mohamed-merah.com mohamedmerah-lefilm.com mohamed merah, mort, vidéo,Vidéo, Exclusif, Mort, Décédé, Tête, Balle, Crime, Fusillade, Tuerie, Toulouse, Raid, Juif, Militaire, Montauban, Al-Qaida, Afghanistan, Salafiste Mohamed Merah avait annoncé aux policiers chargés de négocier sa reddition qu’il voulait « mourir les armes à la main » , pas être jugé. Le Toulousain de 23 ans est allé jusqu’au bout de son parcours meurtrier. Lui qui avait tué sept personnes entre le 11 et le 19 mars a été touché mortellement hier en fin de matinée, lors de l’assaut de son appartement de Toulouse par les membres du Raid. Ces derniers ont riposté en « légitime défense », a précisé le procureur de la République de Paris, François Molins. Mohamed Merah n’avait plus donné de signe de vie depuis mercredi soir. Caché dans la salle de bains du logement où il était retranché, il en est sorti brusquement à l’approche des agents venus l’interpeller, à 10 h 30, sans savoir si leur « cible » s’était suicidée ou pas. D’après le procureur, le jeune homme aurait tiré une trentaine de balles avant de sauter par la fenêtre, tout en continuant à tirer. Il a été trouvé mort, au sol. Trois policiers ont été blessés lors de cette opération, qui s’ajoutent aux deux fonctionnaires atteints la veille. François Molins a précisé jeudi que le tueur avait effectivement filmé tous ses crimes et qu’il portait « l’entière responsabilité » de ces tueries. Il a répété que « tout avait été fait pour le prendre vivant » . En vain. Mais la fin sanglante de cette traque ne clôt pas les investigations. Alors que trois personnes étaient en garde à vue jeudi, dont Abdelkader Merah, le frère aîné de Mohamed, les enquêteurs cherchent à savoir si le tueur a bénéficié de complicités, des personnes qui l’auraient soutenu matériellement ou encouragé à passer à l’acte. Mohamed Merah faisait-il partie d’un groupe organisé ? Mohamed Merah s’est présenté comme étant un « moudjahid » , un combattant. Il reste à savoir s’il était un « loup solitaire » ou s’il faisait partie d’un groupe plus ou moins structuré et aurait bénéficié du soutien de complices. François Molins, le procureur de la République de Paris, a déjà indiqué qu’il ne pouvait « être rattaché à aucune organisation particulière » . Toutefois, le magistrat a aussi rappelé que son frère aîné, Abdelkader, avait été inquiété pour ses liens supposés avec un groupe d’islamistes radicaux démantelé dans la région de Toulouse en 2006-2007. Un « émir salafiste » avait constitué une petite communauté dans un village de l’Ariège et avait été accusé d’avoir monté une filière pour permettre à certains d’aller se battre en Irak. L’arrestation en Syrie de deux membres de ce petit groupe avait mené à plusieurs interpellations à Toulouse. Mohamed Merah a-t-il été en contact à cette époque avec certains de ces islamistes, via son frère ? A-t-il renoué plus récemment avec eux ? Mathieu Guidère, professeur en islamologie à l’université de Toulouse-Le Mirail et ancien enseignant à l’école militaire de Saint-Cyr, ne pense pas, de toute façon, qu’il était nécessaire de faire partie d’un groupe pour passer à l’acte : « Il a eu probablement quelques petites complicités, pour les armes et l’hébergement. Au-delà de la question des armes, quand on se balade dans une voiture à 22 000 € sans travailler, on peut imaginer qu’il était lié à la criminalité organisée. Mais je doute fort qu’il y ait eu une structure derrière lui, avec une organisation sérieuse. C’était un petit caïd du coin qui s’était fixé comme mission de s’engager dans le djihad. ». Mohamed Merah aurait-il pu être arrêté plus tôt ? Onze jours se sont écoulés entre le premier passage à l’acte de Mohamed Merah, le 11 mars dernier, et le lancement de l’assaut jeudi. Mais ce n’est qu’après la tuerie devant le collège juif Ozar-Hatorah que les éléments de l’enquête l’ont définitivement orientée vers lui. Après le premier meurtre de parachutiste, les enquêteurs ont très vite cherché à mettre en lien le crime et une petite annonce que la victime avait postée sur Internet pour vendre sa moto. Une liste de 576 adresses informatiques a été dressée le samedi 17 mars. « À partir de là, c’est un travail de fourmi pour savoir qui est derrière », a indiqué jeudi le ministre de l’intérieur Claude Guéant. Le suspect, cependant, figurait déjà sur une liste de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), notamment pour avoir effectué deux séjours au Pakistan et en Afghanistan. « Je comprends qu’on puisse se poser a question de savoir s’il y a eu faille ou pas (…). Il faut