Bonjour, très chers lecteurs… Je m'appelle Chihiro Utsunomiya, j'ai quinze ans et je suis lycéenne au lycée de Namimori. Je suis brune et mes yeux sont verts. Je fais un mètre soixante-huit et je pèse quarante-trois kilos. Je pense que ces informations vous suffisent pour vous faire une idée de la belle personne que je suis ! (enfin… C'est ce que moi je pense…)
Bon ! Assez parlé de moi ! Parlons plutôt de la personne que j'ai rencontrée et qui a changé ma vie…
C'était le jour de la rentrée scolaire, je m'étais faite toute belle pour ce jour-là ! Je parie que vous, chers lecteurs, cela vous est déjà arrivé, un jour très important, de tellement vous préparer pour ce grand jour que vous en perdez la notion du temps. Bah moi, ça a été le cas ce jour-là ! Je devais être au lycée à huit heures vingt et là, il était déjà huit heures dix !!! Il faut savoir que j'habite loin du lycée, que mon père n'a pas de permis donc il ne peut pas m'emmener en voiture et que l'arrêt de bus le plus proche est à dix kilomètres de ma maison !!! Juste pour vous dire que je suis VRAIMENT en retard !!! Alors je partis de chez moi sans avoir pris mon petit-déjeuner ! Dans la rue, je courrais à toute vitesse, à en perdre l'haleine. Je ne regardais même plus devant moi. Tout d'un coup, je me heurtai de plein fouet à quelque chose, ou plutôt à quelqu'un : C'était un homme grand d'une vingtaine d'années, faisant peut-être un mètre quatre-vingt environ, qui était vêtu d'un costume noir… Un homme d'affaire ? Peut-être. Il était assis devant moi, sur les fesses, et il marmonnait des « aïe, aïe, aïe… ». Pour ma part, j'étais aussi sur les fesses et complètement abasourdie. Je me repris aussitôt et j'allais recommencer ma course en lançant un « Excusez-moi ! » quand, aussitôt, il m'agrippa mon bras et m'arrêta net.
« Es-tu… Chihiro Utsunomiya-san ? Me demanda t-il faiblement.
-Euh… Oui, mais… Comment connaissez-vous mon nom ?!
-Viens avec moi. Il faut que je t'explique quelque chose d'important. Fit-il en m'emmenant du côté opposé du lycée.
-Eh ! Mais je dois aller en cours moi !!! Criai-je, désespérée et encore plus en retard que jamais.
-Ce que je vais te dire est beaucoup plus important que l'école. »
Et il m'emmena loin, très loin de ma destination de départ… Pauvre de moi T_T ! L'homme en costard m'avait emmené dans un endroit plus que bizarre : il y avait des bureaux partout, pleins d'ordinateurs, d'autres personnes en costard, des armes accrochées aux murs et à chaque fois, on retrouvait la même enseigne partout ! On pouvait y lire dessus « VONGOLA »… Ca doit être une nouvelle entreprise italienne… Mais comment expliquer les armes qui traînent un peu partout ?... J'ai peur….
Monsieur en costard et moi sommes arrivés dans une grande salle où il y avait un bureau et une grande bibliothèque. C'était le bureau de mon kidnappeur. Il m'avait fait m'asseoir devant lui et nous avons commencé à parler.
« Alors, je t'ai emmené ici pour…
-Pour me demander en rançon contre de l'argent ? Demandai-je, inquiète.
-Non, pour…
-Pour que je fasse de la pub pour votre entreprise ? Demandai-je, terrorisée.
-Pas du tout, pour…
-Pour me demander en mariage ? Je suis d'accord mais je n'ai que quinze ans vous savez… Mais, j'accepte, vous êtes tellement mignon que je…
-LAISSEZ-MOI PARLER !!! Hurla t-il à bout de nerf. Pourquoi Reborn veut d'un successeur comme elle… Murmura t-il par la suite.
-Successeur ? Reborn ? C'est quoi cette histoire ? Demandai-je perdue.
-Aah… Je vais tout expliquer si tu me promets de ne pas intervenir, compris ?
-D'ac' !
-Alors, d'abord je vais me présenter… Je m'appelle Tsunayoshi Sawada, je suis le dixième parrain de cette famille, la famille Vongola. Me dit-il en désignant tous les gardes du corps qu'il y avait dans la salle.
-Euh… Désolé de vous interrompre, mais… Quand vous dites parrain, ça veut dire… Le chef d'une famille de mafieux, c'est ça ?
-Eh bien… Oui.
-Ca veut dire que je serai le nouveau parrain de la famille Vongo-quelque chose, si je comprends bien ?
-C'est… C'est ça, oui. Dit-il prudemment, de peur de ma réaction.
-C'est… C'EST TROP GENIAL !!!!!! Criai-je de toute ma voix.
-C'est… C'est vrai ?!! Et dire que je croyais que tu allais réagir comme moi, plus jeune… Mais bon, tant mieux si tu aimes ce genre de choses…
-Un peu que j'aime ça ! Dans ces milieux-là, tu trouves que des beaux gosses genre « bad boys » ici ! J'en ai la preuve devant mes yeux !... Et puis, j'aimerais ajouter que votre bras droit est pas mal non plus, monsieur le parrain.
-Juudaime… Murmura le bras droit à l'oreille de son boss. Vous êtes sûr que c'est la bonne personne…
-Reborn m'a bien dit que la personne me succédant s'appelait Chihiro Utsunomiya, Gokudera-kun. J'espère qu'il ne s'est pas trompé en me disant cette information…
-Trop bien ! Quand je vais dire ça au lycée… Ils ne vont pas le croire !!!
-Surtout ne fais pas ça petite ! Hurla Gokudera en me pointant du doigt. Personne ne doit savoir que tu es le onzième parrain des Vongola !!! C'est con-fi-den-tiel !
-D'accord… Obéissais-je en faisant la moue. Quand je deviendrais officiellement le nouveau parrain de cette famille ?
-En fait… Cela dépendra de ce qui se passera au cours de mon entrevue avec Byakuran-san… Me dit t-il, les yeux vides.
-Juudaime… Fit Gokudera en regardant monsieur Tsunayoshi.
-Euh… Byakuran est, je suppose, un autre mafieux, oui ? Il y a un problème avec lui ?
-Oui mais cela ne te concerne pas… Enfin, pas pour l'instant...
-Euh… Désolé de changer de sujet mais… Est-ce que quelqu'un pourrait me déposer au lycée de Namimori ? Là, je suis vraiment en retard, de quatre heures et vingt-trois minutes pour être plus exacte…
-Ah oui… J'avais complètement oublié que tu avais cours aujourd'hui. Dit Sawada-san, un peu gêné de m'avoir mis en retard. Gokudera-kun, tu peux t'en charger s'il-te-plaît ?
-Bien Juudaime !
-Euh… Il est obligé de vous appeler tout le temps Juudaime ? Il ne peut pas vous appeler par exemple… Tsunayoshi-san ou encore, tout simplement, boss ? Murmurai-je à l'oreille de mon prédécesseur.
-La façon dont j'appelle Juudaime n'est pas ton problème, sale mioche ! Me cracha Gokudera-san, rouge pivoine, en me frottant très fort mes tempes avec ses deux poings.
-Ah la la… Soupira le dixième du nom. Le onzième du nom est un cas particulier, ça c'est sûr… »
C'est ainsi que je fis la connaissance du dixième parrain de la famille Vongola…
