été membre de notre organisation, puisqu'il utilise nos techniques de combat. Et ça, c'est un truc qui commence à faire peur à tout le monde. Donc, même si tu me dis que tu ne feras rien, fait gaffe à toi. On ne sait jamais, tu serais bien capable de le croiser dehors, pendant que tu cherche ta route.

- Tu sais très bien que je ne me perds jamais, c'est les autres qui ne suivent pas. N'empêche que je n'aime pas ça, qu'il soit dans les alentours. On ne sait vraiment pas ce qu'il cherche ?

- Un individu, je suppose. Enfin bon, de toute façon, si les meurtres se rapprochent trop de ta maison, tu seras inclus dans la mission. C'est possible qu'il cherche un assassin, et comme tu es le seul dans les environs… Fait gaffe à toi, vraiment.

-T'inquiète. Heureusement que tu me mets au courant, hein… J'aurais pas demandé, vous m'auriez sûrement trouvés mort.

- C'est pas dans ton quartier, alors le chef n'a pas jugé bon de te prévenir, c'est tout.

- Jolie logique…

- Allez, essaye quand même de profiter un peu de ta journée, dit-elle, détournant la conversation.

- Ouais."

Raccrochant sans plus de cérémonies, il se passa une main dans ses cheveux en soupirant. Heureusement qu'il avait demandé… Son odeur le tira de ses pensées, le faisant grimacer. C'était un homme, mais il atteignait le stade où même pour lui, l'odeur était trop mauvaise. Il serait peut-être temps d'aller prendre une douche…

L'eau coulant sur ses épaules lui fit le plus grand bien. Se détendant, il se mit à penser à sa camarade et ce qu'elle lui avait dit. "Un membre de leur organisation…" Un mercenaire. Comme lui, comme la brune. Zoro replongea doucement dans les souvenirs.

Gamin, il était du genre à chercher la bagarre avec tout le monde, enfants ou adultes. Cette manie ne l'avait jamais quitté et adolescent, il avait continué à frapper les gens qui le regardaient de travers, allant même jusqu'à en tuer quelques uns. En vérité, il s'en foutait et n'avait eu aucun remord. Parce qu'ils le méritaient, à s'être moqué de lui, de sa couleur de cheveux différente des autres, à insulter ses parents qui l'avaient abandonnés. Zoro en voulait à tout le monde, parce qu'il n'avait jamais eu autant d'attention que tous les autres enfants. Tout ce qu'il voulait, c'était une vraie famille.

Aujourd'hui, il en avait trouvé une autre. C'était des gens comme lui, qui tuaient pour survivre, et qui avaient tous un objectif. C'était leur organisation de mercenaires ; c'était cette organisation qui l'avait approché un soir, alors qu'il venait de tuer deux hommes. Ils l'avaient accueillis avec le sourire et les bras ouverts, et lui avaient fait une place parmi eux.

Ils étaient tous un peu différents, un peu moins humains que la normale, mais c'était sa famille. Il considérait Robin comme sa sœur ; ils avaient le même caractère calme et froid mais au fond d'eux une gentillesse énorme, et c'est pour cela que leur duo marchait aussi bien. Et puis, il s'était laissé attraper par ce qu'on appelle l'amour. Oh, ça aurait pu marcher, si seulement Il n'était pas parti. Personne ne savait pourquoi. Et lui avait souffert en silence, jusqu'à enfin réussir à l'oublier.

Zoro secoua la tête ; ce n'était pas le moment de se souvenir de lui. Sortant de la douche, il se vêtit d'un survêt et d'un t-shirt noir et décida, pour ne pas replonger dans un semblant de nostalgie, de faire le ménage. En effet, cela faisait trois jours qu'il était en arrêt et son appartement commençait vraiment à devenir un bazar géant.

Le ménage lui prit deux bonnes heures, et il était crevé lorsqu'il eut fini. Se laissant tomber dans son canapé, il songea qu'il aurait dû prendre sa douche après avoir fait cela, et non l'inverse. Soupirant, il se traita mentalement d'idiot, mais ne bougea pas d'un pouce. Du coin de l'œil, il aperçut son chat qui remuait la queue en le regardant, l'air de se moquer de son maître. Zoro lui lança un regard noir.

