Titre: Monologue d'une mécanique

Auteur: Shintako

Jour/Thème: 15 juillet / Jacasser

Fandom: Teen Titans

Personage : Atlas et Mechanic

Rating: G

Disclaimer: Pas a moi.

Atlas était le meilleur. Du moins c'est ce qu'il croyait et jusqu'à présent, personne n'a été de taille pour le contredire.

Le robot savourait paisiblement sa dernière victoire. Il aimait ce moment où il se rappelait l'horrible humiliation qu'il avait fait endurer à son adversaire, il aimait çà presque autant que le combat en lui-même.

Mais quelque chose vint briser ce silence auquel il aspirait.

"Encore une victoire, monsieur Atlas." Dit avec admiration Mechanic en entrant dans la pièce, les bras chargés d'outils divers.

Atlas esquiva une moue et ne répondit pas, espérant que cela découragerait l'humain de poursuivre. Il décocha un regard accusateur et hautain au mécanicien. Atlas n'avait ni amitié ni reconnaissance pour cet humain au physique aussi ingrat qu'à l'intelligence peut avancer. Il maudissait chaque jours où il réalisait qu'un robot ne pouvait se débrouiller sans quelqu'un pour l'équiper et le réparer.

Mechanic lui admirait Atlas, il était fier de se rendre utile et ne se décourageait jamais. Voilà pourquoi le silence d'Atlas ne le fit pas taire, bien au contraire.

"Le combat n'a certainement pas duré longtemps, vous êtes tellement fort..." Continua l'humain en sortant des produits et commençant à les apprêter pour entamer le polissage de la carrosserie de son maître.

Atlas garda toujours le silence, marmonnant en lui-même, faisant la liste des défauts de Mechanic. L'humain continuait de parler, de parler... des choses techniques principalement. Avez-vous fait attention à vos munitions, avez-vous endommagé tel ou tels circuits. Et d'autre chose du même genre. Plus les phrases s'enchaînaient et plus le rythme de ses paroles s'accélérait, mêler à l'impatience et l'excitation de savoir les détails du combat.

Pour finir, il ne laissait même plus de temps de pause pour qu'Atlas puisse répondre.

Evidement, la fureur sourde du robot grandissait à mesure que l'humain parlait.

Dieu qu'il détestait les humains !

"Cesse de jacasser ! Mechanic, répare !" Ordonna-t-il en tapant du poing sur son siège.

Le silence retomba aussitôt, leurs regards se croisèrent jusqu'à ce que l'humain baisse les yeux. Atlas brandit le bras qui devait subir des réparations sans ajouter autre chose.

Tandis que l'humain reconnectait les circuits endommagés, Atlas eut un sourire satisfait et ferma les yeux pour mieux apprécier le calme retrouvé.

Fin