Titre : Hell.
Disclamer : Aucun des personnages mis en scène dans cette fic ne m'appartiennent, malheureusement… Qui n'a jamais rêvé d'un Draco Malfoy rien qu'à soit XD… Bref, Tout ça pour dire que rien n'est à moi mais plutôt à la talentueuse J.K Rowling.
Genre : Slash HP/DM
Rating : M
Note : Et bien voilà, Voici mon tout premier chapitre de ma toute première fic… S'il vous plait, soyez indulgents et n'hésitez pas à me donner votre avis qu'il soit positif ou négatif (on a tous besoin de critiques constructives…)
Remerciements : Un grand, grand merci à Flammula ma beta !!! Sans elle, vous n'auriez surement pas ce chapitre pour cause de trop grand stress XD… Merci pour tes avis et tes conseils et surtout pour tes corrections (la ponctuation et moi, ça fait 8 !! C'est pour dire ^^)
Résumé : Un après-midi caniculaire, un démon pour adversaire, l'enfer avait décidément un goût amer…
Chapitre 1 : Une journée en enfer
C'était une belle journée d'été, le soleil haut dans le ciel tapait fort. Harry se surprit à penser que c'était l'œuvre du diable en personne qui souhaitait lui donner un avant goût de l'enfer. Sauf que dans son esprit, le diable n'avait pas de cornes, ni de fourche pointue mais plutôt des cheveux blonds presque blancs et un sourire qui faisait tourner la tête et coupait le souffle.
Oh oui, le diable pouvait parfois ressembler étrangement à un ange…
Harry poussa un profond soupir et se passa la main sur le front afin d'essuyer les gouttes de sueur qui y perlaient.
« La journée va être longue ! » Pensa-t-il pour ce qui semblait être la centième fois depuis qu'il s'était réveillé ce matin.
Il se décida à sonner à la porte devant laquelle il était figé depuis une dizaine de minutes.
Premièrement parce qu'il se savait ridicule à attendre comme ça, et deuxièmement parce qu'il avait l'impression de cuire : sa chemise blanche et son jean noir, semblaient collés à sa peau.
Quelques secondes plus tard, un Ron tout sourire vint lui ouvrir.
« Tiens, tu t'es enfin décidé ? S'écria-t-il
Un sourire crispé lui répondit.
Le grand rouquin croisa les bras, et haussa les sourcils, une lueur malicieuse dans ses yeux azur.
- Allez entre ! » Finit-il par soupirer au bout de quelques minutes.
Harry suivit Ron dans la maison fraîche. Il l'emmena jusqu'au jardin où un immense chapiteau avait été dressé pour l'occasion.
Un joyeux brouhaha agressa les oreilles du survivant avant qu'une tornade brune ne lui saute dessus.
« Salut, ma jolie 'Mione ! Souffla Harry à l'oreille de sa meilleure amie
- Tu en as mis du temps ! Le gronda-t-elle en souriant. On a faillit commencer sans toi… »
Là, il apercevait Seamus et son mari Joe à ses cotés, il y avait Dean avec sa jolie femme Sue et leurs trois enfants, un peu plus loin, Neville lui souriait, une de ses mains posée sur le ventre proéminent de Ginny, plus belle que jamais. Il y avait aussi Parvati, Lavande, Luna accompagnée de son tout nouveau fiancé, ou encore la famille Weasley au grand complet. SA famille, qui l'avait adopté comme s'il était un de leurs fils…Molly entourée de ses nombreux petits enfants tous plus roux les uns que les autres, George, assis à ses cotés, portait dans ses bras un bébé, son bébé, son fils, que sa femme Christy avait voulu appelé Fred en souvenir de ce qui avait été et serait toujours la moitié de George.
Et tant d'autres encore…
Les conversations s'animaient, on parlait de Quidditch, du nouveau Ministre de la magie Héra Portman, femme au caractère bien trempé et à la ténacité de fer.
Ron lui apporta un verre de ce qui semblait être un cocktail, bien que la couleur vert fluo ne lui laissât guère deviner les ingrédients…
« Alors, Damian n'est pas venu avec toi ? Demanda le rouquin les sourcils légèrement froncés.
- Non.
- Dois-je en conclure que vous avez rompu ? s'enquit-il
- Hum… marmonna le survivant. Ca fait une semaine, Ron.
- Sympa de me prévenir ! » grogna ce dernier.
Puis après un sourire compatissant, Ron donna une grande tape amicale dans le dos d'Harry qui par bonheur avait éloigné son verre juste avant. On était pas amis depuis plus de 15 années avec Ron sans avoir quelques notions essentielles à sa propre survie face à la maladresse des Weasley.