La sonnette retentit alors, intriguant le vert. Qui cela pouvait-il être ? Ses amis étaient en mission, et il n'en avait aucun en dehors de son métier. Peut-être la voisine ? Elle devait encore avoir un problème de machine à laver. Se levant paresseusement, il attrapa la poignée et ouvrit la porte, s'attendant à voir une petite tête aux cheveux bleus. Seulement, ce n'était pas la voisine qui était en face de lui. Et là, tout de suite, il aurait vraiment, mais alors vraiment préféré.

Devant lui se tenait un jeune homme blond aux yeux bleus. Enfin, à l'œil bleu, puisque l'un des deux était caché par une mèche blonde. Zoro écartilla les yeux. Bordel. Pourquoi il revenait maintenant, lui ?

"Et bien… Je pensais que cela te ferais plaisir de me voir, mais ça ne semble pas être le cas… J'ai pourtant eu beaucoup de mal à te trouver ! On m'a indiqué plusieurs adresses, alors je ne savais pas laquelle était la bonne. J'ai dérangé beaucoup de personnes avant d'arriver ici. Ta manie de te dissimuler dans la nature ne facilite pas vraiment la tache.

- C'est justement pour ne pas que l'on me retrouve, que je ne donne pas mon adresse. Pourquoi tu reviens maintenant ?"

Il fallait qu'il calme son cœur, et tout de suite. Et pour ça, il n'y avait pas trente-six solutions, il fallait qu'il parte de sa vue, au plus vite. Et quoi de mieux qu'être froid et d'abréger la discussion ? Et puis, cela lui rappellerait son attitude envers lui, tiens.

"Et bien… C'est ton anniversaire, aujourd'hui. Je n'ai pas oublié, sourit le blond.

- Tu te fous de ma gueule ? Donne-moi la vraie raison, Sanji. Quoique non, en fait. Je m'en fous. Ça fait trois ans que tu nous as abandonné, pas la peine de te justifier. Dégage juste de chez moi.

- Ah, tu es tellement agressif… Regarde ce que je t'ai apporté ! Je sais que ce sont tes préférés. Tu vois, je me souviens encore de ce que tu aimes."

Le blond se permit d'entrer, bousculant légèrement Zoro. Faisant fi du regard noir du vert, il déposa sur la table quelques moelleux, puis le fixa dans les yeux et lui sourit.

Il n'avait pas l'air de vouloir bouger, et Zoro se voyait mal le prendre par le col et le mettre à la porte sans plus de ménagements ; c'était un rustre, mais tout de même. Soupirant, il se résigna à le laisser dans son salon et à l'écouter, toutefois, il n'allait pas non plus lui faire la conversation. Fallait pas abuser, il les avait quand même trahis, et Zoro était très rancunier.

Le blond, inconscient du trouble intérieur de l'autre, lui prit la main, accentuant le battement de cœur du vert, et le força à s'assoir, puis il se dirigea vers la cuisine. Zoro l'entendit fouiller, puis le vit revenir avec deux verres et une bouteille de rhum. Sans se départir de son sourire, il versa l'alcool et lui tendit un verre, avant de s'assoir à coté de lui. Ils restèrent silencieux un moment, Zoro ne touchant ni à son verre ni aux gâteaux. Qui sait ce qu'il avait bien pu mettre dedans. Sanji l'observait aussi, savourant doucement son verre. Ses yeux exploraient le corps de son ancien petit ami et il semblait apprécier ce qu'il voyait.

"Arrête de me mater. J'te rappelle qu'on est plus ensemble, alors t'a aucun droit sur mon corps. Pigé ? L'agressa Zoro.

- Je sais bien… Tu va me reprocher d'être parti ? Soupira Sanji.

- Ça ne servirait à rien. Je sais que tu n'as même pas culpabilisé. Donc maintenant, tu me dis pourquoi t'es là et tu dégage.

- Mais pour ton anniversaire, voyons…

- La vrai raison.

- Oh, commencerais-tu à t'énerver ? Tu es tellement mignon quand tu es comme ça, sourit avec amusement Sanji.

-Ferme. Ta. Gueule. J'ai qu'une envie là, c'est de te tirer une balle dans la gorge pour que t'enlève ce sourire.

- Bon… Je suis pas venu ici pour m'engueuler, donc je vais être gentil avec toi. Vois-tu… J'ai reçu une mission."

