MAUVAISE FOI

Disclaimer : Sexy Charlie est à Rowling, qui ne l'utilise malheureusement pas assez selon moi. Gaby, Andrew et Marisa m'appartiennent tout entièrement (et j'ai parfois honte d'eux xD)

Pairing : Charlie Weasley/OC

Genre : Romance, humour débile

Note de Mimi : Tututututu ! N'ayant rien d'autres à poster (et parce que Ezilda me fait du chantage bouhouhou !) je poste cette fic en trois parties, écrite dans le cadre de la communauté d'échanges hpvalentin, pour lunatanis. J'espère que ce délire made in me vous plaira ! Etant donné que la suite est toute écrite, je pense poster la suite d'ici une semaine et quelques… Selon ma motivation.

Bonne lecture :)


S'il y avait bien une chose que Gabrielle Miller détestait plus que tout au monde, c'était perdre.

Quelque soit le domaine concerné.

Perdre au poker contre son grand-père même si elle connaissait son niveau déplorable à ce jeu.

Perdre une partie d'échecs contre son père alors même qu'elle se savait plus mauvaise encore dans cette discipline.

Perdre les plus stupides paris dans lesquels elle s'engageait face à son meilleur ami.

Perdre aux devinettes contre sa sœur.

Perdre contre son père lorsqu'elle s'engageait dans un jeu de société moldu quelconque.

Et perdre au Quidditch, assurément.

Oh, ça oui… Gabrielle détestait par-dessus tout perdre à ce jeu.

Sa mère la taquinait souvent à ce sujet.

Elle aimait ressasser à de très nombreuses reprises les défaites les plus marquantes que son club favori, Les Tornades de Tutshill , avait parfois essuyé face aux autres équipes.

Avec une petite préférence pour leur affrontement face aux Catapultes de Caerphilly, à 20 contre 160, lorsque le vif d'or avait échappé à Carey juste sous son nez.

Sa grande sœur, Cassy, se servait de ces défaites comme d'une arme à sa disposition pour lui mettre les nerfs à vif.

Pour la faire taire.

Pour la faire sortir de ses gonds.

Parfois même pour la menacer.

De temps à autre seulement.

Et son meilleur ami Andrew en avait aussi l'habitude. Il s'en faisait presque une obligation.

Lui rappeler les moments les plus humiliants de la carrière de Torres, son joueur préféré.

Évoquer dès qu'il en avait l'occasion les résultats du Championnat, notamment lorsqu'ils lui étaient défavorables.

Et surtout lui énumérer les unes après les autres les défaites que Poufsouffle avait essuyées durant leurs six années de scolarité à Poudlard. Il y prenait un plaisir fou, Gabrielle le savait : elle l'avait entendu vanter à Marisa, une amie de son année, les vertus bienfaitrices de l'expression outrée et rageuse qu'elle avait affichée le jour de la finale de Quidditch de l'an dernier, qui avait opposé les Lions, dont Andrew faisait partie, aux Blaireaux.

Gabrielle se souvenait ne plus avoir adressé la parole pendant plus d'une semaine à son « meilleur ami ».

C'était puéril, stupide, enfantin et loin d'être de son âge.

Mais elle se savait stupide et puérile lorsque c'était de Quidditch dont on parlait. Et en particulier quand il s'agissait d'une quelconque coupe à amasser pour redorer le prestige de son club favori et encore davantage pour augmenter le faible palmarès de sa Maison.

D'ailleurs, elle s'était presque réjouie de trouver une raison pour le bouder : cela lui avait permis de ne pas avoir à le féliciter de sa victoire pour la quatrième année consécutive. Parce que son ami était Poursuiveur dans l'équipe adverse, il paraissait normal, et surtout évident, aux yeux de tous qu'une victoire sur quelque équipe que ce soit se devait d'être fêtée entre amis.

Mais mauvaise joueuse comme elle l'était, Gabrielle ressentait cela davantage comme une épreuve contraignante à passer que comme une réaction normale et agréable à avoir à l'encontre de son meilleur ami.

Marisa n'avait de cesse de lui rappeler qu'avoir été envoyé à Poufsouffle faisait d'elle une personne a priori gentille et loyale.