« Boh, comme on dit, un de perdu, 10 de retrouvés… » ricana le rouquin avec bonne humeur.
En effet, cette remarque, plus que toutes autres, allait à ravir avec la vie amoureuse de ces dernières années du héros national. Ce dernier était devenu le célibataire le plus coté d'Angleterre et ses proies, pour le plus grand bonheur de la population mais aussi des journalistes, étaient aussi bien féminines que masculines.
Depuis sa relation de deux années avec Ginny, l'élu n'avait plus eu de véritables histoires…
Après la bataille finale, Harry et celle-ci étaient redevenus le couple normal qu'ils avaient été lors de la 6ème année du brun à Poudlard. Mais rien n'était plus normal, le jeune homme avait eu du mal à reprendre ou plutôt à commencer sa vie d'ado : les médias, les politiciens, les Aurors, tous le harcelaient continuellement, ne lui laissant que peu de répit pour voir la dernière des Weasley. De plus, ses études d'Auror lui prenait alors beaucoup de son temps et ce n'était que maintenant, alors qu'il était devenu le plus jeune Auror d'élite du siècle, qu'il pouvait enfin décider de son emploi du temps.
Leur couple avait résisté encore une année, mais le cœur n'y était plus comme lui avait si bien dit Ginny…
L'amour était parti, l'amitié forte et indestructible était toujours là pourtant, et c'est avec beaucoup de fierté qu'Harry avait accepté d'être le témoin de la rouquine à son mariage avec Neville, au Noël dernier. Ces deux là s'étaient trouvés, bien qu'Harry soupçonnait le jeune chercheur en Herbologie de nourrir des sentiments pour Ginny depuis bien plus longtemps que ce qu'il laissait entendre.
Après cette rupture, le brun âgé alors de 20 ans, avait décidé que la vie était un cadeau : il était jeune, il était beau, il avait envie de s'amuser, de profiter de ce que la vie pouvait lui apporter. Alors il en profita, il sortit beaucoup, collectionna les coups d'un soir sans importance. Puis, un jour, il y eut sa révélation, sa première expérience avec un homme…
Flash Back 4 ans plus tôt :
Harry, un bras sur les épaules de Ron, chancelait dans un couloir sombre. Seamus devant eux, braillait une chanson paillarde tout en titubant, une bouteille de whisky pur feu à la main.
« RIEN QU'UN P'TIT DOIGT DANS L'CUL, UN DOIGT DANS L'CUL …
- Putain Harry, rappelle-moi de te dire de te mettre au régime !
- Qu'est-ce qui s'passe RonRon ? ricana bêtement le brun. J'suis trop lourd pour tes mucles… Euh… tes musses… nan c'est pas ça nan plus… euh… tes … Bafouilla-t-il d'une voix que seul l'alcool peut donner.
- Merde ! » grogna le brun.
Il stoppa brusquement manquant de s'étaler sur le sol s'il n'avait pas eu l'aide précieuse de son meilleur ami.
« UN P'TIT DOIGT QUI S'AGITE ET VOUS EXCITE …
- Tes M-U-S-C-L-E-S ! dit-il lentement
Aussitôt, un sourire heureux s'inscrivit sur le visage du survivant
- Et t'as vu, Ronny, j'y suis arrivé ! J'suis le plus fort !!
- Ouais, ouais… Marmonna ce dernier de plus en plus exaspéré.
- COMM' BOUILLON POINTU, RIEN QU'UN P'TIT DOIGT DANS L'CUL, QUAND C'EST BIEN MIS A D'LA VERTU … »
La soirée avait pourtant bien commencé. Pour fêter les 21 ans d'Hermione, Ron avait organisé une fête surprise réunissant par la même occasion pas mal de Griffondors.
Et qui dit Griffondors, dit jeux stupides avec une à plusieurs bouteilles d'alcool. Le rouquin avait, malgré tout, eu la chance de voir son amoureuse plus bourrée que jamais, allant jusqu'à effectuer une danse torride pour son petit ami vers la fin de la soirée…et tout ça devant la totalité des invités !
Il eut un sourire en pensant à la honte que la brunette allait subir le lendemain,
« Enfin, plutôt tout à l'heure » soupira-t-il intérieurement en lisant 4h30 sur sa montre.
La fête d'anniversaire s'était déroulée dans l'ancienne maison des Black, qui après la guerre avait été restaurée de fond en comble par Harry qui y habitait à présent.
Ne rêvant que d'aller rejoindre sa fiancée, Ron traîna difficilement son meilleur ami jusqu'à sa chambre qu'il ouvrit d'un coup de pied. Le déposant avec toute la douceur possible sur son lit, c'est-à-dire en le jetant sans ménagement. Le rouquin entreprit d'aller chercher Seamus qui chantait toujours, extrêmement faux d'ailleurs, dans le couloir du 2ème étage.