faire la clarté là dessus » , a affirmé jeudi matin le ministre des affaires étrangères, Alain Juppé. Mohamed Merah avait été interrogé par les services de renseignement en 2011, puis relâché. Du point de vue du droit, « ce n’est pas parce qu’on professe des idées extrémistes qu’on va en prison », a fait valoir mardi soir le ministre de l’intérieur. En outre, le contrôle quotidien de toutes les personnes ayant ce type de profil serait impossible. « Sauf si une alerte particulière laisse penser à un passage à l’acte, on ne suit pas les personnes ayant réalisé un séjour en Afghanistan ou au Pakistan, tout simplement parce que la police n’en a pas les moyens humains et financiers », explique le délégué national du syndicat Unité SGP-FO Yannick Danio, qui a travaillé six années aux renseignements. Comment a-t-il pu se procurer ses armes ? Certainement pas avec ses revenus connus. Mohamed Merah, quoique carrossier de formation, ne travaillait pas. Il vivait avec le RSA, soit guère plus de 460 € par mois. Or la valeur de l’arsenal en sa possession - plusieurs armes de point, une petite mitraillette, une kalachnikov, etc. -, selon les premières observations de Claude Guéant, dépassait ses moyens. Le procureur de la République de Paris François Molins a répondu jeudi que le tueur finançait son action grâce à l’argent qu’il retirait de « casses ». L’enquête devrait dire si l’homme, qui prétend avoir répondu à une « mission » d’Al-Qaida, se faisait également aider par d’autres. Peu avant ses actes criminels, Mohamed Merah s’était également payé la location de plusieurs logements, ainsi que des véhicules qui lui servaient à transporter des armes à feu. Une analyse de la police scientifique permettra certainement de connaître la provenance de ce matériel et de dire si ce dernier avait déjà été utilisé dans d’autres circonstances. Qu’a-t-il fait durant ses séjours en Afghanistan et au Pakistan ? Dans le parcours de Mohamed Merah apparaissent des séjours en Afghanistan en 2010 et au Pakistan en 2011. Selon le procureur, le Toulousain s’était rendu en Afghanistan « par ses propres moyens », sans passer par des « filières connues » et des « pays connus ». Une version tout à fait plausible, d’après Mathieu Guidère. « D’abord, les filières n’existent quasiment plus parce qu’elles ont été démantelées. Ensuite, c’est très facile de se rendre là-bas. Ce que cherchent ces individus, c’est le moins cher et le moins détectable, c’est-à-dire prendre de petites compagnies et multiplier les escales dans des endroits perdus. Je suis presque sûr qu’il a fait ça. » Arrêté par la police locale, le jeune Français avait été renvoyé dans son pays par les autorités américaines. Parti ensuite au Pakistan, Mohamed Merah était rentré au bout de deux mois à cause d’une hépatite A. Le procureur de la République a souligné qu’il a affirmé avoir été formé là-bas par Al-Qaida. « Il a dû effectivement se perfectionner aux techniques de commando, poursuit Mathieu Guidère. Vous avez deux types de formation dans ces camps. Soit celle de martyr-kamikaze, soit celle de combattant sacré. Lui a manifestement suivi celle de combattant, qui a été très bonne. Ensuite, sur place, on a dû lui dire : “Maintenant, montre ce que tu sais faire”, et il est rentré avec cette idée, sans nécessairement avoir de projet. Il s’est calé sur la marque de fabrique d’Al-Qaida, qui a sorti des manuels avec trois critères : une date symbolique, un lieu symbolique et un mode d’action spectaculaire. Il a respecté ce “label”. Maintenant, il va être un modèle, c’est sûr. » L’auteur des assassinats de Toulouse et Montauban a été tué jeudi 22 mars, lors d’un assaut matinal, par les hommes du Raid, qui le cernaient depuis 32 heures. mohamed merah, toulouse, tuerie, fusillade, crime, facebook, officiel, raid, Crime, Fusillade, Tuerie, Toulouse, Raid, Juif, Militaire, Montauban, Al-Qaida, Afghanistan, Salafiste mohamed-merah.com Voici les dernières informations concernant l'intervention du Raid à Toulouse qui tente, depuis mercredi, de déloger Mohamed Merah, le principal suspect dans les tueries de Toulouse et Montauban. Une longue journée de tractations. C'est à 3h20 mercredi que les policiers aux trousses de l'homme le plus recherché de France sont venus pour l'arrêter. Depuis, Mohamed Merah, est retranché dans un immeuble du quartier de la petite cité de la Belle Paule. A l'arrivée des policiers, cet homme de 23 ans a ouvert le feu et blessé deux hommes du Raid. Il a ensuite repoussé d'autres tentatives d'interpellation. Une longue journée de tractations a alors