Bienvenudo ! (Oui bon, ça ne se dit peut-être pas, mais je trouvais que ça sonnait bien).
Ici Washington-Jones, qui a le grand, l'Immense, le GIGANTISSIME honneur de faire l'introduction de BP 42, en collaboration avec la Grande, la Talentueuse, la Seule et UNIQUE, Pline84.
J'espère que cette introduction (certes fichtrement courte mais bon, on est WJ ou on ne l'est pas) vous plaira et vous donnera envie de dévorer le super chapitre de Pline qui va suivre.
Gros gros gros bisous à toutes et tous, bon courage à ceux qui ont des exams et bonnes vacances à ceux qui ont déjà fini. Que George Clooney vous protège et que la Force soit avec vous.
(N'acceptez pas les cookies des inconnus, sauf s'ils sont asthmatiques, vêtus de noirs et qu'ils partagent une partie de votre ADN. Oui, c'est à toi que je parle, Luke.)
Aheum. Ici Pline.
Ne faites pas attention à WJ, elle est un peu folle mais gentille.
Sérieusement, elle est géniale ! J'espère que vous allez aimer cette collab', moi je suis si fière de pouvoir bosser avec elle ! C'est elle la Grande, la Talentueuse, la Seule et UNIQUE !
Je me tais, et lisez plutôt son chapitre !
Introduction
Le lundi a toujours été un jour difficile. C'est culturel. Il y a ceux qui haïssent le lundi pour des raisons personnelles, façon "j'ai-été-plaquée-un-lundi-par-ce-poulpe-de-Ramon-mais-je-ne-l'assume-pas-du-tout", ceux qui l'exècre parce que "le lundi, c'est ravioli", en somme, ils n'aiment pas les raviolis, il y a ceux qui font la chasse aux lundis parce que le lundi, c'est synonyme de "Dites-moi subalterne, il est où, votre rapport de quarante-douze mille pages sur l'épilation des écureuils de l'Arkansas par les porcs-épics d'Arizona ?", et puis, il y a les autres. Ceux pour qui le lundi est un jour dangereux, car il signifie qu'il faut quitter sa couette, son cocon protecteur et partir affronter vaillamment, sans se plaindre, ce nouvel assassin ultra flippant. Et le Patron en manque de café. Parce que le distributeur est ravitaillé une fois toutes les deux semaines. Et que le patron consomme trop. Code article 37. Douze à quinze fois par jour. Et on s'étonne que les chiffres s'effacent des touches...
Dans le genre métier dangereux, bosser pour une agence fédérale était, selon Anthony DiNozzo Jr, relativement bien placé. Deuxième ou troisième place du classement. Parce que, là, dans les métiers dangereux, Tony avait trouvé pire. Se retrouver avec un ex-sniper enragé prêt à vous descendre était, selon lui, une très bonne raison de revoir ses statistiques.
-Patron... Je t'assure que...
-Tais-toi.
-Gibbs, écoute, on peut peut-être en discuter...
-Je t'ai demandé de te taire DiNozzo !
Déglutissant avec difficulté, Tony émit un petit glapissement quand il sentit le canon d'une seconde arme, contre sa peau, cette fois-ci. Un frémissement lui parcourut l'échine alors qu'il comprenait enfin ce qui se passait. Il s'était fait avoir, et en beauté...
Dommage. Il avait bien aimé ces quatre années au NCIS. Même s'il n'avait pas postulé pour les raisons les plus valables de l'univers. Même s'il n'avait pas été l'agent le plus poli, le plus obéissant, ni le plus intègre de l'agence. Même si le café était imbuvable. Même si ses collègues le charriaient. Même si son chef était un maniaque du contrôle complètement tourneboulé par la première rousse qu'il croisait. Même si son appartement puait le graillon que madame Fligliani cuisinait à l'étage du dessous. Même si McGee était incapable de boire la moindre bière. Même si Abby portait les mini-jupes les plus courtes du monde. Quoique... les mini-jupes d'Abby étaient un point positif. Même si Kate refusait de jouer avec lui au scrabble. Même si Jimmy était son seul ami... Dans la mesure où il considérait Jimmy comme un ami. Mais Jimmy n'allait peut-être plus l'apprécier autant...
A vingt-sept ans, Anthony DiNozzo Jr comprenait enfin pourquoi son père lui avait toujours dit de se méfier des fédéraux. Quand il était entré au NCIS, plusieurs années auparavant, il avait une mission. Il l'avait respectée à la lettre, allant au delà de ses propres limites. Il avait fait tout ce qu'il fallait... Tout, jusqu'au jour où...
PLINE&WJ-PLINE&WJ-PLINE&WJ-PLINE&WJ-PLINE&WJ
Une mare de sang dans le Parking. Kate était en train de se garer, tranquillement, gentiment, quand elle s'était retrouvée nez à nez (ou plutôt, pare-brise à flaque) avec une étendue rouge et gluante, massivement composée (à 100% d'hémoglobine). Exactement ce qu'il fallait pour que la jeune enquêtrice sorte une paire de gants et commence son enquête. Une enquête qui, dans les trois minutes, était devenue LA priorité de l'équipe Gibbs.
Surtout quand Tony avait remarqué très judicieusement que...
-On n'a pas de corps, pas d'arme du crime, pas de suspect, pas de mobile... Je l'annonce donc: on commence mal !
-Tu te prends pour un génie DiNozzo ?
-Nan, je mets juste en lumière le fait qu'on va pas s'en sortir...
Il n'avait jamais eu autant raison.