Mais que le plus Noble des sports la rendait désagréable et malhonnête.

Si Gabrielle ne l'avouerait jamais à quiconque, elle savait pourtant parfaitement que les dires de son ami étaient vrais.

Lui arracher la langue lui paraissait pourtant être moins douloureux que d'admettre sa mauvaise foi à propos de tout ce qui avait trait au sport des sorciers.

Et en ce jeudi froid mais néanmoins ensoleillé du mois de Mars, Gabrielle n'allait en aucun cas déroger aux règles de conduite qui régissaient immanquablement toutes ses conversations sur le Quidditch.

Malheureusement pour elle.

« Ah ça non ! » s'exclama Andrew en pénétrant dans la Grande Salle pour le déjeuner, après une heure de Botanique en commun avec sa meilleure amie. « C'est quelque chose que tu ne peux absolument pas nier, ça ! »

Gabrielle secoua la tête, adoptant une mine incrédule. Inconsciemment, elle suivit le jeune homme en direction de la table des Gryffondors.

« Nier ? » répéta-t-elle d'une voix étranglée en grimaçant. « Tu en parles comme d'un fait irrévocable ! Ce n'est que ton opinion, pas la mienne ! »

Andrew se tourna vers elle quelques secondes, le temps de saisir l'air sérieux sur les traits de son amie. Un sourire amusé lui échappa et il dût se mordre l'intérieur de la joue pour ne pas rire à gorge déployée.

« Mon opinion seulement ? » finit-il par articuler entre deux ricanements qui exaspèrent la Poufsouffle plus que de raison. « La majorité de l'école pense comme moi, ma petite Gaby ! »

La jeune fille souffla doucement pour calmer l'excès de colère passablement incompréhensible qui la submergeait progressivement.

« Tu ne dis ça que parce qu'il est dans ton équipe ! » fit-elle en tapant brusquement sur la table des rouge et or de son poing serré. « Il doit y avoir une flopée de personnes qui pensent exactement la même chose que moi ! »

En l'entendant, son camarade n'y tint plus et laissa éclater le grand rire bruyant qui lui chatouillait la gorge depuis quelques minutes. Gabrielle lui adressa un regard noir.

« Et qui ça, dis-moi ? » s'enquit-il tranquillement lorsqu'il se fut calmé. « Ne me cite pas de Serpentards, évidemment. Ils sont aussi mauvais joueurs que toi. Voire même plus, si c'est encore humainement possible. »

Il s'assit sur le banc, vite suivi par sa camarade, qui ignora les regards étonnés des autres élèves de la table. L'envie de faire taire Andrew l'emportait largement sur son estomac qui gargouillait bruyamment, signe qu'elle mourrait de faim après sa longue matinée de cours.

« Marisa pense forcément comme moi, » assura-t-elle à son ami d'une voix outrée. « Et d'ailleurs, je ne suis pas une mauvaise joueuse ! »

Le silence de son ami fut de courte durée, et il repartit rapidement dans un ricanement incontrôlable.

« Marisa ? » répéta-t-il, hilare. « Cette fille se fout du Quidditch comme de sa dernière chaussette sale, Gaby ! »

Elle le fusilla du regard, ce qui fit grandir le sourire qui s'épanouissait déjà sur le visage de son meilleur ami.

« Sois pas de si mauvaise foi ma belle, » railla-t-il d'un ton badin en lui ébouriffant vigoureusement ses cheveux blonds cendrés. « Ça ne te va absolument pas, tu le sais bien pourtant ! »

La jeune fille lui asséna un coup à l'arrière du crâne.

« - Aïe ! geignit son ami en feignant une grimace de douleur. Je ne savais pas que tu étais capable d'être violente pour si peu. Tu peux demander à n'importe qui ici, tous seront d'accord avec mon point de vue !

- Ici ? » ironisa Gabrielle d'une voix forte.

Elle pointa du doigt quelques élèves assis à la table au hasard.