commencé (le rappel des faits en cliquant ici : EN DIRECT : le dénouement approche ?) Mohamed Merah était déjà connu des services de police, en particulier dans des affaires de vols avec violence. Sa dernière condamnation remonte au 24 février : il était poursuivi pour un accident de moto et conduite sans permis. Condamné à un mois de prison ferme, il devait rencontrer le juge d'application des peines début avril. « Sa mère n'arrivait pas à le maîtriser, son père était tout à fait absent, sa sœur très affective », assure à 20 Minutes Christian Etelin, avocat au barreau de Toulouse qui l'a défendu plusieurs fois. « C'est quelqu'un comme les autres. Il y a encore un mois, il avait une crête espagnole sur la tête. Il y a quinze jours, il sortait en boîte de nuit », assure un homme qui se dit un « ami » du suspect. « Filière de Toulouse » Né le 10 octobre 1988 à Toulouse, Mohamed Merah a grandi aux Izards, un quartier dit « sensible ». Mineur, il a fait un an de détention à la prison Saint-Sulpice pour des faits répétés de petite délinquance. « Il présente un profil d'autoradicalisation salafiste atypique. C'est-à-dire qu'il s'est rendu par ses propres moyens en Afghanistan, sans passer par les filières traditionnelles », explique le procureur de la République de Paris, François Molins. Il y serait allé à deux reprises, dont la dernière fois à la mi-2011 pendant deux mois. « Franchement, c'était un garçon comme les autres. Ou alors, il cachait bien son jeu », commente une amie de la mère du tueur présumé. Selon nos informations, le nom de l'un de ses frères apparaît dans le dossier de la « filière de Toulouse » de recrutement et d'acheminement de volontaires à la guerre sainte en Irak. « A l'époque, [il] est passé entre les mailles du filet, confirme notre source. Mais il était très proche de ces gens-là. Il était surveillé par la DST. Et il est passé par la même école coranique au Caire, en Egypte, que certains des condamnés. »à Toulouse, William Molinié et Julie Rimbert (avec Vincent Vantighem) Mohamed Merah n'aurait pas été détenu en Afghanistan KANDAHAR, Afghanistan (Reuters) - Le gouverneur de la province afghane de Kandahar a démenti mercredi les propos du directeur des prisons qui avait affirmé que le suspect des tueries de Toulouse et Montauban avait été arrêté en 2007 en Afghanistan et s'était évadé quelques mois plus tard. S'appuyant sur des documents pénitentiaires, Ghulam Faruq, directeur des prisons de Kandahar, avait déclaré à Reuters que Mohamed Merah avait été arrêté le 19 décembre 2007 et condamné à trois ans de prison, avant de s'enfuir à la faveur d'une opération commando menée en juin 2008 par des taliban. Un haut responsable des services de renseignement de Kandahar avait également confirmé ces informations, mais elles ont été démenties peu après par le bureau du gouverneur de Kandahar, qui juge "sans fondement" cette version des faits, s'appuyant notamment sur des rapports judiciaires. "Les forces de sécurité de Kandahar n'ont jamais détenu un citoyen français qui répond au nom de Mohamed Merah", a déclaré Ahmad Jawed Faisal, porte-parole du gouverneur. L'avocat français de Merah, Christian Etelin, a déclaré que son client avait été emprisonné en France de décembre 2007 à septembre 2009 après une condamnation pour vol avec violences. Il ne pouvait donc pas, selon lui, se trouver à la prison de Kandahar pendant ce laps de temps. Cette prison de haute sécurité située dans un faubourg du sud de Kandahar est le principal établissement pénitentiaire du sud de l'Afghanistan. Les détenus dits "politiques" y sont séparés des détenus de droit commun. A l'époque, le gouvernement afghan avait réclamé davantage d'aide internationale, faisant état de l'arrivée de plus de 4.000 combattants étrangers venus de Tchétchénie, d'Afrique du Nord ou du Pakistan pour épauler l'insurrection des taliban. De nombreux djihadistes étrangers ont quitté l'Afghanistan au moment de l'envoi de renforts par l'Otan, en 2009. Selon les autorités françaises, Mohamed Merah, Français d'origine algérienne, s'est rendu au Pakistan et en Afghanistan Alors que la police continue d'assiéger le domicile de Mohammed Merah à Toulouse, France 2 a diffusé mercredi soir une vidéo amateur montrant l'auteur présumé des tueries de Toulouse et Montauban en train de s'amuser à bord d'une voiture. Le jeune homme avait alors 21 ans My websites: Mohamed-Merah.com - Site Officiel - Vidéo, Exclusif, Mort, Décédé, Tête, Balle, Crime, Fusillade, Tuerie, Toulouse, Raid, Juif, Militaire, Montauban, Al-Qaida, Afghanistan, Salafiste |