"Et sinon, la vie c'était comment ?

- C’était sympa mais il y avait toujours des moments où je me demandais ce que je foutais là bas. Et j’en savais rien."

Au royaume celeste du tout puissant Pazuzu, le travail ne manquait jamais. Tous les employés travaillaient avec acharnement pour maintenir vivante la lumière et l'allégresse. Ruches et fourmillières semblaient bien calmes en comparaison. Et la lumière jaillissait de tous côtés, inondant les plaines et les vallées avant de grimper jusqu'aux plus hauts sommets. Dans chaque rue de chaque quartier, dans chaque maison, chaque palais de la cité de Pazuzu, l'éclat des rayons illuminait jusqu'aux plus petits recoins.

Mais personne, ou presque personne, ne savait qu'il existait, au fin fond du royaume, une part de ténèbres.

Un soir, Saint Médor, bienveillant parmi les bienveillants, s'approcha de Pazuzu et lui chuchota à l'oreille :

"Monseigneur, il est temps de descendre."

Le tout puissant se leva et, suivi de son fidèle associé, il pénétra dans les profondeurs de la ville. Il emprunta un escalier de lumière qui descendait toujours plus bas vers la terre ingrate qu'est la Terre. Nombreuses étaient les marches blanches, et les pieds nus du Dieu laissaient sur chacune une trainée d'étoiles scintillantes. Enfin, les deux amis atteignirent une porte de lumière.

Derrière se trouvait une petite pièce sombre. La seule flamme d'une bougie posée sur un bureau permettait de discerner l'endroit. Et derrière ce bureau, assise dans un vieux fauteuil rabougri, se tenait une forme recroquevillée. C'était une jeune humaine, emmitouflée dans un tas de couvertures pour se protéger du froid qui régnait dans cette salle obscure. Elle tenait dans sa main droite une plume, et de sa main gauche, elle attrappa un parchemin vierge. Derrière elle, une pile de feuilles noircies d'une écriture fine et tremblante attendait patiemment.

"Où en êtes vous donc, ma fidèle Milie ?" demanda Pazuzu d'une voix douce.

"Ma foi", répondit la fille, "pas très loin. Le talent est un don qu'il me reste à acquérir, mais on ne me reprochera point de ne pas voir essayé."

"Vous êtes ici pour me servir, et pour expier vos péchés de stupidité", rappela le tout puissant. "Il vous faudra bien un jour écrire quelque chose de beau et convaincant. En attendant, je n'ai pas le pouvoir de vous délivrer des ténèbres."

"Si vous le dites... C'est vous le dieu, ici."

Pazuzu et Saint Médor saluèrent d'un signe de tête et s'en allèrent à nouveau dans l'escalier de lumière. Pendant qu'ils remontaient en silence, Pazuzu se plongea dans des pensées étrangement peu lumineuses. 'Pourquoi', se dit-il, 'pourquoi de tous les humains, ma seule fidèle est-elle la plus consternante ? Qui donc écrira les légendes, si elle n'en est pas capable ?' Mais heureusement, avec ou sans légendes, le royaume celeste de Pazuzu était toujours aussi prospère et Saint Médor toujours aussi bienveillant. La lumière triompherait malgré tout.

Pendant ce temps, du côté obscur de la toute puissance, MilieLitre prit une grande enveloppe et la remplit de parchemins. Puis elle referma l'enveloppe et l'envoya à FanFiction.net.

Et sinon, on s'en fout un peu de qui je suis.
Siouplais je voudrais bien quelques opinions (honnêtes) sur mes fictions, et aussi si vous avez juste envie de papoter de choses insensées, vous êtes les bienvenus également.

J'officie en tant que beta-lectrice/dictateur pour cette auteure : voracity666

Ma vie, mon oeuvre :

Je ne suis pas hyper productive, mais quelques reviews aident toujours la traversée du désert. Rappelez vous que c'est la meilleure récompense d'un auteur.

Fictions que je ne vous déconseille pas :

Alice in Middle-Earth / (terminée après des années de dur labeur et de néant intellectuel)

CHARTE OFFICIELLE DE L'AAMS

Charte de l'Association Anti Mary Sue (AAMS)

Mes ami(e)s, l'heure est grave.

De plus en plus, nos fandoms préférés sont envahis par une espèce innommable : la Mary Sue.

Cette Miss Parfaite et Je-sais-tout, généralement canon de beauté, ose s'approprier les plus beaux garçons, prendre les autres dans son arbre généalogique et voler la vedette au reste.

A sa décharge, la pauvre a un lourd passé et/ou un terrible secret.
Qu'il est dur de l'avouer. Elle a toujours vécu seule dans la forêt en mangeant ses ongles de pieds, en bordure de Central Park.

Heureusement, l'AAMS est là. Nous n'avons pas le pouvoir nécessaire pour toute les éradiquer, puisque, plus fortes que la mauvaise herbe (parce qu'elles le valent bien), si on en tue une, elles se multiplient (comme les petits pains), mais nous pouvons lutter!

Luttez avec nous!
Apposez le logo AAMS dans vos commentaires, signalez les Mary-Sue, rigolez un bon coup, et oubliez-les, elles et leurs yeux violets, leurs supers-pouvoirs et leurs grain de beauté sur le nez.

Rejoignez l'AAMS en copiant/collant la charte dans vos profils et en certifiant AAMS les Mary-Sue que vous lisez…

Sauvez un lecteur, tuez une Mary Sue!

Arwen, présidente de l'AAMS