Blanc. Sanji ne semblait pas en dire plus, et cela énerva encore plus Zoro. Il savait que s'il voulait la suite, il devrait la lui demander. Et vu l'attitude de Sanji, il devrait au moins supplier. Tsk.

"Et… C'est quoi, cette mission ?

- Aurais-je attiré ta curiosité ?

- Arrête de me chercher, dit-moi ce que c'est.

- Hum… Je ne sais pas. C'est top secret, si tu le sais, tu pourrais te défendre, et ça ne m'arrangerais pas vraiment…"

Une mission le concernant, alors. Sûrement pour le capturer, le torturer ou le tuer, au vu des paroles de Sanji. Robin n'avait pas tord.

"OK. En fait, je m'en fous.

- Pardon !? Fit Sanji, surpris.

- Ouais. Mais j'ai une question avant que tu ne fasses quoi que ce soit. Je peux ?

- Heu, ouais…"

Il l'avait complètement déstabilisé. Parfait, il allait pouvoir avoir ses réponses plus facilement. Sur le coup, il n'avait plus trop envie de le faire dégager de chez lui.

"De ce que j'ai vaguement compris, t'es ici pour me faire un truc. Je pencherais plus pour une mission d'assassinat, et je comprends très bien que ma présence vous fait peur-

- Te crois pas supérieur, Marimo !

- Mais j'ai raison. Dit-moi juste, ceux qui t'ont confié cette mission, c'est ceux pour qui tu nous à trahit ?

- …"

OK. Pas besoin de réponse, son visage lui disait tout. Un air légèrement contrarié et une flamme de défi dans les yeux, du genre "et alors ? Ils avaient quelque chose en plus."

"Ils t'ont offert quoi, pour que tu les rejoignent ?

- La promesse qu'il ne me blessera pas."

L'air de défi était toujours là, accompagné d'un léger sourire.

"Donc, tu les a rejoint pour un mec ? C'est… Presque pitoyable."

Bordel, il ne pensait pas que ça ferait si mal. Toutefois, Zoro resta stoïque, comme si cela lui passait au-dessus.

"Je ne sais pas lequel est le plus pitoyable, de nous deux… Celui qui trompe son copain dès qu'il en a l'occasion, ou celui qui le quitte pour sortir d'une relation destructrice et en fonder une plus saine.

- Tout de suite les grands mots… Tu vas pas me faire croire que t'étais pas heureux."

Pourquoi cette discussion avait tourné aux explications de couple ? Zoro savait qu'il avait merdé, mais il ne voulait pas revenir sur le sujet. Sanji, lui, semblait vouloir mettre tout ça au clair, et ça ne l'arrangeait pas plus que ça. Finalement, il aurait peut-être du le virer par la force.

"Au début je l'étais, jusqu'à-ce que je me rende compte que tu aimais un peu trop l'alcool et les plaisirs de la chair. Tes mots d'amour ne me faisaient plus rien, parce que je savais qu'ils étaient faux.

- Bien sûr que non. Les autres, c'était que de temps en temps. Et puis si tu le savais, pourquoi tu ne m'as rien dit ?

- Parce que te serais foutu de ma gueule et tu m'aurais largué ! C'est si dur à comprendre que ça ?!

- Ca va, je sais que j'ai merdé, on me l'a assez fait remarqué, merci ! Pas la peine de me gueuler dessus toi non plus !

- J'ai tous les droits de te gueuler dessus ! Tu sais pas ce que ça fait, de souffrir ! T'es qu'un mec sans cœur qui cherche un semblant d'amour mais qu'est même pas capable de se poser !"

Les mots de Sanji faisaient mal. Très mal. Tellement mal que Zoro ne put que se lever et lui mettre son poing dans la figure.

"Bien sûr que si, que je sais ce que ça fait de souffrir ! Tu crois pas que j'ai souffert quand t'es parti ?! T'es le seul mec qui m'apportait plus d'amour que toutes mes autres relations ! Je m'étais attaché à toi, merde !"

