Coucou ! Me revoilà avec une nouvelle fic ! Cette fois elle est déjà écrite en entier alors promis je ne vous ferais pas trop attendre comme pour la dernière ;)
Cette fic est un peu différente par rapport aux précédentes : j'en ai eu l'idée en visionnant de nouveau l'épisode 20 de la saison 4. En effet je trouvai cet épisode extrêmement frustrant et j'aurais rêvé d'une autre fin. J'ai donc commencer à écrire une autre fin à cet épisode. Cependant je voulais quand même rester basé sur l'épisode jusqu'au bout. C'est pourquoi j'ai gardé les dialogues. Attention cela va sans doute gêné certaines personnes...
Par ailleurs, je voulais aussi mettre en avant la relation entre Kate et Lanie car cette relation est juste sublime et on la voit de moins en moins à l'écran.
Voilà donc mon idée de base pour cette fic, j'espère que le premier chapitre vous plaira et j'attend avec impatience vos commentaires.
Bonne lecture ;)
Chapitre 1
Ce soir, Kate et moi avions décidé de passer la soirée ensemble une soirée entre filles comme nous n'en avions pas fait depuis longtemps. En fait, depuis qu'elle était devenue lieutenant, ce genre de soirée diminuait en nombre à cause des heures qu'elle devait faire et qui ne lui permettaient que peu de se détendre.
J'arrivai donc chez elle, bien décidée à aborder un certain sujet que Kate fuyait depuis un moment déjà : Castle. Je frappai donc à sa porte, elle m'ouvrit souriante, et à la lueur de ces yeux, je sentis que je n'aurais pas trop de mal à obtenir les infos que je souhaitais car elle brûlait d'envie que l'on discute. Elle me fit entrer et m'offrit un verre de vin rouge. Elle s'en servit un et nous nous dirigeâmes vers son salon.
Après de nombreuses minutes à parler de tout et de rien, un silence s'installa dans la pièce. Je sentais que quelque chose, ou plutôt quelqu'un la tracassait mais je ne voulais pas la pousser, de peur qu'elle se referme à nouveau sur elle-même. Elle se servit à nouveau un verre, surement pour se donner le courage de se confier. Alors que le liquide rouge se déversait dans son verre à pied, elle m'expliqua ce qui la tracassait :
- Je t'assure, il s'est passé quelque chose entre Castle et moi. J'ai l'impression que c'est bizarre entre nous ces temps-ci.
Sa remarque me fit sourire. Elle ne voyait donc pas que leur relation avait toujours été bizarre, et ce depuis le début.
- Ces temps-ci ? Kate, ça fait maintenant quatre ans que c'est bizarre entre vous.
_ Nan, là je te dis que c'est diffèrent. C'est lui qui est diffèrent, il est plus comme avant.
Je ne voyais vraiment pas où mon amie voulait en venir, je n'avais pas remarqué de changement chez Castle mais peut-être que c'était parce que cela faisait un moment que je ne les avais pas vus ensemble. Je tentais de la faire réagir :
- Tu ne peux pas lui reprocher de prendre un peu de distance, il en a marre d'attendre.
- Marre d'attendre quoi ?
Kate pouvait vraiment être douée pour les enquêtes mais quand il s'agissait du cœur, et encore plus du sien, elle ne comprenait absolument rien, ou alors elle ne voulait pas comprendre. Je savais que le seul moyen de la faire réagir était de la mettre en face de la vérité :
- À ton avis ? Ce type est dingue de toi. Et ce n'est pas parce que tu fais celle qui ne ressent rien que Castle ne te fait pas craquer.
En voyant la tête qu'elle fit à ma remarque, je vis qu'elle ne pensait pas, loin de là, à ce que je lise aussi facilement en elle. Je repris, bien décidée à la réveiller :
- Ne me dis pas que tu pensais que personne n'était au courant ?
- Euh... Si !
Au regard plein de sous-entendu que je lui lançais, elle se reprit, sachant bien que sa réponse n'avait aucun sens.
- Nan… Tu crois qu'il le sait ?
Mon cerveau poussait des cris de victoire. Enfin Katherine Beckett avait admis, implicitement, mais c'était déjà ça, qu'elle ressentait quelque chose pour Richard Castle ! J'avais presque réussi ce à quoi je m'attelais depuis maintenant quatre ans. Je ne voulais quand même pas perdre mes paris ! Cependant, je voyais à son regard qu'elle doutait, de ses sentiments mais aussi de ceux de son partenaire. Je tentais alors de la rassurer :
- Tu ne te rappelle pas comment il était au début, une fille à chaque bras ? Ce séducteur arrogant a complètement disparu. Pourquoi à ton avis ? Il n'est plus comme ça parce qu'il t'attend !
Elle ne répondit rien et son silence m'effraya un instant mais, en lisant sur mon visage que j'attendais une réponse, elle reprit d'une petite voix :
- Oui mais j'ai...
- Tu as des choses à régler, je sais mais tu ne peux pas lui demander de patienter toute sa vie ! À moins, que ça ne te dérange pas qu'il ne soit plus comme avant...
- Mais si ça ne marchait pas, si ça fait comme pour Javier et toi ?
Et voilà, elle avait pris le seul exemple que je ne pouvais pas nier. Notre relation avec Javier était bizarre nous aussi… Apparemment nous n'étions pas amies pour rien ! Je ne savais pas où j'en étais mais je ne voulais certainement pas en parler à Kate car aujourd'hui c'était pour l'aider, elle, que j'étais là. Je fis alors comme si tout était réellement fini entre le latino et moi :
- Au moins on a tenté le coup. Ça n'a pas marché, et alors ? Ça nous a permis d'évoluer, et ça n'exclut pas les galipettes de temps en temps, ajoutais-je avec un petit clin d'œil.
A ma remarque elle laissa échapper un sourire et je me dis qu'elle avait dû, plus d'une fois, penser à ce genre de chose en compagnie d'un certain écrivain… Je vis son sourire disparaitre et elle m'expliqua ce qui la tracassait :
- Je crois que je n'ai pas envie de perdre ce que nous avons.
- Je t'en prie. Qu'est-ce que Castle et toi vous avez sérieusement ?
- Une amitié ?
- Non. Ce que toi et moi on a c'est une amitié, mais ce que Castle et toi vous avez c'est un cercle vicieux. Tu crois qu'il va accepter de tourner en rond encore longtemps ?
Je vis sur son visage que de nombreuses choses se bousculaient dans sa tête. Cependant sa réflexion fut interrompue par la sonnerie de son portable. Etant donné son expression à la vue du numéro qui s'affichait, je sentais que notre soirée allait surement s'arrêter là. Alors qu'elle s'emparait de son cellulaire, je lui fis mon regard spécial « ça y est tu as compris ? ». Elle décrocha, toujours aussi perdue et je me dis qu'il ne fallait surtout pas que cette discussion s'arrête là.
- Oui Beckett.
Voila voila, j'espère que vous avez aimé ! N'hésitez pas à laisser des reviews ;)