« Vous êtes des pro-Weasley, tous autant que vous êtes ! C'est sûr qu'avec votre point de vue, on sera certains d'avoir la véritable pensée générale sur votre attrapeur, mon petit Andy ! »

Elle éclata d'un grand rire forcé, empêchant Andrew de s'exprimer une nouvelle fois sur ce surnom ridicule dont elle l'affluait trop souvent, et reprit immédiatement :

« Ce gars-là n'a pas le dixième du talent de Torres, comme tu me le prétends ! Simplement parce qu'il tient plutôt bien sur un balai, qu'il arrive à faire quelques pirouettes absolument fantastiques en plein vol et qu'il se débrouille pour attraper le vif d'or à la majorité des matchs qu'il joue, vous prétendez en faire un héros exceptionnel devant qui, moi, Poufsouffle de mon état, je devrais me prosterner ? »

Les regards de la quasi-totalité de la table avaient convergés vers elle mais elle ne s'en souciait qu'à moitié, contrairement à Andrew, qui secoua la tête légèrement, un sourire en coin étirant ses lèvres.

« Gaby, tu es à la mauvaise table pour te permettre de critiquer ouvertement Charlie, je te rappelle, » chuchota-t-il doucement, une pointe d'amusement dans la voix.

Gabrielle jeta un coup d'œil autour d'elle, se saisit d'un morceau de pain sur la table pendant que son ami remplissait son assiette, et haussa les épaules avec insolence, défiant du regard un cinquième année qui la regardait avec une insistance impolie.

« Si vous n'êtes pas prêts à entendre la vérité sur votre petit héros rouge et or, tant pis pour vous ! » articula-t-elle entre deux bouchées de pain. « Il faut savoir retomber un peu sur terre, et admettre qu'il n'est pas l'exceptionnel garçon que vous décrivez en usant de toutes les qualités que vous avez à votre disposition. Ce n'est pas un gars parfait, ce type, sinon je le saurais ! »

Le jeune homme à ses côtés s'étouffa aussitôt avec le jus de citrouille qu'il était en train d'avaler.

« Tu peux répéter ça ? » demanda-t-il en arquant un sourcil, visiblement dubitatif. « Notre petit héros, tu as dit ? »

Gabrielle opina du chef, un sourire éclatant sur les lèvres après avoir constaté que l'expression dont elle avait usé ne lui avait pas plu.

« Et bien au moins, nous, on en a un ! » claqua-t-il finalement d'une voix sèche en faisant tourner sa fourchette dans son assiette. « Chez vous, ce n'est pas encore le cas, que je sache ! »

La jeune Miller se renfrogna immédiatement.

Ce qu'il pouvait avoir la grosse tête, cet idiot !

« - Écoute-toi un peu ! Tu en parles comme de la huitième merveille du monde.

- Qui te dit qu'il ne l'est pas ? »

La jeune fille secoua la tête en laissant échapper un soupir exaspéré.

« - Pas étonnant qu'il ait la grosse tête, après ça ! riposta-t-elle avec un reniflement de dédain.

- Il n'y a que toi pour penser ça, Gaby. »

Gabrielle ricana, l'air mauvais.

« - Alors selon toi, Charlie Weasley est un excellent joueur de Quidditch ?

- Effectivement, répondit-il sans lever les yeux de son assiette.

- Gentil capitaine ?

- Il y a pire comme capitaine d'équipe. Quand on voit le capitaine sadique qu'ils se coltinent à Serpentard, personne n'a à se plaindre de lui.

- Intelligent, je suppose ? l'interrogea-t-elle en grattant inutilement la table avec ses doigts.

- Si l'on en croit ses notes, oui. »

Brusquement, Gaby tapa sur la table avec la paume de sa main.

« Tel que tu le décris, ce type ne peut pas être humain ! On ne peut pas être gentil, adorable, travailleur, préfet, intelligent, bon joueur de Quidditch et gagnant à tous les coups. Il n'existe pas ton Charlie idéalisé ! »

Andrew eut un sourire indulgent à l'encontre de son amie, qui continuait de marteler la table de bois de petits coups de poing nerveux.

« - Gaby, tu vas devoir admettre que Charlie est comme je te l'ai dit… Tout le monde s'accorde sur ce point.