Il tremblait de rage, debout face à Sanji qui avait la main posée sur sa joue rouge, les yeux légèrement écartillés. Il ne s'attendait vraiment pas à le voir réagir autant. Et il y avait cette idée, ce stupide petit espoir qu'il avait essayé de détruire pendant longtemps, qui commençait à s'infiltrer dans son cerveau : si le vert réagissait comme ça, c'est qu'il devait vraiment avoir éprouvé quelque chose. Sinon, il se serait simplement contenté de le renvoyer de chez lui, un air blasé sur le visage comme il le faisait avec ses amants.

"Hé… Tu vas pas pleurer, quand même ? Demanda le blond, inquiet.

- Ta gueule. Si t'a fini de me balancer ta haine à la figure, tu peux partir. Je veux plus te voir de ma vie. Compris ? Va vivre avec ce mec qui te rendras sûrement plus heureux que moi."

Il n'y avait pas vraiment de haine dans sa voix. Après tout, il comprenait les sentiments de Sanji. Maintenant, il ne pouvait que se résigner et accepter qu'il n'était plus rien. Stupide petit espoir.

"… Tu-Tu serais capable d'avoir une bonne relation, aujourd'hui ? Murmura le blond, l'étonnant.

C'était quoi cette question ? Pourquoi il lui demandait ça ? Est-ce que… Ca voulait dire… Non, ne pas se faire d'espoir. Reprend-toi, Zoro, t'es pas une putain de fille. Renvois-le balader.

"Je pense. Ça m'a fait beaucoup réfléchir sur mes conneries."

Pourquoi il disait ça ? Son cerveau semblait déconnecté, laissant parler son cœur. Ça, c'était pas bon. Et Sanji qui se rapproche… Qu'est-ce qu'il cherche ? Il veut lui faire payer sa connerie ? Pourquoi il le regarde comme ça ? Un air de pitié… Zoro détestait ça. Il allait lui faire remarquer méchamment quand la main du blond glissa sur sa joue. Le vert ne bougea pas, trop pétrifié. Les lèvres de Sanji frôlèrent les siennes, le faisant enfin réagir. Glissant sa main sur sa nuque, il approfondit le baiser, sentant toute la tension entre eux se relâcher.

Sans réfléchir, il poussa le blond sur le canapé ; ils avaient trop de choses à rattraper.

Zoro se réveilla doucement, émergeant lentement de son rêve. Pourquoi avait-il rêvé de Sanji, il n'en savait vraiment rien. En se relevant, une couverture glissa de son torse nu, intriguant le vert. Il ne se souvenait pas s'être endormi torse nu, et encore moins avec une couverture. Et puis, dans l'air, flottait encore une odeur familière de tabac froid.

Alors ce n'était pas un rêve, Sanji était vraiment venu ici, ils s'étaient vraiment engueulés et il avait vraiment couché avec lui. Son regard glissa vers la table basse où il trouva, au milieu des moelleux, un petit mot.

"Je sais qu'on devrait se détester, mais en vérité, notre relation m'avait tellement manqué, alors je ne peux pas vraiment t'en vouloir. Je veux te revoir, encore une fois, même si ça peut être la dernière. Alors, disons demain soir, à la fête foraine organisée sur la place. Je t'attendrais au bar, ton endroit préféré. Tu es libre de tes choix, bien sûr, mais j'apprécierais que tu viennes. Juste un conseil, viens armé, on ne sait jamais. J'ai décidé que finalement, je te ferais rien, mais je ne peux pas te garantir que d'autres hommes ne t'attendront pas."

Rien de plus. Zoro hésita ; il savait très bien que s'il allait là-bas, il se passerait forcément quelque chose de grave. Mais en même temps… Il était capable de se défendre. Et malgré tout, il voulait revoir Sanji. Cet espoir qui ne l'avait jamais quitté recommençait à éclore, et peut-être, qu'ils pourraient recommencer quelque chose.


Pfiou, vieux Two Shot que j'avais écrit il y a deux-trois ans... J'ai dû le modifier pas mal de fois histoire d'enlever le plus de gnan-gnan et d'OoC (oui parce qu'avant, Zoro et Sanji arrêtaient pas de pleurer pour rien...)

N'empêche qu'il reste encore de la guimauve et j'aime pas trop ça, mais j'arrive pas à l'enlever ! (on dirait une vieille tâche, haha x). Mais tant pis, ça gâche pas trop (je crois).

Avis ? La suite viendra bientôt ! Faut juste que je la refasse (j'ai pas encore ouvert, j'ai peur de ce que je vais lire)