« TU POURRAS Y AJOUTER C'EST MOINS SEC, LES AUTR'S ET L'POUCE AVEC !! »
Son concert improvisé avait déclenché, en plus du désespoir de Ron, des « Ta gueule » « Merlin, faites le taire », « si tu la boucles pas, je connais un sort qui le fera pour toi !! » et autres gentillesses de ce genre provenant des chambres alentours.
Les 2 ivrognes dans la chambre, Ron entreprit de leur enlever leurs chaussures, manœuvre rendue particulièrement ardue lorsque l'on doit sans cesse essayer d'éviter des coups de pied.
Après plusieurs minutes de lutte silencieuse, notre héros rouquin finit par réussir à mettre au lit les 2 hommes qui semblaient proche du sommeil bienfaiteur.
Rassuré, l'ancien Griffondor repartit en direction de sa chambre où l'attendait une Hermione déchaînée… ou bien en train de vider le contenu de son estomac…
« Dis, pourquoi le lit il bouge ? bailla Harry
- Beh, c'est parce que la terre elle tourne !! répondit Seamus en rigolant
- Pff, t'es bête ! souffla le brun qui ne sentait plus seulement le lit mais aussi la chambre toute entière tourner.
- Nan, même pas vrai ! répliqua l'irlandais d'une voix boudeuse.
- Si, c'est vrai !
- Nan !
- Si !
- Nan ! »
S'en suivit une bataille entre les deux hommes pour savoir qui était le plus bête. Mais leurs gestes rendus maladroits par l'alcool, les firent s'arrêter bien vite, hilares, Harry la tête posée sur le torse de son ami.
« Dis Seam, murmura le brun après quelques minutes de silence.
- Hum… Grogna celui-ci d'une voix ensommeillée
- C'est comment… d'embrasser un garçon ? » souffla-t-il, les joues légèrement rouges.
L'irlandais avait annoncé à ses amis sa préférence pour les hommes quelques mois plus tôt ce qui, sur le moment, avait créé une légère tension bien vite oubliée cependant…
« C'est génial ! confia le blond dans un souffle. C'est plus fort, plus puissant que n'importe quel baiser fade et sans saveur qu'une fille te donnera. »
Harry, la tête relevée, se surprit à observer l'ancien Griffondor, à détailler son nez légèrement retroussé, ses tâches de rousseur, ses yeux clairs, sa bouche fine et rose.
Il baissa ses deux émeraudes quand quelques minutes plus tard, il rencontra les yeux devenus brûlants de son ami.
Il remercia l'obscurité de cacher ses joues empourprées. Il s'en voulait d'avoir posé cette question et pesta intérieurement sur l'effet du Sensatum, la dernière boisson alcoolisée à la mode, à base de vodka et de rhum, dont il avait, malheureusement pour lui, un peu trop abusé. Mais s'il devait être honnête avec lui-même, il devait avouer que cette question lui trottait dans la tête depuis quelques temps déjà.
« Harry ? murmura Seamus d'une voix rauque. Est-ce que tu veux m'embrasser ? »
Le brun releva brusquement la tête, les yeux écarquillés, le cœur tambourinant contre ses côtes.
Malgré son esprit embrumé, il décela une lueur de désir au fond des yeux bleus-verts de Seamus, et étrangement, au lieu de le déranger, cela lui causa une intense brûlure dans le bas-ventre. Harry s'entendit murmurer un simple oui avant de sentir les lèvres douces de Seamus sur les siennes.
Les deux bouches s'effleurèrent longtemps, s'apprivoisant, se découvrant… Les dents de Seamus vinrent mordiller la lèvre inférieure du brun qui poussa un halètement surpris, permettant à la langue de l'irlandais de se frayer un passage dans la bouche de l'autre homme.
Le baiser qui était doux et tranquille se transforma en quelque chose de pressant, passionnel presque brutal mais terriblement bon.
La façon qu'avait Seamus de lui sucer la langue lui faisait voir des étoiles et lui brûlait les reins d'une manière totalement inconvenante. Le bruit de leurs bouches emplissait la chambre silencieuse. Lorsque la langue de Seamus entreprit de lécher son cou, descendant jusqu'à la clavicule, parsemant de baisers son épaule découverte, Harry s'entendit gémir de façon incontrôlée. Les vêtements volèrent et les corps nus se rencontrèrent, s'épousèrent, s'emmêlèrent, se frottèrent de plus en plus rapidement cherchant à faire crier l'autre toujours plus haut, toujours plus fort.