- Arrête de faire des généralités ! s'exclama sa camarade en le toisant d'un regard glacial. Moi je ne pense pas ça ! »

Le jeune homme eut une moue contrite, dans laquelle Gabrielle réussissait tout de même à déceler une pointe de moquerie.

« - Tu devrais pourtant l'admettre, puisque tu es une fille, railla-t-il finalement d'une voix faussement sérieuse. Avec ses beaux cheveux roux soyeux, ses muscles galbés par un entraînement sans relâche au plus beau des sports, ses grands yeux bleus à se damner sur la place publique et…

- A t'entendre, on croirait presque que tu es sous le charme, mon petit Andy, » l'interrompit-elle d'un ton mutin, en prenant soin à ne pas laisser percer la colère dans sa voix.

Andrew adopta son plus beau sourire.

« - C'est le genre de conversations que toute fille qui se respecte entretient avec ses camarades de dortoir, le soir avant de plonger dans un sommeil profond, empli de cheveux roux, de yeux bleus, de Quidditch et autres réjouissances qu'il ne vaut mieux pas citer.

- Toute fille qui se respecte ?! » s'exclama Gaby en laissant retomber sur la table le pichet de jus de citrouille qu'elle avait à la main.

Elle lui asséna un nouveau coup sur la tête, beaucoup plus fort que le précédent.

« Je ne suis pas n'importe quelle fille qui se respecte, dans ce cas ! Et, contrairement à ce que tu crois, personne dans mon dortoir ne fantasme sur ton précieux capitaine. »

Son ami afficha une mine clairement sceptique et entreprit d'essuyer le filet de jus de citrouille qui coulait le long de la table.

« Et Marisa, c'est personne ? » s'enquit-il tranquillement sans la regarder.

Gabrielle se mordit la lèvre inférieure, pour ne pas céder à l'envie particulièrement forte de lui faire avaler férocement son sourire moqueur et ses propos stupides.

« Je suis presque certaine d'avoir entendu ta copine vanter les mérites de ce garçon, pourtant si imparfait selon toi, » continua-t-il en voyant qu'elle ne répondait rien. « Donc, le problème doit venir de toi. »

Sa camarade se leva brusquement du banc, brandissant d'un geste de la main rageur le morceau de pain qu'elle n'avait pas terminé.

« Je n'ai absolument aucun problème ! » grinça-t-elle, les dents serrées, ses yeux lançant des éclairs. « Il n'est pas le joueur le plus marquant de sa génération, ni l'attrapeur le plus doué que le monde du Quidditch n'ait jamais porté ! Il ne peut pas être aussi intelligent qu'on le prétend même si ses notes sont acceptables. S'il a été nommé Préfet, ce doit être simplement parce qu'il parait calme au premier abord. Il ne peut pas être aussi gentil que tu le prétends ! »

Elle fit une pause, et ajouta, d'une voix plus forte encore :

« Et autant que je sache, je ne me damnerais pas pour passer cinq minutes en tête à tête avec ses beaux yeux bleus et sa soyeuse tignasse rousse, personnellement ! »

Tous les regards de la table, sauf exceptions, étaient maintenant tournés dans sa direction.

Mais elle se fichait pas mal de savoir qu'on l'avait entendu.

Elle se fichait pas mal de savoir que même Charlie pouvait l'avoir entendu, si tant est qu'il soit là, assis à quelque endroit de la table, invisible à ses yeux considérant le nombre important de Gryffondors qui déjeunaient.

Elle détestait qu'on la contredise.

Non, ce Charlie, bien qu'elle ne le connaisse pas réellement, ne pouvait pas être intelligent, gentil, préfet et mignon de surcroît.

Il ne pouvait pas être tel qu'on lui décrivait tout en étant un joueur hors pair de Quidditch.

C'était scientifiquement impossible.

Et elle se fichait pas mal que l'on pense qu'elle était de mauvaise foi.

Elle avait beau détester perdre… Elle avait beau détester qu'on la contredise…

Ce Charlie ne pouvait pas être parfait, non non.

Il avait forcément un défaut.

Rien qu'un seul, au minimum.

Ce ne fut que lorsque Andrew la tira par le bras pour qu'elle se rassoie qu'elle cessa de jeter à tout va des regards noirs et des sourires hypocrites. Il lui tapota gentiment l'épaule d'une main, en entourant son second bras autour de sa taille.

« - Ne te mets pas dans cet état, Gaby. Tu ne le connais même pas !

- Je n'ai pas envie de le connaître, lui fit-elle savoir d'une voix catégorique. Il peut garder sa perfection pour lui. »

Le jeune Gryffondor la contempla quelques instants en silence. Il finit par hausser les épaules, un sourire en coin sur les lèvres.

« - Je pense que tu as simplement peur d'admettre qu'il existe quelque part un garçon simple, adorable et plutôt agréable à regarder…

- Peur de quoi, au juste ?

- Je ne sais pas, moi, soupira-t-il en jouant avec sa cuillère, l'expression impassible. De t'y attacher si tu le connais par exemple…

- Je n'ai pas besoin de le connaître ! » s'obstina la jeune fille avec une certaine agressivité.

Son ami se gratta le front, pensif.

« - Tu n'as pas à avoir peur de t'attacher à lui, répondit-il d'un ton badin, en ignorant son regard noir.

- Je n'ai pas peur de ce type, arrête tes conneries, Surrey ! »

Le dit Surrey improvisa une moue dubitative, en fronçant les sourcils légèrement.

« C'est le genre de phrases qu'on s'entête à répéter pour se voiler la face, Gabrielle. »

Il plissa les yeux, comme s'il était en pleine réflexion.

« Il faudra plus que des mots pour me démontrer que tu es du genre à ne pas résister au talent et au charme incontestable du Capitaine de mon équipe. »

La jeune Poufsouffle secoua la tête, résolue à ne pas en démordre.

Personne n'était parfait !

« - Je pourrais bien passer tout le temps que tu veux avec ton Charlie, je ne craquerais pas pour ce garçon ! s'emporta-t-elle devant l'air inébranlable qu'affichait son ami Gryffondor.

- Ah oui ? »

Il l'observa quelques secondes, les yeux brillants, pour constater son vigoureux hochement de tête confirmatif.

« C'est donc une chose que tu devras me prouver dans les prochains mois, ma petite Gaby ! »

Gabrielle fronça les sourcils, sans comprendre.

Il ne voulait tout de même pas qu'elle aille se farcir Mr-je-suis-la-perfection-à-l'état-pur, non ?

« - Et bien, je vais te le présenter pendant un de nos entraînements et…

- Je ne mettrais pas les pieds à tes entraînements, Surrey ! le stoppa-t-elle brutalement. C'est dans mes règles les plus élémentaires : ne pas fréquenter les autres équipes de Quidditch.

- Je te signale que tu me fréquentes, moi.

- Simplement parce qu'on était amis avant et que Marisa trouvait ça très déplacé. » répliqua-t-elle en se rengorgeant.

Andrew ricana avant d'afficher un sourire éclatant.

« - Si tu ne viens pas, c'est que je suppose que le pari te semble trop complexe à tenir.

- Absolument pas !

- Et bien, tu viendras donc, » en conclut-il en se frottant les mains. « Et je te présenterais Weasley… Tu feras en sorte de le voir assez régulièrement pendant un mois au moins et au bout de ce délai, si je vois que tu n'as pas craqué, tu auras gagné. »

Gabrielle sembla réfléchir quelques instants et finit par hausser les épaules.

« Si tu perds, tu reconnaîtras que Charlie n'est pas l'être exceptionnel que tu m'as décrit. » exigea-t-elle en lui tendant la main pour officialiser le pari.

Andrew lui tendit la main, tout sourire, pour officialiser leur accord.

« Et si tu perds, tu devras admettre que Charlie Weasley est tel que je te l'avais décrit. »

Elle la lui serra immédiatement avec entrain, en lui rendant un sourire tout aussi éclatant.

Elle le lui prouverait rapidement que son Charlie Weasley avait forcément un défaut, lui aussi !

A suivre…


Avoir votre avis sur ce petit texte me ferait très plaisir xD Merci d'avoir lu !