Finalement, quand Harry s'enfonça en Seamus, plusieurs minutes plus tard, les reins en feu, il comprit ce que son ami devenu amant avait voulu lui dire : c'était plus fort, plus puissant.
Son sexe profondément enfoui dans le fourreau de chair étroit du blond était la chose la plus bandante qu'il ait vécue.
Il poussa en lui, encore et encore, tout en poussant des râles répondant aux cris de Seamus qui demandait plus, toujours plus, ses ongles courts s'enfonçant dans le dos de l'homme qui lui faisait perdre la tête.
HPHPHPHPHPHPHPHPHPHPHPHPHPHP
Ce qui avait été une expérience d'une nuit, était devenu avec le temps, une obsession.
Harry s'était surpris à admirer les formes des hommes, à observer leur profil, leur démarche, leurs fesses, à les trouver beaux, sentir parfois son excitation monter lorsqu'un homme le regardait avec insistance, le frôlait, le touchait…
Il avait beaucoup aimé la relation qui l'avait uni à Seamus, c'était un jeune homme simple et très attirant. Et bien que celui-ci eut l'air à un moment de vouloir plus qu'une histoire physique, il avait compris et accepté les limites invisibles et infranchissables que le héros national posait à ses partenaires.
C'est pourquoi le jour où, 3 ans plus tôt lors d'une quelconque soirée qui réunissait les anciens Griffondors, Seamus était arrivé main dans la main avec Joe, il avait compris. Cet homme brun aux yeux chocolat et au sourire contagieux avait capturé le cœur de l'irlandais. Bien que légèrement déçu, il avait accueilli le nouveau venu avec le sourire.
Il ne pouvait pas en vouloir à Seamus, il avait toujours su que celui-ci voulait se poser. Or, Harry voulait vivre sans attaches. Et même si parfois la solitude lui pesait, il avait appris à aimer n'avoir à se soucier que de ses amis et sa famille de cœur.
Perdu dans ses souvenirs, Harry ne vit pas un groupe différent des autres invités se rapprocher de lui. Il sursauta brusquement quand un claquement de doigt sec se fit entendre devant lui.
Aussitôt, son sourire se figea, son corps se crispa.
« Potter rêveur. Qui est donc l'heureux ou l'heureuse élu(e) ? » Demanda une Pansy Parkinson au teint hâlée, son corps fin emprisonné dans une robe d'été violine.
Le sourire moqueur de la brunette lui permit de se détendre malgré la présence bien trop proche à son goût, d'une certaine personne.
« C'est toi bien sûr, douce Pansy. Sussura le brun avec un sourire charmeur.
- Calme tes ardeurs Potter ! Gronda Blaise tout en passant un bras possessif autour de la taille fine de l'ancienne Serpentard qui eut un sourire satisfait.
Un haussement de sourcils septique lui répondit.
- J'y peux rien, Zabini, si ta petite amie est sublime.
- Fiancée. Corrigea négligemment la concernée en tendant sa main où brillait un énorme diamant.
- C'est pas vrai ! s'exclama un Harry stupéfait. Tu t'es enfin décidé ! »
Blaise lui lança un regard noir. Les deux Serpentards sortaient ensemble depuis leur départ de Poudlard 7 ans plus tôt, et la fière Pansy se désespérait en secret de voir un jour leur couple évoluer.
« Ca a été laborieux pourtant ! Soupira Nott avant de grimacer sous un violent coup de coude de Zabini dans les côtes
- Ne sois pas mesquin, Théo ! Ca ne te va pas ! » répliqua une voix traînante.
Les poings d'Harry se serrèrent. Après avoir évité consciencieusement durant toute la conversation le regard de son ennemi, il n'eut d'autre choix que de tourner la tête pour plonger ses émeraudes dans une mer orageuse.
« Non, c'est vrai, ça c'est plutôt ton domaine, Malfoy ! » ricana méchamment le brun.
Merlin qu'il le détestait. Lui, le dernier héritier de la dynastie Malfoy, lui et sa mâchoire contractée lui et ses yeux avaleurs d'âme, lui et ses lèvres pâles délicatement ourlées, lui et ses pommettes saillantes, lui et son nez droit, lui et son…
« Ca suffit Harry ! Ne commence pas ! » Gronda Ron dont Harry avait complètement oublié la présence.
Le brun se renfrogna… Oh oui, il le détestait rien que pour arriver à lui faire perdre son sang froid par une simple phrase, il le détestait d'arriver à lui faire oublier tout de qui l'entourait par un simple regard. Merlin qu'il le détestait !
« Oh, oui ! La journée va être longue ! »
A suivre…
Je sais, vous vous dites, mais que font les serpentards à une fête à 99.99 % griffondor ???
La réponse au prochain chapitre…
